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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (fin)

Publié le 17 Septembre 2016 par Lurdo in Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Review, Critiques éclair, Star Trek

Conclusion de mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, juste avant le début de l'Oktorrorfest 2016, dès lundi...

5x26 - Equinox :

Le Voyager sauve l'Equinox (un vaisseau scientifique de Starfleet perdu dans le Delta Quadrant) d'une destruction certaine aux mains d'aliens venus d'une autre dimension. Mais l'équipage de l'Equinox semble cacher bien des secrets...

Pas désagréable en soi, cette première partie, même si on est dans du two-parter de fin de saison assez classique et pétéradant, et qu'on peut déjà deviner ce qui va se produire ensuite. Le problème étant l'absence totale de nuances et de subtilité dans l'écriture des membres d'équipage de l'Equinox qui, une fois leurs scènes d'introduction terminées, passent directement en mode manigances et messes basses.

D'autant que l'un d'entre eux est Titus Welliver, et est par conséquent instantanément louche et suspect, surtout lorsqu'il vient semer la zizanie dans le couple B'el/Paris.

 

Bilan saison 5 :

Une saison très inégale, à laquelle je donnerais la note de 3.5/6 : Jeri Taylor a rendu son tablier, c'est Braga le showrunner, désormais, et ça se sent, avec un status-quo toujours plus envahissant, et un manque de continuité qui est imposé par le nouveau patron.

Tellement imposé, en fait, qu'il est directement responsable du départ de Ron D. Moore de la franchise Trek, et que ce dernier est parti lancer Battlestar Galactica, histoire de montrer à son collègue comment faire une bonne série spatiale avec de la continuité.

M'enfin bon. Cette saison 5, contrairement à la saison 4, manque de direction : en s'intéressant nettement moins à Seven of Nine, désormais globalement bien intégrée (notamment dans ses scènes avec Naomi Wildman, toujours impeccable), le show perd son point focal, et retombe rapidement dans ses travers habituels. On se retrouve donc avec un équipage sous-exploité, au développement inexistant (quand il n'est pas contradictoire), et au final, il se dégage vraiment de cette année une impression de surplace.

Voyager ne va nulle part, tant à l'échelle de la série que du vaisseau : dès que la série semble progresser et construire quelque chose, elle fait aussitôt marche-arrière, et dès que le Voyager semble progresser et se rapprocher de sa destination, il retombe sur des extraterrestres familiers pourtant laissés à des années de voyage, ou bien il est confronté à des situations déjà vues, déjà affrontées.

À l'époque de la diffusion originale de la série, j'avais plus ou moins décroché au milieu de la saison 6, et je n'avais ensuite regardé qu'un épisode de ci de là... peut-être que je vais revoir ces deux dernières saisons à la hausse, avec un peu de chance !

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