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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #406 : Le Sang Des Templiers (2011)

Publié le 16 Septembre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Histoire, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Sang des Templiers (Ironclad) :

En 1215, le sinistre Roi Jean (Paul Giamatti) d'Angleterre est bien décidé à prendre sa revanche sur les barons rebelles qui l'ont déposé, et forcé à signer la Grande Charte. Accompagné de mercenaires danois menés par Tiberius (Vladimir Kulich), il vise alors la forteresse de Rochester, un point de passage indispensable pour diriger la région qui l'entoure, et le reste du pays. Face à lui, outre les occupants du château (Derek Jacobi et Kate Mara), ainsi que leur personnel limité, se trouve une poignée de soldats plus ou moins aguerris (James Purefoy, Jason Flemyng, Jamie Foreman, Mackenzie Crook, Rhys Parry Jones, Aneurin Barnard), réunis là par William d'Aubigny (Brian Cox) pour barrer le passage de Jean. Une bataille sans pitié s'engage alors...

Un film indépendant anglais, au budget somme toute limité (25M$), et qui n'est autre qu'une version des Sept Mercenaires/Samouraïs à la sauce médiévale bourrine.

Et c'est là tout l'intérêt du film, à vrai dire : sa mécanique éprouvée, portée par une distribution remarquable et plutôt surprenante de par sa qualité. Ça assure donc plutôt bien de bout en bout au niveau de l'interprétation (certes, Giamatti est en roue libre, mais c'est le personnage qui veut ça ; et quelques lignes de post-synchro sont assez plates), c'est sauvage, violent et sanglant, et malgré la durée un poil maladroite (on aurait facilement pu resserrer tout ça de 15-20 minutes, ou bien développer le tout 15-20 minutes de plus, afin de combler les trous, et de donner de l'épaisseur au personnage de Kate Mara), et le script pas toujours très abouti, ça se regarde facilement.

Seul vrai souci, et pas des moindres : la réalisation et le montage des scènes de combat, en mode caméra portée et secouée, jusqu'à rendre l'action illisible. Ce qui est problématique, vu que le film n'est, en résumé, qu'une grosse scène de combat avec quelques pauses.

Dommage (rien que d'imaginer le même film, avec la même distribution, mais tourné par McTiernan... *soupir*)

3/6

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