Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 136 - 48 Heures Chrono (2012)

Publié le 8 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

48 Heures Chrono (The Factory) :

À Buffalo, l'inspecteur Mike Fletcher (John Cusack) et sa partenaire Kelsey Walker (Jennifer Carpenter) enquêtent sur un tueur en série (Dallas Roberts) qui enlève des prostituées, et qui parvient constamment à échapper aux forces de l'ordre. BIentôt, Abby (Mae Whitman), la fille de Mike, est enlevée à son tour, et la vie de Mike bascule dans le cauchemar...

Un thriller de 2008, qui a mis près de quatre ans à sortir (mais uniquement en dvd) et il n'est pas difficile de comprendre pourquoi.

Outre la mise en scène et la photographie assez quelconques (tout est poisseux et affreusement générique), le script est particulièrement peu inspirant : ça se traîne totalement en longueur, ça enchaîne les coïncidences et idées improbables et incohérentes, c'est plat, et ça se paye un twist final tellement débile que ça rend le film presque fascinant, à postériori :

Attention Spoilers

Jennifer Carpenter et le psychopathe sont amants, et s'il capture, viole et engrosse des prostituées dans sa cave, c'est pour fonder une famille avec elle...

Non seulement ce retournement final est à moitié téléphoné (le seul trait distinctif de Kelsey, celui qu'on nous rabâche tout au long du film, c'est qu'elle ne peut pas avoir d'enfants, et que ça la traumatise) et nous est infligé via un bon vieux flashback récapitulatif pour spectateurs débiles (®©™), mais en plus il est prétexte à tellement de moments glauques et gratuits qu'on ne peut que se dire que les intentions derrière ce film étaient de marcher sur les plates-bandes de Saw (en moins gore), et de montrer le plus possible de femmes torturées, humiliées, et souffrant le martyr.

Bref... un récit quelconque, dérivatif et générique, un twist débile, de l'exploitation gratuite et racoleuse, des personnages sous-écrits (Sonya Walger, Mae Whitman, Jennifer Carpenter...), un Cusack en pilotage automatique les 3/4 du métrage... à oublier très vite.

1.5/6

Commenter cet article