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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 137 - Lost After Dark (2014)

Publié le 8 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Comédie

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Lost After Dark :

Adrienne (Kendra Leigh Timmins) et ses amis de lycée - Jamie (Elise Gatien), Marilyn (Eve Harlow), Heather (Lanie McAuley), Sean (Justin Kelly), Johnnie (Alexander Calvert), Wesley (Stephan James) et Toby (Jesse Camacho) - décident de passer un peu de temps dans un chalet plutôt que de se rendre au bal du lycée. Ils "empruntent" ainsi un bus scolaire pour s'y rendre, mais lorsque celui-ci tombe en panne, ils se retrouvent en proie à un tueur sanguinaire...

Un film vendu comme un hommage aux slashers 80s, mais qui malheureusement, alors qu'il se voudrait en être un pastiche affectueux, frôle à plusieurs reprises le stade de la mauvaise parodie, voire de la copie frelatée, et manque de tout ce qui faisait le charme des films de l'époque : ici, on a droit à des meurtres décevants, fauchés et peu mémorables ; à un tueur générique et sans le moindre charisme ; à une ambiance 80s qui se limite à des coupes de cheveux et une moustache démodée ; à un récit mou et sans énergie qui met trois plombes à démarrer ; à une musique quelconque ; et, pire que tout pour les fans du genre, le tout s'avère particulièrement prude (!).

Histoire d'en rajouter une couche, le film tente aussi de jouer la carte Grindhouse au point de vue du visuel, avec une image parfois usée, un peu de faux grain, et une bobine manquante... qui ne servent vraiment à rien, puisque tout cela est beaucoup trop anecdotique, et jamais exploité de manière constructive ou homogène.

Alors comme en plus les personnages sont transparents (les acteurs font de leur mieux, mais certains sont parfois presque trop compétents pour "un slasher des années 80", notamment Robert Patrick, amusant en proviseur parano fraîchement revenu de la guerre du Vietnam), et le récit basique au possible (les quelques surprises du script, notamment la final girl, n'en sont pas vraiment, puisque Elise Gatien est la seule actrice un minimum connue de la distribution), le film finit par n'être jamais convaincant.

Parfois, le spectateur se demande si tous ces défauts ne sont pas volontaires, comme histoire de se moquer sarcastiquement d'un genre aux nombreux défauts, mais les créateurs du film le répètent partout : ce film est un hommage sincère au genre, qui tente d'imiter au mieux les films réussis de l'époque, et est dénué du moindre cynisme. Malheureusement, tout ce que l'on retient de ce métrage, c'est qu'il a autant d'intérêt que les innombrables mauvais slashers fauchés des années 80... pari semi-réussi, alors ?

1.75/6

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