
Transformers 4 - L'Âge de l'extinction (Transformers: Age of Extinction) :
, un inventeur à la petite semaine, réanime le corps sans vie d'Optimus Prime, lui, sa fille (Nicola Peltz) et le petit ami de cette dernière (Jack Reynor) se trouvent pris pour cible par les autorités, ainsi que par un chasseur de primes intergalactique...
Transformers 1 était une relecture Bayenne du genre "a boy & his..." typique des années 80 : ça fonctionnait plutôt bien pour peu qu'on ne soit pas allergique au style de Bay (4/6) ; Transformers 2 était la même chose, mais en bigger louder dumber, et donc n'avait pas grand intérêt intrinsèque (2.5/6) ; Transformers 3, lui, mettait la barre encore plus haut dans le registre destruction massive, et donc fonctionnait un peu mieux au niveau grand spectacle décomplexé (3.5/6 en 3D). Restait cependant un problème de taille, outre la côté too much et trop long des métrages : en trois films, les Autobots n'ont jamais passé le stade de "jolis personnages numériques assez peu intéressants".
Ici, avec ce quatrième opus, ce problème s'avère clairement rédhibitoire, plus encore que dans les précédents volets : en effet, ici, la famille Yeager est tout simplement insipide (ce qu'on ne pouvait pas dire de Shia et de ses parents fumeurs de beuh), et donc on regarde tout ça sans grand intérêt. D'autant que le script apparaît comme une sorte de compilation des trois métrages précédents, avec des passages obligés exécutés sans grande passion, et des ellipses narratives parfois bizarres. Ce qui fait à peu près illusion pendant la première moitié du film, lorsque l'on apprend à connaître les personnages, et que l'on a l'espoir de quelque chose de plus consistant... mais rapidement, on tombe dans le routinier, pas aidé par une musique inexistante, et par un finish précipité, comme toujours.
Bref, c'était un opus inutile, qui n'apporte rien de bien essentiel à la saga (même pas les Dinobots, qui font de la figuration à la toute fin du film).
2/6
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