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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Masters of Horror, saison 2 (2006)

Publié le 13 Mars 2012 par Lurdo in Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Horreur, Fantastique, Thriller, Showtime, Anthologie

2x01 - The Damned Thing : Une force étrange et invisible décime une petite ville texane, et la famille du shériff...

Alors pour ceux qui connaissent pas, la nouvelle The Damned Thing, à la base, est un excellent récit de 4/5 pages, écrit par Ambrose Bierce, l'un des pères de ce que l'on appellera plus tard l'horreur lovecraftienne. Et ça raconte l'histoire d'un homme qui assiste aux funérailles d'un de ses amis, lequel a décrit dans son journal intime, avant de mourir, sa rencontre avec "That Damned Thing", une créature invisible et mortelle d'une couleur appartenant au spectre invisible à l'oeil nu.

Qu'est-ce que l'épisode de Tobe Hooper garde de cette nouvelle, en fin de compte? Rien. Ou alors juste l'idée d'une bestiole invisible. Et encore, non, puisqu'on la voit à la fin de l'épisode.

Alors de quoi ça parle ? Ça parle d'une ville "pétrolière" qui, périodiquement, devient folle et est le lieu de meurtres collectifs. Ça parle d'une famille qui est sensée en être la cause. Et ça parle du héros, un shériff qui a vu son père massacrer sa famille en clamant que "That Damned Thing" l'a retrouvé. Etc... Youpi. C'est la fête.

Ça ne va pas franchement chercher bien loin, cette histoire. Une banale affaire de monstre qui vient se venger de ceux qui l'ont réveillé, en gros. Ah, si, quand même : de monstre invisible, le monstre est ici devenu le Tar Monster de Scooby Doo 2.

Ouais, passque comprenez bien que chaque apparition de la bestiole est précédée de l'apparition d'une flaque de goudron sur le plafond de la maison du héros... et que si la bestiole a été réveillée, c'est probablement à cause des puits de pétrole du coin. Bah oui, d'une nouvelle simple mais efficace, ils ont fait un truc franchement banal, voire avec un message assez : le pétrole, les enfants, c'est mal, ça rend les gens fous, et ça provoque des morts. Délire.

Niveau réalisation, ça va. Il y a bien deux-trois moments où Tobe frôle le style Dance of the dead, à base de shaky cam et de jump cut, mais dans l'ensemble, c'est assez modéré. Reste un désagréable effet stroboscopique provoqué par les éclairs quasi-constants durant cet épisode, mais on va dire que c'est pour instaurer une ambiance. Bref. Un épisode meilleur que DOTD (ce qui n'est pas dur, en soi), mais qui ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste. C'est très moyen, limite soporifique. Donc bof bof bof.

2x02 - Family : Une banlieue à la Desperate Housewives, un jeune couple qui emménage, traumatisé par la mort de sa fille, et un voisin psycho-killer à la Norman Bates.

Ouaip, je sais, c'est hypra banal, comme pitch. Ouaip, le traitement est pile-poil celui auquel on pense en lisant le pitch. Ouaip, il y a un twist, qui est quasiment celui auquel on pense en lisant le pitch (et tout doute pouvant subsister est éliminé après 15 minutes d'épisode). Bref, aucun point pour l'originalité. L'épisode, bien évidemment, en pâtit grandement : il frise carrément le soporifique, et évite à peine le ratage complet grâce aux petites scènes entre le tueur et sa famille virtuelle de squelettes (le clin d'oeil cornu à Deer Woman est sympatoche, sinon).

2x03 - The V Word : Deux gamerz (pourquoi des gamerz ? Aucune idée, Mick Garris doit penser que c'est de la caractérisation solide, de montrer 5 minutes de Doom 3) vont dans une morgue, et y font une rencontre qui change leur vie pour le pire.

Ah, ce bon vieux Mick Garris, toujours à nous pondre des épisodes sans aucun intérêt. Après un quart d'heure d'épisode, je me suis dit "Ce qui se passe est trop gros et trop mal fichu pour être sérieux, ça y est, je sens venir le twist foireux sur "ils sont dans une réalité virtuelle, et ce n'est qu'un jeu""... mais non, en fait, cet épisode est bel et bien une histoire de vampire mal fichue, hyper classique et sans intérêt aucun.

Bon, cela dit, on retrouve un peu la patte du réal de Bones, à de brefs moments... mais les clins d'oeils à Nosferatu et Dracula sont tellement balourds qu'ils tombent à plat (l'autre qui finit l'épisode en nous sortant "I don't drink... wine."... ), ce brave Michael Ironside cachetonne, la petite Jodelle Ferland a toujours une bonne bouille, et ça fait trois MOH ratés à la suite, pour l'instant... Mouais mouais mouais...

2x04 - Sounds Like : Un homme a l'ouïe surdéveloppée commence à manifester une pathologie mentale après avoir échoué à sauver la vie de son fils...

The Machinist de Brad Anderson ne m'avait pas convaincu plus que ça, mais pour le coup, cet épisode est peut-être l'un des mieux produits de ce début de saison... ce qui n'est pas franchement gage de qualité, j'en conviens, mais c'est tout de même mieux que rien.

Donc voilà, ça se suit tranquillement, sans passion, on devine rapidement jusqu'où va aller la folie du bonhomme (bien interprété, soit dit en passant), et l'on regarde l'épisode dérouler son intrigue posément, en profitant des effets sonores plutôt réussis. Moyen, mais c'est toujours ça de gagné.

2x05 - Pro-Life : Une jeune femme enceinte tente d'échapper à sa famille en se réfugiant dans une clinique d'avortement... mais son bébé n'est pas totalement naturel.

Nouvel opus de John Carpenter, et un épisode qui a en fait le même problème que les autres épisodes du show cette saison : un scénario plus que faiblard. Là, en l'occurence, on sent que Moriarty et Carpenter sont partis du pitch "on fait un truc pro-avortement, genre une clinique prise d'assaut par des antis, et à l'intérieur, on fait Rosemary's Baby". Et partant de là, le Moriarty & son collègue (dont je ne me souviens plus du pseudo sur AICN) ont plus ou moins improvisé.

Résultat, un épisode qui part un peu dans tous les sens, sans véritable cohésion interne, avec des scénes sympathiques plutôt désamorcées par ce qu'il y a autour. Les premiers rôles sont bons, là, le casting a été bien fait. Sur tous les seconds rôles, par contre, je mets un gros bémol, notamment sur la fille enceinte, qui crie on ne peut plus faux.

L'histoire est typiquement carpenterienne, au point de frôler le best-of, avec un siège, un démon, et une l'araignée monstrueuse. Le démon, d'ailleurs, est plutôt réussi... sauf dans une scène ou deux, où l'on aperçoit la jointure du masque en caoutchouc quand il s'en va, ce qui casse un peu le truc. Par contre, il vaudrait mieux éviter les scènes avec des CGI quand on a un budget hyper-limité : l'explosion de tête du garde est amateure au possible, avec ses sfx ratés. Idem, il vaut mieux éviter les bruitages synthétiques piteux quand les pattes du bestiau sortent d'entre les jambes de la fille...

Sinon, à partir de l'accouchement, c'est sympathiquement bourrin, sans toutefois aller suffisamment loin : la mort de Perlman se fait hors-champ, et même si l'on peut deviner que ça a été fait ainsi par manque de budget, ça agace de se voir priver de telles scènes.

En fin de compte, un épisode assez amusant, mais anecdotique, qui n'est pas sensé être pris totalement au sérieux. Par contre, si Big John voulait nous le refaire en long-métrage, avec un budget conséquent, et un scénar consolidé par ses soins, je ne dirais pas non.

2x06 - Pelts : À la recherche de peaux de bêtes pour faire un manteau de fourrure, un braconnier tombe sur des peaux de ratons laveurs môôôôôôôôdites, qui s'en prennent à leur porteur.

Racoon City

Sympathiquement gore, gentiment sexy, les acteurs sont bons (et bonne ), pour une histoire assez classique d'objet maudit, blablabla... un épisode agréable, made in Dario Argento, et qui pour une fois mérite l'appellation Masters Of Horror, même si ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre de l'année... (il faut bien avouer que le gore et le sexe apparaissent par moment un peu gratuits, et que la fin part dans le grand-guignol too much...).

2x07 - The Screwfly Solution : Une étrange épidémie ravage la planète, et transforme tous les hommes en psychopathes tuant les femmes...

Probablement mon épisode préféré de cette saison, jusqu'à présent, certainement à cause de son côté Outer Limits pessimiste (Il faut être honnête, ça aurait fait un épisode de Masters of Sci-fi plus qu'honorable).

Enfin un scénario potable - je dis seulement potable, car il est finalement trop prévisible : dès le début, on devine ce que sera la révélation finale, et que tout ça, c'est un coup des extraterrestres -, et au cas où on ne l'aurait pas devinée, le scénario la téléphone à longueur d'épisode au travers de parallèles pas très fins, de personnages qui regardent le ciel, d'une comète qui s'arrête en pleine chute pour remonter, etc... l'épisode aurait gagné à être moins transparent, et à ménager un semblant de surprise, je pense - , des scènes sexy qui ne sont pas vulgaires, du gore qui n'est pas là juste pour dire qu'il y a du gore (oui, ces deux derniers points s'adressent à toi, Monsieur Argento), des acteurs qui jouent juste, et un peu d'humour.

Seul vrai reproche, le même que pour le Dante de la saison 1, le message - surtout le côté religieux, dans la première moitié - est asséné avec la légéreté d'une enclume ACME s'écrasant sur Will E. Coyote en bas de la falaise. Par moments, c'est hypra lourdingue, et perso j'aurais pu m'en passer, ça m'a distrait plus qu'autre chose.

Par contre, bizarrement, le lecteur de comics que je suis s'est réjoui du tiers de l'épisode "post-apocalypse", qui faisait très clairement "X - The Last Woman", et ce même si ça manquait de singe.

Donc un épi très sympathique. Et bizarrement, alors que le Carpenter et le Argento me laissent au final des souvenirs de plus en plus mitigés, j'ai de plus en plus l'impression que les épisodes qui me resteront plus en mémoire seront celui-ci et le Anderson, qui n'a aucune prétention.

2x08 - Valerie On The Stairs : Un jeune auteur désabusé par l'amour prend une chambre dans un foyer pour auteurs non publiés, et dès son arrivée, il est témoin d'apparitions étranges, celles d'une jeune femme nue dans les escaliers. La dite jeune femme semble appeler à l'aide, comme poursuivie par un méchant démon, et l'auteur va donc tenter de la secourir, malgré le silence mystérieux des autres occupants du foyer, qui en savent plus qu'ils veulent bien vouloir le dire...

Scénario de Clive Barker + musique de Richard Band + Christopher Lloyd + Tony Todd + Clare Grant nue + le barman de Wonderfalls = tout était réuni pour faire un bon épisode.

Sauf que c'est Mick Garris à la réal et à l'adaptation. Garris qui se sent obligé de placer sa caméra de biais dès qu'il s'agit de bien montrer que quelque chose n'est pas normal... Garris qui accumule les jump-scares inefficaces au possible... Garris qui rend ridicules les scènes avec le démon... Bref, Garris.

En voyant l'épisode, on a des réminiscences très claires de Shining ou de Dreams In The Witch House. Mais aussi, on pense beaucoup à l'Antre de la Folie, avec cette barrière fiction/réalité plus que trouble, et cette fin franchement sympathique. Et bien sûr on pense à un conte de fées, pour l'affrontement final Héros/bête, afin de sauver la princesse.

J'ai bien aimé l'épisode, cela dit. C'est déjà un progrès très net par rapport à Chocolate, et je crois qu'il ne faut pas chercher plus loin que le scénario de Barker pour expliquer cette amélioration. Reste qu'avec quelqu'un d'autre à la barre que ce tâcheron de Garris, ça aurait pu donner un des meilleurs épisodes de la saison. En l'état, c'est juste un épisode intéressant.

2x09 - Right To Die : Un dentiste et sa femme à très (!) forte poitrine - une biatch finie et rancunière - ont un accident de voiture. Lui s'en sort relativement indemne, elle est brûlée au 250è degré, et est un légume dans un lit d'hôpital, maintenue en vie par des machines. Se pose alors la question suivante au mari: doit-il la laisser dans cet état, ou autoriser qu'on la débranche? Et la question trouve une réponse rapide lorsqu'à chaque arrêt cardiaque de la patiente, quelqu'un de l'entourage du dentiste (son avocat, sa maîtresse, etc) décède dans d'affreuses souffrances : elle ne doit pas être débranchée, sinon son fantôme reviendra exterminer tous ceux envers qui elle garde rancune.

Un épisode made in Rob "Détour Mortel" Schmidt. Bon, d'office, même problème que pour les autres épisodes, 55+ minutes, c'est un poil trop long. Surtout que cet épisode est en fin de compte assez classique dans son déroulement : le patient paraplégique/dans le coma qui émet une manifestation astrale pour se venger des vivants, ça a été fait et refait.

Là on y rajoute vaguement le propos du Droit à l'euthanasie/à la vie, mais dans l'absolu, c'est toujours la même histoire. Même avec le petit twist de fin bien sympathique. Niveau réalisation, rien de bien transcendant non plus. Bizarrement, j'aurais plus vu ce scénar dans les pattes d'un Joe Dante, ça aurait bénéficié d'un peu d'humour.

Cela dit, ça reste très regardable, comparé à certains autres épisodes. Je le mettrais au même niveau que Sounds Like. Une idée de base traitée de manière efficace, faute de mieux. C'est agréablement gore, avec un faux air d'Hellraiser 2 pour l'écorchée, c'est un poil gratuit au niveau de la nudité mammaire, mais bon, c'est dans le cahier des charges, visiblement. Rien d'exceptionnel, mais ça se laisse regarder.

2x10 - We All Scream for Ice Cream : Un homme revient dans sa ville natale, où il retrouve ses amis d'enfance, avec lesquels il est lié par un secret inavouable. Amis d'enfance qui, un à un, vont commencer à mourir de manière mystérieuse, surnaturellement assassinés par un clown conduisant une camionnette de marchand de glaces.

Un épisode façon Stephen King du pauvre. Par le réalisateur de Child's Play, et de 2/3 adaptations ratées de King. Bon, il ne faut pas bac +12 pour deviner directement qu'ils nous ont adapté une nouvelle très fortement inspirée de King. C'est limite un mélange entre Ça - pour le clown monstrueux, un peu raté, la structure du récit - et I know what you did last summer - pour le mec innocent qui revient de l'au-delà se venger de ceux qui l'ont tué par accident -, avec une petite dose de Nightmare on Elm Street pour l'emprise du tueur sur les enfants, et pour la petite comptine... bref, pour l'originalité, on repassera.

Et c'est le gros problème de l'épisode. Parce qu'avec 57 minutes au compteur d'une histoire vue et revue chez King & co, on s'endort rapidement. C'est assez réussi, pourtant, visuellement. L'écriture, elle, est plutôt limite niveau dialogues et exposition, qui sonnent franchement forcés de temps en temps... Par contre, bon point : pas de scène de sexe gratuite, ça change un peu...

Bref, pas un bon épisode. Ça marchera peut-être chez les spectateurs coulrophobiques, mais bon, franchement... j'ai connu des épisodes de Fais-moi Peur plus effrayants. Et le plan de fin est tellement prévisible qu'il tombe totalement à plat.

2x11 - The Black Cat : Edgar Allan Poe sombre dans la dépression, incapable d'écrire ce que les éditeurs lui demandent, et de faire face à la nouvelle maladie de sa femme. Furieux et légèrement alcoolique, il reporte son agressivité sur le chat familial, qu'il accuse de tous ses maux.

Gordon + Combs = j'ai aimé. Vraiment. Le générique est superbe, Combs exceptionnel, visuellement c'est somptueux, c'est joyeusement bourrin (le chat morfle sévère... ), et la réalisation est efficace, bref, j'ai adoré.

Bon, ce n'est pas non plus hyper imprévisible, surtout si l'on est familier de ce genre de récits macabres, et le début de l'épisode est un poil lent - encore que, pas tant que ça - mais bon sang ce que ça fait du bien un récit simple et solide à la fois, sans scène de sexe inutilement gratuite, ou voiture-qui-roule-la-nuit-sur-une-route-détrempée...

2x12 - The Washingtonians : Le héros et sa petite famille arrivent dans la maison de grand-mère, fraîchement décédée. La gamine de la famille, une tête à claques parano qui joue hypra faux, fait tomber un tableau de George Washington, derrière lequel on découvre un parchemin révélant que le Georgio et ses potes étaient cannibales. Entrent alors en scène les Washingtoniens, des gens en costumes d'époque, qui sont décidés à faire respecter les vrais principes cannibales de Washington dans ce pays corrompu...

Un épisode signé Peter "Species 2" Medak. Et forcément, avec un pitch comme ça, ça avait de grandes chances de se casser la gueule. Ce que ça fait avec diligence. Enfin, pas si rapidement que ça, puisqu'il se passe facilement 20 minutes sans qu'il ne se produise la moindre chose, si ce n'est la gamine qui joue mal. Et quand arrivent enfin les Washingtoniens - pour 30 secondes à l'écran, au bout de 35 minutes - ça sombre dans le grand guignol honteux, notamment les 10 dernières minutes. Encore une preuve, s'il en fallait une, qu'une bonne nouvelle fait un très mauvais moyen-métrage.

Sinon, en vrac, les vieux du village ont de bonnes bouilles, même s'ils en font trois tonnes... la réal est plus que bancale, se la jouant sérieux à des moments hyper ridicules, et virant au ridicule quand c'est sensé être sérieux... et même si c'est clairement conçu à un degré plus que second, c'est quand même profondément bancal. Et cette fin, avec Bush sur le 1 Dollar Bill, c'est du grand n'importe quoi.

Peut-être l'épisode qui m'a le plus déplu depuis le début du show. Parce qu'autant des épis comme les Hooper, ou les Garris, sont médiocres par défaut, faute de mieux, et faute de talent de la part du scénariste ou du réal, autant celui-ci n'est pas récupérable, même en mettant des génies à tous les postes. C'est profondément mauvais, ça se croit drôle et intelligent, et ça n'est que ridicule et ennui (par contre, j'ai l'impression qu'il divise, cet épisode, certains le considérant comme le meilleur épisode de la saison...)

2x13 - Dream Cruise : Un avocat hydrophobe est amoureux de la femme d'un de ses clients, qui l'invite en croisière. Il accepte, et paf, il tombe dans des emmerdes surnaturelles à base d'eau qui fait peur, de bras tranchés qui sautent à la gorge, et de cheveux noirs qui s'empêtrent dans l'hélice du bateau.

L'épisode asiatique de la saison, avec ce que ça implique d'acteurs bancals, et de clichés de l'horreur japonaise. Oui, il y a une femme avec de longs cheveux noirs humides, et qui bouge bizarrement. Oui, il y a le même problème que l'épisode asiatique de la saison 1, à savoir des acteurs nippons qui parlent (très mal) anglais. Oui, il y a aussi un acteur principal pas franchement juste.

Alors pour moi qui suis déjà, à la base, allergique à tout ce qui est horreur japonaise, je peux dire que j'ai souffert. Tout est archi-convenu, du début à la fin, et c'est long, mais long.... L'impression de revoir Dead Calm, mais en encore moins bien, et sans Kidman/Zane/Neil.

 

Bilan saisonnier :

Ce qui nous donne tout de même une saison plus que lamentable, que je classerais ainsi :

1) 2x11 - The Black Cat - Gordon - 4.5/6
2) 2x07 - The Screwfly Solution - Dante - 4/6
3) 2x08 - Josiane dans l'escalier - Garris - 3.5/6
4) 2x06 - Pelts - Argento - 3/6
5) 2x05 - Pro-Life - Carpenter - 3/6
6) 2x04 - Sounds Like - Anderson - 3/6
7) 2x09 - Right to Die - Schmidt - 3/6
8) 2x02 - Family - Landis - 2.5/6
9) 2x01 - The Damned Thing - Hooper - 2/6
10) 2x13 - Dream Cruise - Jesepaki - 2/6
11) 2x10 - We All Scream for Ice Cream - Holland - 1.5/6
12) 2x03 - The V-Word - Dickerson - 1.5/6
13) 2x12 - The Washingtonians - Medak - 1/6

Quand je regarde les notes que j'ai mises (et réajustées avec du recul pour quelques épisodes), qu'est-ce que je vois ? Que sur 13 épisodes... j'ai mis la moyenne à 7 d'entre eux. Ce qui est quand même une honte pour un show sensé nous présenter le meilleur de l'horreur. Et il n'y a qu'un épisode qui dépasse le 4/6, à savoir le Gordon.

Le Mick Garris show, c'est donc une saison 1 relativement regardable (et encore, je suis certain que les épisodes qui m'avaient semblé sympas à l'époque auraient pour la plupart du mal à tenir une nouvelle vision), une saison 2 très faible, un Fear Itself encore pire, et un Masters Of Sci-fi piteux (et techniquement coupable par association, vu que Garris n'était pas vraiment impliqué dessus).

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