À une semaine du Royal Rumble, que se passe-t-il de beau dans le monde de Vince McMahon ? Et bien Batista est supposé revenir ce soir, et Bryan... ah, ce bon vieux Bryan, le cheval de labour de la WWE, jamais totalement pushé par les bookers, et pourtant la plus grosse star de la compagnie, qu'ils poussent à bout et surexploitent jusqu'à l'épuisement, faisant littéralement reposer bon nombre de RAWs sur ses épaules en le mettant dans un ou deux matches par soir, matches dirant lesquels il se donne naturellement à 200%... et bien ce cher Bryan a fini par avoir une commotion cérébrale. Told you so...
Quoi qu'il en soit, le Raw de cette semaine était placé, pour ne pas changer, sous le signe du meublage : la compagnie est en stand-by, elle sait pertinemment que le Rumble se vend tout seul, donc ce soir, c'était efforts minimums, et pilotage automatique maximum.
À commencer par la première heure, qui a enchaîné un retour minimalliste de Batista pour dire trois mots peu convaincus ; un match Rhodes & Langston vs Shield routinier, et au résultat improbable ; une explication peu convaincante de Bryan au sujet de sa storyline avortée contre les Wyatts ; et un squash de Fandango sur Xavier Woods. En une heure, c'est très peu.
L'heure d'après n'était guère mieux, puisque remplie de segments pépères : Kane qui s'excuse auprès de Punk, Punk contre Billy Gunn, de la promo pour le Rumble, une vidéo en la mémoire de Mae Young, et un énième affrontement entre Rey et ADR. Toujours rien de mémorable.
Enfin, l'heure numéro 3 a commencé par un face à face entre Show et Brock. Face à face qui a bien pris son temps, jusqu'à ce que Brock se fasse totalement dominer par son adversaire, et paraisse ridicule : pas vraiment crédible. Et pour conclure cette troisième heure, que du meublage : AJ contre Naomi, les Usos contre les Wyatts, encore de la promo pour le Rumble, une vidéo sur le Martin Luther King Day (forcément, il faut bien compenser le fait que tous les lutteurs afroaméricains de la compagnie, ce soir, se sont faits écraser par leurs adversaires blancs), et un Kofi vs Orton avorté, qui se termine sur une intervention de Cena, menant à cinq bonnes minutes d'un flottement particulièrement gênant, pendant lesquelles John se contente de parader dans le ring, en attendant que la production ne coupe les caméras.
Bref, si je n'avais dû me fier qu'à ce Raw pour me décider si, oui ou non, le Rumble était un PPV à acheter, cette année, j'aurais probablement dit non...
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