Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1372 : Heavy Trip (2018)

Publié le 15 Février 2021 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Review, Romance, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Heavy Trip (Hevi Reissu - 2018) :

Avec ses amis Jynnky (Antti Heikkinen), batteur, Lotvonen (Samuli Jaskio), guitariste et Pasi (Max Ovaska), bassiste, le timide Turo (Johannes Holopainen) se rêve superstar du black metal... mais depuis leur petite ville finlandaise, ils peinent à trouver le succès. Jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin du responsable d'un festival de métal norvégien : aussitôt, leur imagination s'emballe, et ils annoncent à tout le monde qu'ils vont s'y produire...

Une comédie finlandaise feel-good un peu inégale, mais qui donne le ton dès ses premiers instants... puisqu'elle s'ouvre (et se ferme, durant le générique de fin) sur une reprise black/death metal de l'Été Indien de Joe Dassin. Voilà voilà. ^^

Dans l'absolu, ce métrage n'est pas désagréable à suivre, mais on ressent tout de même une sorte d'hésitation dans le ton que le film tente d'adopter : les deux premiers tiers sont assez classiques et "sobres" dans leur description d'une bande de métalleux pas forcément très doués, qui tentent de subsister dans leur petite ville paumée... et le dernier tiers est nettement plus déjanté, avec un road-trip qui mêle réservistes surarmés, larpers vikings, asile psychiatrique, drakkar, enterrement de vie de garçon à thématique biblique, vol de cercueil, etc.

Ce virage dans le nawak est assez prononcé, même s'il était présagé par quelques moments décalés, çà et là, et il fait basculer le film dans quelque chose de plus décomplexé et d'amusant. Reste que le tout est assez cousu de fil blanc : pas de grandes surprises à attendre de ce récit, de ce road-trip, de cette romance avec la fille du policier (Minka Kuustonen), etc.

Encore une fois, ça se regarde, c'est assez bien mené, c'est même parfois agréablement absurde... mais ça s'arrête là.

Un petit 4/6, cependant, principalement parce que c'est toujours sincère et attachant.

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

Commenter cet article