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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2019 - 21 - Brightburn, l'Enfant du Mal (2019)

Publié le 11 Octobre 2019 par Lurdo in Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Brightburn, l'Enfant du Mal (2019) :

Couple de fermiers tentant d'avoir un enfant, Kyle (David Denman) et Tori Breyer (Elizabeth Banks) voient leur vœu exaucé lorsqu'un petit bébé, tombe une nuit du ciel à bord d'une capsule. Bien des années plus tard, cependant, alors qu'il approche de l'adolescence, Brandon (Jackson A. Dunn) découvre qu'il a des pouvoirs surhumains... mais malgré l'éducation qu'il a reçu de ses parents, Brandon décide de mettre ses pouvoirs au service de ses pulsions et de son absence d'empathie.

Un film d'horreur qui a eu son petit moment de buzz durant sa gestation et sa sortie, principalement de par l'implication de James Gunn à la production : le film est écrit par ses deux frères (déjà à l'origine de Voyage au Centre de la Terre 2, avec The Rock) et réalisé par l'un de leurs collaborateurs habituels, avec en prime, devant la caméra, Elizabeth Banks, déjà dans Slither/Horribilis.

Malheureusement, toute cette hype et ces noms débouchent sur quelque chose d'assez décevant, une relecture basique et superficielle de Man of Steel et du mythe de Superman, à la sauce slasher/The Omen.

En fait, c'est bien simple, si ce Brightburn est tout à fait regardable, l'amateur de comics aura constamment l'impression d'avoir déjà vu le même concept ailleurs, en mieux exécuté (que ce soit au cinéma ou sur papier). Pire : par moments, ce Brightburn ressemble fortement à du sous-Mark Millar pas très inspiré, trop préoccupé par l'idée de détourner les passages incontournables de la genèse de Superman pour développer ses protagonistes. De ses premières minutes à la fin du film, la caractérisation des personnages est telle qu'ils évoluent tous sur des rails, sans la moindre surprise, et que le métrage reste balisé de bout en bout.

Plus gênant, puisque le film se veut un slasher avec un apprenti-superhéros dans le rôle du boogeyman, les séquences de tension et de suspense sont assez plates et peinent à convaincre.

On se retrouve donc avec un film d'horreur pas très horrifique (les quelques effets gore sont réussis, cela dit), un film de superhéros dérivatif et pas très spectaculaire, un film de tueur en série banal... pas terrible, tout ça.

3/6 (en étant gentil, et parce qu'Elizabeth Banks est ici excellente)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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