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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #673 : Downsizing (2017)

Publié le 20 Mars 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Drame, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Downsizing :

Lorsque des chercheurs norvégiens découvrent comment rapetisser l'être humain jusqu'à la taille de 13 centimètres, l'humanité y voit là une opportunité de lutter contre la surpopulation, la pollution et bon nombre de maux touchant la planète. Dix ans plus tard, alors que leur vie semble enlisée dans une routine déprimante, Paul (Matt Damon) et son épouse (Kristen Wiig) décident de tenter l'expérience, une expérience qui va leur permettre de prendre un nouveau départ...

Tout ça pour ça.

Avec ce postulat amusant et ces effets spéciaux de qualité, on aurait pu s'attendre à quelque chose d'original, de mémorable, de drôle ou d'inventif. Et puis en fait, ce métrage de Payne et Taylor (The Descendants) ne semble tout simplement pas savoir sur quel pied danser, ou à quel genre appartenir : science-fiction/anticipation ? Comédie ? Comédie romantique ? Fable écologique ? Satire ? Drame ?

Le script et le ton global du film partent ainsi dans tous les sens, sans jamais vraiment parvenir à surprendre au fil de ses 2h15 : après 40 minutes de mise en place, Damon découvre enfin le monde miniaturisé, et à partir de là, le tout se transforme en simili-rom-com cousue de fil blanc, sur fond d'apocalypse annoncée.

Alors certes, Hong Chau est très attachante dans un rôle qui frôle pourtant le cliché de l'immigrée qui parle petit nègre (la subtilité n'est vraiment pas de mise dans ce métrage), mais le tout se prend bien trop au sérieux, adopte un rythme paresseux, multiplie les personnages inutiles (Udo Kier, la femme excentrique qui les accueille en Norvège, Kristen Wiig) et finit tout simplement par oublier toute notion visuelle de rétrécissement une fois la Norvège entrée en jeu.

Bref, ça ne capitalise nullement sur son postulat de départ, préférant transformer le tout, à mi-film, en romance et en film à message humaniste sur l'engagement social et caritatif direct, en opposition à l'écologie "théorique", à grande échelle. Soit.

Malheureusement, la mayonnaise ne prend pas du tout sur la durée, et le film tombe vraiment à plat à force de jouer la carte du pathos et des gros violons, dans des scènes prévisibles et balisées de bout en bout.

2 + 0.5 pour les effets d'ILM, et pour Chau = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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