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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2017 - 01 - The Monster (2016)

Publié le 18 Septembre 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Review

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Monster :

Mère indigne et alcoolique, Kathy (Zoe Kazan) prend sa voiture de nuit avec sa fille Lizzy (Ella Ballentine), pour l'emmener chez le père de celle-ci (Scott Speedman). Mais en chemin, une crevaison et une collision avec un loup les isolent en pleine forêt, sous une pluie torrentielle... et bien vite, une créature sanguinaire et difforme décide de faire des deux accidentées ses proies, et de les traquer sans merci.

Ce n'est pas nouveau, j'ai énormément de sympathie pour Zoe Kazan (et j'ai déjà passé en revue pas mal de ses films sur ce blog), et la voir dans un tel film d'horreur avait de quoi m'intriguer.

Malheureusement, The Monster - anciennement There Are Monsters - (du réalisateur de The Strangers) participe de cette vague de films d'horreur indépendants "à sens profond/à métaphore", dans lequel le monstre est un symbole des tourments psychologiques de tel ou tel protagoniste.

Et pour être même plus précis, ici, on est (à peu de choses près) dans l'un de ces films où le monstre est un moyen pour l'héroïne de renouer avec sa maternité, et de passer outre ses traumatismes psychologiques pour renforcer ses liens avec son enfant, etc.

Parfois, ça marche, comme dans Mister Babadook, et parfois, ça tombe totalement à plat, comme ici.

Probablement parce que la mise en place est à la fois interminable (45 minutes avant que le monstre ne se manifeste vraiment), pataude (un paquet de flashbacks sur la vie troublée de la famille interviennent régulièrement pour casser toute ambiance ou toute tension) et assez antipathique (Zoe Kazan est une caricature de mère indigne, la gamine est geignarde au possible) ; et parce qu'une fois que tout se déclenche, on tombe dans des clichés éculés et assez plats, qui reposent entièrement sur un monstre façon mec-en-costume sans la moindre originalité au niveau conceptuel, et trop souvent dans l'obscurité.

Bref, on s'ennuie beaucoup, l'horreur de ce survival ne fonctionne pas vraiment, le drame relationnel non plus et les métaphores encore moins.

2/6

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