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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #278 : Addicted to Fresno (2015)

Publié le 24 Mars 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Addicted to Fresno :

Martha (Natasha Lyonne) et sa soeur Shannon (Judy Greer) sont co-dépendantes. Martha, lesbienne célibataire travaillant comme femme de ménage dans un hôtel, est malheureuse en amour, et se sert constamment de sa soeur comme d'une excuse pour éviter de s'engager ; Shannon, nymphomane récemment sortie de cure de désintoxication, couche avec tout ce qui bouge - notamment son thérapeute (Ron Livingstone) - et passe son temps à lancer des remarques amères et sarcastiques. Malheureusement, lorsque Martha obtient de son patron que Shannon travaille à l'hôtel avec elle, cette dernière couche avec le premier venu... et le tue accidentellement. Les deux soeurs tentent alors de se débarrasser du corps, mais sont alors victime du chantage des propriétaires d'un centre de crémation pour animaux (Allison Tolman et Fred Armisen)...

Un film indépendant de la réalisatrice de But I'm a Cheerleader (un film culte dans certains cercles), qui bénéficie d'une distribution très sympathique (Greer, Lyonne, Armisen, Aubrey Plaza, Molly Shannon, Clea DuVall, etc), et adapte au cinéma un court-métrage avec Busy Philipps et Gillian Jacobs dans les rôles principaux.

Malheureusement, ce qui se veut être une comédie noire et grinçante finit par être trop plate, et pas assez comique, justement. Plutôt que d'être corrosive et osée, la négativité cynique du personnage de Greer finit par être lassante ; plutôt que d'être attachantes, les amours contrariées de Lyonne laissent indifférent.

Alors certes, certains moments plus sincères fonctionnent, mais dans l'ensemble, le script souffre d'un sérieux manque d'empathie envers ses personnages, dont la provocation constante et capillotractée finit par tirer à blanc, et par être contre-productive.

Pas sûr que le passage du court-métrage au long-métrage ait été très judicieux...

2/6

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