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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #197 : As Cool As I Am (2013)

Publié le 18 Août 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

As Cool As I Am :

Adolescente précoce, intelligente, et passionnée de cuisine, Lucy (Sarah Bolger) vit dans une petite bourgade inanimée, où elle s'ennuie à mourir. Mais à mesure qu'elle grandit et découvre les choses de l'amour avec son meilleur ami Kenny (Thomas Mann), elle s'aperçoit que le mariage de ses parents bat de l'aile, alors que son père colérique (James Marsden) est toujours absent, et que sa mère Lainee (Claire Danes) prend un amant (Jeremy Sisto) et flirte à droite et à gauche...

Je crois qu'il n'y a rien de pire que de regarder un film que l'on est persuadé d'avoir déjà vu, mais dont on ne garde aucun souvenir, hormis une impression/une image ou deux. On passe alors son temps à avoir (justement) un sentiment de déjà-vu, ce qui a tendance à gâcher le film, en en faisant d'autant plus ressortir les défauts.

Ici, ça a été le cas pour moi, avec cette comédie dramatique sur le passage à l'âge adulte du personnage interprété par la toujours sympathique Sarah Bolger : le script, déjà bien générique et balisé (bien qu'adapté d'un roman), m'a paru d'autant plus quelconque que je suis certain d'avoir déjà vu ce métrage (ou au minimum une partie du film) de par le passé.

Mais cela dit, je ne suis pas vraiment surpris de n'en garder aucun souvenir, tant à part Bolger (vraiment juste et impeccable) et Marsden (à la présence minimale, mais dans un rôle plus violent et sombre que d'habitude), il n'y a là rien de vraiment mémorable.

Et notamment pas Danes, en pilotage automatique dans le rôle agaçant de la mère indigne et insupportable, ou Mann, dont le personnage débite des platitudes pseudo-intellectuelles comme autant de pensées prémâchées et creuses, avant d'être évacué du film sans sommation.

Le tout est donc globalement bien interprété, mais cousu de fil blanc, avec quelques ficelles narratives discutables (le viol), et ça se contente un peu trop d'être une tranche de vie paresseuse pour convaincre.

2.25/6

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