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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #196 : Trance (2013)

Publié le 17 Août 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trance :

Simon (James McAvoy), un commissaire-priseur, prend part au vol d'un tableau rarissime de Goya, en compagnie de la bande de Franck (Vincent Cassel). Mais après avoir reçu un coup sur la tête durant le casse, Simon se réveille en ayant perdu tout souvenir de l'endroit où il a dissimulé le tableau volé : bien décidé à le faire parler, Franck essaie la menace et la torture, en vain. Finalement, il se tourne vers la sublime Elizabeth (Rosario Dawson), une hypnothérapeute qui plonge dans les méandres de l'esprit de Simon, avec à la clef des résultats particulièrement inattendus...

Un thriller made in Danny Boyle, qui se prend là pour Christopher Nolan, et tente de marcher sur les plates-bandes d'Inception, avec différents niveaux de réalité constants. Le film commence ainsi comme un film de casse fun, dynamique et bien filmé, avant de se transformer en quelque chose de plus manipulateur, et (volontairement) de plus confus, avec une narration fragmentée.

Malheureusement, le script est bien moins malin qu'il ne pense l'être, et pour peu que le spectateur soit attentif aux nombreux indices laissés (de manière pas très subtile) durant le film, il n'aura pas grande difficulté à deviner le gros des révélations et des retournements du métrage.

Ce qui rend alors la grande séquence de l'explication finale assez pataude et agaçante, puisque l'on a alors quelques bonnes longueurs d'avance sur les personnages (et ne parlons pas de la scène improbable qui constitue le climax du film, avec voiture enflammée, etc : franchement too much, à la limite du cartoon).

Reste que malgré cette narration un peu trop transparente à mon goût, et quelques longueurs inutiles, le film est bien interprété, et loin d'être désagréable. Et, bien sûr, la fameuse scène de Rosario ne gâche rien.

3.5/6

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