Octobre, c'est le mois d'Halloween, de l'horreur et des ténèbres : et comme tous les ans, pour Lurdo, Octobre était le mois d'un marathon de films et de séries de genre, pendant 31 jours, voire plus si affinités...
Vampirella (1996), de Jim Wynorski :
Une vampirette extra-terrestre venue de la planète Drakulon arrive sur Terre à la poursuite de ses ennemis jurés...
Très vague adaptation du comic-book, un DTV kitschissime, anti-sexy au possible et cabotin, avec un Daltrey en roue libre, une Talisa Soto qui joue faux, et du grand nawak dans tous les coins, sans parler d'un scénario bancal, bourré de trous improbables, et extrêmement mal construit.
0.25/6, mais un bon 6/6 pour Daltrey qui est à fond dedans, et court dans tous les sens en agitant sa petite cape.
The Road (2009), de John Hillcoat :
L'épopée d'un père et de son fils, sans-abris dans un futur post-apocalyptique...
Glauque, désespéré, déprimant, visuellement très réussi et crédible, et très bien interprété, mais le tout manque un peu de rythme pour emporter totalement l'adhésion. La faute à trop de flashbacks, peut-être.
4/6
Freakdog / Red Mist (2008), de Paddy Breathnach :
Une bande de jeunes internes/étudiants en médecine provoque accidentellement le coma d'un épileptique un peu autiste. Prise de remords, l'une des internes décide alors d'injecter au patient une drogue expérimentale de son invention, avant qu'il ne soit débranché par les autorités... mais au lieu de reprendre connaissance, le comateux se trouve soudain capable de projection astrale, une projection astrale qui peut prendre possession de n'importe qui, et qui veut se venger.
Un métrage qui prend tranquillement son temps à se mettre en place, avant de virer au slasher assez basique et pas très inspiré.
2.25/6 pour son cast sympatoche (Andrew Lee Potts, Sarah Carter, l'asiatique de Doctor Who 6x07, mais aussi Squirrel Kebbel, et un clone de Keira Knightley).
L'Esprit d'une Autre (Secrets In The Walls - 2010), de Christopher Leitch :
Une mère et ses deux filles s'installent dans une nouvelle demeure, pour y recommencer leur vie. Mais les murs de la bâtisse cachent un sinistre secret...
Un DTV / téléfilm Lifetime, avec ce que ça implique de clichés, de scènes familiales, de terreur-gentillette-et-inoffensive et de récit convenu rythmé par les coupures pubs.
Bref, ça ne vaut pas grand chose en soi, mais c'est un peu sauvé par l'interprétation honorable de Jeri Ryan, de Peyton R. List, et de la frangine Panabaker.
À part ça, pas grand chose à signaler tant c'est balisé. Et ici ou là, il y a quelques trous dans le scénario, qui n'aident pas, d'autant que le script, en lui-même, souffre déjà d'un meublage certain, et d'une illustration musicale un peu forcée.
2.25/6
Commenter cet article