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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Blockbuster, saison 1 (2022)

Publié le 11 Mars 2023 par Lurdo in Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Télévision, Netflix, USA, Review

Sitcom en une saison de 10 x 25 minutes, Blockbuster est chapeauté et écrit par une ancienne de Superstore et de Brooklyn 99, et se concentre sur le personnel du dernier magasin de la chaîne Blockbuster, ancien géant des vidéoclubs américains éliminé par la concurrence du Web et des plateformes de streaming.

Un postulat qui donne lieu à une sitcom de bureau très familière, probablement trop, puisque le programme a été refusé par NBC, puis annulé par Netflix moins d'un moins après la diffusion, dans l'anonymat le plus total, de cette première saison...

Blockbuster, saison 1 (2022) :

Lorsqu'il apprend qu'il est désormais le gérant du tout dernier magasin Blockbuster encore en fonction, Timmy Yoon (Randall Park) décide de tout faire pour que son magasin survive, ainsi que tout ses employés : Eliza (Melissa Fumero), pour qui Timmy a un faible, Connie (Olga Merediz), l'employée la plus âgée du magasin, Carlos (Tyler Alvarez), jeune apprenti réalisateur, Hannah (Madeleine Arthur), jeune femme un peu naïve et lunaire, et Kayla (Kamaia Fairburn), la fille de son meilleur ami Percy (JB Smoove), qui tient un magasin voisin et est le propriétaire du centre commercial...

Et honnêtement, après visionnage de cette première saison, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi le programme a rapidement été annulé.

La saison 1 de Blockbuster n'est pas désastreuse, sa distribution est plutôt sympathique, mais tout, dans la série, semble recyclé d'autres œuvres, et l'on se retrouve avec une workplace comedy sans la moindre identité, où l'environnement de travail (le vidéoclub) de donne lieu qu'à quelques vannes et références cinématographiques, qui pourraient tout aussi facilement être remplacées par autre chose, en changeant de type de magasin.

Blockbuster est donc ultra générique et formaté, avec (comme Superstore) son épisode d'Halloween et son épisode de Noël ; la série oublie son thème de l'importance du contact humain en cours de route, et ne se mouille jamais trop sur la responsabilité de Netflix et d'Amazon dans la fin des vidéoclubs et autres magasins de ce type (quelques vannes dans le pilote, et c'est tout) ; elle repose sur une étrange nostalgie pas très probante pour ces vidéoclubs, nostalgie qui fonctionne encore moins bien de notre côté de l'Atlantique.

Ajoutez à cela un accent bien trop fort mis sur la tension sexuelle/romantique entre Timmy et Eliza, un shipping will they/won't they qui en vient à phagocyter ces dix premiers épisodes, et des sous-intrigues parallèles pas très marquantes ou intéressantes, et l'on se retrouve bien avec une sitcom de bureau globalement anonyme et anecdotique.

Tout au plus peut-on en retenir la relation de Percy et Kayla, plutôt touchante, mais même là, ça ne va pas bien loin (d'autant que Percy est un personnage assez peu sympathique, en soi).

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