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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1561 : Steve, bête de combat (2021)

Publié le 21 Janvier 2022 par Lurdo in Action, Animation, Catch, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Steve, bête de combat (Rumble - 2021) :

Dans un monde où les kaijus s'affrontent dans des matches télévisés pour y défendre l'honneur de leurs villes respectives, Winnie (Geraldine Viswanathan), la fille d'un célèbre coach, décide d'entraîner Steve Rayburn Jr (Will Arnett), le fils de feu Rayburn, monstre de légende autrefois entraîné par son père : c'est en effet la seule solution pour sauver le stade de la ville de Stoker, sur le point d'être vendu à un entrepreneur manipulateur, qui a réussi à convaincre Tentacular (Terry Crews), l'ancien champion de Stoker, de passer à l'ennemi. Plus facile à dire qu'à faire, d’autant que Steve a l'habitude des matches de catch truqués...

Énorme bof que ce film d'animation vaguement adapté d'une bande dessinée et co-produit par la WWE (forcément), aux visuels assez génériques (les monstres sont sous-développés et assez quelconques), au déroulement cousu de fil blanc (on est dans du film de sport/de boxe classique et sans surprise), et qui semble étrangement vouloir établir une distinction entre le "faux" catch et le "vrai" catch : un "faux" catch truqué de bout en bout, aux combats à petit budget et très amateurs, et/ou au style non-conformiste ; et le "vrai" catch qui prend place sous les projecteurs, dans des arènes immenses, au budget énorme, avec des coaches, des rounds, et des affrontements réellement compétitifs, retransmis en direct à la télévision.

C'est presque comme si la WWE essayait de faire passer un message expliquant que son catch blockbuster est bien réel, alors que celui de la concurrence et de la scène indépendante, lui, est bidonné de bout en bout. Cela dit, c'est probablement accorder beaucoup de crédit au film que de lui attribuer une telle intention consciente, d'autant que, hormis un propos sur l'héritage et le poids des attentes d'autrui, le scénario peine à réellement faire passer de message (à la limite, on pourrait dire qu'en mettant en avant le succès des pas de danse de Steve, le film met en avant l'importance d'une approche innovante et originale des disciplines établies).

Dommage, car le doublage est plutôt bon... mais même pour un aficionado de catch américain, le tout n'a pas grand intérêt (à moins d'être jeune et peu regardant, peut-être).

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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