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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1283 : Mechanic - Résurrection (2016)

Publié le 24 Août 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, Thriller, USA, France

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Mechanic : Résurrection (2016) :

Arraché à une retraite tropicale bien méritée par un ex-ami d'enfance, Crain (Sam Hazeldine), Arthur Bishop (Jason Statham) est contraint de tuer trois cibles distinctes (Femi Elufowoju Jr, Toby Eddington, Tommy Lee Jones) en faisant passer ces décès pour des accidents, s'il veut un jour retrouver Gina (Jessica Alba), la femme dont il est tombé amoureux...

Le premier Mechanic tentait de suivre le film de 1972 tout en le modernisant pour coller au moule actioner made in Statham... cette suite, pas du tout. Adieu la réalisation de Simon West (remplacé par un réalisateur allemand), l'ambiance plus sombre, le personnage autiste émotionnel (qui ici tombe amoureux en trois minutes et risque sa peau pour la sauver après une nuit de passion), la tragédie personnelle et les meurtres à échelle raisonnable, là, on passe dans la catégorie blockbuster décérébré, avec tournage à la plage et au soleil, Statham et Alba en maillot, des meurtres spectaculaires dignes d'un sous-Mission Impossible, et une structure de jeu vidéo, avec les missions qui se succèdent, les briefings en voix off, la princesse à secourir...

C'est bien simple, on a plus l'impression de regarder un film d'espionnage lambda, avec un budget supérieur au simple DTV, qu'un métrage appartenant à la même franchise que Le Flingueur... et ça se ressent tout de suite au niveau de l'intérêt : tout est plus ou moins générique, du personnage de Jessica Alba (qui, comme Michelle Yeoh, a dû accepter ce rôle pour pouvoir passer 15 jours de tournage au soleil) aux effets spéciaux numériques approximatifs (explosions, fonds verts, etc), en passant par la réalisation, et par l'action, avec un Statham qui fait du Statham (il le fait bien, cela dit), et un scénario qui exige qu'on ne le regarde pas de trop près, tant il est bourré de raccourcis et de problèmes de cohérence interne.

Alors si l'on éteint son cerveau, ça se regarde, et Tommy Lee Jones semble bien s'amuser dans son petit rôle, mais dans l'ensemble, ça ressemble à un projet uniquement mis en chantier pour tenter de lancer une franchise avec Statham, sans jamais avoir le talent ou le savoir-faire nécessaires pour y parvenir. En même temps, c'est une coproduction française, donc...

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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