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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #724 : L'incroyable Jessica James (2017)

Publié le 30 Mai 2018 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

L’incroyable Jessica James (The Incredible Jessica James) :

À New-York, Jessica James (Jessica Williams), une apprentie dramaturge, tente de se remettre d'une rupture récente lorsqu'elle rencontre Boone (Chris O'Dowd), développeur d'applications pour mobile, qui vient de divorcer. Malgré une première rencontre difficile, le duo va progressivement apprendre à se connaître et à s'apprécier...

Une comédie indépendante distribuée par Netflix, que j'ai abordée avec une certaine curiosité et un certain enthousiasme, puisque j'apprécie assez la personnalité de l'actrice principale, Jessica Williams, ancienne du Daily Show au sens de l'humour assez mordant.

Malheureusement, si la demoiselle est sympathique, et plutôt bonne actrice, son personnage, lui, ne l'est pas du tout. Pourtant écrite spécialement pour elle, cette comédie romantique tout ce qu'il y a de plus lambda souffre de personnages faiblards : les personnages secondaires, notamment, sont assez basiques et creux, puisque tout est centré sur Jessica James, artiste torturée, sarcastique, caractérielle, et cynique.

Un personnage que l'on tente clairement de nous présenter comme drôle, sincère et corrosive, tout en souffrant de traumatismes psychologiques liés à son enfance (traumatismes qu'elle fait rejouer aux élèves de sa classe de théâtre !?), mais qui, dès sa première scène, apparaît comme gratuitement agressive, cassante, arrogante, et presque insultante.

Non, Jessica James n'est pas trop honnête pour son propre bien et faussement prétentieuse, elle est tout simplement antipathique, égocentrique et, si j'osais pousser la comparaison un peu plus loin, elle est typiquement millennial américaine, toujours le nez fourré sur les réseaux sociaux, gentiment imbue d'elle-même, et considérant l'ironie constante et le sarcasme abrasif comme un mode de communication viable.

Ce qui rend tout attachement à son personnage assez difficile, malgré les efforts et l'énergie de l'actrice, et de Chris O'Dowd.

Ajoutez à cela pléthore de clichés inhérents au genre de la comédie romantique, ici à peine détournés par un script pas aussi malin qu'il ne pense l'être, et on se retrouve avec un film assez quelconque, au personnage principal peu attachant, et qui m'a clairement déçu alors que je partais avec un à priori positif.

2 + 0.5 pour les deux acteurs principaux = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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