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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #544 : C'était à Rome (2010)

Publié le 26 Juin 2017 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

C'était à Rome (When in Rome) :

Curatrice d'art au Guggenheim, Beth (Kristen Bell) se rend au mariage de sa soeur (Alexis Dziena) à Rome, où elle rencontre Nicholas (Josh Duhamel), un journaliste aussi maladroit qu'elle, et dont elle s'éprend. Mais lorsqu'elle l'aperçoit avec une autre femme, par dépit, elle finit dans la Fontaine de l'Amour, dont elle retire quelques pièces. Or, selon la légende, quiconque retire une pièce de la fontaine devient l'objet des sentiments de celui qui l'a jetée là, et dès son retour à New York, Beth se retrouve courtisée par un magicien de rue (Jon Heder), un mannequin vaniteux (Dax Shephard), un artiste italien (Will Arnett), un commerçant en saucisses (Danny de Vito) et Nicholas, qui n'a pas apprécié que la jeune femme ne réponde plus à ses appels, et est bien décidé à la séduire...

En 2010, décidément, c'était l'année des comédies romantiques médiocres sous-exploitant leur actrice principale (voir aussi Donne-moi ta main, avec Amy Adams) : ici, on se retrouve donc dans une comédie romantique  tout ce qu'il y a de plus basique (vaguement inspirée par La Fontaine des Amours, 1954), réalisée et co-écrite par Mark Steven Johnson (réalisateur de Daredevil et de Ghost Rider), et qui n'a tout simplement aucun autre intérêt que Kristen Bell et, dans une moindre mesure, l'assortiment improbable d'acteurs et de visages familiers qui occupent tous les rôles secondaires du métrage.

Dans le désordre, et outre Daw Shephard, Will Arnett, Danny De Vito et Jon Heder (accompagné de son compère Efren Ramirez, de Napoleon Dynamite), on peut ainsi citer Don Johnson, Anjelica Huston (en patronne façon Le diable s'habille en Prada), Kate Micucci, Bobby Moynihan, Kristen Schaal, Lee Pace, Shaquille O'Neal, etc, etc, etc.

Une distribution assez prestigieuse, malheureusement embarquée dans un film particulièrement plat et mal rythmé (90 minutes à peine, et pourtant on s'ennuie régulièrement), qui accumule tous les clichés du genre, sans y apporter autre chose qu'une tendance au slapstick et à la comédie bas de plafond globalement surjouée par tous les seconds rôles : un sens de l'humour pataud qui tente maladroitement de cohabiter avec la comédie romantique insipide qui domine le métrage, et malheureusement, ça ne fonctionne pas particulièrement.

Le tout semble ainsi particulièrement forcé, et est vraiment à l'image de ce générique de fin où toute la distribution danse en studio (sur une autre musique que celle qu'on entend), et où seule Kristen Bell semble crédible et investie.

En résumé, c'est du niveau d'une comédie romantique Hallmark lambda, ça ne tient vaguement que grâce à l'énergie et le charisme de Bell, et, contrairement à Donne-moi ta main (qui mettait l'Irlande en valeur), ça ne profite même pas vraiment des paysages et de l'environnement italien, puisque 95% du film se déroulent à New York. 

2.5/6

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