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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 129 - La Maison des Ombres (2011)

Publié le 6 Novembre 2015 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Fantastique, Halloween

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Maison des Ombres (The Awakening) :

Dans le Londres des années 1920, Florence Cathcart (Rebecca Hall) est une sceptique troublée et amère qui compense la mort de son bien-aimé lors de la guerre en chassant les fantômes, et en démasquant à tour de bras les pseudos-médiums et arnaqueurs en tous genres. Un jour, cependant, Robert Mallory (Dominic West), le proviseur d'un pensionnat pour jeunes garçons, vient la trouver, pour lui demander de mener l'enquête sur la mort récent d'un de ses élèves, décédé après avoir apparemment vu un fantôme...

Un long-métrage anglais qui bénéficie d'une jolie atmosphère, d'une réalisation soignée, et d'une interprétation convaincante (notamment de Rebecca Hall)... mais qui souffre malheureusement d'un problème de taille : il donne longtemps l'impression d'avoir été vu et revu des centaines de fois, et d'être particulièrement générique, y compris au niveau de ses personnages et de leurs motivations.

Pire : arrivé aux 3/4 du film, le métrage décide d'abattre ses cartes, et d'enchaîner les rebondissements improbables, révélant ainsi des choses au sujet de l'enfant fantôme, mais aussi du passé de l'héroïne... et là, honnêtement, ça ne fonctionne pas vraiment pour moi.

C'est un toutéliage trop capillotracté, trop brouillon, et la fin too much n'aide vraiment pas à digérer le tout. D'autant qu'en prime, la musique se fait parfois un peu trop dramatique, ce qui a un effet contre-productif sur ce qu'elle illustre.

Dommage donc que le film soit en grande partie prévisible, peu effrayant et donc aussi plat, car il y avait là le potentiel de quelque chose de plus satisfaisant.

3/6

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