La Malédiction des Whateley (The Shuttered Room)
Adoptée après une enfance tragique, Susannah (Carol Lynley) apprend un jour que ses parents biologiques ne sont plus, et qu'elle vient d'hériter de leur propriété, sur l'île de Dunwich, au large du Massachusetts. Accompagnée par son époux Mike (Gig Young), elle part alors pour Dunwich, où elle découvre une communauté hostile et ignorante, aux moeurs arriérées. Et tandis que le couple s'intéresse à un vieux moulin, ils sont prévenus par la tante excentrique de Susannah, Agatha (Flora Robson), de ne pas s'en approcher, car quelque chose d'étrange hante les parages...
Moui.
Je ne sais pas trop ce à quoi je m'attendais avant d'attaquer cette adaptation d'un récit de Lovecraft/Derleth... mais une chose est sûre, je ne m'attendais pas à ça.
Entre sa réalisation télévisuelle assez pataude (c'est le premier long-métrage de David Greene, réalisateur tv anglais) et datée, son interprétation très inégale, sa musique free jazz & percussions qui détruit la moindre tentative d'ambiance ou de suspense, et son script tout simplement plat et insipide, à base de paysans arriérés et de secret de famille tragiquement réaliste et quelconque, ce long-métrage est d'un ennui confondant.
Tout le mystère, l'étrange et le surnaturel de la nouvelle originelle sont ici aux abonnés absents, et avec eux, c'est tout l'intérêt du film qui s'est fait la malle.
Énorme bof, donc, pour un film qui n'est jamais à la hauteur de la nouvelle d'origine, ou même de son titre français.
1.5/6
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