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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Christmas Yulefest 2021 - 29 - Un château pour Noël (2021)

Publié le 18 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Noël, Romance, Review, Télévision, USA, Yulefest, Écosse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un château pour Noël (A Castle for Christmas - 2021) :

Romancière à succès controversée après avoir tué l'un de ses personnages sous le coup des frustrations de son propre divorce, et avoir perdu tout contrôle sur un plateau télévisé, Sophie Brown (Brooke Shields) décide de se ressourcer en partant en Écosse, sur les traces de feu son père. Elle arrive alors au château de Dun Dunbar, où elle tombe sous le charme de la bourgade et de la vieille bâtisse, récemment mise en vente. Mais lorsqu'elle annonce vouloir l'acquérir, le propriétaire actuel, Myles (Cary Elwes), ne l'entend pas de cette oreille...

Un téléfilm festif produit pour Netflix, et qui, à ma grande surprise, s'est avéré plutôt sympathique et bien mené. Il faut dire que le tout ne commençait pas forcément très bien, avec un caméo de Drew Barrymore pour une séquence présentant une Brooke Shields en surjeu complet, et quelques faux raccords.

Et puis le métrage part pour l'Écosse, et tout de suite, il acquiert un charme conséquent qui fait passer la pilule à tous les niveaux : les décors sont superbes, la distribution attachante, Cary Elwes fait un bon duc écossais (son accent est plus discutable), l'illustration musicale est au diapason (même si l'on ne peut s'empêcher de noter une overdose de chansons en tout genre, notamment "She's the one" de Robbie Williams, qui traduisent clairement un budget plus important que la moyenne), et le tout ne se prend jamais trop au sérieux.

Ce qui est idéal pour cette romance entre quinquagénaires, une romance qui évite une grosse partie des clichés habituels du genre : ce n'est pas sans inconvénients, notamment au niveau des enjeux (Sophie est richissime, donc tous ses problèmes sont rapidement réglés en ouvrant son chéquier), il y a une scène crossover bien vilaine et hors-sujet, clairement rajoutée à postériori, avec deux personnages secondaires de la franchise La Princesse de Chicago, et l'on pourra toujours reprocher au film de ne pas être réellement un film de Noël (sur les 1h40 du métrage, il faut attendre une heure pour qu'on arrive en décembre), mais dans l'ensemble, c'est tout à fait honorable, et plutôt agréable à regarder.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 28 - Encore Noël ?! (2021)

Publié le 17 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest

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Encore Noël ?! (Christmas Again - 2021) :

À l'approche de Noël, Rowena Clybourne (Scarlett Estevez) tente de gérer bon gré mal gré le divorce de ses parents, et la famille recomposée qui en résulte. Mais parce qu'elle a l'impression d'être totalement oubliée par ses proches, et que toutes les traditions de sa famille se perdent, remplacées par celles des nouveaux arrivants, elle demande à Santa Claus (Gary Anthony Williams) de lui permettre d'effacer une journée de Noël calamiteuse, pour tout reprendre à zéro. Seul problème : Rowena est désormais prise au piège dans une boucle temporelle répétant sans fin la journée du 25 décembre...

Une comédie familiale Disney Channel réalisée par Andy Fickman, indéboulonnable faiseur de comédies grand public, et qui, soyons franc, est une version tween d'Un jour sans fin, ni plus, ni moins. Et par ni plus, ni moins, j'entends que la formule est appliquée à la lettre, sans grande imagination ni originalité, si ce n'est, à la limite, dans ce personnage de Santa afro-américain protéiforme et rigolard.

Plus embêtant (du moins, pour les spectateurs adultes), Encore Noël ?! est vraiment orienté tween, avec des traits vraiment forcés, des pets, une interprétation très caricaturale, et une héroïne gentiment horripilante, qui parsèment allègrement un récit mettant l'accent (comme souvent) sur l'importance de l'unité des familles recomposées, et sur tous les bons sentiments qui vont avec.

Cela dit, bon point pour ce couple d'oncles gays traités comme tous les autres personnages : chez Disney, c'est assez rare pour être remarqué.

À réserver aux plus jeunes, donc, surtout s'ils n'ont jamais vu Groundhog Day ou ses innombrables dérivés.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 27 - La bataille de Noël (2021)

Publié le 17 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Religion, Review, Télévision, USA, Apple, Politique

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La Bataille de Noël ('Twas the Fight Before Christmas - 2021) :

Un documentaire assez fourbe sur une histoire tout d'abord présentée comme un conflit entre voisins : d'un côté, Jeremy Morris, un avocat passionné de Noël qui se prend pour Clark Griswold, et rêve d'une maison illuminée de tous feux ; de l'autre, le syndicat de copropriété du quartier dans lequel il s'installe, où tout le monde veut rester au calme, et qui voit d'un mauvais œil les proportions toujours plus gargantuesques des décorations de Morris... et de la foule de spectateurs qui vient la voir.

Et puis, progressivement (Amérique oblige), le film vire à l'affrontement politique et religieux, à mesure que le documentaire révèle le vrai visage des deux camps : d'un côté, un groupe hétéroclite de copropriétaires maladroits (retraités, femmes au foyer, pasteur, et autres), n'appréciant pas vraiment de voir débarquer des milliers de touristes amenés en bus dans leur quartier, et de l'autre, Morris, un conservateur aux tendances libertaires revendiquées pour qui la liberté des autres s'arrête là où commence la sienne, un avocat égocentrique et arrogant qui s'imagine en joueur d'échecs ayant toujours cinq coups d'avance, qui pense que les mots "communiste" et "socialiste" sont des insultes, et qui se voit en sauveur de Noël, là pour préserver la tradition d'un Noël religieux et respectueux (des traditions chrétiennes), face à des méchants athées qui ont déclaré la Guerre contre Noël.

Oui, on retombe bien dans un discours made in Fox News, assez typique de la société américaine, et c'est là que ce documentaire a commencé à me perdre. Parce qu'il a beau adopter une réalisation rigolarde, avec des mises en scène volontairement dramatisées, et il a beau laisser la parole à tous les intervenants, le fait est que Morris reste bien un gros connard arriviste sans aucun respect pour sa femme, qui utilise la religion pour crier au loup et se mettre les médias conservateurs dans la poche, et qui profite de l'aura de son métier pour manipuler et humilier un groupe de voisins dépassés par les événements.

Ce qui, sur 90 minutes, finit par éclipser tout le reste et par devenir fatiguant, surtout quand on apprend, tardivement, que Morris s'est probablement servi de toute cette histoire pour lancer sa carrière en politique, et viser un poste de sénateur. Forcément... et tout aussi logiquement, en lui laissant une plateforme de 90 minutes pour s'exprimer, ce métrage finit par lui servir la soupe, délibérément ou non.

Un bon gros bof, donc, même si je reconnais aisément que mon ras-le-bol prononcé de la scène politique américaine ultra-polarisée et de l'hypocrisie de la droite républicaine font que je n'ai que peu de patience pour les récits de ce genre.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 26 - Le Marché de Noël providentiel (2021)

Publié le 16 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Lifetime, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Le Marché de Noël providentiel (It Takes a Christmas Village - 2021) :

Depuis qu'elle occupe la fonction de maire de sa petite ville, Alex Foster (Brooke Nevin) fait l'unanimité. Mais suite à des travaux laissés inachevés, qui coupent le centre-ville de la circulation, les commerces de la communauté peinent à subsister ; pour sauver l'économie de la bourgade, Alex a l'idée d'organiser un marché de Noël dans le vieux moulin de la famille Hawkins. Seul problème : le propriétaire, Darcy Hawkins (Corey Sevier) vit reclus avec sa grand-mère, et n'apprécie guère le clan Foster...

Une comédie romantique festive réalisée et interprétée par Corey Sevier, diffusée par chez nous bien avant son arrivée sur Lifetime, et qui se démarque suffisamment de la formule habituelle du genre pour se regarder tranquillement.

Déjà, en faisant de son héroïne la maire d'une petite ville, le métrage part d'un pied un peu différent, ce qui est loin d'être désagréable, et permet à Brooke Nevin, toujours sympathique, d'être plutôt active. Ajoutez à cela une distribution solide, des extérieurs à la neige et au froid bien réels (on va dire que je suis sadique, mais dans un film se déroulant en hiver, j'aime bien voir de la vraie neige et des acteurs qui ont froid, au nez rougi et engoncés dans des tenues épaisses), un gros Saint-bernard malheureusement sous-exploité, et un récit plutôt bien écrit.

Après, ça reste de la rom-com de Noël, avec ses passages obligés, ses approximations (le marché de Noël ressemble finalement plus à une petite kermesse de village dans une salle des fêtes qu'à quelque chose d'économiquement viable) et ses clichés (l'ex jaloux et manipulateur), mais j'ai vu bien pire dans le genre.

3.25 + 0.25 pour la neige et le froid = 3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 24 - Neuf chatons pour Noël (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

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Neuf chatons pour Noël (The Nine Kittens of Christmas - 2021) :

Alors qu'elle rentre de Miami, où son cabinet de vétérinaire est établi, pour passer Noël en famille chez sa sœur, Marilee (Kimberly Sustad) croise le chemin de son ex, Zachary (Brandon Routh). Celui-ci est bien embêté : quelqu'un vient d'abandonner neuf chatons à la caserne de pompiers où il travaille, et il doit leur trouver des maîtres au plus vite. Marilee décide alors de l'aider, et profite de l'occasion pour renouer avec le pompier...

La suite du Neuf vies pour Noël de 2014, dont on retrouve ici une grosse partie de la distribution, mais pas le duo alors à la réalisation/écriture. Non pas que cela aurait changé quoi que ce soit : malgré la popularité du premier volet auprès des spectateurs et des critiques, il faut bien reconnaître que, son couple principal excepté, le téléfilm de 2014 n'était vraiment pas exceptionnel, ressemblant fréquemment à un scénario générique Hallmark transposé artificiellement à Noël et enchaînant tous les clichés des productions de la chaîne.

Certes, le couple Sustad/Routh fonctionnait très bien, certains personnages secondaires étaient amusants, et les chats étaient mignons, mais à part ça, c'était dans la moyenne du genre.

Et donc, ici, sept ans après l'original, une suite qui... reprend les grandes lignes de l'original, en faisant repartir la relation de zéro, en changeant un peu le défaut principal de Zachariah (il refusait de s'engager, maintenant il refuse le changement), en accentuant un peu la touche Noël (pour coller à la formule actuelle des productions Hallmark) et en multipliant le nombre de chats, pour motiver le couple principal à se remettre ensemble.

Je mentirais en disant que ce second volet m'a passionné, d'autant plus que le script se perd un peu dans des digressions amenant un focus moindre sur les deux protagonistes principaux : calendrier de l'avent familial, départ en retraite du chef de la caserne, ex-petit-ami de Marilee qui revient... mouais.

Alors ce n'est pas désagréable à suivre, encore une fois grâce à Sustad et Routh (un Routh qui semble nettement plus décontracté, avec un jeu plus outré clairement hérité de ses années passées sur Legends of Tomorrow), au petit caméo de Paul Campbell (ça fait toujours plaisir de voir passer le grand copain de Sustad), au clin d'œil désormais inévitable au rôle de Superman de Routh, et aux matous. Mais ça s'arrête là.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 23 - Solar Opposites : A Very Solar Opposites Holiday Special (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Christmas, Les bilans de Lurdo, Noël, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Yulefest, Review, Solar

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Solar Opposites - A Very Solar Opposites Holiday Special (2021) :

Alors que Korvo et sa bande s'apprêtent à fêter Noël, ils décident de s'immerger virtuellement dans La Course au Jouet, un film qu'ils n'ont jamais vu. Rapidement, cependant, il s'avère que la nullité du métrage leur a volé leur esprit de Noël : s'ils veulent le retrouver, ils doivent retourner dans l'univers du film, un univers qui, des décennies plus tard, est devenu un paysage post-apocalyptique dirigé d'une main de fer par le petit Jamie...

Après une saison 2 qui m'avait laissé un peu mitigé, voici un épisode spécial Noël de Solar Opposites, avec au programme, une recherche du véritable sens des fêtes de fin d'année.

Une interrogation à laquelle la série répond, très naturellement, par un bain de sang et de violence, assez typique du travail de McMahan et de Roiland. D'ailleurs, une nouvelle fois, cet épisode aurait très bien être un épisode spécial de Rick et Morty, tant dans son ton que dans sa morale et dans sa forme : une parodie de Jingle All The Way, mâtinée de Mad Max, de Star Wars épisode 9, du Grinch, et de plein d'autres choses, avec beaucoup d'action, de sarcasme, de concepts de science-fiction barrés et un peu de métadiscussion sur la narration et la structure filmique, etc.

Avec en prime une sous-intrigue solo de Pupa, qui joue les bons Samaritains de Noël et réunit un fugueur avec sa famille, sous le regard ému de Jésus Christ : là aussi, malgré le côté apparemment sincère et premier degré du tout, on devine la satire du genre des récits de Noël dégoulinants de bons sentiments et de piété artificielle.

Dans l'ensemble, donc, un épisode de Noël plutôt amusant, dans la droite continuité du reste de la série : c'est divertissant, mais ça continue de paraître un peu dérivatif... ce qui ne gênera pas forcément le spectateur lambda.

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Christmas Yulefest 2021 - 22 - Un Noël saupoudré d'amour (2021)

Publié le 14 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Food

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Un Noël saupoudré d'amour (Candy Coated Christmas - 2021) :

Parce que sa famille très aisée est en faillite, Molly (Molly McCook) part pour la petite ville de Peppermint Hollow pour y vendre la maison d'enfance de sa mère, espérant ainsi renflouer un peu les finances familiales et ses investissements. Mais sur place, elle découvre une ville fascinée par Noël et par les festivités, ainsi que la famille de Noah (Aaron O'Connell), sa mère (Lee Garlington) et sa sœur d'adoption (Landry Townsend), qui louent actuellement la maison, et dont les affaires sont au plus mal.

Premier long-métrage de Noël de Food Network et de Discovery +, l'une de ses chaînes sœurs, Candy Coated Christmas est... une production MarVista, la maison de production qui, pendant des années, était le principal fournisseur de téléfilms de Noël sirupeux et assemblés à la chaîne de Hallmark.

Le résultat (qui ne surprendra personne) est donc un téléfilm ultra-générique et balisé, qui cumule tous les clichés possibles et imaginables des films de Noël de type Hallmark, depuis l'héroïne superficielle cadre dans le marketing jusqu'à l'entreprise familiale qui périclite, la rivale jalouse, la meilleure copine ethnique, le beau célibataire, le village obsédé par Noël, la fausse neige, etc, etc, etc.

Et pourtant, surprise, j'ai trouvé le tout plutôt agréable à regarder. Probablement parce que la distribution du métrage est globalement attachante, avec un couple principal qui a une bonne alchimie, une meilleure copine asiatique amusante (avec son bébé), et Dakota, une adolescente métissée naturelle et sympathique (Landry Townsend, que l'on devrait revoir dans un ou deux films Hallmark, cette saison).

Mais aussi parce que le film est plus décontracté que les autres productions MarVista pour Hallmark, avec notamment une réflexion amusante de Dakota qui, confrontée aux avertissements de Molly sur les hommes, qui sont selon elle tous pourris, lui réplique "oui, mais est-ce que tu as essayé les filles, alors ?".

Ça ne passerait pas sur le Hallmark d'il y a un an ou deux, et encore moins sur GAC Family.

Après, ça reste très limité dans son intérêt, surtout si l'on a déjà vu un autre téléfilm Hallmark au moins une fois dans sa vie... mais ça aurait pu être pire.

2.75 + 0.25 pour la distribution = un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 20 - Coup de foudre avant Noël (2021)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Coup de foudre avant Noël (A Kiss Before Christmas - 2021) :

Agent immobilier sur le point de décrocher une promotion, Ethan Holt (James Denton) tente de concilier sa vie professionnelle surbookée avec sa vie de famille, composée de Joyce (Teri Hatcher) et de leurs deux enfants adoptés. Placé dans une situation délicate l'obligeant à compromettre son sens moral, Ethan fait alors le souhait de ne pas avoir à choisir entre famille et argent... mais lorsqu'un étrange Santa Claus de rue exauce son vœu, il se retrouve célibataire, à la tête de son cabinet, embarqué dans une affaire compliquée contre Joyce, qui le déteste. Pire : il n'a que quelque jours pour trouver le bonheur...

La preuve, s'il en fallait encore une, que même la comédie romantique festive la plus générique et prévisible (et dieu sait pourtant que ce Kiss Before Christmas est bourré de clichés : la promotion, la business party du 24/12, le lieu communautaire à sauver avant sa destruction, le protagoniste qui fait passer sa carrière avant son bonheur, le Santa magique, le vœu façon It's a Wonderful Life, le rival professionnel manipulateur, etc, etc, etc) peut être tirée vers le haut par un couple principal à l'alchimie efficace, ici Teri Hatcher et James Denton (qui se connaissent très bien depuis Desperate Housewives).

Ensemble, les deux acteurs ont un rythme familier, une cadence qui fait que tout semble naturel, même les moments de dialogue à l'écriture un peu lourde (il y en a plusieurs, et il n'y a qu'à voir comment Rod Wilson paraît rigide et faux dans son jeu pour comprendre que Hatcher et Denton font parfois des miracles). Et cette alchimie porte tout le métrage, permettant aussi d'éviter les moments les plus clichés (le quiproquo de fin, résolu en trois lignes de dialogues intelligentes), et de jouer un peu avec ces derniers (Hatcher qui se moque allègrement du cliché de la fête de bureau la veille de Noël, par exemple).

Alors ce n'est pas exceptionnel, l'écriture est parfois un peu faiblarde et les seconds rôles peu mémorables (Marilu Henner exceptée), mais malgré un récit très balisé, je ne me suis pas ennuyé. Et puis le fait d'avoir un personnage principal masculin, pas féminin, change un peu du tout venant des rom-coms Hallmark.

3.75/6 (par contre, le flashback 20 ans plus tôt, avec rajeunissement numérique approximatif... il vaut mieux éviter)

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Santa Inc., saison 1 (2021)

Publié le 12 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, HBO

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa Inc., saison 1 (2021) :

Au Pôle Nord, le moment de choisir un successeur à Santa (Seth Rogen) est venu : Candy Smalls (Sarah Silverman), l'une des lutines les plus gradées du Pôle, est bien décidée à renverser le patriarcat et la discrimination régnant dans les ateliers, pour devenir la première femme Père Noël de l'histoire... mais son ambition dévorante va finir par lui jouer des tours.

Aïe. Si l'on jette un coup d'œil aux critiques des spectateurs, sur le web (imdb, rottentomatoes, etc), on s'aperçoit vite que les huit épisodes d'une vingtaine de minutes de cette série d'animation ont été détestés par tout le monde, comme si c'était là le pire programme de l'univers.

Sauf qu'en fait, rapidement, on réalise que ce Santa Inc. est la cible d'une campagne en ligne de la droite américaine, et que toutes ces critiques se plaignent du gauchisme/féminisme/wokeism/socialisme supposé de la série, utilisant systématiquement tout le vocabulaire très connoté de l'alt-right américaine. Des critiques par ailleurs teintées d'un certain antisémitisme très clair, pas forcément surprenant compte tenu de la présence de Rogen et Silverman en tête d'affiche, du judaïsme assumé (mais sous-exploité) de sa lutine, et des tendances religieuses de la droite américaine.

Difficile de prendre cette accueil public indigné au sérieux, donc, et pourtant... la série est effectivement assez ratée.

Ou plutôt, devrait-on dire, elle cible un public très particulier, tentant de se positionner au carrefour de Shrill (la sitcom précédente de la showrunneuse, effectivement très woke et engagée), de Sausage Party (des mêmes producteurs), des films d'animation Rankin-Bass, le tout chapeauté par l'équipe de Robot Chicken : le résultat est ainsi lourd, poussif, particulièrement graveleux et immature, et assène son message de manière très maladroite.

On se retrouve donc avec une série qui oscille entre humour de frat boy bas de plafond, engagement politique et social, critique de tout et de tout le monde (il y a littéralement un flocon de neige millenial), bons sentiments festifs, etc, le tout avec un rythme assez bancal, qui s'essouffle notamment dans sa dernière ligne droite très (trop) prévisible.

Ce n'est pas désastreux pour autant : visuellement et techniquement, c'est très bien produit, certains gags fonctionnent, certaines péripéties sont plutôt amusantes (tout le passage chez le Lapin de Pâques, le bonhomme de neige qui tente d'échapper à son globe), et l'ambition croissante de Candy est bien représentée, mais le tout semble fréquemment sous-développé, prévisible, et privilégie trop souvent les punchlines en dessous de la ceinture et les personnages à baffer (la famille trashy de Candy, ses deux BFF - une femme en pain d'épice mère au foyer, et une renne slutty à la caractérisation très clichée).

Bref : Santa Inc. est loin de m'avoir convaincu... et ce sentiment est d'autant plus prononcé que je sors à peine de The Pole, qui partage avec Santa Inc. une grande partie de son ADN, mais m'a semblé plus maîtrisé.

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 16 - Prochain arrêt, Noël (2021)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prochain arrêt, Noël (Next Stop, Christmas - 2021) :

Chirurgienne célibataire à l'emploi du temps bien rempli, Angie (Lyndsy Fonseca) se prépare à prendre le train pour aller passer Noël en famille, lorsqu'elle croise le chemin d'un mystérieux chef de gare (Christopher Lloyd) qui lui offre un billet étrange. Peu de temps après s'être endormie à bord du train, Angie se réveille alors dix ans dans le passé : elle vient d'obtenir une seconde chance de réussir sa vie sentimentale, et de choisir entre Tyler (Eric Freeman) et Ben (Chandler Massey), son meilleur ami d'enfance...

En théorie, ce téléfilm Hallmark avait tout pour plaire : une actrice principale attachante et dynamique, une histoire de voyage dans le temps renforcée par la présence au casting de Christopher Lloyd et de Lea Thompson (pour une réunion de Retour vers le Futur), un ton globalement léger...

D'ailleurs, outre-atlantique, tout le monde semble avoir adoré, donc je partais assez confiant... et puis non, ça n'a pas fonctionné sur moi. Peut-être parce qu'en fin de compte, l'histoire est assez classique, ses rebondissements prévisibles, et surtout, parce qu'une grosse majorité de la distribution est affreusement transparente - notamment les deux prétendants de l'héroïne, insipides au possible (ce qui enlève une grosse partie de l’intérêt de ce qui est, à la base, une comédie romantique).

Peut-être aussi parce que la musique omniprésente et insistante est envahissante, donnant une impression d'enthousiasme forcé reflété par l'interprétation de Lyndsy Fonseca, assez amusante, décontractée et sarcastique la plupart du temps, mais qui ponctuellement bascule dans une surexcitation artificielle mal canalisée par la production.

Quoiqu'il en soit, Next Stop, Christmas ne m'a pas convaincu, et je ressors donc déçu de ce Polar Express to the Future, dont l'exécution ne m'a jamais semblé à la hauteur de son potentiel ou de ses têtes d'affiche. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 14 - L'Invité surprise de Noël (2021)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

L'Invité surprise de Noël (Coyote Creek Christmas - 2021) :

Organisatrice dans l'événementiel, Paige (Janel Parrish) retourne passer les fêtes de fin d'année dans l'hôtel familial, où elle décide d'organiser un grand festival international de Noël pour tous les clients. Mais elle apprend bientôt que ses parents (Cameron Bancroft, Linda Minard) ont décidé de vendre l'hôtel, et que le séduisant Dylan (Ryan Paevey), père célibataire qu'elle a rencontré sur place, est le représentant d'un développeur immobilier venu évaluer la propriété...

Pas grand chose à dire, en soi, sur ce téléfilm Hallmark très dérivatif (on pense par exemple à Un millier de flocons, entre autres) qui utilise beaucoup de clichés du genre (l'event planneuse, le père célibataire et son fils précoce, la vente de l'hôtel familial, le festival des traditions, le secret révélé au dernier moment, la meilleure copine et sa relation) de manière très calibrée, et ne parvient jamais vraiment à les transcender.

Il y a pourtant des personnages secondaires amusants - le chef flamboyant, la meilleure amie lesbienne qui n'ose pas se déclarer à sa flamme (d'ailleurs, je ne serais pas surpris de revoir Naomi King dans un premier rôle, un de ces quatre, tant elle m'a fait plus forte impression que Parrish) - le petit garçon a du répondant, et c'est somme toute assez compétent au niveau production et écriture (léger bémol pour les morceaux de ouate ultra-fauchée placée sur les arbres, lorsqu'ils cherchent un sapin de Noël, et pour la surcouche de maquillage appliquée sur Parrish), mais voilà, ça ne décolle jamais particulièrement et ça ne marque absolument pas les esprits.

Regardable, sans plus.

2,75 + 0,25 pour Naomi King = un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 13 - The Life and Adventures of Santa Claus (1985)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, CBS

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Life and Adventures of Santa Claus (1985) :

Alors que la vie de Santa Claus touche à sa fin, le Conseil de Burzee se réunit afin de décider si, oui ou non, le vieil homme mérite de recevoir le Manteau de l'Immortalité : pour convaincre ses confrères tout-puissants, le Grand Ak décide alors de narrer à ceux-ci la vie de Claus, de sa naissance à sa guerre contre les terribles Awgwas, en passant par toutes les étapes de la construction du mythe du Père Noël...

La version Rankin/Bass du récit de L. Frank Baum, déjà chroniqué en ces pages sous forme animée, et ici sérieusement condensée pour remplir moins de 50 minutes de métrage, rythmé par les coupures publicitaires habituelles à l'époque et au format.

Et honnêtement, si l'on fait exception des ellipses un peu bancales et maladroites (la grande guerre contre les Awgwas résumée en une minute), et des chansons fréquemment datées, cette version des Aventures de Santa Claus est plutôt jolie à regarder, et très aboutie techniquement.

Rankin/Bass et leurs associés japonais maîtrisaient bien la stop-motion à ce point de leur carrière, et entre le travail vocal efficace (d'ailleurs, les intonations de Peter Newman ressemblent ici beaucoup à celles adoptées, bien plus tard, par Tom Hardy pour son Bane, c'est amusant) et le design mémorable des personnages et des monstres, cela reste, 35 ans après, un joli Christmas Special débordant de magie de Noël.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 12 - The Great Christmas Switch (2021)

Publié le 8 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Great Christmas Switch (2021) :

Mère de famille débordée vivant dans l'Ohio, Kaelynn (Sarah Lind) passe Noël seule, sans ses enfants partis passer les fêtes avec leur père. Sa sœur jumelle, Sophia (Sarah Lind), est cadre dans une entreprise californienne, où elle se plie aux quatre volontés de son patron. L'espace de quelques jours, pendant les fêtes de Noël, les deux sœurs vont échanger leur place pour tenter de se changer un peu les esprits... avec des conséquences inattendues.

L'un des tous premiers téléfilms de Noël diffusés par GAC Family (la chaîne qui lave plus blanc que blanc et qui trouve que Hallmark est devenue trop libérale...) et un postulat ultra-classique pour ce qui, finalement, est une comédie de Noël pas désagréable à suivre.

Ça ressemble fortement à une production indépendante rachetée par la chaîne, au budget relativement limité (il n'y a qu'à voir la perruque fauchée utilisée au début du film et sur l'affiche), et je dirais que l'écriture et l'interprétation y sont parfois inégales, mais l'énergie qu'y met Sarah Lind fait que le tout se suit sans trop de problèmes, aidé par un ton qui ne se prend pas trop au sérieux (et par un husky plutôt mignon).

Certes, on a l'impression d'avoir déjà vu ça à de multiples reprises (cf Le Pacte secret de Noël, avec Candace Cameron Bure), et ce n'est pas totalement maîtrisé, mais au moins on ne s'ennuie pas.

Un petit 3.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 10 - Mes fiancés de Noël (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Mes fiancés de Noël (Boyfriends of Christmas Past - 2021) :

Persuadée d'avoir une vie parfaite, un meilleur ami fidèle - Nate (Raymond Ablack), un travailleur social - et une carrière de rêve dans le marketing, Lauren (Catherine Haena Kim) ne réalise pas qu'elle passe à côté de beaucoup de choses, notamment à l'approche de Noël. Mais lorsque les "fantômes" de ses ex apparaissent, l'un après l'autre, durant les nuits précédant Noël, Lauren doit apprendre à ouvrir les yeux et à profiter de l'instant présent...

Énième variation du Conte de Noël de Dickens, ce Boyfriends of Christmas Past ne se démarque pas forcément du reste des adaptations par son scénario, assez cousu de fil blanc : la publicitaire carriériste qui refuse de s'engager sentimentalement et fait passer son métier avant son bonheur personnel, c'est du grand classique, et la touche surnaturelle des esprits de ses ex qui tentent de lui apprendre une leçon est une déclinaison romantique d'un modèle bien éprouvé.

Ici, on a donc droit à une revisite des différentes relations de la vie de Lauren, au lycée, à la fac, à l'âge adulte et peu de temps avant les événements du récit, le tout sur un ton assez goguenard, puisque le personnage de Catherine Haena Kim est tout sauf impressionné ou intrigué par ce qui se passe autour d'elle.

C'est ce sens de l'humour et de l'autodérision qui, ajouté à la diversité flagrante de la distribution (toutes les couleurs de peau, toutes les origines), font que Boyfriends of Christmas Past reste agréable à suivre et divertissant.

Ça ne marquera pas forcément les esprits pour autant, et d'un point de vue technique, la prise de son est un peu faiblarde par moments (et l'écriture parfois inégale, sonnant ponctuellement faux dans son exposition ou dans son enthousiasme forcé), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 08 - Eights Gifts of Hanukkah (2021)

Publié le 6 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, USA, Yulefest, Télévision, Noël, Hanoucca, Hanukkah

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Eight Gifts of Hanukkah (2021) :

À l'occasion des huit jours de Hanoucca, Sara (Inbar Lavi), une optométriste, reçoit des cadeaux très personnels de la part d'un admirateur secret. Tout au long de cette fête juive, elle tente ainsi de trouver lequel de ses prétendants est responsable de ces cadeaux mystérieux... mais peut-être est-ce Daniel (Jake Epstein), son meilleur ami d'enfance qu'elle considère comme un frère ?

Quelques jours de retard sur la Hanoucca pour cet unique téléfilm festif de la saison à être destiné au public juif américain (visiblement, les tentatives des années précédentes n'ont clairement pas porté leurs fruits niveau audience)... et il faut se contenter d'un remake basique de Romance secrète à Noël, sur lequel on a appliqué un filtre "Judaïsme" en lieu et place du filtre "Noël" habituel.

Le résultat est somme toute assez décevant, totalement générique, et pas aidé par une distribution assez frustrante : si Jake Epstein (déjà dans Prête-moi ta main à Noël) conserve son charme très "Mark Ruffalo", et si Inbar Lavi tient bien son rôle (même si le manque de continuité dans son apparence - dans certaines scènes, elle a des poches sous les yeux et semble ne pas avoir dormi depuis des lustres - trahit un tournage chaotique), tout le reste de la distribution est oubliable au possible, pour ne pas dire insipide (surtout les innombrables prétendants fades et quelconques).

Ajoutez à cela le recyclage habituel de la chaîne, qui réutilise ici l'un des hôtels canadiens enneigés récurrents dans ses productions, et place le tout à Seattle, une fois de plus, et voilà : un téléfilm qui, pris indépendamment, n'est pas forcément plus mauvais que la moyenne du genre, mais manque cruellement de personnalité une fois replacé dans son contexte global.

Après, je suppose que si l'on est juif est que l'on désespère de voir ses traditions reflétées à l'écran en fin d'année, l'absence totale d'efforts d'Hallmark pour ce film sera compensée par le simple fait qu'au moins, ce téléfilm a le mérite d'exister...

3 - 0.25 pour tout le côté redite du métrage, qui m'a bien agacé = 2.75/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Le Pôle, saison 1 (2021)

Publié le 5 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, SyFy

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Pôle, saison 1 (The Pole, season 1 - 2021) :

Lorsqu'une photo compromettante adressée par Santa Claus (Bobby Moynihan) à l'une de ses lutines, l'activiste Helenor (Sasheer Zamata), est publiée dans la presse, les tensions entourant le Pôle Nord éclatent. D'un côté, les lutins mécontents des largesses de ce Santa grivois, goinfre et qui récompensent enfants sages comme garnements ; de l'autre, les partisans d'Helenor, qui pensent que tous les enfants méritent un cadeau de Noël ; ailleurs, Jack (Tim Simons), l'un des fils de Santa, ambitieux et manipulateur ; et enfin Gretchen Claus (Jillian Bell), l'épouse de Santa, qui gère le Pôle d'une main de fer, et ne voudrait pas que s'ébruitent ses aventures sexuelles avec Dasher le renne bodybuildé...

Série animée en 6 épisodes de 13 minutes environ diffusés sur SyFy, The Pole se propose de narrer le quotidien d'un Pôle Nord frappé d'un scandale, et de présenter une vision très adulte du monde du Père Noël.

Enfin, "adulte" est un bien grand mot, puisque l'on est plutôt ici dans quelque chose d'assez immature et de bas de plafond : The Pole est écrite et showrunnée par les anciens assistants de Seth Rogen et d'Evan Goldberg sur bon nombre de leurs productions, et le ton est donc fréquemment graveleux, avec un Santa goinfre et cocaïnomane qui envoie des dick pics à une lutine, des rennes qui se droguent et se prostituent, des lutins qui organisent des orgies, un Pôle Nord divisé en deux camps politiques radicalisés, des références à Die Hard (*soupir*), un bonhomme de neige stoner inspiré de Willie Nelson, un fils sportif aux dents longues, un autre bedonnant et pas très futé....

On sent que l'ambition des scénaristes est de faire de The Pole une version du Pôle Nord telle que vue par les Showtime ou HBO d'il y a quelques années, en lui donnant progressivement des atours de dramédie familiale centrée sur la dynastie des Claus, mâtinée de références évidentes à la vie politique américaine (Clinton, les élections, etc), en grande partie héritées d'une distribution vocale issue, notamment, du Saturday Night Live... mais l'immaturité assumée du tout empêche le programme de vraiment atteindre un tel statut.

En soi, cela dit, c'est plutôt amusant à regarder, d'autant que le format est relativement court. Et pour peu que l'on adhère au ton "sale gosse" du tout, on ne passe pas un mauvais moment devant ces six épisodes, qui au final totalisent à peine 70 minutes.

On regrettera cependant que le récit se finisse en queue de poisson, et que l'échec de cette expérience (SyFy s'est brièvement prise pour Cartoon Network/Adult Swim, et a lancé toute une gamme de séries d'animation pour adultes, en soirée, au mois de mars dernier) implique que The Pole ne connaîtra probablement jamais de suite.

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Christmas Yulefest 2021 - 06 - Gingerbread Miracle (2021)

Publié le 4 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Gingerbread Miracle (2021) :

Lorsqu'elle est contactée par Luis (Jorge Montesi), le propriétaire du café-pâtisserie Casillas Panadería où elle a travaillé durant sa jeunesse, Maya (Merritt Patterson), avocate indépendante dont la carrière fait du surplace, ne sait pas à quoi s'attendre. Elle apprend alors que Luis, désormais veuf, veut vendre le café, au grand dam d'Alex (Jon Ecker), son neveu, que Maya connaît depuis toujours. Alex et la jeune femme finissent ainsi par faire équipe pour trouver un acheteur digne de ce nom au café... et par se rapprocher par la même occasion.

Hmm... ce téléfilm m'embête. Parce que dans l'absolu, il n'est pas mauvais : la distribution est sympathique (Jon Ecker est une sorte de croisement entre Tom Welling et Matthew Bomer, Merritt Patterson est toujours agréable à suivre), la touche latino change un peu, et l'écriture est même un peu meilleure que la moyenne des productions Hallmark, avec des clichés utilisés mais de manière un peu différente (la rivalité avec le chef français, la jalousie d'Alex, l'absence de quiproquo de dernière minute, la touche "magique")... mais franchement, c'est à peine regardé, à peine oublié.

Probablement parce que le scénario en lui-même n'est pas très intéressant/original, et se résume à un énième "il faut sauver tel bâtiment ou tel magasin" mâtiné de "ils se connaissent depuis leur enfance et renouent à l'occasion de Noël". Rien de bien palpitant, un dénouement que l'on devine dès les premières minutes du film, et l'on finit donc ce métrage en pilotage automatique, sans trop prêter attention à ce qu'il s'y passe.

Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, ce n'est pas mauvais pour autant.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 04 - You, Me & the Christmas Trees (2021)

Publié le 2 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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You, Me & the Christmas Trees (2021) :

Parce que sa récolte annuelle est victime d'une étrange maladie qui tue tous les sapins en moins d'une semaine après leur coupe, Jack (Benjamin Ayres) se tourne vers Olivia (Danica McKellar), une arboriste spécialisée dans les conifères. Ensemble, le duo va tenter de trouver une solution à ce problème inexplicable... tout en célébrant les fêtes de Noël.

L'un des tous premiers téléfilms festifs de la saison (diffusé le 22/10 aux USA !), ce métrage Hallmark a reçu un accueil assez hostile outre-Atlantique, pas aidé par l'annonce de la défection de McKellar pour une nouvelle chaîne concurrente, GAC, fondée par l'ancien patron d'Hallmark et financée par une droite américaine très très conservatrice.

Dans l'absolu, cependant, You, Me and the Christmas Trees n'est pas particulièrement mauvais, à défaut d'être mémorable : c'est un téléfilm Hallmark totalement générique, avec un focus sur la science inévitable compte tenu du lobbying de McKellar pour cette discipline, et avec un couple à l'alchimie assez moyenne, qui ne fait pas vraiment d'étincelles.

Le postulat de départ, qui en théorie changeait un peu, est vite rattrapé par le cahier des charges Hallmark (meilleur copine rousse, enchaînement des festivités et traditions de Noël, concours culinaire, fabrication de maisons de pain d'épices, shopping, échange de cadeaux...), les passages en mode Skype sont assez maladroits, et Jason Hervey (qui jouait déjà avec McKellar, enfant, dans Les Années coup de cœur) est assez mauvais cabotin en grand méchant dans les deux scènes où il apparaît... mais ce n'est pas assez pour vraiment tirer le tout vers le bas plus que de mesure, et au final, ce téléfilm s'avère anecdotique au possible.

3 - 0.25 pour la résolution bâclée de l'histoire des arbres malades et la dispute forcée du dernier quart d'heure = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 02 - Une Invitation inattendue pour Noël (2021)

Publié le 30 Novembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Une Invitation inattendue pour Noël (Crashing through the Snow - 2021) :

À sa grande surprise, Maggie (Amy Acker) est invitée par Kate (Brooke Nevin), la nouvelle compagne de son ex-mari Jeff (Kristian Bruun), à passer Noël, avec eux et avec les deux filles de Maggie et Jeff, dans le luxueux hôtel familial situé en pleine montagne. Dubitative et un peu jalouse, Maggie accepte, bien décidée à ne pas se laisser voler la vedette par la future belle-mère de ses filles... mais lorsqu'elle rencontre Sam (Warren Christie), le frère de Kate, ses priorités changent.

Premier film de Noël de l'année 2021, sacrifié au mois de juillet, ce Crashing through the snow ne méritait pas un tel sort, bien au contraire.

J'ai même envie de dire qu'il sera le mètre étalon à battre pour tous les autres téléfilms de la saison, tant il s'est avéré une excellente surprise, à la fois assez classique dans sa romance (qui fonctionne bien, d'ailleurs, puisque les deux acteurs ont une bonne alchimie) et dans ses clichés (toutes les traditions de Noël, etc), et différent dans sa mise en place, dans sa distribution (Bruun est tout sauf un homme Hallmark classique), dans le fait que tous les personnages sont développés, que ça présente une famille recomposée où le divorce n'est pas synonyme de guerre entre les ex, que ça s'intéresse presque autant au côté maternel de Maggie qu'à la romance, etc.

Ajoutez à cela une Amy Acker comme toujours excellente et trop rare, une Brooke Nevin attachante, un humour un peu plus osé (Jeff et Kate semblent avoir en commun un certain penchant pour les présidents américains ^^) et des fillettes sympathiques, et voilà, un téléfilm Hallmark tout sauf typique de la chaîne... et c'est probablement parce qu'il n'a pas été produit en interne, mais a été acheté à une maison de production.

Dommage qu'il ait été diffusé en été, ce qui garantit généralement des audiences plus faibles et un succès moindre.

4.5/6

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Blog Update ! - Novembre 2021

Publié le 28 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un petit mois de transition sur le blog des Téléphages Anonymes, qui a vu son audience remonter notablement et soudainement (les plus optimistes diront que c'est parce que Noël approche ; les plus cyniques verront une étrange coïncidence entre le début de la remontée d'audience, et le moment exact où, à titre d'expérience, j'ai fait passer le blog en premium), alors que je me prépare à entamer la Christmas Yulefest 2021, notre marathon annuel de films de Noël en tout genre....

#1537 : Cash Express (2001) - 4/6

#1538 : Dreams (2020) - 3.75/6

#1539 : Lady of the Manor (2021) - 2/6

#1540 : Stuntwomen - The Untold Hollywood Story (2020) - 3.5/6

#1541 : Venom 2 - Let There Be Carnage (2021) - 3/6

#1542 : Injustice (2021) - 2.25/6

#1543 : An Unknown Compelling Force (2021) - 3/6

#1544 : Queenpins (2021) - 3/6

#1545 : Shang-Chi et la légende des dix anneaux (2021) - 4/6

#1546 : Army of Thieves (2021) - 2.75/6

#1547 : L'enfance volée de Jan Broberg (2017) - 3/6

#1548 : Red Notice (2021) - 3.25/6

#1549 : Le Cristal magique (2019) - 3.5/6

#1550 : Black Friday (2021) - 2.25/6

#1551 : Dune - Première partie (2021) - 4/6

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# Bilan :

Un petit mois, donc, en quantité mais pas forcément en qualité, avec pas mal de nouveautés, et quelques bonnes surprises, mais aussi des déceptions plus ou moins attendues, comme Venom 2 ou Red Notice : ce ne sont pas des films catastrophiques, mais ils sont vraiment bien trop quelconques ou génériques pour dépasser de beaucoup la moyenne.

Et n'oublions pas quelques documentaires moins probants que d'habitude, notamment sur le plan de la forme : L'enfance volée de Jan Broberg, An Unknown Compelling Force, Stuntwomen, autant de métrages potentiellement intéressants, mais un peu desservis par une forme ou une écriture inabouties.

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# Film(s) du mois :

À ma grande surprise, Dune et Shang-Chi, deux films dont je n'attendais pas grand chose, et qui ont su me plaire pour des raisons différentes : d'un côté, un gros travail d'adaptation imparfait mais respectueux et visuellement intéressant, de l'autre, un film divertissant et plein d'action s'inscrivant dans une tradition et un genre qui pourtant ne me parlent pas vraiment, d'habitude.

 

# Flop(s) du mois :

Lady of the Manor, une comédie ratée signée Justin Long (et ce malgré sa distribution attachante) ; Black Friday, une comédie d'horreur ratée (et ce malgré sa distribution attachante, bis) ; et Injustice, l'adaptation animée des jeux vidéos de combat de NetherRealm et DC Comics... sans intérêt. Paglop, tout ça.

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# Petit écran :

Un mois de novembre qui a surtout servi à conclure les séries en cours depuis la rentrée, entre la fin de saison 1 de Marvel's What If...?, très efficace, la fin de saison 2 de Star Trek Lower Decks, une série toujours inégale, mais qui progresse lentement dans la bonne direction, et des bilans unitaires aux résultats qui varient : Harvey Birdman et son spin-off, Birdgirl, se sont avérés plutôt amusants, tandis que Star Wars Visions, pourtant loué par la critique, m'a laissé globalement de marbre.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois après le début des films de Noël outre-atlantique, et plusieurs semaines après que les chaînes françaises aient emboîté le pas aux USA, les Téléphages Anonymes passent à l'heure de Noël pour la Christmas Yulefest 2021, et son visionnage intensif de films de Noël : jusque début janvier, au programme, une ou deux critiques quotidiennes de films de Noël, le plus souvent très récents, et occasionnellement, une série ou deux.

Va-t-on battre des records, et visionner plus de films qu'en 2019 (73 !) ou 2020 (68 !), alors même que les chaînes américaines multiplient leur production et que près de 200 nouveaux métrages sont prévus cette saison ? Peu probable, pour la même raison que lors de l'Halloween Oktorrorfest 2021 : j'ai décidé de faire un tri énorme en amont, et de ne plus me laisser déborder par une production à la qualité inversement proportionnelle à sa quantité.

Rendez-vous dès demain, donc, pour les débuts de la Yulefest 2021, des débuts en douceur avant de passer à la vitesse de croisière dès la semaine prochaine...

 

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Harvey Birdman - Attorney General (2018) et Birdgirl, saison 1 (2021)

Publié le 27 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science-Fiction, Télévision, USA, Science Fiction

Il y a bien longtemps (les années 60), Hanna-Barbera produisait les aventures de Birdman, un super-héros ailé affrontant le crime grâce à des pouvoirs surnaturels conférés par le dieu Ra.

Et puis, au début des années 2000 et pendant 39 épisodes, la chaîne Cartoon Network a réinventé le personnage dans le cadre de son créneau Adult Swim, sous le titre Harvey Birdman - Attorney at Law : désormais avocat au sein d'un cabinet peuplé d'anciens personnages Hanna-Barbera (tant dans le rôle de clients que de collègues ou d'ennemis), Birdman évoluait au sein d'un univers parodique et satirique, souvent surréaliste et non-sensique, qui a très largement contribué à forger l'identité et le ton d'Adult Swim.

La série s'est arrêtée en 2007, et le personnage est resté longtemps dormant... jusqu'en 2018.

Harvey Birdman - Attorney General (2018) :

Lorsque Phil Ken Sebben (Stephen Colbert) se réveille, il découvre qu'il est Président des USA. Perplexe, il demande à Harvey Birdman (Gary Cole), désormais auteur de thrillers pour le compte de Sebben, de devenir assistant de l'Attorney General, Birdgirl (Paget Brewster), pour tenter de comprendre la situation...

Une reprise des personnages principaux de la série originale, doublée par les mêmes acteurs, et qui souffre peut-être d'être un peu trop ancrée dans l'actualité de 2017-2018, à savoir Trump, Alex Jones (ici incarné par Peter Potamus), les fake news, l'impeachment, Make America great again, et tout et tout.

Après, cela reste une demi-heure au rythme effréné, qui se permet une menace nucléaire, un Birdman à la retraite, un numéro musical, et une animation somme toute assez limitée, principalement prétexte à une réunion de quasiment tous les personnages principaux du show.

Sympathique, mais pas forcément très mémorable.

Birdgirl, saison 1 (2021) :

Lorsque Phil Ken Sebben trouve la mort dans un accident, sa fille Judy (Paget Brewster) hérite de Sebben & Sebben. Elle tente alors de ménager sa double vie de super-héroïne et de cadre de direction avec sa meilleure amie Meredith (Negin Farsad), et son équipe...

Une série animée en six épisodes d'une vingtaine de minutes à peine, et qui, dès son générique bourré d'énergie, donne le ton du programme : un show ultra-dynamique, décalé et pétillant, un mélange de série super-héroïque et de workplace comedy, qui n'est pas sans rappeler ce que DC avait tenté avec son Power Girl signé Palmiotti et Conner.

Névrosée et hyperactive, Judy y fait donc de son mieux pour gérer son entreprise, ses employés et l'héritage de Phil Ken Sebben, et elle a fort à faire, tant tous ses subordonnés sont tous aussi barrés les uns que les autres ; il y a son amie Meredith, aux pouvoirs psychiques menaçants ; Gillian (Kether Donohue), l'assistante ultra-zélée de Judy ; Paul (Tony Hale), le masseur de l'entreprise, très particulier et exubérant ; Birdcat, le chat ronchon de Judy ; Dog (John Doman), un chien humanoïde responsable de la sécurité ; Charlie (River Ramirez), en charge des relations publiques...

Et puis il y a aussi l'immeuble accueillant Kebben & Kebben, qui se rebelle contre la nouvelle propriétaire lorsque celle-ci décide d'y installer le Web.

Se succèdent ainsi des mésaventures improbables et absurdes, qui s'éparpillent parfois (l'épisode sur le prépuce magique meurtrier, WTF) mais qui restent toujours divertissantes, aidées par des doubleurs investis et motivés, et par une direction artistique solide.

Ajoutez à cela une caractérisation qui ne se limite pas à de vagues archétypes et approfondit un peu ses personnages, et voilà, une série courte (à peine deux heures au total) mais amusante, qui mériterait une seconde saison.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - dernière partie : 2x10 + bilan (2021)

Publié le 21 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Un peu comme lors de la saison 1, la série Lower Decks semble partie pour se terminer de manière plus sérieuse et sérialisée que durant ses premiers épisodes... et ce n'est pas un mal.

Lower Decks, saison 2 - dernière partie (2021) :

- 2x10 - Alors que la promotion imminente du Capitaine Freeman sur un autre vaisseau sème la discorde parmi le senior staff du Cerritos, une mission de l'USS Archimedes tourne mal, et impose à tout l'équipage du Cerritos de collaborer et de démanteler la coque du navire, à temps pour secourir d'Archimedes...

Un peu bizarre, cet épisode (quasi) à suivre qui arrive sur les talons d'un épisode 9 ressemblant déjà beaucoup à un season finale concluant le fil conducteur de la saison.

Bizarre, car ce final est totalement indépendant des 9 épisodes précédents (sa dernière scène exceptée), et plutôt agréable : une intrigue contenue avec du suspense, un message d'unité de l'équipage, avec en prime un gros clin d'œil à Seaquest DSV, des scènes consacrées à tout le monde, une caractérisation efficace...

Bref, il y a de quoi être satisfait par tout ça... quand bien même la toute fin semblerait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, avec une arrestation sommaire et arbitraire qui aurait, à la limite, sa place dans un procedural contemporain, mais semble ici un peu artificiel et précipité.

Après, ça restait un épisode plutôt réussi... comme le final de la saison 1.

 - Bilan saisonnier -

Lorsque je me penche de nouveau sur les bilans de cette saison 2, que vois-je ? Je vois une série qui a réussi à apprendre de ses erreurs, et à capitaliser sur ses points positifs, mais qui continue tout de même à fonctionner sur une même formule (du fanservice à gogo + un peu de relationnel). Une formule certes allégée sur de nombreux plans en comparaison de la saison 1 (le rythme, l'hystérie générale, les gros traits des personnages, l'omniprésence de Mariner, tout ça s'est amélioré), mais qui reste toujours intrinsèque à l'ADN du show.

Le programme reste donc toujours un peu inégal, cherchant son point d'équilibre entre sérieux et délire parodique, et, occasionnellement, il verse encore trop dans une direction ou dans l'autre, mais cette saison 2 de Lower Decks est un pas dans la bonne direction : la série progresse lentement, mais sûrement, même si je reste toujours loin de partager les commentaires extatiques d'une grosse partie du web anglo-saxon.

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Les bilans de Lurdo : Star Wars - Visions (2021)

Publié le 20 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Anthologie, Aventure, Disney, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Japon, Corée, Star Wars

Une anthologie animée en 9 épisodes de 15-20 minutes, et ayant pour objectif de proposer une version de l'univers de Star Wars à la sauce anime, en donnant carte blanche à divers studios japonais pour la création de ces récits.

Star Wars - Visions (2021) :

Et le résultat a clairement enthousiasmé les critiques, outre-atlantique, puisque les articles élogieux parlant de renaissance de la franchise se sont multipliés, probablement aidés par le fait qu'une immense majorité des critiques actuels du web sont issus d'une génération vénérant la japanimation sous toutes ses formes.

Quant à moi globalement un peu indifférent à ce style d'animation, j'ai pris cette anthologie Disney + avec des pincettes nettement plus prononcées... et sans surprise, j'en suis ressorti nettement plus mitigé et dubitatif que la majorité des spectateurs anglo-saxons (à noter que les épisodes bénéficient d'un doublage anglais effectué par des acteurs connus - Joseph Gordon-Levitt, Alison Brie, Neil Patrick Harris, Kyle Chandler, David Harbour, George Takei, Jamie Chung, Henry Golding - mais que je les ai regardés avec leur doublage japonais d'origine).

- 1x01 - The Duel (Kamikaze Douga) : Ronin, un guerrier solitaire, défend une petite communauté contre une légion d'anciens stormtroopers menés par une Sith...

Un épisode sobre et assez minimaliste dans son esthétique en noir et blanc, pour un tout efficace, mais presque trop cliché et scolaire dans sa transposition de Star Wars à l'époque des samourais. Et puis bon, la guerrière sith à talons aiguilles et à ombrelle laser... mwébof.

- 1x02 - Tatooine Rhapsody (Studio Colorido) : un jeune padawan tente d'échapper aux forces de l'Empire, et trouve refuge auprès de Gee, un Hutt qui lui demande de devenir le chanteur de son groupe de rock...

Un style très cartoony, presque SD, pour un court rythmé et très dynamique, mais à la bande originale pop-punk assez hors-sujet, comme l'ensemble du récit, en fait, qui fait très pièce rapportée dans l'univers SW.

- 1x03 - The Twins (Trigger) : après la mort de l'Empereur, les pontes de l'Empire ont conçu deux projets parallèles pour écraser la République - un double destroyer aux canons alimentés par un cristal kyber, et des jumeaux, Karre et Am, tous deux de puissants utilisateurs de la Force modelés par les Sith...

Une animation très fluide et spectaculaire, mais assez fatigante (la musique est criarde, c'est très intense) et vraiment estampillé anime, entre les armures des jumeaux en mode mini-Gundam, l'énorme duel grandiloquent entre les jumeaux (avec un cristal comme enjeu - chose qui étrangement, va fréquemment revenir dans cette anthologie), et le grand n'importe quoi de ce dernier, qui voit, entre autres, Karre se tenir debout sur un X-wing à vitesse lumière et couper en deux un destroyer avec son sabre... *soupir*

- 1x04 - The Village Bride (Kinema Citrus) : sur une planète reculée, des bandits ont mis la main sur des droides séparatistes, et font régner la terreur sur un village isolé. Jusqu'à l'arrivée de F, une ancienne Jedi déchue...

Un court très contemplatif et écolo, assez similaire, dans l'esprit, au premier épisode de l'anthologie (on retrouve encore ce côté Japon médiéval, ces figures clichées du ronin qui défend de pauvres villageois, etc), mais qui en est assez éloigné stylistiquement (évoquant même parfois du Ghibli). Pas forcément très mémorable ou intéressant.

- 1x05 - The Ninth Jedi (Production IG) : à l’invitation du mystérieux régent d'une planète regorgeant de cristaux kybers, un groupe disparate de Jedi issus des quatre coins de la galaxie se réunit sur place pour reformer l'ordre Jedi disparu. Mais les Sith rodent, et s'en prennent au père de Kara, qui assemble des sabres laser pour le compte du régent...

Encore une histoire de cristaux kybers, pour un épisode plutôt efficace dans sa narration et sa mise en images (c'est peut-être mon préféré jusqu'à présent), même si l'on retombe vite dans les grosses ficelles habituelles du genre (Rogue One vient immédiatement à l'esprit, avec cette jeune héroïne volontaire dont le père est assassiné par les méchants, blablabla). Par contre, le jeune Jedi Ethan... mwé.

- 1x06 - T0-B1 (Science SARU) : sur une planète reculée, T0-B1 est un petit robot humanoïde qui ne rêve que d'une chose : explorer l'espace et devenir un Jedi. Mais son créateur l'avertit : pour devenir un Jedi, il faut un sabre laser, et un cristal kyber...

Un épisode à l'animation très colorée et enfantine, qui évoque délibérément et directement Astro le petit robot, tant visuellement que thématiquement (on est en plein dans Pinocchio, là). Pas désagréable du tout, malgré cette fascination inexplicable pour les cristaux kybers (c'était dans le cahier des charges Disney + ou quoi ?), et cette fin en mode sentai un peu cheesy, avec transformation robotique et coup d'épée final...

- 1x07 - The Elder (Trigger) : un jeune padawan impatient et son maître Jedi arrivent sur une planète où ils sentent une présence ancienne et maléfique...

Un épisode qui aurait pu être un épisode de Clone Wars avec Obi Wan/Anakin, ou Qui Gon/Obi Wan, et qui, à nouveau, est loin d'être désagréable. Format classique, mais efficace, plutôt axé sur les dialogues que sur l'animation, moins probante (du moins jusqu'au duel sous la pluie).

- 1x08 - Lop & Ocho (Geno Studio) : sur une planète lointaine, une jeune esclave lapine échappe à l'Empire et est adoptée par le clan familial local le plus important : elle grandit alors aux côtés d'une sœur humaine dont elle devient proche... jusqu'à ce que leur vision bien différente de la vie et de la guerre les place dans des camps opposés.

Aïe. Pas du tout accroché, à celui-là. Entre sa société japonisante organisée en clans, son méchant caquetant au look anime improbable, son héroïne lapine sexy en croptop avec son scouter tout droit tiré de DBZ, son interprétation caricaturale... non, je n'ai pas du tout aimé. 

- 1x09 - Akakiri (Science SARU) : un Jedi solitaire revient aider une princesse trahie par sa tante, une Sith, mais est confronté à la tentation du côté obscur...

Un court métrage aux traits intéressants et stylisés, et à la fin douce amère plus intéressante, à défaut d'être mémorable.

Répétition et déclinaison des thèmes, motifs et scénarios des films originaux, dérives japanim' assez clichées et parfois gênantes, manque d'originalité : là où de nombreux critiques ont admiré les prises de risques et le style de ces courts, j'ai été surpris de trouver le tout plutôt générique, à une ou deux exceptions près.

Nul doute que les amateurs du genre en ressortiront plus satisfaits que moi : c'est même une évidence, et ça tombe bien, puisque cette anthologie est faite pour eux.

Mais même en prenant ça en compte, j'ai du mal à voir là un quelconque intérêt dans une énième relecture de Star Wars en mode japon médiéval/samouraïs/ronin/ninjas. Oui, c'est l'une des sources d'inspiration de Lucas, mais il ne suffit pas de revenir encore et encore dessus pour rendre le tout intéressant. Surtout quand les courts se succèdent et retombent toujours sur les mêmes ressorts scénaristiques (les cristaux, le sidekick droïd, le mentor qui s'avère un Jedi/Sith qui se cache, la jeune héroïne qui se bat au sabre comme un vétéran jedi, le duel entre les deux frères et/ou sœurs...) et autres clichés de ce média (poses improbables, surjeu, furries).

C'est loin d'être mauvais, et dans l'ensemble, c'est techniquement très compétent, avec une ou deux productions qui se démarquent, mais ça ne restera pas un instant dans ma mémoire, et c'est probablement trop marqué japonais pour vraiment fonctionner, à mes yeux, dans un univers de Star Wars qui a toujours su mélanger les influences sans en faire un simple copier-coller.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - troisième partie : 2x07-09 (2021)

Publié le 14 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Après une première partie de saison plus calme, la saison 2 de Lower Decks semble avoir atteint, dans sa deuxième partie, un plateau, qui ressemble un peu à son "new normal" : moins hystérique, moins gueulard, moins insupportable, mais aussi un peu plus plat, une sorte de version allégée de sa formule de base, qui décline cette dernière dans ce qu'elle a de bon ou de mauvais, tout en peinant à rendre le tout mémorable.

Lower Decks, saison 2 - troisième partie (2021) :

- 2x07 - Alors que Boimler et Mariner sont victimes d'un accident de navette et s'écrasent sur une planète hostile en compagnie d'un ordinateur maléfique, le Cerritos croise le chemin du vaisseau de la famille princière d'Hysperian, dont Billups, le chef ingénieur, est l'héritier...

Un épisode un peu plus sérieux que la norme, principalement porté par les disputes Mariner/Boimler, naufragés sur une planète paumée avec un ordinateur malfaisant doublé par Jeffrey Combs. Pas mauvais, en soi, mais pas plus mémorable que les épisodes précédents, notamment au niveau de Billups, et de son intrigue qui rejoue Lwaxana Troi, en plus fade et en moins inspiré ("lol, il est vierge et il veut le rester").

Voilà. Pas grand chose à dire, en fait. C'est du Lower Decks plus calme, mais pas franchement exceptionnel pour autant. Mwé.

- 2x08 - Un officier de Starfleet arrive à bord du Cerritos pour faire passer à tous les membres de l'équipage une évaluation holographique... mais les rôles de chacun sont inversés, et une guerre des classes menace d'éclater entre les différents groupes d'officiers.

Un épisode assez représentatif de ce qu'est la série : le postulat des évaluations holographiques "dans les aventures vécues par d'autres équipages de la flotte" n'est qu'un gros prétexte pour multiplier les références et le fanservice à toute la franchise Star Trek, ce qui est tout simplement le modus operandi habituel de Lower Decks.

Et le côté "équipage soudé dans l'adversité/message positif" est l'autre versant de la série, une série qui fonctionne lorsque ces deux approches sont combinées et équilibrées. Ici, c'est plus ou moins le cas (bémol sur l'interprétation un peu hystérique de la responsable des tests, et sur Boimler le souffre-douleur compétent qui finit par morfler à la fin), et bien que cet épisode soit ultra-dérivatif, il en a conscience, se permettant même une petite astuce scénaristique à mi-parcours.

Pas désagréable, donc.

- 2x09 - Tandis que Boimler tente de se trouver, au sein du senior staff, un binôme avec lequel passer du temps libre, les sous-officiers de divers vaisseaux klingons, vulcains, pakleds et borgs vaquent eux aussi à leurs occupations...

Une bonne surprise, qui finalement n'est pas si surprenant lorsque l'on repense à la saison précédente, qui proposait sept ou huit épisodes anecdotiques et unitaires, avant de se cristalliser dans les deux derniers épisodes, pour quelque chose de plus sérieux et de sérialisé.

Ici, on a donc un épisode plus léger, présentant les Lower Decks et leurs homologues extraterrestres (un jeune Klingon ambitieux qui rêve d'être premier officier, une Vulcaine inventive et rebelle) dans une série de vignettes, qui finissent par être liées à la menace pakled via un toutéliage plutôt efficace.

Le tout débouchant sur une dernière partie d'épisode sérieuse et épique, avec musique appropriée et bataille spatiale efficace.

Ce qui ressemblait presque à un final saisonnier, à vrai dire... mais il reste un épisode, et je ne sais pas trop à quoi m'attendre la semaine prochaine.

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