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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #206 : Furious 7 (2015)

Publié le 31 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Furious 7 :

Après avoir triomphé d'Owen Shaw (Luke Evans), Dominic Toretto (Vin Diesel), Brian O'Conner (Paul Walker) et toute leur équipe sont retournés à une vie plus normale. Mais Deckard Shaw (Jason Statham), agent spécial invisible et le frère aîné d'Owen, est décidé à venger le terroriste international. Dom et compagnie n'ont alors plus d'autre choix que de s'associer avec un agent gouvernemental (Kurt Russell) pour récupérer un système informatique révolutionnaire qui leur permettrait de retrouver Deckard et de l'éliminer pour de bon...

Dès la première apparition de Statham, le ton est donné : une scène au chevet de son frère, jouée des plus platement par Statham, et qui laisse craindre le pire... jusqu'à ce qu'on découvre le reste de l'hôpital, ravagé et en flammes, plein de cadavres et réduit en miettes par la seul force de Statham.

Et là tout est dit : c'est gentiment con-con, c'est simpliste au possible, c'est du comic-book live, et à partir de là, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'un gros cartoon géant avec des voitures et des mecs chauves qui se mettent sur la tronche avec un jeu d'acteur minimal.

Dans cette catégorie, il faut bien avouer qu'il est difficile de faire plus efficace que les derniers Fast & Furious, qui assument totalement leur côté débile, fantaisiste et décomplexé (dans le précédent film, le mélange n'était pas totalement homogène, ce qui créait un effet de rupture lors du sauvetage impossible de Michelle Rodriguez par Dom en plein saut motorisé), et en mettent plein la vue (malgré quelques moments qui font lever les yeux au ciel, que ce soit des cascades aux effets numériques sans poids réel, ou bien des accélérations de l'image trop visibles pendant les poursuites).

Cet opus est, en plus, doté d'une certaine charge émotionnelle, mort de Walker oblige, qui hante tout le script, jusqu'à des adieux franchement réussis, et même touchants (ce qui était loin d'être gagné vu le niveau bourrin et bas de plafond de la franchise).

À noter aussi que James Wan nous livre ici un métrage plutôt bien filmé, notamment dans ses combats, dotés d'effets de réalisation intéressants, et souvent filmés en plans larges, ce qui fait un bien fou, et rend le tout toujours très lisible et efficace.

Bref, c'est très très bête (le pitch même du film n'a aucun sens : Dom accepte d'aider les militaires pour obtenir un système lui permettant de retrouver Deckard... mais à chaque étape du film, c'est Deckard qui les traque et se présente toujours où ils sont.), très très bourrin, mais on en a pour son argent, ce qui est suffisamment rare pour être mentionné.

4/6 (sur l'échelle des Fast & Furious, qui est, convenons-en, une échelle bien à part)

(par contre, l'interprétation en pilotage automatique de Baboulinet commence vraiment à faire tache)

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Catch Review : WWE Summerslam (2015)

Publié le 30 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

WWE Summerslam (2015) :

- Jon Stewart qui fait très bien son boulot de présentateur, aidé par Mick Foley, pour un petit sketch amusant, et pour interviewer Lesnar plus tard dans la soirée.

- Intro cheesy pour Summerslam.

- Orton vs Sheamus. ZzzzzzzZZzzzzz.

- Fatal 4 way tag titles match. Intro pénible du New Day, un début de match peu prometteur (règles improbables, botch de Sin Cara), et une suite qui se calque sur le modèle classique et attendu du spotfest bordélique et fourre-tout des matches par équipe des PPvs de la WWE (pfiou, phrase à rallonge). Divertissant, sans plus. Tous ces matches par équipe sont tellement interchangeables qu'on n'en retient rien, au final.

- Neville, Stewart, son fils et le Green Arrow assistent au passage d'un Taker dans la brume. :mrgreen:

- Rusev vs Zigg. La routine habituelle. Rien de mauvais (hormis toutes les conneries autour de Lana/Summer Rae, et le finish naze), mais rien d'exceptionnel non plus.

- Photoshoppage tout pourri pour le visage de Stephen Amell.

- Bande annonce comic-book supra-cheesy, mais finalement assez amusante.

- Amell & Neville vs Stardust & Barrett. Amell qui fait son entrée en quasi-Arrow, c'était amusant, et le bonhomme s'en sort tout à fait bien dans son match, au moins aussi bien que les n00bs de NXT.

- Ryback vs Show vs Miz, IC Title. Me suis absenté cinq minutes, je n'ai rien vu, et je m'en contrefous.

- Stewart vs Heyman backstage, amusant.

- 2/3 de Wyatt Family vs 2/3 de Shield. Quelques moments forcés (Ambrose et son 360 sous la corde du bas depuis l'extérieur du ring), et un match assez classique, sans rien de vraiment surprenant.

- Cena vs Rollins, HW & US Title match. Match plutôt sympa, même si finalement toujours un échange de finishers jusqu'à une fin assez naze.

- Divas Elimination Trios match. Rien de particulièrement calamiteux, mais assez long et médiocre, d'autant que, l'essentiel du match étant les Bellas en train de dominer tout le monde, ce n'était pas particulièrement captivant.

- Owens vs Cesaro. Très bon match, mais finish un peu décevant. La pop-up powerbomb n'est pas un finisher très impressionnant, surtout quand on a vu Joe l'utiliser comme un mouvement de transition pendant des années.

- Brock vs Taker. Taker a vraiment pris un coup de vieux, et en plus il se déplume considérablement. Sinon, un match un peu différent des précédents (comprendre : Lesnar no-sells beaucoup moins), ce qui n'est pas désagréable, mais n'est pas toujours ultra-crédible. Bon, par contre, tout le finish, entre la cloche qui sonne sans raison, le coup bas, et Lesnar qui abandonne, c'était tout pourri.

 

 

Un show longuet, et qui donne l'étrange impression que Vince Russo est de retour à la WWE, avec ses heel turns aléatoires, et ses fins de matches quelconques, qui ont tendance à affaiblir considérablement et rétroactivement des affrontements tout à fait honorables.

Ah, et puis 4 heures, il ne faut plus, monsieur WWE. 3, ça suffit.

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Catch Review : TNA Impact (26/08/2015)

Publié le 29 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Review, Critiques éclair, Télévision, TNA

Cinq semaines avant Bound For Glory...

Impact Wrestling 26/08/2015 :

- Les Hardys dans le ring, Jeff Hardy au micro, pour encourager son frère, et le soutenir dans son push. Matt passe de la brosse à reluire à l'IZ, pense être l'homme providentiel qui propulsera la TNA vers un futur radieux (mwé, non), et demande un match de championnat. EC3 se pointe, les trolle, et accepte le title shot, si Jeff devient son assistant perso en cas de défaite de Matt. EC3 était bon, les Hardys étaient en mode Cena (les faces qui se plaignent, se font battre proprement et exigent un autre match, et profitent de leur popularité pour forcer la main du heel). Mwé.

- EY s'énerve backstage. Il s'en donne du mal pour un feud plat contre Melendez.

- Melendez vs EY. Un match éclair qui n'a pour objet que de faire durer un peu plus encore le feud, et pour insister un peu plus sur la méchanceté de EY, qui n'en a pas vraiment besoin.

- Sonjay vs Tigre vs DJZ. XDiv title match. Un peu brouillon, et assez générique dans le genre 3-way X-division. Sonjay a bien ralenti, au fil des ans.

- Storm kickbanne officiellement Shera de la Revolution, et remotive son équipe.

- Revolution vs Wolves, tag titles. RAS, pas de surprise au programme, y compris au niveau des interventions de Shera et de Storm.

- Les Hardys de retour au micro, pour annoncer qu'ils acceptent l'offre d'EC3. Pas franchement utile.

- Récap de GFW/TNA.

- Velvet vs Brooke, KO Title match. Match totalement générique et quelconque (bien qu'honorable pour un match de Velvet), interrompu par la Dollhouse, qui met un terme au match pour passer Velvet à tabac, avec l'aide de Rebel, qui fait un heel turn totalement gratuit et inutile. Ça ne va pas faire remonter le niveau de la division, tout ça.

- Promos de Roode et de Galloway. Je crois. J'avoue, j'étais un peu absent (physiquement et/ou mentalement) pendant ce gros quart d'heure.

- Lashley vs Storm vs Anderson vs Roode, #1 contender for the GFW title. Un bon 4-way qui n'aurait pas été déplacé sur une carte de PPV, avec cinq minutes de plus.

- EC3 content de la décision de Matt.

- 15 minutes de Dixie/Jarrett, qui se passent de la brosse à reluire, jusqu'à ce que Jarrett et Karen, forcément, fassent un heel turn, et déclarent la guerre à Dixie et Galloway (qui s'est aperçu que JJ est un fourbe grâce à des vidéos de surveillance, lulz). Gros brawl entre les deux compagnies. ZzzzZ.

 

Et voilà, on retombe dans le néant créatif, entre EY/Melendez qui tourne à vide, les tag champs qui n'ont pas de compétition, les KOs qui n'ont aucune direction et dont le niveau continue à chuter, le push des Hardys, et cette invasion en carton, tellement télégraphiée que même le fan le plus aveugle l'avait vue venir.

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Un film, un jour (ou presque) #205 : Bad Teacher (2011)

Publié le 28 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Bad Teacher :

Arriviste et sans-gêne, Elizabeth (Cameron Diaz) est prête à tout pour se trouver un mari aisé, et néglige totalement son poste d'enseignante ; lorsque son fiancé la plaque après avoir découvert ses manigances et ses habitudes déplorables, Elizabeth est contrainte de se rabattre sur Scott (Justin Timberlake), un jeune enseignant remplaçant, héritier d'une famillle fortunée. Mais elle a de la compétition, car Amy (Lucy Punch), une collègue bien sous tous rapports, a elle aussi des vues sur Scott, et n'apprécie pas du tout les méthodes "alternatives" d'Elizabeth.

Avant la série tv, il y avait Bad Teacher, le film, une comédie signée Jake Kasdan, et écrite par deux scénaristes de The Office US et de Hello Ladies.

Seul problème, si la distribution du métrage est particulièrement sympathique (principalement tous les seconds rôles, de Lucy Punch à Kaitlyn Dever, en passant par Timberlake, Smith, Higgins, Segel, Munck, ou encore Lennon), ce métrage gentiment vulgaire et trashouille manque cruellement de punch, et ne parvient jamais à vraiment décoller.

La faute au script, beaucoup trop inégal, à un montage par moments un peu bancal et abrupt, et à Cameron Diaz qui, si elle fait preuve d'une belle énergie, et se donne à fond dans un personnage pourtant pas très attachant, ne convainc pas toujours dans ce rôle de super-canon irrésistible, mangeuse d'hommes, et au sex-appeal absolu.

Certes, c'est une question de goûts personnels, mais bon... en ce qui me concerne, Ari Graynor était nettement plus convaincante dans l'adaptation tv. Enfin bref, passons.

Pour résumer, une comédie très inégale, au script un peu trop léger et au rythme mollasson, mais qui évite le naufrage complet grâce à l'énergie de ses acteurs, en particulier une Lucy Punch exemplaire.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #204 : L'Entremetteur (1997)

Publié le 27 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L'Entremetteur (The Matchmaker) :

Désireuse de faire réélire le Sénateur John McGlory (Jay Sanders), son assistante Marcy Tizard (Janeane Garofalo) part pour l'Irlande, à la recherche des origines du politicien. Mais en arrivant dans la bourgade côtière de Ballinagra, elle découvre que c'est "la saison des entremetteurs", durant laquelle célibataires de tous bords se retrouvent au village pour trouver l'âme soeur, et confient leurs services à plusieurs entremetteurs ; prise dans la tourmente de cette tradition, Marcy tente alors d'accomplir sa mission, tout en esquivant les innombrables prétendants qui la trouvent très à leur goût...

Pas mal de clichés sur l'Irlande dans cette comédie romantique en partie scriptée par Graham Linehan (Father Ted), et datant de 1997, une époque à laquelle Janeane Garofalo était encore une tête d'affiche crédible pour des films de ce genre.

À l'époque, Garofalo était à la fois adorable et approchable, avec un immense sourire lumineux particulièrement mémorable... mais les impératifs de l'industrie étant ce qu'ils sont, rapidement, les démons de l'actrice ont pris le dessus : complexes physiques (dans une industrie où il faut être grande, sexy et mince, difficile d'être une petite brune à la bouille ronde qui aime les tatouages), troubles psychologiques (anxiété, phobies, dépression), engagement politique agressif et refus du compromis, caractère rebelle et sarcastique qui n'a fait que se renforcer de plus en plus, alcoolisme... Garofalo a progressivement coupé les ponts avec les studios, fait des choix de carrière regrettables, et a abandonné cette carrière de tête d'affiche pourtant prometteuse pour se consacrer au stand-up et à des seconds rôles jamais pérennes.

Franchement dommage, car non seulement elle est ici très attachante, mais en plus elle apporte au film une attitude et du répondant qui font par ailleurs défaut à ce dernier. Car le reste du métrage est particulièrement routinier dans le genre "comédie romantique en terre étrangère"... pire : il est même assez mal rythmé et peu intéressant, des problèmes qui s'ajoutent à un manque crucial d'alchimie entre Garofalo et l'acteur masculin principal, David O'Hara, qui n'a pas le moindre charme, et souffre d'un personnage particulièrement peu attirant (une sorte d'équivalent au Gerard Butler de certaines rom-coms récentes, mais sans le charisme et la virilité barbue).

Bref, entre cette romance qui ne fonctionne pas, le rythme mollasson, les chansons pop-rock locales et envahissantes, et le récit ultra-balisé, le tout s'avère globalement plat et décevant. Heureusement qu'il y a Garofalo, quelques seconds rôles bien castés, et les paysages irlandais pour éviter un naufrage complet.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #203 : Entourage (2015)

Publié le 26 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Télévision, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Entourage :

Las de sa carrière d'acteur, Vince Chase (Adrian Grenier) accepte pourtant le rôle principal d'un film offert par Ari Gold (Jeremy Piven), nouveau dirigeant de studio, à la condition expresse qu'il puisse aussi réaliser le métrage, et que son frère Drama (Kevin Dillon) y tienne un rôle essentiel. Mais lorsque le budget du métrage est dépassé, les choses commencent à se compliquer pour Vince et son entourage, notamment quand le fils d'un investisseur (Haley Joel Osment) décide de reprendre en mains la production du film, et d'évincer les frères Chase...

Une adaptation cinématographique dans la droite lignée de la série tv, ce qui rend donc le film assez prévisible : c'est creux, superficiel, poseur et blindé de guests stars, mais ça se regarde aussi très facilement, à défaut d'être particulièrement captivant.

Il est vrai que c'est de plus en plus difficile de s'intéresser aux déboires de ces personnages toujours plus riches, populaires et célèbres. C'est peut-être pour ça que l'intrigue la plus intéressante (ou la moins inintéressante, c'est selon le point de vue) reste celle de Turtle, puisqu'elle tourne autour de sa tentative de séduction de Ronda Rousey (qui n'est d'ailleurs pas mauvaise dans son rôle) : c'est du déjà vu, certes, et ça ne va pas bien loin, mais c'est une situation (un ancien gros essaie de séduire une fille qui n'est pas dans sa catégorie) à laquelle il est plus simple de s'identifier qu'à celle de Vince, acteur-réalisateur-artiste milliardaire qui refuse toute concession et qui voit son chef d'oeuvre torpillé par un financier jaloux de voir Vince coucher avec une top-modèle ultra-célèbre.

En résumé, Entourage, le film, c'est une grosse extension de la série, ni meilleure ni pire que celle-ci... mais c'est tout de même particulièrement dispensable, et la happy end générale reste assez forcée.

3/6, pour peu qu'on ne soit pas allergique à la flambe prétentieuse et au bling typiques d'Entourage.

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Un film, un jour (ou presque) #202 : X-men : Days of Future Past - The Rogue Cut (2014)

Publié le 25 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Marvel, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

X-men : Days of Future Past - The Rogue Cut :

Dans les années 70, inquiet de l'avènement de la menace mutante, le Dr. Bolivar Trask (Peter Dinklage) met au point les Sentinelles, d'énormes géants robotiques programmés pour traquer et annihiler les mutants. Mais bien des décennies plus tard, les Sentinelles sont devenues des machines de mort ayant anéanti la plupart des mutants, et transformé la planète en désert apocalyptique. Pour empêcher ce futur désastreux de ce produire, le Professeur Xavier (Patrick Stewart) et Magneto (Ian McKellen) associent leurs forces et réunissent les derniers mutants survivants pour soutenir un dernière siège contre les robots. Leur objectif : renvoyer l'esprit de Wolverine (Hugh Jackman) dans le passé, afin d'empêcher le lancement des Sentinelles...

J'ai un rapport assez étrange aux films de Bryan Singer : en salle, je les apprécie vraiment ; ensuite, ils vieillissent assez mal dans ma mémoire, et je commence ne me souvenir que de leurs défauts (bien souvent, les quelques choix artistiques toujours kitchouilles que Singer fait çà et là) ; et puis quand je me décide à les revoir en dvd, je les apprécie de nouveau.

Ici, c'est la même chose : j'avais le souvenir d'une double intrigue temporelle confuse, qui faisait entrer au forceps un maximum de personnages et de visages familiers de la série dans ce métrage, et qui traînait un peu la patte sur la distance.

Et puis en fait, revoir le film en dvd (et en version longue, pas forcément totalement indispensable, mais néanmoins très satisfaisante) m'a rassuré.

Le script est très solide, privilégiant toujours la caractérisation de ses personnages à l'action pétaradante et décérébrée de beaucoup de films super-héroïques ; la mise en scène, le montage et les transitions entre le présent et le futur sont souvent excellentes, dans un mouvement et une continuité visuelle subtile et maîtrisée ; l'interprétation est convaincante de bout en bout ; et si X-men : Le Commencement était un Magneto begins à peine voilé, ici, c'est à un Charles Xavier begins qu'on a droit, avec un McAvoy excellent.

Bref, un passage de flambeau très réussi, qui met un terme aux aventures du cast des premiers X-men, et passe officiellement le relai à ceux de X-men : Le Commencement ; on pourra juste regretter le traitement de Logan dans cet épisode : oui, Wolverine est la figure phare de la saga, et le studio n'allait pas laisser un film X-men se passer de lui, mais il aurait dû soit être plus utilisé durant les scènes d'action (Wolverine vs une Sentinelle, bon sang !), soit cantonné dans le futur, comme dans le comic-book.

M'enfin c'est du pinaillage, d'autant que Hugh Jackman est, comme toujours, à fond dans son personnage.

4.5/6

(et revoir ce film après avoir subi Les 4 Fantastiques fait assez mal, qualitativement parlant)

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Un film, un jour (ou presque) #201 : Sunset Strip (2012)

Publié le 24 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Musique, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sunset Strip :

Un documentaire de 2012 sur le Sunset Strip, ces deux kilomètres de route mythiques entre Beverly Hills et les studios d'Hollywood, lieu de toutes les fêtes et de toutes les débauches, depuis les années 20 et leurs acteurs, aux années 80 et leurs métalleux, en passant par les hippies, les punks, les gangsters, etc...

Plutôt intéressant (en ce qui me concerne les périodes 1920-1950 et post-80 m'ont particulièrement intéressé, plus que les années 60-70, pourtant assez fournies en sexe, drogues et rock'n'roll), et regorgeant d'images d'archive et de témoignages de stars plus ou moins connues, mais là se trouve probablement aussi le point faible du métrage : on sent bien que certains des témoignages et des interviews ne sont intégrés au documentaire que par copinage, tant ils n'apportent rien de pertinent, voire même ne sont là que pour apparaître 3 secondes et demi dans le film.

Mais sinon, cela reste tout de même une tranche d'histoire fascinante, en particulier si l'on est intéressé par l'évolution de la musique populaire du siècle dernier.

4.25/6

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Catch Review : TNA One Night Only - Knockouts Knockdown 3 (2015)

Publié le 23 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

TNA One Night Only - Knockouts Knockdown 3 (2015) :

- Intro made in DJ Z & Bromans, longuette, devant un public amorphe.

- Présentation de 25 minutes des n00bies de ce ONO : Mia "Jade" Yim, Alisha (aka Alexxis Nevaeh), Su Yung (aka PikaSu, en mode surexcitation extrème), Rosita (aka Mrs Austin Aries), Solo Darling (un peu comme PikaSu, surexcitée et naive), Cherry Bomb, Mary-Kate (aka Rosie Lottalove, avec 50 kilos en moins :ninja: ). À chaque fois des petits sketches semi-improvisés, plus ou moins drôles, mais qui semblent amuser et réveiller le public.

- Spud & JB aux commentaires.

- Récap des deux derniers KK.

- Brève promo anecdotique de Maddie.

- Alisha vs Madison Rayne. Maddie au micro, pour troller de manière efficace son adversaire. Match assez basique, RAS.

- Petite vidéo backstage de Rosita. Sympathique.

- Caméo de Rebel et Steve durant une promo backstage.

- Rosita vs A-Love. Pas exceptionnel, quelques problèmes de placements et de botches, et une fin en queue de poisson, avec intervention non-sensique de Steve, et de la Menagerie.

- Micro promo backstage de Cherry Bomb, suivie d'une promo générique de Gail Kim.

- Gail Kim vs Cherry Bomb. Promo générique de Gail, et match le plus professionnel et carré de la soirée, jusqu'à présent, avec une Cherry Bomb qui place même la Cattle Mutilation à un moment, et qui vend très bien les mouvements de Gail. Promo générique de Gail en post-match.

- Havok est énervée.

- Solo Darling vs Havok. Un quasi-squash. Solo Darling est sympathique, mais elle n'a pas pu montrer réellement ce qu'elle valait.

- Post-match, la musique de Kong retentit, et Havok défie Kong pour ce soir.

- Rediff de Taryn vs Havok vs Gail.

- Taryn backstage et confiante.

- PikaSue vs Taryn. PikaSue est très fun en fangirl surexcitée. Le match, lui, est assez standard, Taryn oblige, mais rien de honteux.

- Mia Yim vs Brooke. Un match frustrant, car très solide, et rappelant constamment que Mia Yim vaut mieux que la Dollhouse/son personnage de Jade.

- Kong vs Mary-Kate. Nettement plus réussi et intéressant que le Kong/Tapa de cette semaine.

- Bromans & ALove vs Menagerie, Elimination tag. RAS.

- KOs Gauntlet. Dommage qu'il n'y ait eu que des lutteuses de la TNA dans ce match, ça rendait tout le show prévisible. Plutôt réussi, néanmoins. La fin du show était amusante.

 

 

Plutôt sympathique, ce KOKD3. Rien d'exceptionnel, mais la plupart des participantes étaient intéressantes, certaines avaient un gros potentiel, et l'action était, dans l'ensemble assez honorable.

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Catch Review : TNA Impact (19/08/2015)

Publié le 22 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Un Turning Point annoncé la semaine dernière, sans hype particulière, comme la plupart de shows spéciaux de la compagnie, désormais. :\

Impact Wrestling 19/08/2015 - Turning Point :

- Jarrett dans le ring avec son t-shirt GFW bien en évidence (et Karen, malheureusement), et continue de faire la promo de sa fédé en long, en large et en travers, jusqu'à être interrompu par EC3, qui leur rappelle qu'on est à la TNA, ici, pas à la GFW, et qu'il ne veut pas du match prévu pour lui. Et puis ensuite Karen ouvre sa grande bouche, et j'ai cessé de vraiment prêter attention... cette storyline est tellement téléphonée et forcée que j'ai du mal à m'y intéresser.

- Galloway est mécontent.

- Bram vs Anderson, Open Mic Challenge. Un hardcore ladder match basique, à la stipulation un peu conne et inutile (quel intérêt d'avoir un micro suspendu quand ça n'apporte même pas la victoire de le décrocher, et que toutes les autres armes semblent plus douloureuses). Rien de forcément mauvais, mais les matches hardcores, c'est un peu comme les promos de Karen Jarrett, je décroche rapidement. Là, à part un spot ou deux, RAS, et le résultat était assez décevant.

- EC3 ne veut pas qu'on lui retire son titre.

- La Revolution dans le ring. Storm toujours excellent au micro, Shera débarque, fait une promo en anglais bancal (mais qui sied à son personnage)... et il danse. Ouaip. L'indien de service danse. Stereotype power ! La Revolution le passe à tabac, mais Manik hésite.

- PJ Black interrompu par EY, agacé.

- Dollhouse vs Gail Kim, Handicap Cage Match. Bon... la Dollhouse a atteint son point de non-retour, là, et Gail Cena a beau faire des efforts dans ses matches (l'affrontement n'est pas mauvais, loin de là), ces derniers sont vraiment tirés vers le bas par le booking.

- Dixie a clairement perdu beaucoup de points de QI en passant à travers la table...

- Gail cherche Taryn backstage.

- Hardy qui défie EC3, et se retrouve avec un match contre Tyrus, youpi.

- Micropromo d'Eli Drake.

- Eli Drake vs Galloway. Pas de surprise quand au résultat, mais le match n'était pas mauvais, en soi. Rien d'exceptionnel, cela dit, et rien d'autre qu'une étape de plus sur la route du push de Galloway.

- EY/Melendez continue, avec encore des promos plutôt bonnes, mais pour un feud débile, qui a pour enjeu la jambe de Melendez.

- Tyrus vs Matt Hardy. Hardy démolit Tyrus en deux minutes. Youpi.

- EC3 active son God Mode en post-match, et attend PJ Black de pied ferme.

- EC3 vs PJ Black, HW Title. Un main event plutôt solide, et très propre, même si PJ Black fait un peu AJ Styles au rabais.

- Dixie continue de se faire manipuler par Jeff. J'espère toujours qu'il y aura un retournement de
situation du genre "en fait c'est Dixie qui manipule Jeff", mais bon... dans l'absolu, c'est probablement encore une intrigue "qui va contrôler la compagnie ?" donc ce n'est pas très intéressant.

 

Moui. Encore un show qui laisse dubitatif. La KO division est au fond du trou, il n'y a plus de tag division, les pushes de Hardy et de Galloway phagocitent l'énergie des bookers, et tout le reste, c'est du Jarrett.

Un peu un été de merde, pour la TNA, je trouve, et un show tv qui ressemble de plus en plus à Raw : de bons matches creux, de longues promos, et plein de décisions improbables et incompréhensibles, qui mènent à des feuds baclés et où contre-intuitifs... (et puis la semaine prochaine, le retour de Velvet, whouhou)

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Un film, un jour (ou presque) #200 : The Infinite Man (2014)

Publié le 21 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Infinite Man :

Dean (Josh McConville), un scientifique au comportement obsessif et maniaque, est bien décidé à revivre à l'identique les vacances parfaites qu'il avait connues l'année précédente avec sa compagne Lana (Hannah Marshall). Mais cette tentative tombe à l'eau lorsque Terry (Alex Dimitriades) s'invite, provoquant la séparation du couple. Dean passe alors douze mois à construire une machine à voyager dans le temps, afin de remonter dans le passé et d'éviter cet incident regrettable...

Un long-métrage australien qui est plus prometteur qu'intrinsèquement réussi, et qui pourtant reste tout à fait intéressant.

Le vrai problème, en fait, c'est que le tout manque un peu de rigueur et de polissage : les personnages ne sont guère plus que des archétypes, l'interprétation est parfois un peu trop caricaturale (McConville semble par moments être dans une comédie burlesque et cartoonesque), et le script finit par tellement brouiller les pistes que, lorsque Lana tourne les talons en s'exclamant "Tu m'as perdue, je ne comprends absolument rien à ce qui se passe !", le spectateur n'est pas loin de partager cet avis.

Non pas que le script soit particulièrement complexe, mais il manque en fait un certain dégrossage du métrage dans son ensemble, histoire d'évacuer les scènes inutiles et certains choix de réalisation maniérés, de mieux définir le ton du film, de rendre les tenants et aboutissants un peu plus limpides, et le personnage de Dean moins geignard, plaintif et antipathique.

Au final, ce film n'est donc pas du tout désagréable, mais échoue à vraiment convaincre, car il finit par succomber au point de son ambition.

Ça reste cependant un premier essai de long-métrage honorable... même s'il aurait probablement été nettement meilleur en moyen-métrage, justement.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #199 : En Taule - Mode d'Emploi (2015)

Publié le 20 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Get Hard :

Lorsque James (Will Ferrell), un investisseur-trader richissime, à la vie rêvée et à la fiancée splendide (Alison Brie), est inculpé de fraude, et condamné à des années de prison, il a un mois pour mettre ses affaires en ordre. Désespéré, il a alors recours aux conseils de Darnell (Kevin Hart), un afro-américain au bagoût imparable, qui lui fait croire qu'il est un ancien détenu, et qu'il peut aider James à se préparer à la vie en prison...

Une comédie ferrellienne typique et assez générique, qui ressemble un peu à ce qui aurait pu être fait dans les années 80, avec Eddie Murphy : c'est cliché, vulgaire, absolument pas finaud, Hart fait son numéro, et Will Ferrell est en pilotage automatique du début à la fin.

Heureusement qu'Alison Brie y est en lingerie semi-transparente dès les dix premières minutes, histoire d'appâter le chaland...

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #198 : L'Affaire Lizzie Borden (2014)

Publié le 19 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Thriller, Lifetime, Histoire, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Lizzie Borden Took an Ax :

En 1892, au Massachusetts, Mr et Mme Borden sont mystérieusement assassinés à leur domicile à grands coups de hache. Rapidement, les soupçons se portent sur Lizzie (Christina Ricci), la fille cadette de la famille, vieille fille un peu rebelle et au comportement suspect. S'engage alors un procès de longue haleine opposant Lizzie, aidée de sa soeur Emma (Clea DuVall) et de son avocat (Billy Campbell), à la vindicte populaire et à l'état...

Un téléfilm Lifetime retraçant l'un des crimes les plus célèbres de l'histoire des USA, qui ici devient du grand n'importe quoi bâtard et brouillon, qui ne sait jamais sur quel pied danser.

Le métrage, pourtant bien filmé et visuellement crédible, ainsi que bénéficiant d'une atmosphère pesante assez réussie, tente en effet d'être tout et son contraire : drame judiciaire, enquête policière, drame psychologique (avec des flashbacks sanglants), biopic, film gothique (avec des visions oniriques), slasher, histoire de femme, etc.

Le récit passe ainsi d'un genre à un autre sans réelle finesse ou subtilité (notamment lorsqu'il tente d'être un film d'horreur, et se paie des entrées dans le champ d'une Ricci sinistre, aux grands yeux ronds, accompagnée de motifs musicaux dignes de Psychose), pas aidé par un accompagnement musical assez improbable (du rock et de la pop moderne !?).

On se retrouve donc avec un métrage étrange et peu captivant, car ne semblant pas savoir ce qu'il veut être, ni porter le moindre jugement sur le personnage de Borden jusqu'à la fin  du récit ; dans l'intervalle, elle est présentée tour à tour comme innocente, coupable, folle, immature, victime d'inceste, lesbienne refoulée, ou femme libérée en avance sur son temps.

Les acteurs sont logés à la même enseigne, jamais vraiment sur la même longueur d'onde, avec une DuVall à fond dans son rôle de soeur dévouée et éplorée, et une Ricci qui oscille entre grands yeux de biche et voix innocente, et réactions surjouées de psychopathe déséquilibrée (au point qu'on se demande si, dans certaines scènes, son jeu forcé est voulu pour indiquer que Borden ment, ou si la scène est tout simplement surjouée).

Pas vraiment convaincant, donc, mais étrangement, ça a connu un tel succès outre-Atlantique d'une suite existe, sous forme de (mini ?) série, diffusée cette année. Mwé.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #197 : As Cool As I Am (2013)

Publié le 18 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

As Cool As I Am :

Adolescente précoce, intelligente, et passionnée de cuisine, Lucy (Sarah Bolger) vit dans une petite bourgade inanimée, où elle s'ennuie à mourir. Mais à mesure qu'elle grandit et découvre les choses de l'amour avec son meilleur ami Kenny (Thomas Mann), elle s'aperçoit que le mariage de ses parents bat de l'aile, alors que son père colérique (James Marsden) est toujours absent, et que sa mère Lainee (Claire Danes) prend un amant (Jeremy Sisto) et flirte à droite et à gauche...

Je crois qu'il n'y a rien de pire que de regarder un film que l'on est persuadé d'avoir déjà vu, mais dont on ne garde aucun souvenir, hormis une impression/une image ou deux. On passe alors son temps à avoir (justement) un sentiment de déjà-vu, ce qui a tendance à gâcher le film, en en faisant d'autant plus ressortir les défauts.

Ici, ça a été le cas pour moi, avec cette comédie dramatique sur le passage à l'âge adulte du personnage interprété par la toujours sympathique Sarah Bolger : le script, déjà bien générique et balisé (bien qu'adapté d'un roman), m'a paru d'autant plus quelconque que je suis certain d'avoir déjà vu ce métrage (ou au minimum une partie du film) de par le passé.

Mais cela dit, je ne suis pas vraiment surpris de n'en garder aucun souvenir, tant à part Bolger (vraiment juste et impeccable) et Marsden (à la présence minimale, mais dans un rôle plus violent et sombre que d'habitude), il n'y a là rien de vraiment mémorable.

Et notamment pas Danes, en pilotage automatique dans le rôle agaçant de la mère indigne et insupportable, ou Mann, dont le personnage débite des platitudes pseudo-intellectuelles comme autant de pensées prémâchées et creuses, avant d'être évacué du film sans sommation.

Le tout est donc globalement bien interprété, mais cousu de fil blanc, avec quelques ficelles narratives discutables (le viol), et ça se contente un peu trop d'être une tranche de vie paresseuse pour convaincre.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #196 : Trance (2013)

Publié le 17 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Trance :

Simon (James McAvoy), un commissaire-priseur, prend part au vol d'un tableau rarissime de Goya, en compagnie de la bande de Franck (Vincent Cassel). Mais après avoir reçu un coup sur la tête durant le casse, Simon se réveille en ayant perdu tout souvenir de l'endroit où il a dissimulé le tableau volé : bien décidé à le faire parler, Franck essaie la menace et la torture, en vain. Finalement, il se tourne vers la sublime Elizabeth (Rosario Dawson), une hypnothérapeute qui plonge dans les méandres de l'esprit de Simon, avec à la clef des résultats particulièrement inattendus...

Un thriller made in Danny Boyle, qui se prend là pour Christopher Nolan, et tente de marcher sur les plates-bandes d'Inception, avec différents niveaux de réalité constants. Le film commence ainsi comme un film de casse fun, dynamique et bien filmé, avant de se transformer en quelque chose de plus manipulateur, et (volontairement) de plus confus, avec une narration fragmentée.

Malheureusement, le script est bien moins malin qu'il ne pense l'être, et pour peu que le spectateur soit attentif aux nombreux indices laissés (de manière pas très subtile) durant le film, il n'aura pas grande difficulté à deviner le gros des révélations et des retournements du métrage.

Ce qui rend alors la grande séquence de l'explication finale assez pataude et agaçante, puisque l'on a alors quelques bonnes longueurs d'avance sur les personnages (et ne parlons pas de la scène improbable qui constitue le climax du film, avec voiture enflammée, etc : franchement too much, à la limite du cartoon).

Reste que malgré cette narration un peu trop transparente à mon goût, et quelques longueurs inutiles, le film est bien interprété, et loin d'être désagréable. Et, bien sûr, la fameuse scène de Rosario ne gâche rien.

3.5/6

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Critique éclair : Wet Hot American Summer (2001) & Wet Hot American Summer : First Day of Camp (2015)

Publié le 16 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Netflix

Wet Hot American Summer :

En 1981, les vacances d'été touchent à leur fin au Camp Firewood, et pour tous les moniteurs et les employés, le moment est venu de faire le bilan, et de mettre en ordres leurs affaires afin de quitter la colonie de vacances...

Plus vraiment besoin de présenter cette glorieuse parodie des summer camps movies des années 80, au casting cinq étoiles (Janeane Garofalo, David Hyde Pierce, Molly Shannon, Paul Rudd, Christopher Meloni, Michael Showalter, Marguerite Moreau, Zak Orth, A.D. Miles, Ken Marino, Joe Lo Truglio, Michael Ian Black, Bradley Cooper, Amy Poehler, Elizabeth Banks, Judah Friedlander), et à l'humour absurde tout droit issu des esprits décalés de la troupe comique The State, aka David Wain, Michael Ian Black & Michael Showalter.

C'est totalement décalé, volontairement forcé et improbable, avec des acteurs tous castés dans des rôles totalement trop jeunes pour eux, des montages musicaux débiles au possible, et un jusqu'au-boutisme qui fonctionne à 200% pour peu qu'on sache à quoi s'attendre avant.

Une véritable comédie culte s'il en est.

Dé à 20 faces/6

Wet Hot American Summer - First Day Of Camp :

En 1981, les vacances d'été commencent tout juste au Camp Firewood, et pour tous les moniteurs et les employés, le moment est venu de faire connaissance avec leurs nouveaux collègues, et avec les enfants qu'ils doivent surveiller...

Alors que je n'avais pas du tout prévu de le faire à ce rythme, j'ai fini par enchaîner les épisodes de cette préquelle juste après avoir revu le film, et contrairement à ce que je redoutais suite à certains avis critiques lus ici ou là, je n'ai pas vraiment perçu de problème de rythme dans la série, si ce n'est un petit coup de mou durant l'avant-dernier épisode.

Alors il est vrai que contrairement au film, où c'était un ratio gag & absurdité par minute de film assez élevé, la série est nettement moins percutante. Limite c'est à peu près le même nombre de gags et de scènes absurdes, mais sur une durée double, donc forcément, c'est dilué. Et tous les gags ne font pas mouche, tout comme ils ne faisaient pas tous mouche dans l'original.

Mais entre les nombreux caméos, le toutéliage ultra-poussé (d'innombrables détails anecdotiques - le téléphone de la cuisine - trouvent en fait leur justification dans des scènes du film ; les punks dans la superette qui sont le groupe de nerds qui dévient le satellite dans le film, mais avec 15 ans de plus ; Meloni qui, lorsqu'il poursuit Ken Marino, ne parvient pas à sauter au-dessus d'une souche, comme Lo Truglio dans une situation similaire du film, etc, etc, etc) et certains moments d'anthologie (nan mais le Captain Kirk, sérieux :mrgreen:), j'étais dedans de bout en bout, et je ne regrette pas qu'ils aient fait cette préquelle-suite-nawak, presque aussi réussie que le film. Les fans seront aux anges.

(Meloni est franchement impérial)

(et le coup de DJ Skimask pour camoufler l'absence de Bradley Cooper dans les deux derniers épisodes, c'est :pouce: )

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Catch Review : TNA Impact (12/08/2015)

Publié le 15 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Place aux nouveaux tapings, et au grand crossover avec la GFW...

Impact Wrestling 12/08/2015 :

- Arrivée des Jarretts, de Scott D'Amore et des catcheurs de la GFW.

- Jarrett qui fait encore et toujours la promotion de sa compagnie ("la meilleure compagnie du monde"), en profite pour montrer TNA sous un jour négatif ("ils étaient dans la merde, et j'étais là, l'homme providentiel, pour les sauver, parce que je suis un homme charitable", etc), booke le show de ce soir, et est interrompu par EY. Ey s'énerve, fait une promo excellente, et Jarrett réplique en bookant le KOTM de ce soir. Youpi (je n'aime pas les KOTM).

- EY attaque JJ, les lutteurs de la GFW débarquent, les lutteurs de la TNA aussi, brawl.

- JJ motive ses troupes.

- Les commentateurs ultra-vagues au sujet de Bully : "il souffre de multiples blessures, on ne sait pas quand il reviendra".

- Tapa vs Kong. Un match quelconque, par moments un peu mou et laborieux, et qui se finit en queue de poisson. Ça commence mal, ce crossover. Le manager de Tapa n'était pas mauvais au micro, cela dit.

- Promo générique de Galloway.

- Roode dans le ring, mécontent des événements de la semaine dernière, demande à être dans le main event, et à parler à Spud. Spud n'est pas impressionné, et tout cela donne lieu à un très bon échange de promos des deux côtés, et à un mini-brawl. Un segment réussi, bien qu'un peu longuet.

- Roode est furieux et s'en prend à Jarrett.

- Godderz, toujours convaincant dans son rôle.

- Godderz vs Lashley. Domination totale de Lashley, malgré une spear finale assez médiocre.

- Galloway assommé backstage. JJ & Karen semblent tout à fait concernés par cette situation, ouhlàlà, on y croit à fond.

- EC3 dans le ring, au micro. La routine, jusqu'à ce que Hardy se pointe, explique qu'il n'abandonne pas ses vues sur le titre (forcément... *soupir*), et donne une promo assez moyenne et inégale. Ec3 fait semblant d'être le champion du peuple, mais trolle joyeusement Hardy, qui se fait démolir par Tyrus et EC3. Rien de particulièrement mauvais, mais rien de particulièrement mémorable non plus.

- Taryn booke un cage match entre Gail et la Dollhouse.

- Donc Chris Masters continue d'utiliser son gimmick d'Adonis ce soir... alors que Godderz a fait de même un peu plus tôt. Awkward.

- Wolves vs Brian Myers (aka Curt Hawkins) & Trevor Lee. Bon tag match.

- Lashley est motivé, et un peu agacé.

- Tigre vs Sonjay. Décevant, car assez bref, et pas particulièrement rythmé et dynamique.

- Ec3 n'a pas confiance en JJ.

- Robbie E vs Justin Gabriel vs Chris Masters vs Lashley vs EY, KOTM. Un match assez précipité (deux tombés en moins de trente secondes après le début du match) et bordélique, avec un finish en deux temps assez moyen : autant la spear de Lashley était superbe, autant le 450 de PJ était botché.

 

Un show qui progresse enfin, bien qu'il reste inégal. D'un côté, l'arrivée de nouveaux talents est toujours appréciable, la production du show semblait upgradée, et le feud TNA/GFW change un peu de la routine habituelle... mais de l'autre, les catcheurs estampillés GFW sont assez moyens, cette storyline semble totalement consacrée à Jarrett et à sa compagnie, au détriment de la TNA, et je ne peux me défaire de l'impression persistante que tout cela n'est qu'un moyen d'obtenir de Jarrett qu'il vende, IRL, le reste de ses parts (comme cela se murmure depuis des mois au sein des dirt sheets) en échange de toute cette hype autour de sa nouvelle compagnie. M'enfin on verra bien.

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Un film, un jour (ou presque) #195 : Les 4 Fantastiques (2015)

Publié le 14 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Marvel, Fantastique, Science-Fiction, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les 4 Fantastiques (Fant4stic):

Suite à l'essai d'un téléporteur révolutionnaire, quatre amis obtiennent des pouvoirs surnaturels improbables : Reed Richards (Miles Teller) devient capable d'allonger et de distordre son corps à volonté, Ben Grimm (Jamie Bell) devient une énorme créature rocailleuse à la force considérable, Johnny Storm (Michael B. Jordan) peut désormais voler et transformer son corps en torche humaine, et sa soeur Sue (Kate Mara) peut devenir invisible. Ensemble, le quatuor doit apprendre à maîtriser ses nouveaux pouvoirs afin d'empêcher Doom (Tony Kebbell) de détruire la Terre...

Qu'est-ce que l'on obtient lorsque l'on combine un jeune réalisateur fragile, qui accepte mal la critique, et qui n'est pas taillé pour travailler au sein du système des studios hollywoodiens ; un studio interventionniste qui est bien décidé à garder coûte que coûte les droits d'une franchise, et qui place le jeune réalisateur en question aux commandes de l'un de ses blockbusters en espérant le manipuler à volonté, pour s'apercevoir ensuite que c'était la pire décision possible ; une franchise déjà au fond du trou, et qui ne bénéficie, aux yeux du grand public, d'aucune indulgence ; un conseiller artistique/producteur immature et cynique, qui n'a que peu d'affection pour la franchise adaptée, et qui préfèrerait autant que ce soit sa propre version "modernisée" et "rajeunie" qui fasse l'objet d'un film ; et un projet qui, dès le stade du script et les premières images, n'a été accueilli qu'avec dérision et hostilité par les fans ?

Un plantage mémorable.

La Fox peut bien jouer autant qu'elle le désire la carte du "réalisateur incontrôlable et immature", et Trank celle du "studio insupportable et interventionniste", reste que ce projet était condamné d'entrée. La vision du film est très claire à ce sujet : même en mettant de côté les évidents remontages et autres coupes sauvages effectuées par le studio, le script et les choix artistiques faits à l'époque de l'écriture (notamment l'idée - controversée - d'une famille recomposée biraciale, potentiellement intéressante, mais qui, comme tout le monde l'avait prédit, n'a aucune fonction intrinsèque si ce n'est celle du politiquement correct) sont faisandés au possible, et amènent progressivement le film jusqu'à un point de non-retour.

Ce point de non-retour, c'est lorsque le spectateur s'aperçoit qu'à force de "réalisme", de "sobriété", et de "dark & gritty" (moins de trois minutes après le début du film, on apprend que la catchphrase de la Chose, "it's clobbering time", était celle de son frère qui le martyrisait et le battait... W.T.F.), anti-spectaculaire, on se retrouve avec un long-métrage qui parvient presque à être pire que les deux précédents films de la franchise, pourtant déjà bien gratinés.

Pendant la première heure du film, ça fait pourtant presque illusion, malgré des problèmes aberrants de script (le "Clobbering time", donc), d'exécution (Reed, Grimm et Sue qui se rencontrent durant la foire scientifique du lycée, à l'âge de 17 ans, sans que le moindre effort soit fait pour rajeunir les acteurs qui ont la trentaine ; des effets spéciaux assez ratés, comme le chimpanzé), et de caractérisation ; et puis, progressivement, le script se désagrège, le film devient plein de trous, des scènes sont manquantes, les reshoots sont évidents (Sue qui se retrouve affublée d'une perruque blonde à 2€50 dans certaines scènes), et Doom, méchant iconique de la franchise, est une fois de plus totalement ridicule (et vaincu en 10 minutes chrono).

Bref, entre son approche sombre et froide, son récit totalement déséquilibré et bavard (une seule scène d'action !?), ses choix créatifs inexplicables, sa réalisation plate et impersonnelle, et sa direction d'acteurs à côté de la plaque (la moitié du cast est insipide et en retrait, comme Mara, impassible et froide, tandis que l'autre moitié sonne faux, comme par exemple mini-Reed qui semble lire ses dialogues sur des cartons tenus hors-caméra), il y a de quoi vraiment se poser la question : si la Fox et Trank ne voulaient pas adapter les Quatre Fantastiques (possiblement le comic-book le plus familial, coloré et dynamique possible, plein d'aventures extraordinaires et de personnages mémorables), et avaient honte de faire un comic-book movie, pourquoi se forcer ?

(la réponse étant, bien entendu, l'argent...)

1.25/6 (de son côté, Marvel doit bien rigoler, et attendre impatiemment de récupérer les droits)

 

EDIT du 15/08/2016 : Un an après, je me suis aperçu que je ne gardais absolument aucun souvenir de ces Quatre Fantastiques et, étant actuellement en pleine phase de lectures superhéroïques, je me suis dit que j'allais laisser une nouvelle chance à cette adaptation ratée.

De plus, histoire d'être relativement objectif, j'ai pris la peine de ne pas relire mon avis passé... mais c'est peine perdue : en effet, si je suis tenté de remonter un peu la note finale à un 2.25/6 (pour sa première heure qui, malgré des choix créatifs et visuels très très discutables, ressemble néanmoins à quelque chose de regardable), la rupture qui se produit après cette première heure de film est vraiment trop brutale et évidente, et le film finit par perdre toute cohésion, toute structure et tout intérêt (rien que les motivations de Doom changent d'une scène à l'autre, sans explication) en retombant dans une confrontation finale baclée et précipitée.

Toujours très frustrant, d'autant que Marvel n'a toujours pas récupéré les droits des FF, et que Doom reste, encore et toujours, l'un des méchants Marvel les plus maltraités à ce jour au cinéma.

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Un film, un jour (ou presque) #194 : Welcome Back (2015)

Publié le 13 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Welcome Back (Aloha) :

Spécialiste indépendant fraîchement assigné par l'armée à Hawaii, Brian Gilcrest (Bradley Cooper) retrouve là son ex-compagne, Tracy (Rachel McAdams), mère de deux enfants, et désormais mariée à un ami de Brian, John (John Krasinski). Toujours épris l'un de l'autre, Brian et Tracy s'efforcent de résister à la tentation, d'autant que la paternité réelle de la fille aîné de Tracy est un secret de polichinelle. Heureusement, Brian a de quoi s'occuper, puisqu'il doit négocier les modalités du lancement d'un satellite privé avec les autorités locales et tribales... tout en gérant son attirance croissante pour l'énergique Allison Ng (Emma Stone), une jeune pilote originaire de l'île, et qui l'épaule durant sa mission...

Un film de Cameron Crowe qui cadre de bien belle manière les paysages hawaïens splendides... mais se vautre totalement sur tout le reste. En effet, le métrage ne sait jamais ce qu'il veut être  : une dramédie familiale sur Brian, Tracy et John ; une comédie romantique basique sur Brian et Allison ; un film de vacances sur la beauté et la magie d'Hawaï : une conspiration techno-politique sur Bill Murray en milliardaire qui veut installer des bombes atomiques dans l'espace ; ou bien tout à la fois, en 1h45 de temps ?

Résultat, rien ne fonctionne vraiment, narrativement parlant, si ce n'est l'espace d'une scénette ou deux (la conversation silencieuse entre Cooper et Krasinski ; la scène finale entre Brian et sa fille, tout simplement superbe).

Le mélodrame familial est téléphoné au possible, et n'a donc pas grand intérêt (même si McAdams est, comme toujours, ravissante), la comédie romantique est plombée par une Emma Stone qui, dès sa première scène, en fait trois tonnes (elle n'a pas dû être briefé sur le genre exact du film, car son interprétation de la militaire zélée est plus proche d'une parodie à la Police Academy que d'un film comme Aloha), le film de vacances est saboté par des choix créatifs improbables (le cast principal est intégralement blanc, y compris le personnage d'Allison Ng, d'origine asiatique et hawaïenne, et ici interprété par une Emma Stone blonde), et le techno-thriller fait tellement pièce rapportée qu'il ressemble à un mauvais pitch griffonné à la va-vite sur un coin de table, un soir de beuverie.

Ce problème de tonalité et d'approche qui hante tout le film donne l'impression d'un métrage baclé, qui aurait connu bien des problèmes de production et des réécritures. Or à priori, ce n'est pas le cas, et Crowe nous ayant habitué à bien plus maîtrisé, on se demande toujours ce qui a bien pu se produire pour que cet Aloha soit aussi creux, décousu, et se retrouve à ce point le cul entre deux (ou trois) chaises.

2.5/6 pour la distribution, la photographie, et la réalisation.

(si tout le film avait eu la force de la scène finale, ça aurait probablement été un chef d'oeuvre)

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Un film, un jour (ou presque) #193 : Exodus - Gods & Kings (2014)

Publié le 12 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Histoire, Religion, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Exodus - Gods and Kings :

Moise (Christian Bale) et Ramses (Joel Edgerton) sont deux princes élevés à la cour du Pharaon. Mais lorsque Ramses prend la place de son père sur le trône, il décide de bannir Moïse dans le désert en apprenant ses origines juives. Celui-ci finit cependant par revenir de son exil et, guidé par la parole divine, il va alors tenter de libérer le peuple juif de son esclavage...

Dès l'ouverture du film, avec ses cartons d'exposition, ses juifs opprimés, et ses esclaves hébreux construisant les pyramides, j'ai tout de suite compris qu'on était mal barrés avec ce métrage. Déjà qu'avec sa distribution d'acteurs tous caucasiens, ça n'augurait pas du meilleur...

Et la suite n'a fait que confirmer mes craintes, en montrant, à chaque instant, les signes d'un film typique du Ridley Scott moderne, qui est incapable de faire un bon film de moins de 180 minutes.

Ici, tout est gris, plat, terne : un parti pris "réaliste" qui tue tout semblant d'ampleur et d'épique, pour renforcer la douleur du peuple hébreu, et donner toujours plus de poids aux interminables dialogues du film.

Résultat, le métrage se traîne lamentablement, échouant à susciter la moindre empathie du spectateur pour ses acteurs, qui évoluent dans une histoire tellement balisée et connue que le soufflé global ne monte jamais, même quand Ridley Scott déchaîne les effets spéciaux comme Dieu les plaies sur l'Égypte, ou que la musique tente d'être à la hauteur des événements qu'elle illustre.

M'enfin bon, au moins ce n'est pas trop mal filmé.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #192 : Terminator Genisys (2015)

Publié le 11 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Terminator Genisys :

Lorsque John Connor (Jason Clarke), le meneur de la résistance contre Skynet et son armée de machines, envoie Kyle Reese (Jai Courtney) en 1984 pour protéger sa mère Sarah Connor (Emilia Clarke) d'un robot assassin, il crée sans le vouloir une réalité parallèle inattendue. Dans celle-ci, Sarah est une combattante éprouvée entraînée depuis son plus jeune âge par "Pops" (Arnold Schwarzenegger), un androïde envoyé depuis le futur pour la protéger...

C'est désormais une évidence : la franchise Terminator est un tel bordel improbable, avec des interprètes et des chronologies différentes (pleines de trous et de paradoxes temporels) que les détenteurs des droits ont tout simplement jeté l'éponge, et décidé de tout rebooter.

On les imagine très bien regardant les Star Trek de JJ Abrams, et se disant "voilà ce qu'il faut faire avec Terminator : rebooter la franchise depuis le premier épisode, avec une nouvelle distribution, et l'icône de la franchise pour assurer la transition".

Dont acte. Ils ont tout rebooté, ils ont tout recasté (et quel casting foireux ! Clarke fait un Connor calamiteux, Courtney est transparent au possible, et Emilia Clarke semble trop douce et inoffensive pour être crédible dans son rôle), et ils se sont tourné vers deux scénaristes d'anthologie - Patrick Lussier (auteur de Dracula 2001 et de ses suites) et Laeta Kalogridis (scénariste des séries Bionic Woman et Les Anges de la Nuit) ! - pour rédiger leur script-reboot...

Sans surprise, le résultat final s'avère être un feu d'artifice de fan-service recyclant allègrement les scènes et les moments anthologiques de la saga, sans réellement rien leur apporter d'intéressant (en cela, le film ressemble assez à Jurassic World, y compris au niveau de la réception du film par le grand public des "casuals", qui n'ont que faire de la qualité intrinsèque d'un métrage tant qu'ils ont leur quota de références et de situations familières - la seule différence, ici, étant le fait que Terminator est une franchise sur le déclin, vieillissant en même temps que sa superstar-titre, et naturellement moins fédératrice que "des gros dinosaures s'attaquent aux humains"). Il n'y a qu'à voir les nombreux avis extatiques et les notes globales reçues par ces deux films sur imdb pour comprendre le gouffre entre fans et critiques.

Reste que ce Terminator est bien un métrage au script plein de trous et de zones d'ombre jamais expliquées, qui peine à maintenir sa cohésion interne, et qui frôle même parfois la parodie des deux premiers films de la saga... d'autant que, ce qui n'aide pas, le métrage souffre d'une musique zimmerienne fade et générique au possible, ainsi que de sfx très inégaux (la doublure numérique de Young Schwarzy est impeccable, les poursuites en hélico numériques nettement moins), de scènes d'action semi-numériques qui manquent d'impact, d'un script répétitif (qui enchaîne les situations dramatiques systématiquement désamorcées par un Deus-Ex-Schwarzenegger) et d'une réalisation en pilotage automatique.

Sans oublier, pour achever le tout, un Schwarzy encore humanisé de manière abusive, et qui continue d'être une punchline ambulante (ici sur son âge) plus qu'un robot-tueur iconique et impressionnant.

Je n'ai donc pas vraiment apprécié cette "Genisys" (mon dieu, qui est-ce qui a pondu ce titre stupide...?) particulièrement creux, et qui n'avait comme unique objectif que de poursuivre, jusqu'à l'épuisement, l'exploitation d'une franchise qui aurait probablement mieux fait de s'arrêter avec son second opus.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #191 : Hot Pursuit - En Cavale (2015)

Publié le 10 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Policier, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hot Pursuit - En Cavale :

Policière coincée étant la risée de ses collègues, Cooper (Reese Witherspoon) reçoit pour mission d'escorter Daniella Riva (Sofia Vergara), l'épouse colombienne d'un témoin dans une affaire de trafic de drogue. Mais le domicile de Riva est immédiatement pris d'assaut par deux groupes d'assassins aux employeurs différents, certains étant des collègues corrompus de Cooper : la fliquette appliquée et la Colombienne exubérante prennent alors la fuite, et tentent d'échapper à la police ainsi qu'aux trafiquants bien décidés à mettre la main sur Daniella pour l'éliminer...

Une comédie policière ultra-générique et quelconque, qui s'ouvre sur la poursuite à pieds la plus molle de la décennie, et dans laquelle les deux actrices principales sont en pilotage automatique total : tout est affreusement prévisible de bout en bout, assez forcé et inutilement hystérique, et finalement, ce n'est même pas particulièrement mauvais, mais juste totalement oubliable. Ce qui est peut-être encore pire.

2.25/6

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Catch Review : TNA Impact (05/08/2015)

Publié le 8 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ça y est, la session des tapings pourris de Mai/Juin touche enfin à sa fin ! En espérant que le show retrouve un peu de cet éclat qui s'est bien terni ces derniers mois...

Impact Wrestling 05/08/2015 - No Surrender :

- Bram vs Anderson. Pas grand intérêt pour ma part, je n'ai regardé que d'un oeil. Ça avait l'air tout à fait honorable, et suffisamment long pour être satisfaisant, mais Bram perd beaucoup trop à mon goût, et par la force des choses, n'est donc pas à la hauteur de ses promos.

- Promo backstage des Hardys, blablabla.

- James Storm dans le ring, histoire de finir sa storyline, avec une très bonne promo contre Khoya. Khoya se rebelle, reprend son nom réel, et défie Storm dans un anglais approximatif... sous le regard d'un public indifférent.

- Segment récap du feud Dollhouse/Ninja Gail.

- Storm défie Mahabali pour un match ce soir.

- Ninja Gail vs la Dollhouse, Handicap match. Gail qui démolit toute la Dollhouse à elle toute seule, *soupir* ; à ce niveau-là, autant enterrer la DH, elle ne sert vraiment plus à rien. Le match en lui-même n'était pas forcément mauvais, pour ce que c'était, mais bon... le booking dessert vraiment les athlètes.

- Promo routinière de Galloway, du moins dans sa première partie.

- Galloway vs Eli Drake (qui a un t-shirt amusant "#SitDown"). Match décevant, puisque Drake est cantonné à encaisser les coups et à ne jamais répliquer, jusqu'à ce qu'il vole la victoire de manière ultra-basique. Mwé, j'aurais aimé quelque chose de plus compétitif, franchement.

- Récap de la stipulation la plus stupide au monde : le contrat d'Aries vs le surnom de Spud. D'oh.

- GM Bully donne le poste d'arbitre en chef à Hebner Jr, le jour où son père partira à la retraite ; Roode se pointe, se plaint de la stipulation débile du match d'Aries, et promet d'intervenir.

- Aries vs Spud, Stipulation à la con. Un bon match dominé par Aries, ce qui rend son résultat et sa stipulation encore plus frustrants.

- Roode et Aries font le deuil de leur équipe backstage. D'ailleurs, où est-ce qu'il était, Roode, pendant ce match ?

- Storm vs Mahabali Shera. DQ de Storm avant même que le match ne démarre vraiment.

- GM Bully retrouvé KO backstage.

- Jarrett qui, comme par hasard, est là pour remplacer Bully au pied levé, et devient le GM de la compagnie pour une semaine (la TNA a déjà spoilé le show sur Facebook, ce sera GFW vs TNA la semaine prochaine).

- Promo d'EC3.

- EC3 vs Matt Hardy, Full Metal Mayhem. Le push de Matt ne m'intéresse toujours pas le moins du monde, mais bon, rendons à César (...), le match était solide (pas le MOTY annoncé par certains, m'enfin ce n'est pas surprenant), et EC3 a remporté l'affrontement proprement. C'est toujours ça de gagné.

 

Un show qui, à défaut d'être intéressant et réussi d'un point de vue créatif/booking, était très solide dans le ring. Ce qui est un net progrès par rapport aux semaines précédentes. Dommage que le booking et les athlètes ne soient vraiment pas sur la même longueur d'onde...

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Un film, un jour (ou presque) #190 : Ant-Man (2015)

Publié le 7 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, Comédie, MCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ant-Man :

Dépossédé de sa propre compagnie par son ancien bras droit et protégé, Darren Cross (Corey Stoll), le Dr Hank Pym (Michael Douglas) recrute le cambrioleur Scott Lang (Paul Rudd) pour s'introduire dans les laboratoires Cross, saboter leurs archives, et empêcher qu'une technologie de pointe inspirée des travaux de Pym ne soit vendue à Hydra. Pour cela, Scott va devoir s'entendre avec Hope (Evangeline Lilly), la fille de Hank, apprendre à contrôler les fourmis, et à maîtriser les extraordinaires pouvoirs miniaturiseurs du costume d'Ant-man...

Ant-Man est le Marvel Movie qui illustre bien les limites et les problèmes de l'approche cinématographique de la Firme aux Idées.

Petit rappel historique : en 2003, bien avant la Phase 1 du MCU et son Iron Man, Edgar Wright (réalisateur de Shaun of the Dead, Hot Fuzz, The World's End, Spaced, Scott Pilgrim, etc) co-écrit le script de Ant-Man, un projet qui lui tient à coeur. Avec le soutien de Marvel, puis sous son égide, Wright passe alors les dix années suivantes à travailler par intermittence sur le film, attendant patiemment que le MCU se mette en place, et allant jusqu'à tourner en 2012 quelques scènes visibles sur le web.

En 2013, la pré-production du film débute, avec un casting éclectique et intéressant, et malgré quelques réécritures, obligatoires pour que le film colle mieux à la Phase 3 du MCU.

Et puis, progressivement, le projet commence à prendre l'eau, à force d'intransigeances et de réécritures imposées par Marvel... jusqu'à ce que, en Mai 2014, Edgar Wright "mette les voiles" (= "se fasse plus ou moins virer"), à quelques mois à peine du début du tournage.

Aussitôt, de nouvelles réécritures ont lieu, un nouveau réalisateur (plus docile et avec nettement moins de personnalité à l'écran) arrive, et zou, voilà le film qui arrive en salles, en partie basé sur le travail de Wright, mais pas trop.

Et ça se ressent à l'écran : ici, pas beaucoup de folie, pas beaucoup d'originalité, pas d'impact visuel ou narratif. Comme la plupart des films du MCU, tout est calibré, terne, un peu pataud dans son écriture et ses dialogues (les acteurs semblent parfois avoir du mal à les faire sonner juste ; les ajouts pour intégrer Ant-Man au MCU sont forcés et pas très réussis), ça manque d'énergie et de fantaisie, la musique est transparente au possible (malgré un thème pas désagréable en écoute isolée)...

Pire encore, la platitude du script est telle qu'elle tire ses interprètes vers le bas : habituellement charismatique, drôle et attachant, Rudd est ici en retrait, presque transparent, et en pilotage automatique dès lors qu'il s'agit de débiter des termes techniques ; généralement charmante et pétillante, Lilly disparaît dans un personnage austère à la coupe de cheveux ratée... quant à Douglas, son rôle aurait pu être tenu par n'importe quel acteur, tant le réalisateur ne capitalise que rarement sur le talent et le charisme de son interprète.

Bref, Ant-Man s'avère une entrée très banale et clichée dans le catalogue du MCU...

...du moins dans son premier tiers.

À partir du moment où les effets spéciaux (et les bataillons de fourmis) entrent en jeu, en effet, le film décolle heureusement un peu. Rien d'exceptionnel, mais on sent là tout le travail de préparation fait en amont par Edgar Wright, dont les essais sont ici repris dans une version un peu moins efficace.

D'ailleurs, c'est le mot d'ordre de la dernière demi-heure du film : des effets spéciaux dans tous les sens, de bonnes idées, des traits d'humour qui font mouche... mais aussi une certaine incapacité à capitaliser sur les bons points du script. Et là où un script basique aurait facilement pu être dynamisé et transcendé par la réalisation inventive de Wright, ici... tout reste relativement basique dans son déroulement.

Ça ne décolle jamais totalement, et on ressort du métrage avec une impression d'occasion manquée, d'essai jamais totalement transformé, et de patchwork dont on voit un peu trop les coutures (l'une d'entre elles étant un constant recours aux changements d'échelle macro/micro durant les combats, afin de créer une rupture comique : ça fonctionne les trois ou quatre premières fois, mais ensuite, ça devient répétitif et facile).

En conclusion, un origin movie assez dispensable, qui réaffirme une nouvelle fois que la méthode Marvel est loin de n'avoir que du bon, qualitativement parlant.

Un minuscule 3/6

 

Mise à jour 01/2017 : 

Après revisionnage en VO, je m'aperçois qu'Ant-Man passe nettement mieux, maintenant que je sais à quoi m'attendre.

Si tout le premier tiers reste assez bancal et terne, avec une structure un peu laborieuse, ça décolle effectivement dès l'arrivée des effets spéciaux, même s'il reste toujours une étrange impression d'inabouti, çà et là, et un manque certain de folie.

On sent bien que la genèse du film a été compliquée, qu'il y a eu un changement de réalisateur à mi-parcours, mais finalement, la mayonnaise prend plus ou moins, et on se dit qu'après tout, maintenant que les bases ont été posées, peut-être que le second épisode sera plus décalé et original, tout en osant plus de choses visuellement parlant.

Un petit 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #189 : Ask Me Anything (2014)

Publié le 6 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ask Me Anything :

Jeune lycéenne sexy, impertinente, sans-gêne, irrésistible et libérée, Katie Kampenfelt (Britt Robertson) décide de prendre une année sabbatique avant d'entrer à la fac, et en profite pour narrer son quotidien, ses ébats avec son petit ami Rory (Max Carver) et ses aventures avec des hommes plus âgés (Justin Long et Christian Slater) dans un blog anonyme. Mais progressivement, les doutes et les incertitudes de la jolie blonde la rattrapent, à mesure que ses traumatismes et ses failles se révèlent aux yeux de tous...

Drame écrit, réalisé et adapté par Allison Burnett (une scénariste de comédies romantiques insipides, et d'Underworld 4) à partir de l'un de ses romans ("Undiscovered Gyrl", avec un Y, parce que pourquoi pas, après tout), ce métrage bénéficie d'une très bonne distribution, et repose entièrement sur les épaules de Britt Robertson, qui se met ici à nu, tant physiquement que dans son jeu (et ce malgré un personnage qui cumule les clichés de caractérisation dignes d'une héroïne de téléfilm Lifetime : amie qui la trahit, déconvenues amoureuses, voisin pédophile, petit ami violent, père alcoolique et absent, grossesse imprévue, chômage, avenir incertain, drogues et alcool...).

Jolie performance, donc, malgré une forme un peu faiblarde (la réalisation n'est pas très inspirée), et un récit qui choisit de jouer la carte du unreliable narrator (littéralement "narrateur peu fiable"), afin de mettre en place un retournement final assez discutable, tant par la manière dont il est amené, que par ce qu'il sous-entend comme propos.

(spoilers)

À la fin du métrage, Katie décide d'arrêter de bloguer, afin de vivre sa vie ; c'est donc sa mère qui reprend le flambeau, donnant le véritable nom de Katie, et expliquant que, dans la vie réelle (une vie dans laquelle tout est beaucoup moins glamour que dans la fiction concoctée par Katie sur son blog), Katie avait disparu quelques heures après son dernier billet, et après avoir reçu un coup de téléphone mystérieux.

La morale de l'histoire ? Euh... quand on est une adolescente séduisante et portée sur la chose, tous les hommes vous trouvent à leur goût, et donc vous veulent du mal ? Avoir des moeurs légères comme Katie, c'est un comportement malade forcément hérité de problèmes durant l'enfance, et qui, au final, n'aura que des conséquences négatives sur votre vie ? Le sexe, c'est un poison qui mène à l'alcool, à la drogue, et à la mort ?

Pas sûr que tout cela soit vraiment le message qu'ait voulu faire passer la scénariste, mais en tout cas, cette fin abrupte et douteuse, en queue de poisson, conclue le récit sur une note très amère et désagréable.

2.5/6

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