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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Analyse et critique du film The World Unseen

Publié le 18 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Drame historique écrit et dirigé par Shamim Sarif, The World Unseen narre l’histoire d’amour interdite d’une mère de famille et d’une propriétaire de café, toutes deux Indiennes, dans l’Afrique du Sud des années 50. Très bien accueilli par la critique et la communauté gay/lesbienne, ce métrage sud-africain a remporté de nombreux prix à sa sortie, en 2008.

Résumé

Dans l’Afrique du Sud des années 1950, Amina (Sheetal Sheth), jeune femme indépendante d’origine indienne, tient le Location Café, un lieu d’accueil ouvert à tous, sans discrimination de race ou de religion. Elle protège ainsi son associé de couleur, Jacob (David Dennis), amoureux d’une postière blanche.

De son côté, Miriam (Lisa Ray) obéit aux conventions de son peuple et de la société. Mère de trois enfants envahissants, et épouse dévouée à son mari, l’autoritaire Omar (Parvin Dabas), Miriam est effacée et discrète. Mais lorsque Rehmat (Nandana Sen), la sœur d’Omar, épouse un homme blanc et est contrainte de fuir, Miriam finit par lui rendre visite chez Amina.

Aussitôt, Miriam est fascinée par le charme et le caractère d’Amina, et les deux femmes se rapprochent plus qu’elles ne le devraient, trouvant prétexte après prétexte pour se fréquenter, et pour vivre ensemble une histoire d’amour interdite…

Réception critique

Drame romantique historique adapté par Shamim Sarif à partir de son roman du même titre, The World Unseen est produit de manière indépendante par la réalisatrice-scénariste, financée par l’Etat sud-africain. Il sort en salles aux États-Unis fin 2008, et rapidement, reçoit de nombreuses critiques élogieuses, notamment de la part de la communauté lesbienne américaine.

Durant le premier semestre 2009, le métrage sort dans le reste du monde, où il recueille des critiques similaires. Multiprimé dans de nombreux festivals, et raflant tous les prix des South African Film & Television Awards, The World Unseen est loué pour sa description touchante d’une romance lesbienne interdite à l’époque de l’Apartheid.

Le film divise cependant ses spectateurs, et certains critiques soulignent le manichéisme et la simplicité abusive du scénario, qui a régulièrement recours à des clichés basiques, et aux figures attendues du genre de la romance impossible.

L’interprétation assez inégale des acteurs est parfois aussi critiquée, ce qui n’empêche cependant pas les membres de la distribution (notamment Sheetal Sheth), d’être récompensés à plusieurs reprises pour leurs performances.

The World Unseen
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Biographie et discographie de Ky-Mani Marley

Publié le 10 Mai 2011 par Kaoteek dans Musique

Musicien, auteur, compositeur et guitariste de reggae, Ky-Mani Marley est l’un des fils du légendaire Bob Marley. Comme son père, Ky-Mani connaît rapidement un succès certain dans le monde de la musique reggae, incorporant avec le temps de nombreuses influences, notamment du hip-hop, à son travail. En parallèle, Marley s’essaie par ailleurs avec succès à une carrière d’acteur dans des films jamaïcains.

Premiers pas

Né le 26 février 1976 à Falmouth, en Jamaïque, Ky-Mani Marley est le fils du célèbre Bob Marley et de la championne de ping-pong Anita Belnavis.

Très tôt, il accompagne sa mère qui s’installe à Miami, où il développe alors ses talents musicaux (apprenant ainsi à jouer de la trompette, du piano et de la guitare), en parallèle d’une implication notable dans le sport.

Durant son adolescence, il s’essaie au rap et au métier de DJ, en compagnie de ses frères Stephen, Julian et Damian et trouve enfin là sa vocation.

Musique et comédie

En 1996, Ky-Mani sort son premier album, "Like Father Like Son", puis l’année suivante, il s’associe avec Praswell des Fugees pour une reprise de "Electric Avenue". Signé par un nouveau label, il collabore avec PM Dawn sur le single "Gotta Be Movin On Up", qui aide le musicien à s’établir dans un autre genre que le reggae.

En 2000, "The Journey" sort dans les bacs : second album de Ky-Mani, le disque mêle de nombreux styles musicaux. Il est suivi dès l’année suivante par "Many More Roads" (2001), album nominé aux Grammy Awards et qui précède un hiatus de trois longues années.

Dans l'intervalle, My-Mani joue les acteurs dans le film jamaïcain "Shottas" (2002), de Cess Silvera, où il tient le rôle principal. En 2003, il remet ça dans "One Love", comédie romantique locale, puis en 2004, il revient enfin à la musique, avec l’album "Milestone".

Retour à la musique

Après un nouvel hiatus de trois ans, le musicien enregistre et sort "Radio" (2007), album plus influencé hip-hop que ses précédents.

Travaillant depuis sur son album suivant, le sixième de sa carrière, Ky-Mani choisit de mettre l’accent sur une fusion authentique du hip-hop et reggae, style dont le premier single "New Heights", sorti début 2011, est le parfait exemple.

Ky Mani Marley
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Tout savoir sur "Michael Jackson's This Is It"

Publié le 8 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Documentaire musical créé à partir des répétitions filmées du spectacle de Michael Jackson, "This Is It" est un film de Kenny Ortega, sorti le 28 octobre 2009. Ultime occasion pour le public de découvrir Michael Jackson sur scène, le film est un succès commercial total, reflété par des critiques unanimes, louant l’hommage rendu dans ce film à l’artiste décédé.

Genèse

En 2009, confronté à des problèmes financiers, Michael Jackson prépare ses adieux au monde de la musique, au travers d’une ultime série de cinquante concerts. L’évènement, intitulé "This Is It", s’avère monumental et doit être inauguré à l’O2 Arena de Londres dès le mois de juillet.

Commence alors une période de répétitions et de préparation intenses, filmées à la demande de Jackson. Le 25 juin 2009, cependant, MJ est retrouvé mort, à moins d’un mois de son premier concert.

Kenny Ortega, chorégraphe et réalisateur des "High School Musical", est alors confronté à un dilemme de taille.

Engagé pour filmer les répétitions et mettre en place certaines chorégraphies et mises en scène du spectacle, Ortega se trouve en possession de nombreuses heures de métrage. Rapidement, la décision est prise d’en tirer un film de deux heures, afin d’offrir aux fans éplorés un dernier aperçu du talent de Jackson.

Sortie

Pendant plusieurs mois, Ortega travaille sur le montage du métrage, tandis que les dernières questions d’ordre légal se règlent devant les tribunaux. Enfin, une bande annonce voit le jour en septembre 2009 : un coup d’éclat.

Les images inédites de Michael déchaînent les passions, tout comme l’annonce d’un nouveau single, puis d’un album imminent, pour accompagner "This is It", le film.

"Michael Jackson’s This Is It" sort alors en salle le 28 octobre 2009 : aux USA, tous les billets sont vendus depuis des semaines et le métrage remporte plus de 100 millions de dollars le week-end de sa sortie. Alors, le succès ne se dément pas et "This is It" enchaîne les records, devenant le documentaire musical le plus rentable de tous les temps.

Une unanimité publique qui se retrouve chez les critiques : touchée par la sincérité de la production et le professionnalisme de Michael Jackson, la presse réserve un accueil positif au documentaire, malgré quelques réserves sur l’exploitation inévitable de l’image de Michael.

Michael Jackson's This Is It
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Tout sur la saga Lanfeust de Troy

Publié le 8 Mai 2011 par Kaoteek dans Littérature

Bande dessinée française en huit albums, écrite par Christophe Arleston, et illustrée par Dider Tarquin, Lanfeust de Troy est une série d’heroic fantasy se déroulant dans le monde magique de Troy, où tout le monde à un pouvoir magique, même le plus inutile. Succès commercial et critique, ce cycle a donné naissance à de nombreuses séries dérivées, de Lanfeust des Étoiles aux Gnomes de Troy.

Résumé

Dans le royaume de Troy, les humains cohabitent difficilement avec le peuple des trolls, sauvages et barbares. Les humains, cependant, ont un avantage de taille : chaque individu possède ainsi un pouvoir spécifique, du plus utile au plus anecdotique, qu’il peut utiliser à volonté à condition de rester dans le même secteur qu’un sage d’Eckmül.

Lanfeust de Troy, de son côté, possède le don de fondre le métal par la pensée, bien utile dans son métier de forgeron. Il met alors la main sur l’épée enchantée d’Or-Azur, lui permettant d’utiliser ses pouvoirs à volonté, sans avoir recours à un sage. De quoi intriguer le sage local, qui envoie Lanfeust à Eckmül, la capitale, pour y faire analyser cette capacité.

Pour s’y rendre, Lanfeust est alors accompagné des deux filles du sage : C’ian, la jolie fiancée de Lanfeust, et Cixi, plus caractérielle. Lanfeust va alors croiser le chemin de Hébus, un troll enchanté, et affronter le vil Thanos, parent lointain qui rêve de mettre la main sur l’épée.

Suites directes

Succès commercial et critique, la série Lanfeust de Troy (1994 à 2000) est bourrée d’humour et de jeux de mots.

Les aventures des protagonistes de la série se poursuivent ensuite dans la série de huit albums de Lanfeust des Étoiles (2001 à 2008), dans lesquels on découvre que Troy n’est que l’une des planètes d’un système multiple, et d’un empire galactique immense. La série vire au space-opera, et fonctionne toujours aussi bien.

Puis arrive Lanfeust Odyssey (parution entamée en 2009), narrant le retour de Lanfeust sur Troy, 18 ans après ses premières aventures.

Séries dérivées

En parallèle, les deux auteurs peuplent leur univers de nombreuses séries dérivées : les Trolls de Troy (1997-2010), notamment, se voient dédier une série de quatorze volumes, Cixi de Troy (2009-2010) a elle aussi son propre titre, tout comme les Gnomes de Troy (2000 à 2011), série de gags d’une page collectés en albums.

En parallèle, une encyclopédie voit le jour, ainsi que deux séries parallèles, Conquérants de Troy (2005-2008), sur les origines et la colonisation de la planète, et Les légendes de Troy, trois tomes recueillant des histoires courtes sur le monde de Troy. Sans oublier Lanfeust Quest, un remake manga de Lanfeust de Troy, dont la publication en fin 2007.

Lanfeust
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Analyse et critique du film "La guerre du feu"

Publié le 7 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Film français de Jean Jacques Annaud sorti en salles en 1981, "La Guerre du feu" conte le combat d’une tribu d’hommes préhistoriques et de trois de ses membres, pour survivre à l’ère paléolithique et découvrir les secrets du feu et de la communication. Succès critique et populaire, le film reçoit un Oscar et deux Césars, ainsi que de nombreuses nominations.

Résumé

Il y a 80000 ans, une guerre féroce règne entre les Wagabus primitifs et la tribu néanderthalienne des Ulams, qui possèdent un secret terrible : celui du feu. Incapables de créer leur propre feu, les Ulams défendent ainsi farouchement leur flamme contre les assauts ennemis.

Ainsi, au terme d’un affrontement sanguinaire, les Ulams sont décimés et leur feu perdu à jamais. La situation est critique et l’ancien de la tribu envoie alors ses trois meilleurs hommes, Naoh (Everett McGill), Amoukar (Ron Perlman) et Gaw (Nameer El-Kadi) à la recherche d’une nouvelle flamme.

Le trio part alors à l’aventure, affrontant des tigres à dents de sabre et la tribu cannibale des Kzamm, qui fait prisonnier des Cromagnons, les Ivakas, pour leur plaisir. Parvenant à voler le feu Kzamm, le groupe s’enfuit en compagnie de Ika (Rae Dawn Chong), une Ivaka qui se rapproche de Noah. Poursuivis par les Kzamms, les trois Ulams finissent par se séparer d’Ika, qui rentre chez elle.

Mais Naoh ne parvient pas à oublier Ika et fait demi-tour pour la retrouver. Il découvre alors les Ivakas, plus avancés que les Ulams et qui lui apprennent à faire du feu. Intégré parmi les Ivakas, Naoh refuse alors de rejoindre ses amis dans leur fuite lorsque ces derniers sont pris par la tribu.

Il finit cependant par changer d’avis et accompagnés d’Ika, les trois hommes retournent chez eux, ramenant avec eux le secret du feu et les techniques avancées des Ivakas.

Réception critique

D'une fidélité toute relative à la réalité historique, le film est coproduit avec le Canada, pour un budget de treize millions d’euros. Adapté de "La Guerre du Feu", roman de J.H. Rosny publié en 1911, le métrage sort en 1981 et reçoit aussitôt un accueil critique unanime.

Nominé pour six Césars en 1981, il remporte les prix de la catégorie "Meilleur Film" et "Meilleur Réalisateur". En 1983, après la sortie du film aux USA, "La Guerre du Feu" a reçu un Oscar pour ses maquillages, puis, la même année, il remporte cinq Genie Awards.

Guerre du Feu
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Tout sur le morceau Like A Rolling Stone de Bob Dylan

Publié le 7 Mai 2011 par Kaoteek dans Musique

Chanson mythique de Bob Dylan, "Like A Rolling Stone" sort en 1965. Elle est le produit d’une lassitude prononcée du musicien pour le monde de la musique et de la célébrité qui en découle. Aujourd’hui considéré comme l’un des morceaux les plus importants de la seconde moitié du XXème siècle, "Like A Rolling Stone" est, à sa sortie, un succès critique et commercial remarqué.

Genèse

En 1965, Dylan est mécontent de sa carrière et des attentes du public. Il songe brièvement à abandonner la musique, mais canalise cette colère dans les paroles de "Like A Rolling Stone", qui fait alors plus de 15 pages de texte. Finalement, Dylan parvient à résumer le tout sous la forme d’une chanson, qu’il enregistre en juin 1965, après de nombreuses prises et improvisations.

Gardée au placard par Columbia à cause de sa longueur et du son brut, la chanson finit par être diffusée dans un club à la mode et la demande du public fait le reste. En juillet, le morceau sort dans les bacs et devient la meilleure vente de Dylan à ce jour, parvenant au sommet des charts et y restant pendant des mois.

Le morceau acquiert rapidement un statut d’œuvre culte, ayant eu une influence notable sur les carrières de musiciens comme Bruce Springsteen, Paul McCartney, ou encore Frank Zappa.

Traduction des paroles (extrait)

Il fut un temps où tu t’habillais si bien

Où tu jetais une pièce aux sans-abri, n'est-ce pas ?

Les gens te disaient alors "Fait attention ma belle, tu es destinée à tomber"

Tu as pensé qu'ils te taquinaient

Tu riais de tous ceux qui traînaient dehors

Maintenant tu ne parles plus si fort

Maintenant tu n’as plus l’air si fière

De devoir quémander de quoi assurer ton prochain repas.

Qu’est-ce que ça fait ?

Qu’est-ce que ça fait

De ne pas avoir de toit

Comme une parfaite inconnue

Comme une pierre qui roule ?

Tu as beau être allée à la meilleure école, Mlle Solitaire

Mais tu sais bien que tu t’es seulement soûlée là-bas

Et personne ne t’a appris comment vivre dans la rue

Et maintenant tu réalises que tu vas devoir d’y faire

Tu as dit que tu ne ferais jamais de compromis

Avec la putain mystérieuse, mais maintenant, tu réalises,

Il ne vend aucun alibi

Quand tu fixes le vide de ses yeux

Demande-lui "veux-tu que l’on fasse affaire ?"

(© Bob Dylan/Columbia - 1965)

Bob Dylan
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The borrowers

Publié le 6 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

L’une des nombreuses adaptations de la série de romans de Mary Norton, Le Petit Monde des Borrowers est un long-métrage anglais réalisé en 1997 par Peter Hewitt. Dans ce film, une famille humaine et une famille de lutins s’unissent pour lutter contre les plans du maléfique Potter (John Goodman), avocat bien décidé à les expulser de chez eux.

Résumé

Lorsque les parents du jeune Pete Lender (Bradley Pierce) le surprennent en train de poser des pièges dans leur demeure, ils apprennent de sa bouche que des objets disparaissent de la maison, volés par les Borrowers, des lilliputiens vivant dans les murs. En effet, la famille Clock vit tranquillement dans la même maison que les Lender, se fournissant chez eux à leur insu.

Mais les Lender ont leur lot de problèmes : dans l’incapacité de prouver que la propriété est bien sienne, la famille se résigne à un déménagement imminent, sous l'oeil intéressé de leur avocat, Ocious P. Potter (John Goodman). Après que la plus jeune Clock, Arrietty (Flora Newbigin), soit tombée dans l’un des pièges de Peter, les Lender font alors la connaissance des Clock, et leur proposent de les accompagner dans leur nouvelle demeure.

Mais pendant le transport, Arrietty et Peagreen (Tom Felton) tombent du camion, et se réfugient dans leur ancienne demeure. Là, ils tombent sur Potter, sur le point de détruire l’acte de propriété de la maison : les Borrowers le dérobent in extremis, et s’enfuient, un exterminateur (Mark Williams) aux trousses.

La poursuite s’engage alors, une poursuite qui les mène dans une usine de production de lait, puis à la mairie, où seule l’intervention d’une armée de Borrowers sauve la situation du désastre. Potter arrêté, les Lender et les Clock peuvent désormais retourner chez eux, et y vivre désormais en paix, les uns comme les autres satisfaits de leur nouvelle cohabitation.

Réception critique

Adaptation de la série de romans du même nom de la romancière Mary Norton, The Borrowers sort en salles en 1997, et est assez bien reçu par les critiques, allant jusqu’à être nominé, en 1998 et 1999, pour plusieurs récompenses : des BAFTAs du meilleur film britannique et des meilleurs effets spéciaux, plusieurs Young Artist Awards, et un Golden Reel Award remporté pour le montage sonore du métrage.

Les Borrowers inspirent ainsi, depuis leur publication dans les années 50, de nombreuses autres adaptations, qu’elles soient en prises de vue réelles (un téléfilm américain dans les années 70, une série de la BBC au début des 90s), ou en animation (Arrietty, le petit monde des chapardeurs, du studio Ghibli, sort en 2010).

The Borrowers
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Avis sur le film Taram et le chaudron magique

Publié le 6 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Dessin animé méconnu de Disney sorti en 1985 "Taram et le Chaudron magique " est un récit de fantasy mettant en scène le jeune Taram, dans une lutte contre le maléfique Roi Cornu et son armée, prêts à tout pour mettre la main sur le légendaire Chaudron magique pouvant réveiller les morts. Trop sombre pour le grand public, le film est un échec commercial.

Résumé

Commis de ferme, le jeune Taram garde les cochons de l’Enchanteur Dallben et notamment Tirelire, la truie magique de ce dernier. Lorsque celle-ci est enlevée par le Roi Cornu, Seigneur des Ténèbres, Taram n’a qu’une idée en tête : reprendre le cochon volé et aller se battre contre le maléfique sorcier, dont les hordes déciment le pays.

Mais Dallben l’avertit : si le Roi Cornu s’en est pris à Tirelire, c’est parce qu’elle seule est capable de lui montrer le chemin jusqu’au Chaudron magique, capable de ramener les morts à la vie et de les contrôler. S’introduisant malgré tout dans le château ennemi, Taram est capturé et en cellule, il fait la connaissance de la jolie Princesse Héloïse et du barde Ritournel.

Tous trois, ils parviennent à s’échapper et avec l’aide de Gurki, du Peuple des Fées et de Tirelire, ils décident de détruire le Chaudron magique avant que le Sorcier ne mette la main dessus : une quête épique qui les mène jusqu'aux trois sorcières des marais de Morva.

Mais le Roi Sorcier finit par s’emparer du Chaudron et sous le regard impuissant de Taram et de ses amis, il réveille alors l’armée des morts. Seul le sacrifice d’un innocent pourra désormais l’arrêter.

Réception critique

Adaptation des Chroniques de Prydain de Lloyd Alexander, Taram et le Chaudron magique est, en 1985, le dessin animé le plus cher de tous les temps : la faute à un procédé de transfert d’images révolutionnaire, mais coûteux.

Beaucoup plus sombre et âpre que la norme des films Disney de l’époque, Taram est par ailleurs connu pour avoir fait travailler Tim Burton en tant qu’animateur : le futur réalisateur y invente en effet des créatures improbables en tous genres, théoriquement idéales pour la noirceur du métrage.

Mais, Disney change alors de direction et Jeffrey Katzenberg prend la tête du studio. Aussitôt, il exige que bon nombre de scènes violentes soient coupées, refuse toute idée un peu trop excentrique (au revoir Burton, donc) et adoucit notablement le film.

Le résultat, assez inégal malgré une esthétique splendide, est vivement critiqué par la presse et échoue au box-office : le film devient rapidement le mouton noir de la Disney des années 1980, une réputation pas forcément méritée qui le suit encore aujourd'hui. À redécouvrir.

Disney Jeu D'atout Ducale 3- Taram
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Analyse et critique du film The Winning Season

Publié le 6 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Comédie dramatique de 2009, écrite et réalisée par James C. Strouse, The Winning Season raconte le chemin de croix et la rédemption d’un ancien basketteur alcoolique interprété par Sam Rockwell, qui retrouve goût à la vie en entraînant l’équipe féminine de basket du lycée de sa fille, avec qui il tente de se réconcilier. Assez convenu mais sympathique, ce métrage indépendant passe inaperçu à sa sortie.

Résumé

Ancien athlète professionnel (il jouait au sein de la NBA) et professeur de sport dans un lycée, Bill (Sam Rockwell) n’est plus que l’ombre de lui-même : alcoolique, divorcé, il ne parle plus à sa fille adolescente (Shana Dowdeswell), et se réfugie dans un cynisme qui l’oppose au reste de la petite communauté où il vit. Son ami Terry (Rob Corddry), cependant, est bien décidé à l’aider.

Proviseur du lycée où la fille de Bill est élève, Terry offre alors à Bill le poste d’entraîneur de l’équipe de basketball de l’établissement, au bas du classement.

Guère motivé, Bill accepte sans trop d’espoir, et déchante rapidement en découvrant les six joueuses qui composent le groupe : dissipées, pas entraînées, les filles sont plus préoccupées par leurs problèmes que par l’équipe.

Cependant, avec le temps, un lien étrange se tisse entre Bill et ses joueuses, menées par Abby (Emma Roberts), et les résultats de l’équipe finissent par s’améliorer. En parallèle, le groupe d’adolescentes essaie de conseiller leur coach sur sa relation avec sa fille… des conseils aux résultats mitigés.

D’autant que tiraillé entre le championnat de basket et sa vie de famille, Bill songe à se tourner de nouveau vers la bouteille…

Analyse critique

Film indépendant distribué par Lion’s Gate, The Winning Season est diffusé en exclusivité lors du Festival de Sundance, en 2009, puis sort dans un nombre très réduit de salles en septembre 2010.

Les critiques sont alors assez indifférents au métrage, auquel est reproché son script convenu : les personnages sont des clichés, et leur évolution est prévisible dès le début du film.

Néanmoins, la distribution éminemment sympathique du métrage parvient à maintenir l’intérêt tout du long. Ainsi, parmi les performances remarquées dans le film de Strouse, Emma Roberts, Sam Rockwell et Margo Martindale (qui interprète l’assistante de Bill) reçoivent les éloges de la critique, dans des rôles pas toujours faciles.

Finalement assez anecdotique, The Winning Season reste un métrage agréable à suivre, à défaut de révolutionner le genre, ou même de l’exploiter de manière très intéressante.

1 Sam Rockwell  at the 2009 Tribeca Film Festival  for the premiere of
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Analyse et critique du film The Pagemaster

Publié le 5 Mai 2011 par Kaoteek dans Cinéma

Film familial sorti en 1994, Richard au pays des livres magiques est un métrage hybride, mi-animation, mi-réel, réputé pour son échec tonitruant au box-office. Tourné par Joe Johnston et par plusieurs animateurs vétérans de l’industrie, le film met en scène le jeune et peureux Richard (Macauley Culkin) qui, une nuit d’orage, se trouve aspiré dans les livres d’une bibliothèque des plus étranges.

Résumé

Phobique et hypocondriaque, le jeune Richard Tyler, dix ans, se réfugie dans une étrange bibliothèque pour échapper à un orage torrentiel. Là, il croise le chemin du bibliothécaire, Mr Dewey (Christopher Lloyd) qui tente de lui trouver une carte d’abonnement, mais Richard n’en a que faire : inquiet, il glisse sur une flaque d’eau et heurte sa tête. Lorsqu’il se réveille, il est seul et s’aperçoit avec horreur que les peintures murales commencent à fondre.

Submergé par des vagues de peinture multicolores, Richard entre alors dans le monde de l’animation et est envoyé en mission par The Pagemaster, pour trouver la sortie de la bibliothèque. En chemin, il reçoit l’assistance de trois ouvrages parlants, le pirate Aventure (Patrick Stewart), la fée Conte de Fées (Whoopi Goldberg) et le bossu Horreur (Frank Welker).

Richard et les livres magiques sont alors confrontés dans leur quête à divers personnages de fiction, du Dr Jekyll (Leonard Nimoy) à Moby Dick, en passant par Long John Silver (Jim Cummings), ou encore le menaçant Dragon. Passant de monde en monde, Richard trouve alors dans la fiction une échappatoire idéale à ses peurs et ses phobies, et c’est en petit garçon plus courageux qu’il revient à la réalité au terme de sa quête.

Genèse et accueil critique

Métrage aux deux parties bien distinctes, Richard au pays des Livres magiques commence en prises de vue réelle, avant de se transformer rapidement en métrage d’animation. Un projet d’envergure, donc, qui prend à l’époque trois ans à produire et connaît plusieurs réécritures.

En effet, initialement écrit par David Casci sur une idée de Charles Pogue, le film se trouve un temps au centre d’une dispute entre le scénariste et son producteur, David Kirshner, qui tente de s’attribuer la découverte de l’idée de base : Casci est renvoyé en cours de production et son script altéré par Kirshner, qui élimine ainsi la morale de l’histoire sur le goût de la lecture retrouvé en cours de film par le héros.

À sa sortie, malgré une bande originale sympathique de James Horner, le film est démoli par la critique, qui lui reproche son scénario hésitant et brouillon : le box-office s’en ressent aussitôt et le film est un plantage absolu, ne parvenant même pas à égaler le budget investi.

The Pagemaster
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