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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Septembrrrfest 2015 - 28 - Suburban Gothic (2014)

Publié le 30 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Suburban Gothic :

Diplômé sans travail, Raymond (Matthew Gray Gubler) est contraint de s'installer chez ses parents, au grand bonheur de sa mère surprotectrice (Barbara Niven), mais à l'agacement de son père autoritaire (Ray Wise). Maniéré, décalé et fermement convaincu de l'existence du paranormal, Raymond sympathise avec Becca (Kat Dennings), une barmaid gothique et sarcastique. Ensemble, ils vont alors devoir faire face à un esprit vengeur déterré dans le jardin de Raymond...

Ce n'est qu'après avoir terminé de regarder cette comédie horrifique affreusement plate et bancale que j'ai réalisé que je connaissais le nom de son réalisateur-scénariste. Et pour cause, puisque j'avais visionné son premier long-métrage, Excision, dans le cadre de l'Oktorrorfest 2012. Et à l'époque, j'avais trouvé cela gentiment creux, trashouille et pseudo-arty, avec la lourdeur d'un film plus racoleur qu'autre chose. 

C'est donc sans surprise que ce Suburban Gothic s'avère dans la directe continuité du précédent film, avec cependant, en lieu et place de la sexualité et du gore racoleur d'Excision, une tendance à l'humour graveleux et bas-de-plafond, qui ne fonctionne quasiment jamais.

Et c'est bien là le problème, puisque le film semble vouloir adopter un ton "John Waters du pauvre", sans le mordant ou la maîtrise, et le tout enrobé d'une sorte de détachement ironique très hipster dans l'âme, avec des personnages qui assistent aux événements sans jamais paraître particulièrement affectés par ceux-ci, et en conservant toujours une petite réplique cynique en réserve.

Autant dire qu'hormis quelques moments amusants et relativement originaux, visuellement parlant (les premières manifestations surnaturelles dans la chambre, notamment), le tout paraît forcé, décousu et bordélique, avec des acteurs qui surjouent volontairement, et quelques moments qui rappellent fortement d'autres films (le tentacule ectoplasmique qui guide brièvement le héros dans son investigation semble tout droit sorti de Donnie Darko).

Ce n'est pas drôle, ça ne fait pas peur, et ça rate trop souvent sa cible pour être intéressant.

1.75/6 (parce que la distribution est plus sympathique que celle d'Excision)

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 27 - GirlHouse (2014)

Publié le 30 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Drame, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

GirlHouse :

À la recherche d'une source supplémentaire de revenus afin de pouvoir poursuivre ses études, Kylie (Ali Cobrin) emménage dans la GirlHouse, une immense demeure surprotégée où cohabitent de nombreuses cam-girls qui se produisent sur le web. Mais bientôt, un psychopathe surnommé Loverboy (Slaine) localise la demeure, et, obsédé par Kylie et à ses collègues, décide de rendre une petite visite à celles-ci, pour les punir de leurs actions sous le regard voyeur des clients du site...

Un slasher qui se veut particulièrement old-school (à quelques détails près, comme la technologie ultra-moderne, ou le "Hugh Hefner du 21è siècle" qui s'avère être gay), au croisement d'un film de dortoir et d'un techno-slasher sur les dangers de l'interwebz.

Les intentions de l'équipe derrière "Jack Brooks : Monster Slayer" sont bonnes, les clichés sont nombreux (mais volontaires et jamais trop pris au sérieux), le flashback de début de métrage est efficace, Ali Cobrin est toujours adorable, et le film ne lésine pas sur la nudité gratuite et les scènes de mise à mort joyeusement gores, mais...

... car il y a toujours un mais.

Mais le problème du film, c'est tout ce qui parasite l'intrigue principale.

Il faut attendre la moitié du film pour que le tueur passe enfin à l'action, qu'il y ait un minimum de suspense, et en attendant, on doit se farcir une intrigue parallèle en forme de romance entre l'héroïne et un ami d'enfance, qui n'a d'autre utilité que de mettre en route l'arrivée des secours dans le dernier tiers du film.

Dommage, car avec dix minutes en moins (et peut-être une meilleure gestion de la non-nudité maladroite de Cobrin), le métrage aurait probablement été plus mémorable.

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 26 - Twixt (2011)

Publié le 29 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Twixt :

Auteur en perte de vitesse, Hall Baltimore (Val Kilmer) visite une petite ville perdue dans le cadre d'une tournée de dédicaces ; là, il est abordé par un shérif excentrique (Bruce Dern), qui l'incite à venir jeter un coup d'oeil au cadavre d'une jeune fille, à la morgue avec un pieu dans le coeur. Bientôt, Hall reçoit dans son sommeil la visite d'un esprit, celui de V (Elle Fanning), qui lui rappelle sa propre fille décédée, et qui est bizarrement liée aux jeunes gothiques (surnommés "Vampires") vivant de l'autre côté du lac bordant la ville. Aussitôt, Hall décide d'écrire un nouvel ouvrage, inspiré par le destin tragique de V... mais dans cette bourgade étrange, les apparences sont trompeuses, et le monde des rêves va permettre à l'auteur de mieux comprendre le manque d'inspiration dont il est victime...

Un film expérimental de Francis Ford Coppola, qui se fait plaisir, s'inspire de l'un de ses songes et exorcise certains de ses démons au travers de cette oeuvre bordélique, onirique et très moyennement convaincante ; il y traite de la culpabilité et du deuil d'un père pour son enfant, de la recherche d'inspiration, des origines de la créativité, de diverses influences du genre fantastique gothique, etc, mais malheureusement, le tout est structurellement beaucoup trop confus et décousu pour donner lieu à un métrage cohérent.

De plus, pour ne rien arranger, les changements de tonalité sont fréquents, et visuellement parlant, c'est affreusement inégal, avec des plans très réussis, qui cotoient des split-screens immondes, des intérieurs fauchés, et une représentation du monde du rêve assez laide, à base de fonds verts, d'étalonnages numériques, d'angles et de contrastes très souvent peu inspirés.

Reste une distribution plutôt agréable, et qui semble croire à ce qu'elle fait, dans un film bancal qui ne restera pas dans les mémoires.

2.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 25 - Behind The Wall (2008)

Publié le 29 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Behind The Wall :

Traumatisée par le massacre de sa mère dans le sous-sol du phare gardé par sa famille, et par l'arrestation de son père, accusé du meurtre, Katelyn Parks (Lindy Booth) a quitté la ville côtière de Harrison Bay, pour ne jamais y remettre les pieds. Vingt ans plus tard, néanmoins, la bourgade connaît des difficultés financières, et décide de rénover le phare à des fins de tourisme... en dépit des avertissements du Père Hendry (Lawrence Dane), autrefois en charge de cette paroisse ; à cette occasion, Katelyn reçoit une invitation à revenir au pays, et malgré ses réticences, la jeune femme confronte les démons de son passé... et l'entité maléfique bien réelle vivant sous le phare.

Première réaction, avant même de démarrer le film : "par le scénariste de Poltergeist", en gros sur l'affiche du film = bonne grosse rigolade... puisque le "scénariste" en question n'est ici que l'un des cinq ou six producteurs, rien de plus. Ah, ces bonnes vieilles jaquettes racoleuses de films d'horreur indépendants fauchés...

Enfin bref : une co-production canadienne aux allures de téléfilm, à l'écriture et à la réalisation peu inspirées (pas aidées par une caméra portée récurrente, au tangage assez agaçant), mais qui bénéficie de paysages naturels brumeux assez jolis et mystérieux (mais très mal filmés, donc).

Le tout est affreusement plat et fade, avec une grosse majorité d'acteurs insipides (Lindy Booth est ici en mode trauma, donc rarement intéressante ou captivante), la musique est digne d'une série télévisée des années 80, les effets sont inexistants, et le récit n'a, tout simplement, aucun véritable sens de la structure ou du suspense.

On se retrouve donc devant un produit médiocre au possible, au budget d'à peine 1.2 millions de dollars (soit un quart d'un pilote de série tv actuel), qui aimerait bien conjurer la même ambiance que The Fog de John Carpenter, mais n'en a ni les moyens, ni le talent.

1/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 24 - The Intruders (2015)

Publié le 28 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Intruders :

Traumatisée par la mort de sa mère schizophrène, Rose (Miranda Cosgrove), une jeune femme dépressive et râleuse, s'installe avec son père (Donald Logue) dans une nouvelle maison pleine de recoins sombres et étranges. Et rapidement, alors que Rose fait la connaissance d'un ouvrier en bâtiment séduisant (Austin Butler) et découvre le voisinage inquiétant, elle doit faire face aux phénomènes étranges (bruits, portent qui s'ouvrent, présences impalpables, apparitions inexplicables) qui hantent sa demeure...

Un long-métrage d'horreur qui lorgne en fait beaucoup plus vers le thriller inoffensif façon Lifetime, avec une jeune femme traumatisée et meurtrie par la vie, aux prises avec (spoilers) un tueur habitant dans les murs de sa maison (ou ici, en l'occurrence, dans le plancher).

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire au sujet de ce film bien peu passionnant qui, hormis son environnement enneigé pas désagréable, est tellement générique et banal qu'il s'oublie instantanément.

Le récit est ultra-prévisible et balisé, les fausses pistes ne sont jamais convaincantes, Cosgrove n'est pas l'actrice la plus expressive du monde (du moins pas ici, dans ce rôle peu attachant de la fille agaçante et parano, constamment en pleine dépression inexpressive), et les clichés s'empilent tellement qu'au bout d'un moment, on finit par se lasser, et par regarder le tout d'un oeil indifférent et assoupi.

1.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 23 - Pandorum (2009)

Publié le 28 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Science-Fiction, Action

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Pandorum :

Payton (Dennis Quaid) et Bower (Ben Foster) se réveillent, amnésiques, dans une salle d'hibernation à bord d'un vaisseau spatial apparemment abandonné. Mais alors qu'ils explorent les couloirs du navire et tentent de se souvenir de leur mission initiale, ils réalisent vite qu'ils ne sont pas seuls...

Déception.

Non seulement c'est très fortement sous influences (un peu à la Doomsday, en fait : c'est un patchwork évident de pleins de trucs pompés ici ou là, sans que la mayonnaise ne prenne vraiment), mais c'est surtout hyper convenu dans son récit et ses rebondissements, et pas exempt de moments en trop (tout ce qui est combats rapprochés, certains moments d'exposition assez lourds, etc).

C'est dommage, parce que Ben Foster est forcément excellent (ce qui n'est pas le cas de tous les acteurs du film, hein), les monstres sont plutôt réussis visuellement, les décors sont crédibles, et que quelques scènes sont très réussies, tant formellement qu'esthétiquement.

Mais bon, la patte Anderson se fait trop sentir, la réalisation est horripilante (le dernier quart d'heure immonde, ou encore les scènes d'action), et la musique est trop appuyée pour être convaincante.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (23/09/2015)

Publié le 27 Septembre 2015 par Lurdo dans Catch, Review, Critiques éclair, Télévision, TNA

Après cet Impact, plus qu'une semaine avant Bound For Glory...

Impact du 23/09/2015 :

- La Team TNA dans le ring, avec Dixie, et tout le roster autour du ring, pour triompher très "humblement" suite à la semaine dernière ; incroyable comme tout ça est forcé; notamment avec Galloway, qui continue de faire la même promo toutes les semaines. Dixie annonce un 5-way pour le spot de challenger @ BFG, et se plaint de la trahison de EY, qui comme Big Show, a un "contrat en béton armé", et ne peut donc pas être viré. D'autant qu'à chacune de ses interventions, EY se transforme un peu plus en Ric Flair dans sa diction et ses promos. Dixie finit par booker un lumberjack match entre EY & Melendez.

- Melendez vs EY, Lumberjack match. Énième match entre les deux hommes, donc pas vraiment intéressant, d'autant que le finish est faiblard au possible, et que les lumberjacks n'ont servi à rien, mais bel effort de Melendez, qui fait tout le match sur une jambe, et s'améliore progressivement.

- La DH récapitule le feud en surjouant à fond, comme d'habitude, et Taryn envoie Jade pour se battre contre Gail.

- EC3 rappelle Jeff Hardy à l'ordre.

- Lashley est content, les commentateurs meublent.

- Jade vs Gail, KO title match. Jade n'a pas gagné le moindre match depuis son arrivée, et la voilà challenger. Moui. Heureusement que les deux femmes sont douées, ça aide à faire passer la pilule. Un bon match, à la fin prévisible, et au post-match bordélique et assez plat. Le face à face Kong/Gail n'est là que pour mettre en place le match de PPV.

- Très bonne promo de Spud backstage. Le fait qu'il soit à ce point sous-utilisé m'agace énormément.

- Tigre Uno vs Kenny King, XD title match. King n'a pas gagné le moindre match depuis des mois (et il a désormais quitté la compagnie), et le voilà challenger. Moui. Le match était assez réussi, cela dit, ce qui rend l'inutilisation de King encore plus frustrante.

- EC3 vs Spud. WH title match. Un match sans surprises, mais techniquement réussi, et un post-match avec un Hardy qui se retourne pour de bon contre EC3 - précipité et baclé, mais bon, plus trop le temps de trainer, avec BFG dans une dizaine de jours.

- EC3 est furieux.

- Revolution dans le ring, avec Storm mécontent de ses troupes, Abyss qui se rebelle, part, et Manik qui fait de même, avant de jeter son masque. Bon segment, bonnes promos, malgré Shera qui se pointe, baragouine en anglais et défie Storm. Qui se barre. Dommage que la Revolution ait été un tel fail.

- Galloway salue les Wolves backstage.

- Les Hardys discutent backstage.

- Bram vs Galloway vs Wolves vs Lashley, #1 contender elimination match. Bon match, là encore. Lashley est comme toujours un colosse dans le ring, mais bon, le finish était prévisible au possible.

- EC3 passe un savon à Hardy dans le ring, et celui-ci démissionne. Un segment redondant, et qui finit le show de manière assez plate.

 

En soi, le show était assez bon, principalement parce que les matches étaient tous bons. Après, il faut bien admettre que, 1) je me contrefous un peu des lutteurs qu'ils ont choisi de mettre en avant - Melendez, Galloway, Shera, les Hardys, et même Gail - , 2) la carte de BFG, pour l'instant (à peine deux ou trois matches annoncés, et rien d'intéressant) est assez médiocre, et 3) le booking est un merdier improbable, plein d'occasions manquées et de talent gâché.

Donc difficile de s'enthousiasmer pour l'avenir, d'autant que l'avenir en question est toujours très très vague, post-BFG.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 22 - Innocence (2014)

Publié le 27 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Jeunesse, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Innocence :

Beckett (Sophie Curtis), une jeune adolescente, est hantée par des cauchemars récurrents, conséquence de la mort récente de sa mère dans un accident de surf. Avec son père Miles (Linus Roache), un auteur à succès, Beckett emménage à Manhattan, et intègre une école privée assez atypique, où le taux de suicides est élevé, et où le personnel enseignant est exclusivement composé de femmes jeunes et séduisantes. Progressivement, alors que l'infirmière de l'école, Pamela (Kelly Reilly), se rapproche de Miles et emménage avec lui et sa fille, Beckett comprend que l'école sert de terrain de chasse à ses employées, lamies qui doivent boire le sang de jeunes vierges pour conserver leur immortalité et leur beauté éternelle...

Un teen-movie horrifique insipide et anémique, adapté d'un roman populaire du début des années 2000, et qui en plus d'être ultra-dérivatif, se paie le luxe d'être filmé de manière basique et télévisuelle, avec une photographie terne et sans intérêt, une musique envahissante, une interprétation médiocre, une romance fastidieuse, et surtout une actrice principale (Curtis) absolument inexpressive et léthargique, à l'image du reste de ce film sous Xanax. Reste Kelly Reilly, qui semble s'amuser dans ce rôle de maychante, mais c'est peu.

1/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 21 - Gnome Alone (2015)

Publié le 26 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Gnome Alone :

Maltraitée et délaissée, Zoe (Kerry Knuppe) est une victime de la vie et des circonstances. Un jour, cependant, une vieille sdf à l'agonie lui transmet une malédiction ancestrale : désormais, Zoe sera accompagnée par un gnome maléfique (Verne Troyer), qui a pour mission de la protéger à tout prix contre toute offense, généralement dans un bain de sang. À Zoe de trouver un moyen de contrer l'action du gnome avant qu'il ne s'en prenne à ses proches...

Calamiteux. Fauché. Amateur. Graveleux. Vulgaire. Racoleur. Débile. Bancal. Dérivatif. 

0.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 20 - Digging Up the Marrow (2014)

Publié le 25 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Documentaire, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Digging Up The Marrow :

Lorsque le réalisateur-scénariste Adam Green rencontre un homme étrange, William Decker (Ray Wise), il décide d'en faire le sujet de son nouveau long-métrage, un documentaire enquêtant sur les dires de Decker : selon lui, il existerait, dans les sous-sols de l'Amérique, des communautés de créatures difformes et rejetées par le reste de la société, qui vivraient cachées dans des cités souterraines, à l'abri de tous... mais certaines de ces créatures seraient agressives.

Soyons clairs : Digging Up The Marrow n'est rien de plus qu'une version found-footage/documenteur de Cabal/Nightbreed de Clive Barker. Une version centrée sur un Adam Green tête à claques, au sourire narquois constant, et qui, bien entendu, ne crédite absolument pas Barker, malgré des emprunts tellement évident et transparents qu'ils ne peuvent qu'être conscients.

Après, le tout se regarde assez facilement, je dois dire, et je me suis surpris à être vraiment captivé par le récit, qui est relativement bien mené. Du moins, dans une certaine mesure, puisque tant que l'on tente de percevoir les monstres, ou que le doute est entretenu au sujet de la réalité du Marrow, le film sait rester intrigant.

Malheureusement, il n'est pas très bien rythmé, et développe sur 90 minutes le synopsis d'un moyen-métrage un peu creux et mégalo, qui a recours à des jump-scares faciles, et qui finit par lentement se dégonfler, notamment sur la fin, alors que la tension aurait dû monter jusqu'au bout.

Reste au final des monstres réussis (pour ce qu'on en voit, et un Ray Wise globalement impeccable, malgré quelques moments de surjeu léger (dans sa cage, notamment).

3.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 19 - Dead Rising : Watchtower (2015)

Publié le 25 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Jeu vidéo

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dead Rising - Watchtower :

Lorsque la ville d'East Mission, dans l'Orégon, devient le foyer d'une épidémie zombiesque, le gouvernement met au point le Zombrex, un andidote temporaire à la maladie, aux stocks très limités. Et lorsque l'antidote cesse soudain inexplicablement d'agir, la ville est placée en quarantaine, avec, au sein de la zone contaminée, de nombreux civils paniqués. Parmi ceux-ci, le reporter Chase Carter (Jesse Metcalfe), la mère de famille Maggie (Virginia Madsen), et Crystal (Meghan Ory), une jeune femme dangereuse contaminée par le virus... le trio doit alors survivre coûte que coûte en se fabriquant ses propres armes, et en échappant à un gang de motards sanguinaires, avec l'aide extérieure de Jordan (Keegan Connor Tracy), la caméra-woman de Chase, qui communique avec eux par téléphone...

Encore un film de zomblards, avec ici une adaptation de la franchise de jeux vidéo de Capcom, et un récit qui prend apparemment place entre Dead Rising 1 et 2.

Je dis "apparemment", car je n'ai jamais joué qu'à la démo du premier jeu, et par conséquent, à part le concept global de la franchise et le personnage principal de ce jeu (ici interprété par un Rob Riggle en mode déconne), je n'ai qu'une très vague idée des tenants et aboutisssants de l'univers.

Cela dit, je doute que cela change quoi que ce soit à mon appréciation de cette adaptation : oui, on retrouve le personnage principal du jeu, ici érigé en héros interviewé à la tv, on retrouve le concept des armes bricolées, et les hordes de zombies dans les rues, mais à part ça... le tout est franchement trop générique, et ce sur tous les plans.

C'est un peu le problème avec les films de zombies arrivant aujourd'hui. À moins d'une idée, ou d'un point de vue fort, tout a déjà été dit/fait/vu, généralement en mieux, et en plus inspiré.

C'est ainsi le cas ici, pour ce métrage qui n'est pas forcément honteux en soi, mais qui n'apporte absolument rien au genre.

Le métrage est longuet (près de deux heures), le rythme très inégal, les personnages manquent de charisme, le ton léger est désormais la norme du genre, le propos sur l'armée/le gouvernement/Watchtower est assez convenu (et probablement pas aussi engagé que le scénariste l'imaginait), le budget n'est pas forcément suffisant, le fanservice pour les fans du jeu est parfois un peu maladroit, et l'on a plus souvent l'impression de se retrouver devant un gros pilote de série tv plutôt qu'un film, un sentiment encore renforcé par ces coupures régulières qui font place à des flashes d'information satiriques cassant totalement le rythme (ainsi que le moindre semblant de tension).

On ne rit pas vraiment, on n'a pas vraiment peur, on n'est jamais vraiment passionné ni intéressé, bref, cela reste un produit particulièrement quelconque et générique, qui surnage par moments grâce à quelques idées ou quelques plans de caméra inventifs, et un scénario qui assure un peu plus que le service minimum.

Un très petit 2.5/6 (voire moins, en fait, mais on sent tout de même que le scénariste est fan des jeux et a tenté de faire quelque chose d'honnête, donc il a ma sympathie ; et puis au moins, ce n'est pas du Uwe Boll.)

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 18 - [REC] 4 : Apocalypse (2014)

Publié le 24 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Religion

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

[REC] 4 - Apocalypse ([REC] 4 - Apocalypsis) :

Prise au piège de l'immeuble empli d'infectés, Angela Vidal (Manuela Velasco) a fini par en sortir, juste avant sa destruction par les forces d'intervention de la police. Lorsqu'elle revient à elle, elle se trouve sur un navire pétrolier, au milieu de l'océan, en compagnie de scientifiques et d'autres survivants, placés là en quarantaine. Car Angela est peut-être atteinte par l'infection démoniaque, et les chercheurs sont bien décidés à trouver un antidote à l'épidémie...

Après la parenthèse ratée du n° 3 (qui a droit ici à un clin d'oeil ou deux, en la personne d'une grand-mère désorientée seule survivante du mariage), Jaume Balaguero revient aux commandes de sa franchise... mais donne vraiment l'impression de s'en être totalement lassé, et d'avoir désormais envie de passer à autre chose.

Ce qui se traduit, à nouveau, par un abandon total du style found-footage, pour une réalisation assez laide à base de caméra portée toujours en mouvement, de micro-jump cuts dans les actions, et de plans sombres et serrés ; l'histoire, malheureusement très générique et balisée, n'aide pas non plus à s'intéresser au film, puisque la première demi-heure de mise en place semble en durer le double, et que la suite n'est qu'un gros film de couloirs manquant cruellement de pêche et d'énergie.

Çà et là, on a bien quelques points d'exclamation sanglants, mais ils sont assez mal filmés, quand ils ne sont pas tout simplement le produit de moments à effets spéciaux fauchés et ratés (le singe infecté).

Alors quel intérêt ? Le retour de Manuela Velasco (qui a malheureusement un peu vieilli et maigri, ce qui ne facilite pas la bonne continuité du métrage avec les images du premier film, pourtant ici réutilisées par les chercheurs), et une conclusion tellement débile qu'elle vaut presque le détour : tout explose (de manière mal cadrée), et le parasite démoniaque finit par infecter un poisson.

[REC] 5 : l'attaque des poissons zombies-démons ? ^^

1.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 17 - [REC] 3 : Genesis (2012)

Publié le 24 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Précédemment, chez Lurdo :

J'avais trouvé le premier [REC] sympathique, mais assez inégal : si Manuela Velasco faisait une protagoniste assez charmante et attachante, on ne pouvait pas forcément en dire de tous les autres personnages, à l'interprétation et à l'écriture parfois inégales ; à l'identique, si l'absence totale de musique d'ambiance ajoutait à l'ambiance oppressante, et si l'introduction progressive de la religion permettait de donner un autre degré de lecture (plus ambivalent) à ce film d'infectés, le script restait assez prévisible, et certains des rebondissements paraissaient artificiels et forcés.

Rien de bien méchant, cependant, et le métrage restait intéressant, même s'il aurait fait un bien meilleur moyen-métrage. Du 3.5/6, en somme.

[REC]², cependant, avait été une véritable déception, un bigger louder jamais maîtrisé, qui recyclait clairement le premier film, en en explicitant toutes les zones d'ombres jusqu'à surexposer son sujet, et en remplaçant les personnages du premier opus par une équipe d'intervention de la police et un prêtre (tous surjoués).

Un film qui détruisait donc toute l'ambiguité du [REC] original, avec des personnages agaçants, et une réalisation surchargée en gimmicks visuels et sonores forcés et jamais crédibles, pour, au final, quelques idées intéressantes jamais vraiment exploitées, et noyées dans une masse insipide et frustrante. 1.75/6

Ce second opus, à vrai dire, m'avait tellement frustré que je n'avais pas voulu continuer la saga... je rattrape donc mon retard, avec les deux suites de [REC] les plus récentes, à commencer par

[REC] 3 : Genesis ([REC] 3 : Génesis) :

Le jour du mariage de Koldo (Diego Martin) et de Clara (Leticia Dolera) est enfin arrivé, et leurs deux familles se réunissent pour faire une fête bien méritée. Mais lorsque certains des invités montrent les signes d'une étrange contagion, c'est le début d'un carnage général, au sein duquel les deux jeunes mariés sont séparés...

Paco Plaza, co-réalisateur sur les deux premiers métrages, s'occupe ici en solo de ce troisième opus, un métrage qui, malheureusement, s'avère en fait un film de zombies ultra-générique, qui exploite le nom de la franchise sans en avoir la moindre caractéristique, ou presque.

Au rayon des points communs, le film se déroule apparemment en parallèle du premier film, et met en scène la même contagion de zombies-démons (ce qui donne lieu à des effets assez ridicules de démons apparaissant dans les reflets des zombies).

Malheureusement, les ressemblances s'arrêtent là : ici, le script donne dans la comédie zombiesque grotesque, jamais vraiment drôle, qui suit des survivants incapables évoluant tout autour de la cérémonie de mariage envahie par les zombies.

Pire : au bout de 20 minutes au format "film de mariage", le film abandonne totalement le found footage de rigueur dans la saga, pour devenir un film d'horreur banal et classique, en vue à la troisième personne, avec accompagnement musical (particulièrement mauvais), protagonistes multiples, etc...

On se retrouve donc avec un métrage d'horreur passe-partout, pas très bien filmé, qui ne fait jamais rire ni peur, et souffre, malgré ses 77 minutes (génériques inclus), d'un rythme mollasson qui fait qu'on s'ennuie gentiment, d'autant que les personnages sont tout sauf intéressants ou attachants. Il reste tout de même une idée amusante ou deux, ainsi que quelques effets sanglants réussis... mais c'est peu.

1.25/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 16 - The Devil's Hand (Where The Devil Hides - 2014)

Publié le 23 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Jeunesse, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Devil's Hand (Where The Devil Hides) :

Dans le petit village pseudo-amish de New Bethlehem, une étrange prophétie règne : six jeunes filles nées le sixième jour du sixième mois amèneront l'avènement de Satan le jour de leur 18ème anniversaire, lorsqu'une seule d'entre elles restera en vie, et deviendra le réceptacle du Malin. Vivant dans la terreur, la communauté tente ainsi d'empêcher cette catastrophe de se produire, sous les ordres du sinistre et pervers Elder Beacon (Colm Meaney). Mais la date funeste approche, et pour la jeune Mary (Alycia Debnam-Carey), victime de crises d'épilepsie et de visions, la protection de son père (Rufus Sewell) ne suffit plus à la protéger du courroux de ses semblables...

Un film peu inspiré et bourré de problèmes, à tous les niveaux.

Autant commencer par les bons points : la distribution est globalement bonne, même si Jennifer Carpenter est cruellement sous-exploitée, et que Colm Meaney a une trop bonne trogne pour être crédible en Elder pervers et fanatique ; le film est assez court (1h25) ; et c'est à peu près tout.

Parce qu'en fait, ce métrage à la genèse compliquée n'a de film d'horreur que son nom, et ses cinq dernières minutes. Le reste du temps, il oscille entre teen movie chez les amishs (avec ses adolescentes qui découvrent l'amour et la tentation), thriller psychologique sur le fanatisme religieux et les dérives sectaires, slasher basique et grotesque (la scène du puits est un grand moment de comédie involontaire), et drame mollasson... ce qui, il faut bien le dire, donne un tout assez décousu.

D'autant que le film rappelle d'autres oeuvres du même genre : La Ferme de la Terreur, forcément, La Malédiction, bien sûr, mais aussi et surtout Emprise, de Bill Paxton. Et là, en disant cela, je spoile probablement beaucoup trop.

Autant continuer, alors : en effet, comme dans Emprise, le spectateur est, pendant tout le film, placé dans la position de victime ; c'est à Mary que l'on s'identifie, c'est par ces yeux que l'on découvre la folie religieuse qui l'entoure, la prophétie, tout ça. Et comme dans Emprise, il s'avère qu'à la toute fin, les croyants avaient raison. Sauf qu'ici, ce n'est pas un Dieu vengeur et impitoyable qui guide la main du tueur, mais bien Satan, qui n'attendait apparemment qu'une chose : que la mère de Mary tue toutes les autres filles de la prophétie, pour pouvoir transmettre ses pouvoirs à la dernière survivante.

On finit donc avec une Mary aux superpouvoirs démoniaques qui (dans une séquence bien risible, car montée en jump-cuts ultra-obscurs et illisibles sur du rock qui fait tache) va se venger de la communauté, et du maychant Beacon.

Quelques minutes à peine de surnaturel après 80 minutes de ronronnement, c'est peu, d'autant plus que ces deux retournements successifs (l'identité du tueur, et la réalité de la prophétie) sont assez prévisibles, surtout si l'on a une certaine habitude du genre.

M'enfin ça aurait pu être pire, et ça a l'avantage de se dérouler dans un environnement assez sous-exploité au cinéma. C'est toujours ça de pris.

2.25/6 

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 15 - Cryptic (2014)

Publié le 23 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie, Thriller, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Cryptic :

Alors que le monde de la pègre anglaise est victime d'une vague de meurtres sanglants et inexpliqués, un groupe de sept criminels tous différents les uns des autres se retrouve enfermé dans une crypte, avec pour mission de garder un mystérieux cercueil métallique au contenu énigmatique. Mais bien vite, il s'avère qu'ils sont eux aussi la cible de l'assassin mystérieux... un vampire ?

Une crime/horror comedy indépendante et assez réussie en provenance d'Angleterre, avec un échantillon de personnages tous plus débiles les uns que les autres : un black abruti, un duo de frères psychopathes (les "Jonas Brothers" ^^), une hermaphrodite moldave, une racaille indienne, un dandy rationnel et intelligent, un avocat, et un junkie bourgeois et sdf, soit de quoi assurer le quota d'engueulades, de bons mots, et de répliques amusantes.

Ce huis-clos au micro-budget est par ailleurs visuellement convaincant, ce qui est toujours un plus, et même si, au niveau du rythme, c'est assez inégal (au format 60 minutes, en condensant un peu le tout, ça aurait fait un épisode parfait de Masters of Horror, ou d'une série de ce genre), le film reste intéressant de bout en bout, assumant pleinement sa filiation avec des films de gangsters à la Tarantino, et multipliant les coups tordus et les magouilles en tous genres jusqu'aux derniers instants du récit.

Certes, un spectateur avisé devinera plus ou moins à quoi s'en tenir réellement, au bout d'un moment, mais ça ne gâche pas le métrage, qui reste bien interprété, et souvent drôle.

Rien de révolutionnaire, mais un gros 4/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 14 - Kill Dead Zombie ! (2012)

Publié le 22 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Hollande, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Kill Dead Zombie ! (Zombibi) :

Lorsque Tess (Nadia Poeschmann), la femme de ses rêves, est prise au piège dans un immeuble au beau milieu d'une épidémie de zombie, Aziz (Yahya Gaier), un employé de bureau hollandais au chômage, décide de faire équipe avec son frère incapable, Mo (Ouled Radi), une fliquette volontaire (Gigi Ravelli) et deux petits criminels idiots, afin de traverser la ville, et de sauver Tess.

Un film hollandais qui se veut une réponse ethnique et plus parodique au Shaun of the Dead des anglais, et qui finit par être nettement plus inégale, au final. Le film souffre en effet d'un budget apparemment limité (500000€ à peine) qui restreint drastiquement les possibilités visuelles du métrage, notamment au niveau des effets gentiment fauchés.

Ensuite, le choix d'éviter les déluges de sang, pour opter plutôt pour des déluges de slime verdâtre a tendance à affaiblir l'impact de la menace zombie, déjà pas vraiment aidée par une comédie slapstick un peu idiote et faiblarde.

Disons qu'on sourit plus qu'on ne rit, et que pour chaque scène WTF (l'arrivée des deux vendeurs de kébab et de leur zombie de combat) qui amuse, on a une scène ou deux qui tombent totalement à plat, à cause de choix peu inspirés, d'une réalisation quelconque, ou d'une mise en scène amateure.

Résultat mitigé, donc, mais mitigé positif néanmoins, car bénéficiant d'une bonne humeur et d'un côté décomplexé qui sauvent la mise.

3.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 13 - L'Apocalypse Selon Danny (2014)

Publié le 22 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Danemark

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

L'Apocalypse Selon Danny (Dannys Dommedag) :

Danny (William Jøhnk Nielsen) est un adolescent danois intelligent, au tempérament artistique et réservé ; son frère cadet, William (Thomas Garvey) est un jeune rebelle agressif, qui s'attire toujours des ennuis à l'école. Mais lorsque leur petite bourgade tranquille est la proie d'une invasion de créatures carnivores, les deux frères doivent apprendre à compter l'un sur l'autre pour espérer survivre.

Un film fantastique/horreur (pour adolescents & enfants) assez frustrant, car n'exploitant jamais vraiment (par manque de moyens, peut-être ?) un potentiel pourtant bien présent.

En effet, le film démarre bien, avec de jeunes acteurs convaincants, une réalisation dynamique, un ton sérieux et adulte, et une montée en puissance qui réussit à mettre la pression. Et puis progressivement, à partir du moment où la présence des créatures est avérée, le métrage commence à se dégonfler.

Forcément, comment maintenir un semblant de tension lorsque le script apparaît vraiment cousu de fil blanc (ce n'est pas toujours forcément un mal, si le reste compense ; là, ce n'est pas le cas, et n'importe quel spectateur avisé aura déjà prévu dès le premier quart d'heure tous les rebondissements ainsi que l'évolution narrative de chaque personnage), et que le facteur principal de tension (les monstres) reste désespérément invisible (remarquez, ce n'est pas plus mal, puisque la seule fois où l'on voit vraiment à quoi ressemblent les créatures, on découvre un poisson sur pattes joliment ridicule) ?

Et puis arrive la fin du métrage, avec un pseudo-suspense sur le gazage des créatures, et sur les retrouvailles avec les autres survivants : le tout semble particulièrement précipité, voire même baclé, et le film se termine alors qu'il y aurait facilement eu de quoi tenir 20-25 minutes de plus.

Vraiment dommage, mais d'un autre côté, pour ce que c'est (de la semi-horreur tous publics), ce métrage reste relativement honorable.

3/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 12 - Wyrmwood : Road of the Dead (2014)

Publié le 21 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Action, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Wyrmwood - Road of the Dead :

En pleine nuit, Barry (Jay Gallagher), un mécanicien, se réveille pour découvrir l'Australie ravagée par des zombies avides de chair humaine ; contraint d'abattre sa famille, Barry part alors sur la route en compagnie de Benny (Leon Burchill), un autre survivant, à la recherche de sa soeur Brooke (Bianca Bradey), capturée par un groupe paramilitaire travaillant avec un savant fou.

Un long-métrage d'action-horreur australien, qui se veut au croisement de Mad Max et du film de zombies, et qui possède une énergie et une inventivité que n'aurait pas reniées un jeune Peter Jackson.

C'est drôle, bien casté (Leon Burchill est hilarant, Gallagher a du charisme à revendre), ça fourmille d'idées très comic-book et décalées, ça possède une identité stylique punk-trash très sympathique, et malgré des conditions de tournage clairement difficiles (budget limité, et tournage étalé sur quatre ans), le métrage est dynamique et homogène, tout en restant globalement bien maîtrisé.

Alors oui, il y a bien quelques ruptures de ton pas totalement réussies, un montage ultra-cut qui peut parfois agacer, des petites baisses de rythme regrettables dans la seconde moitié (avec 8-10 minutes de moins, le film aurait probablement été parfait sur ce plan), et des combats à mains nues qui sont un peu superflus, mais rien de forcément rédhibitoire.

Pour un premier long-métrage appartenant à un genre pourtant dévalué et surexposé au possible, les frères Roache-Turner transforment en effet l'essai en livrant une pellicule fun, décomplexée, et tout simplement réussie.

Bien joué.

4.25/6

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Catch Review : WWE Night of Champions (20/09/2015)

Publié le 21 Septembre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

WWE Night of Champions 2015 :

- Preshow : Ascension & Stardust vs Lucha Dragons & Neville. L'Ascension est vraiment ridicule, et sinon, c'est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre, de la lucha acrobatique pour les faces, et de la lutte méthodique et basique pour les heels. Pas le match le plus captivant, honnêtement.

- Le New Day est vraiment de plus en plus forcé dans la comédie absurde.

 

- Ryback vs Kevin Owens, IC Title Match. Ultra balisé et moyen, avec un Ryback qui se fait dominer par la technique de Steen, et Steen qui triche pour gagner. Mwé.

- Zigg vs Rusev #2589634331. Regardé uniquement d'un oeil, tant ce feud tourne en rond et est affreusement périmé. Rien de mauvais, mais rien d'intéressant.

- Le New Day veut sauver les tables du monde entier, et faire une promo absurde et agaçante.

- New Day vs Dudley Boys, Tag Titles Match. Un match typique de la Team 3D. Et bien sûr, ils perdent par DQ alors qu'ils sont sur le point de devenir les nouveaux champions, à 3 contre 2 (traduction : Spike Dudley n'est probablement pas loin). Et en post-match, forcément, les Dudleys passent un de leurs adversaires au travers d'une table.

Particulièrement médiocre, cette première heure.

- Nikki Bella vs Charlotte, Divas Title match. Un match particulièrement décevant, puisque du type "le héros est blessé, et le heel s'acharne sur sa blessure pendant 95% du match", et avec une Nikki pas forcément totalement à l'aise dans son rôle. Et Charlotte gagne en une prise. Une. Alors qu'elle est blessée. Facepalm.

- Kevin Owens fait une promo triomphante en expliquant qu'il a enfin ce qui lui manquait depuis ses débuts à la WWE : une ceinture de champion. Alors même qu'il a passé tout son feud contre Cena à expliquer qu'il se contrefoutait des ceintures de la WWE. M'enfin bon.

- Flair et sa fille font la fête. À peine forcé.

- Récap du feud Shield/Wyatts.

- Wyatts vs Shield + ?. Et "?" s'avère être un abruti du public qui s'incruste Y2J, ce qui ne pourrait pas être moins intéressant (nan, mais sérieusement, les Wyatts upgradent en ramenant un géant, le Shield réplique en ramenant un nabot collagéné, lulz). D'ailleurs, le match dans son ensemble est assez classique et ultra-prévisible, puisqu'on l'a déjà vu une bonne dizaine de fois, dans une version ou une autre, et que Y2J n'est pas une menace crédible.

- Interminable récap de Seth Rollins vs the world.

- Seth Rollins vs John Cena, US Title. Si Rollins était vraiment "l'architecte" et s'il était malin, il mettrait un bon coup de pied dans les bollocks de Cena, se faisant ainsi DQ, et retournerait vite fait au vestiaire se reposer, tout en étant encore champion.

Ou bien, si la WWE était maligne, elle bookerait deux matches marathons, avec un Rollins conservant ses deux titres in extremis sans tricher, et elle bookerait une défaite de Sheamus durant son cash-in : de quoi faire de Rollins une superstar instantanée, et entériner un face-turn menant à un feud contre HHH (et à la réunion inévitable du Shield, dans quelques semaines/mois).

De toute façon, en le plaçant dans deux (ou trois) matches successifs, la WWE le place déjà dans une position de face involontaire, donc autant le faire de manière intelligente et logique.
M'enfin bon, on parle de la WWE, là, et donc #Cenawinslol.

Le match était réussi l'indy spotfest habituel des matches actuels de Cena et Rollins, cela dit, bien qu'il téléphonait un peu le fait que le match contre Sting allait être principalement à l'offensive de Sting.

- Cena démolit Rollins en post-match, histoire de l'humilier un peu plus.

- Seth Rollins vs Sting. HW Title match. Un brawl inégal jusqu'à ce que Sting se cogne la tête en tombant sur la table espagnole ; ensuite, il embraye étrangement la seconde, et ça devient un match de championnat potable.. jusqu'à ce que Sting se sonne IRL sur une powerbomb, et s'effondre. Il finit le match sur les rotules et perd comme une merde.

- Sheamus démolit Rollins, mais Kane intervient, démolit Rollins et Sheamus, empêchant ce dernier d'encaisser son MITB. Une fin de PPV... médiocre.

 

J'espère que Sting est content d'être venu à la WWE pour perdre tous ses matches importants de manière pitoyable, et ne gagner qu'un match par équipe sans intérêt pendant Raw.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 11 - The Pyramid (2014)

Publié le 20 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Found Footage, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Pyramid :

Miles et Nora Holden (Denis O'Hare et Ashley Hinshaw), un duo père-fille d'archéologues, découvrent une étrange pyramide à trois faces enfouie dans le désert égyptien. En compagnie d'une journaliste (Christa-Marie Nicola) et de son équipe, les archéologues pénètrent dans le monument, où ils se perdent rapidement, et deviennent la proie de créatures étranges, et d'une entité surnaturelle...

Un long-métrage dirigé par Grégory Levasseur, et qui s'avère une jolie déception.

Probablement parce que le film ne sait jamais s'il veut être un film d'horreur classique, ou s'il veut adhérer à son postulat de départ de found-footage : le métrage fonctionne ainsi à base de plans subjectifs de caméra, comme pour suivre le format présenté dans ses cartons-titres d'ouverture, et puis soudain, on va avoir droit à un plan d'ensemble en vue omnisciente, ou bien un gros plan gore impossible, qui détruit instantanément toute l'immersion et l'utilité du concept de found-footage (déjà que la bande originale qui accompagne tout le film n'aide pas vraiment...)

Un peu comme si le film avait été pensé comme un pur found-footage, avant que le concept ne soit abandonné en cours de route pour y rajouter trois tonnes de plans impossibles dans ces conditions.

Cela dit, ce n'est pas forcément une mauvaise chose, tant un vrai found-footage tourné par ces personnages tous horripilants aurait probablement été quelque chose d'assez pénible.

Là, en l'état, le film ne fonctionne jamais vraiment, avec ses personnages agaçants, ses monstres en CGI médiocres (des chats ; et... autre chose, forcément filmé en vision nocturne, histoire de camoufler les effets numériques), ses jump scares inefficaces, ses scènes de meublage inutiles, et son absence totale de véritable suspense ou d'horreur (désolé, mais lorsqu'une créature surnaturelle et sanguinaire est aux trousses de tes protagonistes, la moindre des choses est d'éviter de les faire discuter à voix haute de tout et de rien, comme s'ils faisaient du tourisme).

C'est plat, sombre, particulièrement prévisible et générique, bref : bof.

Restent uniquement l'ambiance générale et l'environnement égyptien, qui font toujours leur petit effet, notamment lorsqu'il y a des passages secrets et autres pièges qui se déclenchent.

2/6 (- 0.5 pour le générique final hors-sujet, à base de métal bien pourri) = 1.5/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 10 - Bloodline (aka The Cabin - 2013)

Publié le 20 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Bloodline (aka The Cabin) :

Jeune séminariste sur le point de devenir prêtre, Brett Ethos (Matt Thompson) doute de sa vocation, et, à la mort de son grand-père, il décide d'accompagner ses amis en forêt, pour aller explorer un chalet dont il vient d'hériter. Mais une fois dans ce chalet, des phénomènes étranges se produisent, et bien vite, Ethos comprend que sa lignée est victime d'une ancienne malédiction indienne, et qu'il doit passer à l'action s'il veut survivre à cette épreuve...

Un mélange pas très convaincant de plusieurs sous-genres (slasher, vengeance, possession, malédiction, film de chalet), qui s'écroule sous le poids de son ambition, et sous un rythme quasi-léthargique.

En soi, le mélange des genres n'est pas inintéressant, mais entre le séminariste bodybuildé tout droit sorti d'une série CW (qui est, en plus, le réalisateur/scénariste/monteur/directeur de casting du film... rien que ça ^^), le jeu approximatif de certains des jeunes, et le fait que tout se traîne considérablement, difficile d'être passionné par tout ça.

2/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 09 - Prowl (2010)

Publié le 19 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Prowl :

Jeune femme désireuse de quitter sa campagne pour rejoindre Chicago, Amber (Courtney Hope) parvient à convaincre ses amis Peter (Joshua Bowman), Suzy (Ruta Gedmintas), Eric (Oliver Hawes), Fiona (Perdita Weeks) et Ray (Jamie Blackley) de l'accompagner sur la route, afin de visiter un appartement en ville. Mais après une panne de moteur, le groupe finit par monter à bord d'un semi-remorque conduit par Bernard (Bruce Payne), qui accepte de les amener à Chicago ; seul problème : la remorque est pleine de sang humain, et Bernard les emmène dans un hangar reculé, où une horde de créatures sanguinaires attendent leurs nouvelles proies...

Un métrage qui se positionne à mi-chemin entre le slasher basique, et le film de vampires, ce qui n'est pas forcément une mauvaise combinaison.

Certes, les personnes sont creux au possible, ne servent que de chair à canon, les vampires sont génériques et le script est particulièrement pataud et capillotracté, notamment dans son retournement improbable de situation, à la barre des 60 minutes... mais il y a là un certain potentiel dans cette approche originale, et tout n'est pas à jeter, notamment l'interprétation de l'actrice principale.

Malgré cela, cela reste tout de même assez médiocre, pas aidé par une réalisation agaçante (aux effets de style superflus), par l'accent bancal de Bruce Payne, et par un budget visiblement limité, à en juger par les effets de fond vert calamiteux lorsque la petite bande voyage en auto.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (16/09/2015)

Publié le 19 Septembre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, TNA, Télévision

Deux semaines avant Bound For Glory...

Impact du 16/09/2015 :

- JB dans le ring, avec des acclamations clairement pré-enregistrées, pour la signature de contrat du main event entre Dixie et JJ/Karen. Toujours le même duel de promos, avec les deux camps qui se balancent des vacheries semi-réelles à la tête... Plus de dix minutes soporifiques, et un Jarrett qui assomme JB pour conclure. Et Karen s'est sentie obligée d'avoir le dernier mot, forcément.

- Un peu de meublage.

- Ec3 et Hardy arrivent à l'IZ, et EC trolle gentiment son esclave.

- Des recaps.

- Abyss vs Shera. Shera danse, le public danse, Bigfoot danse... WTF. Un match médiocre (Shera fait des efforts et a du potentiel, mais il est encore ultra-n00b), le finish est bordélique, on oublie.

- EC3 et Tyrus s'amusent.

- La GFW (et EY) se motive.

- EC3 dans le ring, pour présenter Hardy dans un costume à l'effigie de Carter ; Hardy continue de se rebeller, Spud intervient pour rappeler à tout le monde que c'est la même storyline que lorsque Spud était le sbire d'EC3 (c'est idiot de le rappeler au spectateur, mais bon), fait une promo motivée, et se prend un coup de la part d'EC3, avant de répliquer. Hardy continue de se rebeller, mais finit par frapper Spud. C'était longuet, la storyline est baclée et précipitée, mais ce n'était pas forcément désagréable dans l'absolu, parce qu'ils étaient tous à fond dedans.

- Galloway et JJ s'engueulent backstage, et JJ annonce un nouveau membre de son équipe.

- Earl Hebner intronisé dans le HOF.... pendant un House Show. Whatever.

- Kong vs Gail vs Brooke vs Tapa. KO Title. Pas mauvais du tout, bien qu'un peu bordélique, et totalement prévisible. Assez frustrant de voir que la compagnie est incapable d'envisager sa KO Div sans Gail Kim en championne, d'autant qu'ils n'ont absolument rien fait du règne de Brooke, totalement éclipsée par les conneries de la Dollhouse et des Beautiful People.

- Encore une promo générique de Galloway.

- EC3 engueule Hardy backstage. Encore une fois, cette histoire est tellement baclée et précipitée qu'ils nous font l'équivalent de 3 semaines de progression en un seul show.

- Récaps de trois ou quatre minutes.

- GFW vs TNA, Lethal Lockdown. Et là, mon intérêt s'est complètement éteint : quinze minutes de meublage (la première phase du match), Bram qui se pointe sans raison pour aider la team TNA, et dix minutes de bourrinage, avec une victoire obligatoire de la TNA à la clef, qui achève ainsi d'enterrer la GFW, et qui met un terme à ce feud médiocre et baclé.

 

Un Impact qui avait pour objectif de conclure l'intrigue GFW/TNA. Ça, c'est fait, et heureusement qu'il y avait le match des KOs, parce que sinon, c'était particulièrement bavard, oubliable, et médiocre.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 08 - Feed The Gods (2014)

Publié le 18 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Horreur, Halloween, Comédie, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Feed The Gods :

Will (Shawn Roberts) et Kris (Tyler Johnston) sont deux frères radicalement différents : le premier est un artiste glandeur, bodybuildé, décomplexé et fumeur de marijuana invétéré, tandis que le second, mince et sombre, est sérieux, dépressif, amer et tout en retenue. À la mort de leur mère adoptive, les deux frères découvrent alors, parmi les possessions de celle-ci, une vidéo les menant à la ville reculée de Tendale, réputée pour héberger un bigfoot, et où vivaient les parents des deux garçons. Ils partent alors en route, accompagnés par Brit (Emily Tennant), la fiancé de Kris, afin de percer à jour le mystère de la ville maudite...

Un film d'horreur très inégal, en partie crowdfundé, et qui s'avère assez frustrant, principalement parce que les bases présentes sont tout à fait saines.

Avec un postulat de ce type (des jeunes + un apprenti cinéaste glandeur et fumeur + une forêt + un bigfoot), on aurait pu craindre le pire, à savoir un métrage au format found-footage, blindé de clichés et de jeunes agaçants de débilité, avec une dose de nudité gratuite pour couronner le tout.

Et puis non, il y a là le véritable désir de raconter une histoire, de créer une légende de dieux païens et de sacrifices, d'écrire des personnages intéressants aux relations un minimum travaillées, d'imposer une ambiance, et de ménager le suspense.

Malheureusement, si le film est globalement bien joué et mis en scène (malgré une photographie un peu trop sombre, et quelques effets de style inutiles), c'est au niveau de la structure du récit que le film pêche notablement.

Pendant une bonne heure, en effet, le métrage est presque totalement premier degré, jouant la carte du mystère, de l'atmosphère pesante, de l'angoisse, avec de toutes petites touches d'humour dans l'interprétation, qui ne contrastent pas trop violemment avec le ton global.

Mais progressivement, cependant, le film perd en énergie et efficacité ; et une fois la barre des 60 minutes franchie, le script s'éparpille, semblant hésiter entre monster movie sérieux, et horror comedy décomplexée (avec notamment quelques mises à mort involontaires qui jurent totalement avec l'ambiance générale), et se concluant de manière peu satisfaisante, comme si le scénariste/réalisateur avait, petit à petit, été dépassé par son récit, probablement trop ambitieux pour son budget (ce qui se remarque notamment au niveau de la créature, assez fauchée).

Vraiment dommage.

2.5/6, voire même un petit 3/6, pour les intentions.

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 07 - Housebound (2014)

Publié le 18 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Comédie, Horreur, Halloween, Nouvelle-Zélande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Housebound :

Criminelle néozélandaise à la petite semaine, Kylie Bucknell (Morgana O'Reilly) est arrêtée lors d'un braquage raté, et est assignée à résidence chez sa mère Miriam (Rima Te Wiata), qui vit avec son compagnon dans une maison qu'elle croit hantée. Sceptique et brute de décoffrage, Kylie ne croit pas une seconde à ces supposés phénomènes paranormaux... jusqu'à ce qu'elle commence à en faire l'expérience.

Une comédie horrifique néozélandaise à la réputation élogieuse, multi-récompensée en festival, mais qui m'a étrangement laissé très mitigé. Probablement la faute à cette hype démesurée parmi les amateurs de genre, qui a fait que je m'attendais à quelque chose de plus maîtrisé et ouvertement drôle que le produit fini (en fait un film d'horreur pas trop sérieux, sans plus).

Car dans les faits, il y a facilement une heure entière de métrage qui repose vaguement sur le décalage entre les manifestations surnaturelles et les réactions sèches et indifférentes de Kylie, ainsi que sur l'accompagnement musical horrifique et envahissant de scènes à la banalité confondante et/ou aux enjeux inexistants.

Malheureusement, la Kylie en question est à ce point insupportable durant cette première heure mollassonne qu'on en vient presque à vouloir qu'il lui arrive quelque chose de regrettable... et bien que le récit semble vouloir la faire "évoluer" et lui faire prendre conscience de ses erreurs/son caractère, dans les faits, c'est trop peu prononcé pour vraiment fonctionner.

On a donc une bonne moitié de métrage (voire même un peu plus) qui n'est ni particulièrement drôle ni particulièrement effrayante, mais simplement un peu décalée, ce qui est assez problématique pour ce qui est vendu comme "une comédie horrifique".

Par la suite, le film se décante enfin, dépassant son postulat de départ pour multiplier les fausses pistes, s'énerver un peu, et finir par devenir, dans les 10-15 dernières minutes, un slasher assez classique, à la musique envahissante, et au slapstick sanglant.

Pas forcément désagréable à suivre, mais il est difficile de ne pas être déçu en regard des attentes que j'en avais : 110 minutes, c'est très long quand près de 80 de ces minutes sont éminemment oubliables.

(d'ailleurs, il est assez amusant de constater que sur Rotten Tomatoes, où le film a 96% d'avis positifs, un certain nombre de ces critiques positives sont en fait "mitigées-positives", avec des notes juste au-dessus de la moyenne)

3/6

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