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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #512 : Parce que c'était toi (2015)

Publié le 11 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Parce que c'était toi (It Had To Be You) :

Contrainte d'intégrer l'agence publicitaire de son père (Corbin Bernsen) après que sa propre agence ait connu des difficultés financières, Darby (Torrey DeVitto) se trouve alors en compétition avec le Directeur Artistique de l'agence, Derrick (Michael Rady), dont la rivalité n'est pas que professionnelle...

Une rom-com de la chaîne PixL, qui prend place dans le milieu des publicitaires (absolument rien d'original ou de frais, donc), et qui est par conséquent assez basique et classique, mais dont l'intérêt réside, pour moi, dans le cahier des charges PixL TV qu'elle laisse deviner ; contrairement à Hallmark où tous les personnages principaux sont blancs, ont une meilleure copine ethnique (une, pas deux), et sont les seuls à avoir une intrigue et une évolution dans le récit, ici, comme dans Twist of Fate, on retrouve des choix créatifs qui ne peuvent pas être des coïncidences : une protagoniste principale métissée, une romance mixte, les meilleurs amis des deux héros qui sont tous deux de couleur, et finissent ensemble après une intrigue secondaire tout aussi développée que l'intrigue principale, et de manière générale, une tendance à donner plus d'épaisseur aux personnages que dans les rom-coms de la compétition.

J'ignore si cette tendance peut se généraliser à tous les téléfilms PixL, mais une chose est sûre, une alternative plus pluri-ethnique et ouverte d'esprit aux téléfilms Hallmark est toujours la bienvenue.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #511 : Le Monde de Corman - Exploits d’un rebelle hollywoodien (2011)

Publié le 10 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Biographie, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Corman's World - Exploits of a Hollywood Rebel :

Chouette documentaire retraçant la carrière et l'influence considérable de Roger Corman, expert en séries B et en films d'exploitation au budget microscopique (mais pas que...).

Énormément d'images d'archive et d'extraits, et beaucoup d'interviews et de témoignages de noms très connus (Jack Nicholson, Ron Howard, Tarantino, Scorsese, DeNiro, etc), ainsi que des innombrables acteurs, producteurs, scénaristes, réalisateurs, etc, qui ont travaillé avec Corman au fil des ans.

Très intéressant à voir pour tout cinéphile... et d'utilité publique, pour rappeler que l'ont peut faire du cinéma intéressant et original, sans dépenser des millions de dollars.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #510 : Kong - Skull Island (2017)

Publié le 9 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Histoire, Monsterverse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kong - Skull Island : 

En 1973, alors que les USA sont sur le point de quitter précipitamment le Pacifique, une équipe de scientifiques (John Goodman, Jing Tian, Corey Hawkins...), une photographe (Brie Larson), un aventurier (Tom Hiddleston), et tout un escadron de soldats (Samuel L. Jackson, Toby Kebbell, Jason Mitchell, Shea Wigram, Thomas Mann...) partent explorer la Skull Island, récemment découverte grâce à un satellite ; une île inexplorée, où ils découvrent un bestiaire improbable, un ex-pilote écrasé (John C. Reilly), une peuplade indigène, et Kong, un primate gigantesque, qui règne sur ce territoire et le protège contre les assauts d'une race de monstres souterrains...

Un film de monstres (au sens le plus strict du terme), supposé établir un univers partagé avec le Godzilla de Gareth Edwards, mais qui, heureusement, prend quasiment une direction totalement opposée à celui-ci : là où le Godzilla ne montrait quasiment jamais son monstre, préférant tout filmer du point de vue des humains (parmi les plus insipides et sous-développés au monde), et réservant Godzilla à son affrontement urbain final, ici, tout est dans des environnements naturels chatoyants et exotiques, et le bestiaire de Kong est exposé en long, en large et en travers passée la première demi-heure de film (avec plus ou moins de succès, d'ailleurs).

Cependant, il reste là un problème certain et évident de caractérisation des personnages humains : pour faire simple, dès lors que les monstres ne sont pas à l'écran, on se moque royalement de ces caricatures ambulantes, dont la vie ou la mort nous indiffère totalement.

Ce qui manque de s'avérer totalement rédhibitoire, d'autant que le métrage, dans son ensemble, semble ne jamais vraiment savoir sur quel pied danser ; souvent cliché, engoncé dans son pastiche des films de guerre des 70s façon Apocalypse Now, le film use et abuse souvent de gimmicks assez répétitifs : ralentis dans l'action façon Zack Snyder, standards musicaux de l'époque enchaînés façon juke-box, montage nerveux et angles de caméra à la limite du style Guy Ritchie/Matthew Vaughn, ton pas forcément très sérieux qui évoque le comic-book, etc... et puis à d'autres moments, le métrage tente des plans iconiques et dramatiques (souvent sur Kong, et d'ailleurs assez réussis), et essaie de susciter de l'émotion et de la tension (Samuel L. Jackson, ultra-premier degré).

On se retrouve donc avec un film très inégal : inintéressant tant qu'il tourne autour de ses personnages (25 minutes avant d'arriver sur l'île, sans que ces 25 minutes n'apportent quoi que ce soit qui n'ait pas été résumé en 30 secondes dans la bande-annonce, ou n'aurait pas pu être résumé par quelques dialogues), et ce malgré sa distribution sympathique mais sous-exploitée (mention spéciale à l'asiatique de service, qui a deux lignes de dialogue et n'est là que pour le marché chinois) ; mais assez divertissant lorsque les monstres sont à l'écran et se battent.

Malheureusement, même sur ce front, ça a tendance à être un peu deux poids, deux mesures : outre le fait que bon nombre de ces créatures n'ont qu'une minute de présence à peine à l'écran, niveau technique, elles n'ont pas toutes le même niveau de finition, et certaines scènes sentent beaucoup trop le numérique inabouti. C'est le problème de toutes les productions hollywoodiennes qui délèguent leurs effets à plusieurs maisons d'effets spéciaux : le résultat est toujours inégal, surtout quand l'une de ces maisons employées est ILM, la Rolls-Royce du secteur, face à laquelle la concurrence semble toujours un niveau en dessous.

On pourra aussi regretter que ce nouveau Kong, à contrario de celui de Jackson, soit à ce point humanoïde, avec des proportions qui varient un peu selon les plans et les besoins des scènes : il est globalement bien animé, et souvent très réussi, mais régulièrement, ses attitudes et ses mouvements rappellent que le duo Toby Kebbel/Terry Notary est loin de remplacer Andy Serkis, notamment au niveau de l'émotion et de l'interprétation physique, et que la bestiole à l'écran n'est qu'une création numérique un peu froide et distante (alors que chez Jackson, on pouvait presque croire, par moments à un véritable primate géant assez touchant).

Reste enfin la bande originale de Henry Jackman, insipide au possible (que ce soit dans Pixels, ici, ou dans Captain America, Jackman réutilise les mêmes sonorités et motifs dès qu'il s'agit d'évoquer l'armée et le patriotisme), et la scène post-générique, façon Marvel, avec l'annonce d'une confrontation de Kong avec Godzilla, Mothra, et toute leur clique... pourquoi pas, mais il faudra faire mieux qu'un film bancal, et réussir enfin à donner de l'intérêt à la composante humaine de cet univers.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #509 : Un Été à New York (2016)

Publié le 8 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Été à New York (Summer in the City) :

Taylor (Julianna Guill) gère une boutique de prêt à porter dans une petite-ville de l'Ohio, où son sens du style fait merveille : à un point tel qu'elle impressionne Alyssa Shaw (Vivica A. Fox), propriétaire d'une boutique similaire au coeur de New-York. Shaw engage aussitôt Taylor pour gérer son entreprise, une tâche plus facile à dire qu'à faire, d'autant que Taylor doit gérer les impératifs commerciaux de sa patronne excentrique, la jalousie de ses collègues (Marla Sokoloff, Christie Burke), et les attentions du séduisant Philip (Mark Bendavid)...

Rom-com Hallmark assez classique, qui met plus l'accent sur la comédie et sur les tracas professionnels de l'attachante Julianna Guill que sur son histoire d'amour... ce qui n'est pas désagréable du tout.

Et comme la distribution est plutôt sympathique et ne se prend pas au sérieux (avec un caméo de Natasha Henstridge en prime), le tout se regarde assez bien.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #508 : Le Destin au Bout du Fil (2016)

Publié le 5 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Comédie, PixL, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Destin au Bout du Fil (Twist of Fate) :

Lors d'un accident de voiture, Kelly (Cassie Steele) contacte son service d'assistance, et tombe sur Jeff (Ryan Kennedy), un ancien publicitaire charmant et veuf, qui débute tout juste dans le métier. Les deux célibataires ont aussitôt le coup de foudre l'un pour l'autre, mais une fois l'appel terminé, ils réalisent qu'ils ne connaissent pas l'identité de leur interlocuteur. Et pour ne rien arranger, le destin s'en mêle, alors que Kelly et Jeff passent leur temps à se manquer de peu, malgré les efforts des meilleurs amis respectifs du couple potentiel.

Une rom-com de la chaîne PixL, qui tente de concurrencer Hallmark sur ce créneau, en s'adressant aux mêmes compagnies de production, pour produire un métrage finalement assez sympathique et agréable à suivre, bien que très dérivatif et convenu.

Le capital-sympathie des deux interprètes principaux emporte cependant la donne, ainsi que la place non-négligeable laissée aux personnages secondaires, tout aussi attachants.

3.5/6 (avec en prime Paul McGillion dans un petit rôle)

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Un film, un jour (ou presque) #507 : Being Evel (2015)

Publié le 4 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, USA, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Being Evel :

Le réalisateur Daniel Junge et son producteur Johnny Knoxville reviennent sur la vie d'Evel Knievel, le célèbre cascadeur motard qui, dans les années 60 et 70, est devenu aux USA une véritable légende, tant pour ses cascades improbables que pour sa personnalité flamboyante, et pour ses innombrables accidents...

Un documentaire qui prend le parti de faire un portrait sans concession de Knievel dans tous ses excès : son égo, ses abus, sa folie, ses arnaques, son tempérament violent, ses démêlées avec la loi, ses infidélités, ses origines difficiles, son conflit avec les Hell's Angels, etc...

Ce n'est pas inintéressant, et l'ajout des images d'archive est un vrai plus qui permet de se rendre compte de l'ampleur du phénomène et de la folie du bonhomme (le contraste entre le Evel Knievel des premières cascades, flambeur et charmeur, et celui de la fin de sa carrière, agressif, hésitant, totalement rongé par son instabilité mentale, par son ambition et son égo, et dépassé par le personnage qu'il s'est créé toutes ces années auparavant, est assez frappant et glaçant), mais je dois avouer qu'au final, je suis resté un peu sur ma faim.

Pas forcément par la faute du documentaire, assez rythmé, dynamique et complet, mais plutôt parce qu'Evel Knievel et son aura exceptionnelle sont quelque chose de typiquement américain, qu'il faut avoir vécu pour le comprendre vraiment.

Par conséquent, la nostalgie du documentaire m'est un peu passée au-dessus de la tête, et comme c'est un métrage qui joue quand même pas mal sur cette nostalgie et cette admiration pour le bonhomme...

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #506 : Les Soeurs Anderson (2014)

Publié le 3 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Soeurs Anderson (Perfect Sisters) :

Filles d'une mère alcoolique (Mira Sorvino), Sandra (Abigail Breslin) et Beth (Georgie Henley) Andersen ont une relation fusionnelle et imaginative, qui leur permet de faire face à leur quotidien assez médiocre. Jusqu'au jour où, tout en refusant de se soigner, leur mère se trouve un nouveau compagnon, violent et pervers, qui menace les deux adolescentes. Celles-ci décident alors de passer aux choses sérieuses,  et de se débarrasser de leur mère en planifiant son meurtre, afin de toucher son assurance-vie, et d'être confiées à la garde de leur tante...

Thriller canadien adaptant une histoire vraie, forcément très romancée, et qui présente ses deux protagonistes principales sous un jour un peu trop favorable compte tenu de leurs actes, avec narration en voix off de leur point de vue, antoagonistes caricaturaux, etc.

En fait, le tout pourrait très bien passer tel quel sur la chaîne Lifetime, tant ce métrage en a l'originalité, la qualité, le budget, la tendance à placer ses personnages féminins en victimes de la société et des hommes, et le rendu visuel.

On pense occasionnellement à Créatures Célestes (notamment dans les "visions"), mais sans le talent ou l'inspiration, et avec un étrange sens de l'humour assez déplacé dans certaines scènes (comme lorsque les deux soeurs imaginent toutes les manières dont elles pourraient tuer leur mère).

Bref, un film pas très intéressant ni original dans son approche, à la plus-value inexistante, et qui ne vaut vraiment que pour l'interprétation de Breslin et de Henley.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #505 : Monster Cars (2016)

Publié le 2 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Aventure, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Monster Cars (Monster Trucks) :

Tripp (Lucas Till), un lycéen dans une petite ville tranquille, rêve d'aventure et de posséder sa propre camionnette, pour pouvoir quitter cet environnement soporifique. Jusqu'au jour où les forages pétroliers de l'entreprise du machiavélique Reece Tenneson (Rob Lowe) révèlent l'existence d'une race de créatures souterraines tentaculaires, amicales, et qui se nourrissent de pétrole brut. Bien décidé à se débarrasser de ces parasites, Tenneson tente d'étouffer l'affaire, mais l'une de ces créatures s'échappe, et se réfugie dans le truck de Tripp. Rapidement, le jeune homme comprend qu'il va devoir aider la bête (surnommée Creech) à retrouver sa famille, tout en empêchant Tenneson de commettre un génocide sur l'espèce souterraine. Heureusement pour Tripp, il peut compter sur l'aide de Meredith (Jane Levy), et du Dr. Dowd (Thomas Lennon), qui n'apprécie guère les agissements de son patron...

Un film fantastique pour enfants, produit par Nickelodeon/Paramount, et conçu à partir des idées du fils de quatre ans de l'ancien président du studio... un film réalisé par le réalisateur de l'Âge de Glace, de Robots, et de Epic, et qui, avant même sa sortie, était annoncé (par le studio et les milieux informés) comme un four total, à cause d'un budget improbable de 125 millions de dollars... un film qui s'inscrit totalement dans le moule des  métrages "un garçon et son chien/extraterrestre/robot/monstre/épaulard/etc" comme on en faisait à la pelle dans les années 80-90, notamment chez Amblin (d'ailleurs, le poster à la Drew Struzan est assez clair là-dessus), mais qui semble étrangement ne pas avoir été très bien pensé, que ce soit dans sa distribution (Amy Ryan, Rob Lowe et Danny Glover font de la figuration, Jane Levy n'a guère plus à faire, en plus de paraître trop vieille pour son rôle ; idem pour Lucas Till ; quant à Lennon, il est le faire-valoir comique de service, ce qui fonctionne plus ou moins), dans son message (un message écolo... avec à son centre des monstres qui boivent du pétrole comme du petit lait, et des monster trucks qui démolissent tout sur leur passage), ou dans sa production (régulièrement, on sent les coupes au montage, et le score musical symphonique a l'air étrangement déplacé)...

Bref, c'est pataud, c'est sous-développé, ça déborde de clichés... et pourtant, j'ai trouvé ça sympathique.

Non seulement parce que tout le budget semble passé dans l'intégration et l'animation de la créature (on sent que le réalisateur est animateur de formation), très réussie et attachante, façon otarie bourrée tentaculaire, mais aussi et surtout parce que le film a une certaine naïveté, et une totale sincérité dans son propos et son traitement (les acteurs s'investissent totalement), qui font qu'il est impossible de détester le métrage, ou de le taxer de cynisme.

3.25/6

(si je l'avais découvert enfant, malgré ma totale indifférence envers les monster trucks, j'aurais probablement passé un excellent moment, et je m'en souviendrais aujourd'hui avec beaucoup de nostalgie)

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Un film, un jour (ou presque) #504 : Guardians (2017)

Publié le 1 Mai 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Russie, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Guardians (Zashchitniki) : 

Pendant la Guerre Froide, en Union Soviétique, l'organisation secrète Patriot a sélectionné quelques individus uniques, pour leur conférer des pouvoirs surnaturels incroyables. Mais lorsque August Kuratov (Stanislav Shirin), scientifique mégalomane, acquiert la capacité de contrôler toute technologie à distance et menace de détruire la planète, le Major Elena Larina (Valeriya Shkirando) est alors contrainte de réactiver certains des héros de Patriot : Ler (Sebestien Sisak), un moine arménien en mesure de déplacer la roche par la pensée ; Khan (Sanzhar Madiyev), un Kazakh capable de se déplacer et de se battre plus vite que le vent ; Ursus (Anton Pampushnyy), originaire de Sibérie, et capable de se métamorphoser totalement ou partiellement en ours ; et Xenia (Alina Lanina), artiste de cirque moscovite capable de se rendre invisible au contact de l'eau et de maîtriser cet élément...

Que se passe-t-il lorsque la Russie décide de copier Marvel, et de profiter de la sortie imminente des Gardiens de la Galaxie 2, pour sortir un métrage de super-héros tourné pour 5 millions de dollars ? Et bien on se retrouve devant Guardians, un film bourré de paradoxes, à la fois super fauché et pourtant méga ambitieux, avec des bonnes idées, qui sont le plus souvent mal exploitées, et qui est à la fois ultra dérivatif, et pourtant assez original.

Pour commencer, faisons simple, c'est bourré de défauts : le script est la plus grande faiblesse du métrage, un métrage qui ne dure que 90 minutes, et qui est donc contraint de tout bâcler, limitant le développement de ses héros à une scène par personne (en tête à tête avec le Major, façon monologue sur fond de musique triste), et le reste à un enchaînement de péripéties précipitées et assez moyennes.

Ça repompe joyeusement tout ce qui se fait chez Marvel (musique, apparence de certains personnages, dynamique d'équipe, équivalent de Nick Fury/du Shield, etc), et niveau visuel, c'est tellement inégal qu'on passe son temps à se dire "quel dommage".

Ainsi, pour un budget aussi minime, bon nombre des effets sont loin d'être honteux : Ler et ses rochers, Khan et ses déplacements, voire même Xenia (étonnamment convaincante physiquement et dans ses combats rapprochés, et dont l'invisibilité n'est pas plus mauvaise que celle de Sue Storm dans les Quatre Fantastiques) ; les affrontements et déplacements câblés sont assez réussis, et la destruction numérique fait généralement illusion.

Après, malheureusement, Ursus est bien souvent raté, avec une intégration et des métamorphoses dignes des garous dans Underworld. Et le méchant, enfoui sous sa combinaison de muscles en latex (pas forcément plus ratée que celle du Juggernaut dans X-men 3, cela dit) est tout simplement raté, tant au niveau de l'écriture que de l'expressivité.

Niveau casting, la Nick Fury de service est insipide et collagénée au possible, Khan est transparent, mais les trois autres Gardiens ne sont pas désagréables, ont un minimum de charisme, et dans un métrage plus maîtrisé, auraient pu faire illusion.

Mais Guardians n'est pas maîtrisé. Sinon, la thématique Gardiens élémentaires vs Scientifique technopathe aurait été développée, le sous-texte politique aurait été effleuré, les personnages auraient été mieux écrits (et auraient eu des motivations cohérentes), les séquences qui fonctionnent (recrutement, entraînement) auraient été mieux travaillées, le Kamehameha final aurait été logique et amené en amont, etc.

Là, c'est un divertissement anecdotique, du sous-Marvel fauché pas très loin des Krrish indiens, mais sans le second degré et les numéros de danse.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #503 : Tab Hunter Confidential (2015)

Publié le 28 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Histoire, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tab Hunter Confidential :

Superstar de la musique et du cinéma dans les années 50, Tab Hunter était l'idole des jeunes, souvent associé (à la scène comme à la ville) avec des actrices comme Debbie Reynolds, Sophia Loren, ou Natalie Wood. Mais en privé, Tab était homosexuel, entretenant notamment une relation avec Anthony Perkins : une orientation qui lui a valu bien des problèmes dans sa carrière...

Un documentaire qui revient en détail sur toute la carrière de l'acteur, bourré de témoignages prestigieux, et qui n'hésite pas à aborder son sujet sans fards ni faux-semblants, mais avec un certain recul et sens de l'autodérision particulièrement rafraîchissant.

Intéressant, nostalgique, touchant, et très représentatif des us et coutumes d'un certain Âge d'Or d'Hollywood, toujours bien plus présents qu'on ne veut bien l'admettre aujourd'hui.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #502 : La Grande Muraille (2016)

Publié le 27 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Grande Muraille (The Great Wall) :

Mercenaires européens à la recherche de poudre à canon, William Garin (Matt Damon) et Pero Tovar (Pedro Pascal) sont faits prisonniers par les troupes de l'Empereur Chinois (Karry Wang), qui gardent la Grande Muraille de Chine. Parmi ces soldats d'élite, la belle Lin Mae (Jing Tian), et Wang (Andy Lau), le stratège de la garnison, qui se trouvent aux prises avec des forces qui les dépassent : des créatures extraterrestres menées par une reine vorace, et qui sont bien décidées à ravager l'Empire Chinois. Un peu malgré eux, William et Pero vont donc devoir prêter main forte aux garnisons chinoises, et tenter de repousser les vagues de monstres qui se ruent, les unes après les autres, sur la Grande Muraille...

Un blockbuster américano-chinois qui, avant même sa sortie, avait fait scandale à cause de la présence de Matt Damon à l'affiche : comme souvent sur le web, les chevaliers blancs de la diversité et du politiquement correct se sont mobilisés en masse, et ont protesté, et comme souvent, ils étaient totalement à côté de la plaque.

Au final, en effet, The Great Wall est certes un blockbuster à l'américaine, écrit par six Américains, et bourré de clichés typiques du genre du film de siège, ce qui le rend hautement prévisible de bout en bout... mais les protestations en tous genres, qui ont vu d'innombrables personnes (généralement d'origine caucasienne, ou sino-américaine) s'indigner (au nom des Asiatiques du monde entier, bien entendu) de voir un Caucasien en tête d'affiche d'un film sur l'histoire de la Chine, et faire un scandale sur la simple base d'une affiche et d'une bande-annonce, s'avèrent (sans surprise) hors-sujet, puisque dans ce film, Damon est presque le faire-valoir de Jing Tian, et que les Européens sont sales, brutaux, souvent fourbes, uniquement bons à se battre, et qu'ils passent leur temps à admirer la puissance et l'organisation des armées chinoises multicolores et impeccables.

Ce film ne fait pas du tout dans la finesse et la subtilité, donc, et les clichés abondent, notamment au niveau de la caractérisation des personnages, qu'ils soit asiatiques (la guerrière belle et froide dont Damon s'éprend, son mentor qui ne fait pas long-feu, le sage, l'obséquieux émissaire de la cour, l'Empereur couard, le jeune soldat peureux qui se révèle au cours de l'aventure et se sacrifie, le chef de la garde arrogant) ou européens (le héros bandit au grand coeur, son acolyte qui le trahit, le magouilleur) : on est dans de l'archétype générique et basique, qui ne dévie jamais de sa route.

On a même droit à une romance bancale et jamais concrétisée entre Damon et l'actrice principale, romance qui ne fonctionne pas du tout, d'ailleurs, tant Jing Tian est terne, inexpressive et froide.

En bref, on se retrouve devant une sorte de Treizième Guerrier mâtiné d'Outlander, balisé du début à la fin, et noyé dans un déluge d'effets numériques inégaux, de thèmes musicaux répétitifs (après tout, c'est du Ramin Djawadi : un ou deux thèmes forts, répétés jusqu'à l'écoeurement, le tout entouré d'underscore oubliable) et de direction artistique kitschouille typiquement asiatique (les différents corps d'armée façon Power Rangers, le saut à l'élastique, toutes les stratégies de défense ridicules et contre-productives mais qui rendent bien à l'écran, etc).

Et pourtant, le fait que ce soit à ce point balisé et formaté est exactement la raison pour laquelle le tout n'est jamais ennuyeux à regarder.

Avec son montage d'1h45 (quelques coupes brutales laissent deviner un montage original plus long, mais je ne me suis pas renseigné), le film n'a pas le temps d'être boursouflé ou de devenir lassant, comme bon nombre de films "épiques" américains.

Et les moyens investis par la production chinoise font qu'il y a toujours quelque chose de sympathique à l'écran, pour faire passer la pilule d'une interprétation parfois bancale (l'accent de Damon, en VO, ouille), ou de créatures extraterrestres au design et au rendu assez quelconque, par exemple.

Par conséquent, alors que je n'attendais absolument rien du film, j'ai fini par passer un moment relativement agréable. Absolument rien de génial, de mémorable, ou de très bon au programme, mais un blockbuster asiatique court et divertissant, ce qui n'est déjà pas mal.

3.25/6 (dommage que le film quitte la Muraille pour se finir dans un gloubiboulga numérique dans la Cité Impériale)

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Un film, un jour (ou presque) #501 : Teen Titans - The Judas Contract (2017)

Publié le 26 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, DC, Action, DCAMU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Teen Titans - The Judas Contract :

Malgré le retour de Nightwing (Sean Maher), l'équipe des Teen Titans - composée de Beast Boy (Brandon Soo Hoo), de Raven (Taissa Farmiga), de Blue Beetle (Jake T. Austin), de Robin (Stuart Allan) et de Starfire (Kari Wahlgren) - est assez soudée. Mais malgré la menace récurrente de Deathstroke (Miguel Ferrer), et l'avènement de Brother Blood (Gregg Henry), un être maléfique et intégriste, c'est la présence de la jeune Terra (Christina Ricci) au sein de l'équipe qui risque bien de provoquer la fin des Titans... 

Je l'avais mentionné il y a quelques semaines sur ce même blog, je n'étais pas un grand fan du précédent métrage animé des Teen Titans produit par DC : Justice League vs Teen Titans m'avait vraiment fait l'effet d'un film-prétexte, dont l'affrontement titre était inexistant, et une sorte d'excuse pour réunir, le temps d'un métrage, le line-up classique des Titans (Beast Boy/Starfire/Robin/Cyborg/Raven)... alors que dans les faits, les Teen Titans de cet univers animé New52 n'avaient que peu de choses en commun avec les Titans devenus populaires dans les comics et à la télévision.

Néanmoins, le fan-service avait apparemment clairement fonctionné, puisque le métrage avait globalement été très bien accueilli par les fans ; ce qui, forcément, ne pouvait que déboucher sur ce Judas Contract, une adaptation plus ou moins libre de l'un des arcs narratifs fondateurs du comic-book Teen Titans, un arc à la fois provocant et surprenant, déjà repris par la première série animée des Titans.

De l'arc original, cette adaptation garde principalement le personnage de Terra, et sa relation particulièrement discutable avec Deathstroke (ici plus ou moins transformée/adoucie en une séduction insistante d'une Terra aux hormones en ébullition sur un Slade qui la manipule en lui laissant miroiter une relation interdite).

Malheureusement, et c'est là que ça commence à poser problème, sa trahison de l'équipe des Titans ne fonctionne pas. Forcément : contrairement à la série animée ou aux comics, ici, Terra n'est jamais vraiment intégrée à l'équipe. À peine 30 minutes s'écoulent avant que sa trahison ne soit révélée au spectateur, et la première demi-heure passe de toute façon presque plus de temps à réintroduire les autres personnages (Blue Beetle qui va faire dans le caritatif ; Nightwing et Starfire qui sont chauds comme la braise, ont droit à un flashback sur leur rencontre, et passent leur temps à échanger des sous-entendus sexuels en pleine mission) et les méchants (Deathstroke qui, de stratège obsédé par la destruction des Titans, devient ici un simple sous-fifre embauché par Blood pour détruire l'équipe) plutôt qu'à développer le point névralgique de tout ce récit.

Et pour ne rien arranger, Terra (doublée par Christina Ricci) se montre assez antipathique et hostile, dès sa première scène, et dans tous ses rapports avec les autres Titans... donc forcément, quand elle les trahit et les manipule, bah... on s'en moque, en fait. Ils ont beau tenter de jouer la carte de l'émotion un peu plus tard, ça ne fonctionne que très partiellement, et c'est très loin d'avoir l'impact de la version papier ou de la version télévisée.

Le reste du métrage est dans la droite lignée de la production DC animée récente : un visuel et une animation polarisants, des doublages très inégaux (Farmiga en Raven, ça ne passe pas du tout), et une tendance très années 90 à tenter d'imposer cette production comme quelque chose de rebelle et d'edgy, avec, donc, de la romance et des sous-entendus sexuels, énormément de vannes et de sarcasme pas drôles, un vocabulaire peu châtié, et un ton pseudo-sombre et torturé qui ne fonctionne pas du tout sur moi, et m'a rapidement donné envie de dormir.

Sans oublier la cerise sur la gâteau : un puta*n de caméo de Kevin Smith, sous forme animée, en train d'enregistrer un podcast. Pourquoi dépenser du budget animation pour mettre le gros barbu en images ? Non, mais POURQUOI ??

2/6

(visiblement, je suis vraiment réfractaire à cette incarnation des Titans, et à toute l'approche moderne New52 + cinématographique de DC Comics ; il faut que j'arrête de me faire du mal, je crois)

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Un film, un jour (ou presque) #500 : Molly Moon et le Livre Magique de l'Hypnose (2015)

Publié le 25 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Molly Moon et le Livre Magique de l'Hypnose (Molly Moon and the Incredible Book of Hypnotism) :

Molly Moon (Raffey Cassidy), une jeune fille martyrisée par la directrice de son orphelinat, découvre un jour un livre d'hypnose qui lui confère des pouvoirs de persuasion incroyables. Elle s'embarque alors dans une aventure incroyable qui va faire d'elle une superstar de la pop londonienne... mais bien vite, Molly va s'apercevoir que manipuler autrui n'est pas sans conséquences, d'autant qu'un dangereux criminel (Dominic Monaghan) est à ses trousses, bien décidé à mettre la main sur l'ouvrage qu'elle possède.

Un film fantastique familial anglais adapté d'une série de livres pour enfants, et bénéficiant d'une distribution sympatoche (Monaghan, Emily Watson, Ben Miller, Sadie Frost, Omid Djalili, et même Joan Collins dans un petit rôle) menée par la très convaincante et attachante Raffey Cassidy (déjà excellente dans À La Poursuite de Demain).

Malheureusement, l'intérêt du film est très limité : l'intrigue est assez quelconque et mollassonne, l'héroïne n'est pas très attachante (à contrario de son interprète) puisqu'elle passe son temps à manipuler tout le monde, les méchants sont quelconques, et la quête de la célébrité médiatique est tellement convenue et générique qu'elle agace plus qu'autre chose.

Heureusement qu'à la fin, la morale est sauve, et que Molly apprend qu'il ne faut pas manipuler autrui pour son propre gain, c'est au moins une bonne chose que les jeunes spectateurs retiendront.

2.25/6 (sans Raffey, ce serait directement 1 point en moins)

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Un film, un jour (ou presque) #499 : Amours et Vignobles (2016)

Publié le 24 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, ION, Review, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Amours et Vignobles (Heart Felt) :

Spécialiste immobilière, Molly (Emmanuelle Vaugier) s'est séparée, le jour de la Saint Valentin, de son compagnon Jackson (Matthew MacCaull), lorsqu'elle a appris, en même temps que lui, qu'il était le père d'un nouveau-né conçu 10 mois plus tôt avec son ex. Désormais fiancée à Greg (Christopher Russell), un trader séduisant mais superficiel et immature, Molly s'installe un temps au Nouveau-Mexique, pour participer à la mise en vente d'un vignoble à la mode, au propriétaire mystérieux... mais lorsqu'il s'avère que c'est Jackson qui possède le vignoble, les choses se compliquent.

Rom-com de St. Valentin diffusée à la St. Valentin 2016 sur ION, ce téléfilm souffre d'un script un peu chaotique, qui part dans de nombreuses directions jamais totalement abouties (la virtual girlfriend, "Jean-Luc", les infidélités de Greg, le sidekick mexicain et la meilleure amie, etc), et d'un budget limité, comme toujours.

Cela dit, les rôles principaux sont bien castés (Vaugier et MacCaull ont une bonne alchimie ; Lydia Campbell et Edwin Perez font des sidekicks amusants, bien qu'affreusement clichés ; Christopher Russell trouve enfin là un rôle qui casse son image de poupée Ken plastifiée - cf Merry Matrimony et Le Prince de Minuit), et le ton général, peu sérieux, tout comme l'environnement néo-mexicain font que le tout a un semblant d'identité que les autres productions ION n'ont généralement pas.

Pas terrible, mais ça pourrait être pire.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #498 : Cigognes et Compagnie (2016)

Publié le 21 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Cigognes et Compagnie (Storks) :

Après des milliers et des milliers d'années passées à livrer des bébés, les cigognes se sont recyclées, et travaillent désormais pour une entreprise de vente par correspondance en ligne. Jusqu'au jour où Tulip (Katie Crown), une humaine orpheline élevée par les cigognes, décide d'exaucer le souhait d'une lettre envoyée par un garçon (Anton Starkman) voulant un petit frère : Junior (Andy Samberg), la meilleure cigogne de l'entreprise, n'a alors plus d'autre choix que de livrer le bébé avant que son patron (Kelsey Grammer) ne s'aperçoive de l'incident, et qu'il n'annule sa promotion à la tête de la compagnie.

Un film d'animation passé plus ou moins inaperçu, et réalisé/écrit par Nicholas Stoller, responsable de pas mal de comédies, souvent plus ou moins affiliées à la bande de Judd Apatow : Sans Sarah, rien ne va !, Braqueurs Amateurs, Yes Man, American Trip, Les Voyages de Gulliver, les deux Muppets récents, Sex Tape, Zoolander 2, Nos Pires Voisins 2, 5 ans de réflexion... autant de métrages vaguement sympathiques sur la base de leur distribution, mais paraissant très souvent bâclés/inaboutis, et finalement assez médiocres.

Et ici, sans surprise, on se retrouve un peu dans le même cas de figure : la distribution vocale est plaisante et compétente (Andy Samberg, Key & Peele, Jennifer Aniston, Ty Burrell, Danny Trejo), mais le script (particulièrement cousu de fil blanc et prévisible) a une épaisseur de feuille de papier à cigarettes, et Stoller choisit (assez intelligemment) de camoufler cette platitude et ce manque d'inventivité derrière un rythme frénétique et hystérique (pour ne pas dire saoulant), des doublages assez outrés et caricaturaux (Samberg, notamment, fait son numéro habituel), une animation très cartoonesque (beaucoup de déformations, de slapstick et de transitions abruptes), une illustration musicale trop sérieuse (que ce soit la bande originale, ou les chansons pop), et une réalisation à la caméra virtuelle régulièrement inutilement flottante, comme pour donner une illusion d'images "volées", prises sur le vif.

Autant dire que forme et fond n'étant pas particulièrement convaincants, on se retrouve assez dubitatif devant ce dessin animé. Et pourtant, ce n'est pas forcément mauvais ni détestable : l'animation est efficace, c'est dynamique, il y a une ébauche de propos (malheureusement jamais vraiment développé) sur la famille/le rôle des parents, certains gags et certaines idées absurdes fonctionnent et les personnages sont amusants.

Mais dans l'ensemble, le tout est tout simplement trop basique, générique et moyen pour convaincre.

3/6 (dont un demi-point pour les loups et leur(s) formation(s), du grand n'importe quoi inventif et déjanté, malheureusement trop bref)

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Un film, un jour (ou presque) #497 : Hop (2011)

Publié le 20 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Pâques

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Hop :

Juste avant de devoir prendre sa place, E.B. (Russell Brand), le fils du Lapin de Pâques (Hugh Laurie), décide de découvrir le monde, et part pour Hollywood, pour y devenir un batteur méga-célèbre. Là, il s'invite alors dans le quotidien de Fred (James Marsden), un jeune homme un peu glandeur et bon à rien... mais sur l'île de Pâques, la situation se complique, lorsque Carlos (Hank Azaria), le poussin bras droit du Lapin de Pâques fomente un coup d'état, et décide de prendre la place de son employeur...

Revu à l'occasion de Pâques, ce film d'animation made in Illumination (avec apparition des Minions en début de film) ne m'avait déjà pas fait vraiment grande impression à sa sortie : mélangeant de manière assez inutile, façon Alvin et les Chipmunks, une créature numérique turbulente avec des humains en prise de vue réelle, ce métrage m'était apparu comme un photocopillage éhonté de bon nombre de films de Noël, dans lesquels le fils/la fille du Père Noël refuse de prendre la succession de son paternel, décide de partir explorer d'autres options, finit par être ramené par un trio d'elfes ninjas, etc... c'est un postulat plus qu'éventé, qui ici reçoit une skin oeufs de Pâques et poussins qui n'arrive pas à cacher ce recyclage facile.

Ajoutez à cela un caméo assez forcé de David Hasselhoff, une tendance aux chansons pop-rock médiocres, et un script qui oublie clairement des personnages en cours de route (je ne suis même pas certain que le trio de lapines ninjas ait une ligne de dialogue de tout le film, et reparaissent après avoir été "enchocolatées" ; c'est bien dommage, car il y avait là un certain potentiel comique passé à la trappe), avec sa fin précipitée et décevante. 

Pas un film formidable ou mémorable, donc, même si visuellement et techniquement, c'est assez réussi et mignon, que Marsden se donne vraiment à fond (comme dans Il était une fois, d'ailleurs), et que les films de Pâques pour les enfants sont suffisamment rares pour être un peu indulgent.

3/6 + 0.25 pour le doublage français qui fonctionne assez bien, pour une fois (peut-être même mieux que la VO par moments) =

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #496 : Seuls Two (2007)

Publié le 19 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, FR, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

​Seuls Two :

Gervais (Éric Judor), officier de police médiocre, et qui est la risée de ses collègues, tente désespérément d'arrêter Curtis (Ramzy Bédia), un cambrioleur hors-pair qui lui échappe depuis toujours. Au cours d'une poursuite dans les rues de Paris, cependant, les deux hommes se retrouvent seuls dans la ville : par un tour du Destin inexplicable, Gervais et Curtis sont désormais seuls au monde, pour le meilleur et pour le pire.

Une comédie absurde écrite/réalisée/interprétée par Eric & Ramzy, et au postulat semblant tout droit sorti d'un épisode de la Quatrième Dimension.

Cela aurait pu donner lieu à un long-métrage assez fascinant, mais malheureusement, on sent bien que c'est le premier long des deux hommes derrière la caméra : le rythme est assez bancal (outre le fait que le tout prenne un peu trop son temps avant de démarrer vraiment, on a aussi un peu l'impression d'assister à des mini-vignettes sans véritable liant), les ruptures de ton sont un peu trop brutales (ici, une étrange mélancolie, là, de l'humour idiot typique d'Eric & Ramzy, là encore, une poursuite nerveuse), il y a un peu trop de moments "hey, donnons un petit rôle inutile à un copain" (cela dit, la distribution est plutôt sympathique, dans l'ensemble), et on regrette que certaines idées intrigantes - la poursuite surréaliste dans Paris, avec les deux protagonistes qui semblent brièvement se découvrir des pouvoirs incroyables - soient à ce point sous-exploitées.

Ce n'est pas honteux, je ne me suis pas ennuyé (mais d'un autre côté, j'ai de la sympathie pour le duo, donc je ne suis pas forcément totalement objectif), mais ça m'a semblé assez inabouti dans l'ensemble. 

3/6 mais pas sûr que ça les vaille.

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Un film, un jour (ou presque) #495 : Logan (2017)

Publié le 18 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, Marvel, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Logan :

En 2029, les mutants sont une espèce en voie de disparition. Logan (Hugh Jackman), l'un des plus redoutables, est désormais un chauffeur de limousine affaibli, dont les pouvoirs s'affaiblissent et le tuent à petit feu. Quelque part au Mexique, il cache le professeur Xavier (Patrick Stewart), sénile et incapable de contenir ses pouvoirs. Mais lorsque Logan croise le chemin de la petite Laura (Dafne Keen), clonée à partir de ses cellules, le voilà contraint de reprendre du service, et de protéger Laura et Xavier des Reavers, un groupe de mercenaires assassins envoyés par les personnaes responsables de la création de sa "fille"...

Le chant du cygne pour Hugh Jackman dans ce rôle, et un film loué par le public et les critiques comme un baroud d'honneur crépusculaire et bouleversant rendant joliment hommage au personnage, et le vengeant des deux premiers métrages très inégaux. Dans les faits, un film réussi, mais probablement un peu trop survendu (comme souvent) par les fans et par la presse pour son ton "adulte" et über-sérieux.

À peine inspiré du comics Old Man Logan (et c'est tant mieux), Logan sait se montrer parfois touchant (tout ce qui touche à Xavier et à Logan/Laura), mais n'émeut pas vraiment.

Peut-être un manque d'attachement de ma part à une franchise X-men qui s'est tellement éparpillée au cinéma, pour le meilleur et pour le pire, qu'elle a régulièrement manqué ses moments forts, qui permettraient de vraiment s'attacher à certains de ses protagonistes ; ce qui est d'autant plus vrai pour Logan/Wolverine, dont pas mal de points d'ancrage émotionnels forts dans les comic-books (Jean/Silverfox/Creed/Mariko) sont tombés à plat, par la faute de films malheureusement pas à la hauteur, ou limités par un classement tous-publics.

Et malgré ma sympathie pour Jackman, je dois avouer que je suis assez curieux de voir qui le remplacera (si cela se produit un jour) dans le rôle de Logan (et je ne parle bien sûr pas de X-23, mais du cas d'un éventuel reboot du personnage de Logan).

Quoiqu'il en soit, comme je le disais, Logan est assez réussi, mais somme toute assez balisé : pas de grande surprise à avoir devant les péripéties (aux justifications pas forcément amenées de manière très habile par le script), et on n'échappe pas, étrangement, à cette tendance d'opposer (littéralement et symboliquement) le héros à sa part d'ombre dans le troisième volet d'une saga.

Ce qui donne lieu à un affrontement final attendu, pas forcément exceptionnel, mais qui évite de devoir supporter, comme boss de fin, des antagonistes (les Reavers) creux et transparents au possible. Et le métrage bénéficie d'ailleurs vraiment de sa brutalité assumée, qui permet à Logan et à X-23 de vraiment trancher dans le vif du sujet : des scènes d'action convaincantes (malgré quelques doublures numériques voyantes) et qui donnent un bon coup de fouet au film.

D'ailleurs, en parlant d'effets voyants, comme toujours, la production peine à bien grimer Jackman : sa barbe et sa coupe de cheveux font régulièrement postiches, un problème récurrent dans la franchise X-men (alors qu'une coupe plus naturelle, comme dans le premier Wolverine, ou plus courte et utilitaire, comme dans le second, fonctionnaient tout aussi bien - tout sauf sa coupe dans les films made in Singer, en somme).

En résumé, c'est bien joué (notamment par la petite), c'est bien mené et réalisé, c'est assez balisé mais ça ne se perd jamais en chemin, le traitement est convaincant, mais ça n'atteint jamais les sommets tant vantés çà et là, et c'est un peu dommage.

4.25/6 

(en neuf films, ils n'ont pas été capables de mettre Jackman dans le costume iconique de Wolverine, et ça, franchement, c'est une honte)

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Un film, un jour (ou presque) #494 : Une Célibataire à New York (2003)

Publié le 17 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, ABC Family, Review, Comédie, Télévision, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Une Célibataire à New York (See Jane Date) :

Éditrice dans une maison de publication new-yorkaise, Jane (Charisma Carpenter) n'a que quelques semaines pour trouver l'homme de ses rêves, à temps pour l'union de sa cousine Dana (Kim Schraner), à laquelle elle a été invitée. Mais entre sa famille insupportable, sa vie professionnelle compliquée - sa cliente, Natasha Nutley (Holly Marie Combs), actrice hollywoodienne, est aussi son ancienne rivale de lycée -, et ses deux meilleures amies Eloise (Rachelle Lefevre) et Amanda (Sadie LeBlanc), qui la poussent à se caser, Jane peine à mettre de l'ordre dans son quotidien...

Une comédie romantique diffusée sur ABC Family et adaptée d'un livre à succès, qui choisit d'adopter un ton léger et peu sérieux pour raconter les mésaventures amoureuses de sa protagoniste.

Malheureusement, ce téléfilm a de nombreux défauts, au nombre desquels Charisma Carpenter : non pas qu'elle joue mal, au contraire, elle est même attachante... mais il y a un véritable problème de réalisme lorsque l'on essaie de nous faire croire que Charisma/Jane - ultra-sexy, constamment dans des tenues particulièrement flatteuses, souriante, drôle, sympathique, facile à approcher, intelligente, etc - n'a aucun succès en amour.

Pire, on nous demande de croire que, parmi les nombreux hommes qu'elle croise durant le film, pas un ne soit particulièrement intéressé par elle - enfin si, un, Antonio Sabato Jr (par ailleurs calamiteux dans son rôle)... qui la trompe aussitôt.

Léger problème de crédibilité, donc, qui explique d'ailleurs probablement pourquoi Charisma n'a pas enchaîné les rom-coms dans sa carrière, alors que son style de jeu est particulièrement approprié à ce genre : elle est trop sexy pour ce genre de rôle, qui demande souvent une héroïne jolie-mais-pas-trop, à laquelle toutes les spectatrices peuvent s'identifier.

Mais passons. Ce téléfilm, donc, prend des allures épisodiques, enchaînant les rendez-vous manqués avec bon nombre de visages familiers (Joshua Malina, Zachary Levi, Sabato, etc).

Cela ne fonctionne pas trop mal en soi, d'autant que la distribution secondaire du film est assez sympathique : Rachelle Lefevre, Yannick Bisson, Yanic Truesdale... ; à l'identique, Holly Marie Combs est excellente, et donne corps à un personnage moins cliché qu'il ne semblait l'être à l'origine (à vrai dire, la vrai histoire d'"amour" du film, c'est entre elle et Jane, qui se réconcilient et apprennent à s'apprécier).

On ne peut pas en dire autant de tous les autres personnages secondaires : outre les deux meilleures copines de Jane, Natasha, et Max, tous ces protagonistes sont envahissants, insupportables, caricaturaux, etc, notamment la famille de Jane, qui n'a même pas droit à une scène bien sentie durant laquelle Jane la remettrait en place.

C'est d'ailleurs peut-être là l'autre problème du film : Jane est une serpillière. Elle se fait insulter/critiquer, on se moque d'elle, on la blesse sentimentalement, on la trompe, et Jane se contente trop souvent d'encaisser, passive et transparente.

Assez frustrant, surtout avec la fin du métrage, qui tente de se présenter comme une coïncidence heureuse, mais qui a des faux airs de "on sait ce qui est bon pour toi, alors continue de rester passive, et fais ce qu'on te dit".

2.5/6 (principalement pour la distribution)

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Un film, un jour (ou presque) #493 : Bridgend (2013)

Publié le 14 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Policier

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Bridgend :

Depuis 2007, une vague inexplicable de suicides a lieu dans la petite ville de Bridgend, dans le sud du Pays de Galles, et les adolescents de la communauté sont retrouvés pendus, les uns après les autres. Certains parlent de secte, d'autres de pacte suicidaire, ou même de tueur en série... et si les véritables coupables étaient les médias ?

Un documentaire de 2013 qui s'ouvre sur un carton-titre d'assez mauvais goût (un jeu du pendu avec les lettres du titre), et qui aborde le "mystère" Bridgend avec une esthétique et une musique que l'on dirait sorties d'un film d'horreur des années 80.

Le coeur du documentaire, ce sont des interviews détaillées avec les familles des victimes... et c'est à peu près tout.

On s'ennuie très rapidement devant ce métrage un peu répétitif, qui n'apporte pas grand chose de pertinent ou d'original à son sujet, ne fait que contribuer au sensationnalisme entourant celui-ci (et donc au problème lui donnant naissance), et sur la fin, sert un peu trop la soupe à son réalisateur-musicien-botoxé, qui se met en scène devant ses propres caméras.

Bof.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #492 : Encore Toi ! (2010)

Publié le 13 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Encore Toi ! (You Again ) :

Lorsqu'elle rentre dans sa petite ville natale pour le mariage de son frère, Marni (Kristen Bell), spécialiste en relations publiques, découvre que la fiancée de ce dernier est Joanna (Odette Yusman), la pom-pom girl reine du lycée qui a ruiné toute son adolescence. Mais celle-ci semble avoir totalement oublié Marni, et paraît totalement métamorphosée, charitable et attentionnée. Marni, cependant, n'est pas dupe, d'autant que Joanna a été élevée par Ramona (Sigourney Weaver), la richissime rivale de lycée de Gail (Jamie Lee Curtis), la mère de Marni.

Une comédie américaine regardable, mais très moyenne, qui a la chance d'avoir des seconds roles et caméos amusants (Victor Garber, Betty White, Kristin Chenoweth, Cloris Leachman, The Rock en air marshall sensible et délicat, et bien sûr la combo Christine Lakin + Patrick Duffy + Reginald VelJohnson + Staci Keanan, alias l'équipe "sitcoms américaines des années 80") et qui ne fonctionne un minimum que grâce à KB, et à l'abattage comique de Curtis et de Weaver.

Le reste, malheureusement, est bien trop longuet, prévisible de bout en bout, et générique pour faire la moindre impression, et je dois dire que j'ai trouvé qu'Odette Yusman manquait régulièrement de mesure dans son interprétation.

Un tout petit 3/6 pour le capital sympathie de tout le monde.

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Un film, un jour (ou presque) #491 : Swiss Army Man (2016)

Publié le 12 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Swiss Army Man :

Abandonné sur une île déserte, Hank (Paul Dano) est sur le point de se suicider lorsqu'il découvre Manny (Daniel Radcliffe), un corps sans vie échoué sur la plage. Rapidement, alors que Hank lui parle pour tenter de tromper sa solitude et sa dépression, Manny commence à lui répondre ; et mieux encore : Manny fait bientôt preuve de bon nombre de capacités surnaturelles qui permettent à Hank de se sortir de cette situation difficile, et de, peut-être rejoindre la belle Sarah (Mary Elizabeth Winstead)...

Une sorte de Seul au Monde en version comédie indépendante/film publicitaire (les deux réalisateurs viennent du monde de la pub, et ça se sent énormément), tour à tour amusant, touchant, poétique, décalé, improbable... mais malheureusement aussi un peu prévisible et longuet (notamment sur la fin).

C'est loin d'être désagréable, ça tient entièrement sur les épaules de Paul Dano et de Daniel Radcliffe, qui sont excellents, mais ça ne m'a pas forcément beaucoup plus marqué que ça.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #490 : Un Mariage Exceptionnel (2016)

Publié le 11 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Mariage Exceptionnel (Ms. Matched) :

Libby (Alexa PenaVega) est une wedding planner de renom, toujours prête à se démener pour offrir à ses clients le mariage de leurs rêves. Ben (Shawn Roberts), lui, est un conseiller financier qui s'est spécialisé dans les mariages à petit budget. Opposés l'un à l'autre dans le cadre d'une exposition professionnelle, et à l'occasion du mariage d'Annie (Elise Gatien) et d'Alex (Andrew Francis), deux amis de Ben, Libby et ce dernier vont cependant finir par se rapprocher plus qu'ils ne s'y attendaient...

Une comédie romantique Hallmark de Mai 2016, et qui est techniquement compétente : l'interprétation est correcte, le rythme acceptable, les seconds rôles bien castés, et pour faire court, il y a bien pire dans le genre.

Malheureusement, pour une raison (pas réellement) inexpliquée, je me suis royalement ennuyé devant ce métrage.

Probablement parce que je ne me suis pas un seul instant attaché au couple principal, entre une Alexa PenaVega qui a pris un petit coup de vieux, et un Shawn Roberts trop musclé pour ses vestes de costume une taille trop petite, ce qui lui confère une apparence par moments assez risible.

Ajoutez à cela quelques problèmes de scénario - fin ultra-précipitée, trop de disputes et de cris, un paradoxe inexpliqué (Libby est une wedding planner populaire et réputée... mais elle semble pourtant être en panne de clients, et au bord de la faillite. Cherchez l'erreur !), et on se retrouve avec un téléfilm assez générique, et manquant cruellement d'une fantaisie nécessaire pour transcender son postulat bien trop classique.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #489 : Turbo (2013)

Publié le 10 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Dreamworks, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Turbo :

Passionné de courses automobiles, Theo (Ryan Reynolds), un jeune escargot de jardin, rêve de concourir dans l'Indianapolis 500, au grand amusement de son frère Chet (Paul Giamatti)  et de tous leurs semblables. Un jour, cependant, un accident improbable lui confère des pouvoirs incroyables, et voilà que Theo, rebaptisé Turbo, attire l'attention d'un vendeur de tacos, Tito (Michael Peña). Bien vite, l'enthousiasme de Tito et les pouvoirs de Turbo vont mener le duo, ainsi que toute une équipe d'escargots et d'humains excentriques, sur les pistes d'Indianapolis, pour se mesurer à Guy Gagné (Bill Hader), le champion incontesté de cette course automobile...

Un film d'animation Dreamworks pas désagréable, dynamique, sympathique, et qui exploite tranquillement ses thématiques sur le rêve américain, etc... mais qui, au final, s'avère ultra-balisé, et beaucoup trop formaté "film de sport" pour totalement convaincre.

Un métrage efficace, donc, mais pas vraiment mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #488 : Miss India America (2015)

Publié le 7 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Miss India America :

Arrogante, ambitieuse, égocentrique et méprisante, Lily (Tiya Sircar) est une jeune femme intelligente d'origine indienne, prête à tout pour réussir dans la vie, quels que soient le domaine et l'adversité. Jusqu'au jour où ses plans de carrière et de vie sont déraillés par son petit-ami Karim (Kunal Sharma), qui la trompe avec l'actuelle Miss India America. Jalouse et vexée, Lily décide alors de se présenter à son tour au concours, et d'écraser sa compétition...

Une comédie ethnique qui repose sur un principe bien connu - un protagoniste détestable et égocentrique, qui a une prise de conscience aux 3/4 du film, et finit par changer pour devenir un héros digne de ce nom - mais qui malheureusement, manque du second degré et de la subtilité nécessaire pour vraiment fonctionner.

Lily, en effet, est tout simplement imbuvable de bout en bout, sans aucun recul, et jamais écrite comme étant assez touchante ou ridicule pour qu'on s'attache à elle. Et comme en plus le métrage a un rythme assez nonchalant, on finit par regarder le tout assez distraitement, sans vraiment s'intéresser aux personnages.

C'est dommage, parce que la distribution est globalement sympathique (Sircar, mais aussi Hannah Simone, Kosha Patel, et aussi Anushka Rani, assez attachante et amusante dans un tout petit rôle secondaire), mais dans l'ensemble, on se retrouve avec un métrage assez exotique et vaguement amusant, sans plus.

Un petit 3/6

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