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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #ion catégorie

Christmas Yulefest 2019 - 72 - 12 Pups of Christmas (2019)

Publié le 9 Janvier 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël est terminé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

12 Pups of Christmas (2019) :

Thérapeute pour chien récemment trompée par son compagnon (Philip Boyd) et sa meilleure amie (Jen Nikolaisen), Erin (Charlotte Sullivan) part s'installer en Californie, pour y tenir un poste dans une entreprise pointcom dirigée par Martin (Donny Boaz), un patron dépassé par ses ambitions : la société, qui conçoit un système de suivi GPS pour chien, est en difficultés financières et, à l'approche de Noël, Erin se retrouve avec 12 chiots sur les bras, abandonnés dans les locaux par une agence publicitaire...

Ouhlà, un bon gros ratage produit par MarVista, diffusé sur ION, et qui commet une première erreur de taille en confiant le rôle principal de son récit à Charlotte Sullivan (déjà vue dans Rookie Blue).

Une Charlotte Sullivan déjà assez froide et impassible en temps normal, et qui ici compose un personnage tout simplement antipathique, une protagoniste quasi-dépressive et sarcastique, distante et condescendante, qui passe son temps à casser son patron sans humour ni sympathie, avant de se découvrir des sentiments pour lui dans le dernier quart du film.

Une protagoniste assez détestable, donc, victime d'une interprète peu chaleureuse et d'une écriture assez piteuse, qui tire vers le bas une production déjà peu aidée par son budget faiblard, son tournage principalement californien, sa réalisation peu inspirée (beaucoup de plans serrés assez moches) et son interprétation assez mauvaise (à ce titre, le personnage de l'ex-meilleure copine est une calamité, tant dans sa caractérisation que dans son interprétation).

Et puis, pour couronner le tout, le film se paie un scénario bancal, où rien n'est vraiment plausible (l'héroïne débarque dans une entreprise au bord de la faillite, et son idée géniale qui change tout, c'est de renommer le produit principal de la manière la plus générique qui soit), où les chiots ne sont que prétextes (et sont rapidement refourgués à diverses familles de figurants), où les personnages ont droit à des flashbacks traumatisants risibles, et où la musique caricaturale frôle le mauvais goût avec l'utilisation du refrain oriental et d'un accent asiatique digne de Michel Leeb lorsque l'héroïne va faire un pitch à des investisseurs japonais.

Que dire de plus... ah, un peu de positif : Donny Boaz, le patron, fait un personnage principal masculin tout à fait honorable, malgré l'écriture, et Elizabeth Small est plutôt attachante dans le rôle de la sœur de celui-ci. Mais c'est tout ce qu'il y a ici à sauver.

1/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2019 - 60 - Le Grand Bal du Réveillon (2019)

Publié le 30 Décembre 2019 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël vient à peine de se terminer, et chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Grand Bal du Réveillon (Best Christmas Ball Ever ! - 2019) :

Après s'être séparée de son petit-ami peu de temps avant Noël, Amy (Elisabeth Harnois) décide spontanément d'accepter l'invitation de son frère Daniel (Samuel Hunt) à passer les fêtes de fin d'année à Vienne, où il est installé. Là, rapidement, elle se trouve inscrite à des cours de danse de salon, où elle devient la partenaire de Lukas (Christian Oliver) pour le concours de valse ouvrant les portes du Grand bal de Noël de la ville...

Un téléfilm ION (aïe) produit par The Asylum (re-aïe) et au titre faussement enthousiaste (on devine sans peine que le titre original devait être un générique Christmas in Vienna) qui, un peu comme le Parfum de Noël/Christmas in the Highlands avec l'Écosse, n'a vraiment pour lui que les décors naturels de Vienne, ses décorations et son atmosphère.

Le reste est une sorte de sous-sous-Hallmark qui prend gentiment l'eau de partout, tant sur le plan technique (l'écriture est faiblarde, les principales sous-intrigues ne servent à rien et/ou sont abandonnées en cours de route - par exemple, le médecin séduisant qui n'a que trois scènes et repart au bras d'une figurante, la post-synchro est mauvaise, les pas de danse et la musique sont au rabais) que dans son casting (les hommes sont tous transparents et quelconques, la rivale blonde n'est guère plus mémorable).

Il n'y a qu'Elisabeth Harnois qui semble s'amuser, et on la comprend. Un peu comme Lacey Chabert chez Hallmark, elle a pu profiter de plusieurs semaines de semi-vacances dans un pays étranger, pour Noël, où elle a pu se prendre pour une danseuse de compétition - et on sent que l'actrice en profite au maximum, malgré les nombreuses limites de la production (il faut voir la tête du grand bal final et des tenues des participants : le budget n'était clairement pas là pour concrétiser les ambitions du scénario).

Ce n'est cependant pas assez pour sauver le tout, qui reste, comme souvent avec les téléfilms diffusés sur ION, particulièrement médiocre.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2018 - 47 - Un Noël de Blanche-Neige (2018)

Publié le 27 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Un Noël de Blanche-Neige (A Snow-White Christmas - 2018) :

Un an après la mort de son père, Blanca Snow (Michelle Randolph) doit hériter de la moitié de l'entreprise familiale, lorsqu'elle rencontre le séduisant Lucas Prince (Colt Prattes), un décorateur de renom. Mais Victoria (Carolyn Hennesy), sa belle-mère machiavélique, est bien décidée à tout récupérer (l'entreprise et Prince), et avec l'aide de Zane (Rich Barnes), son acolyte, elle se débrouille pour rendre Snow amnésique, et pour l'envoyer dans un motel éloigné. Bien vite, cependant, Blanca et Hunter (Liam McNeill), envoyé par Victoria pour garder un œil sur la jeune femme, se rapprochent l'un de l'autre... 

Après Un Noël de Cendrillon, production ION/Marvista vraiment pas très inspirée et mettant en scène une Cendrillon (Emma Rigby) collagénée au possible, voici Un Noël de Blanche-Neige, production ION/Marvista vraiment pas très inspirée, avec une Michelle Randolph moyennement expressive, et aux lèvres un peu trop gonflées pour être honnêtes.

Je savais d'avance à quoi m'attendre, donc : un téléfilm réadaptant avec plus ou moins de bonheur le conte de Blanche-Neige à l'époque moderne (les sept nains sont un groupe musical afro-américain, le prince est un architecte-star, le miroir est un sidekick gay flamboyant...), vaguement transposé à Noël et en Californie, et sans aucune subtilité, que ce soit dans l'écriture ou dans l'interprétation.

Cela dit, bien que le tout soit bourré de défauts, et que Noël ne soit vraiment qu'un prétexte, il y a un certain divertissement à trouver dans toutes les scènes de Carolyn Hennesy et de Rich Barnes, dans les rôles de la belle-mère acariâtre et de son acolyte : ils en font trois tonnes, ils jouent clairement dans quelque chose de nettement plus caricatural et décalé que les autres acteurs, plus sérieux, et ils en deviennent vraiment amusants et attachants.

Dommage que le reste ne soit pas à leur diapason.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2018 - 40 - Un Réveillon Sur Mesure (2018)

Publié le 23 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Réveillon Sur Mesure (Rent-An-Elf - 2018) :

Patronne de Rent-an-Elf, une entreprise de party planning à thématique festive, Ava (Kim Shaw) s'éprend de son nouveau client, Liam (Sean Patrick Thomas), père célibataire voulant rendre l'esprit de Noël à son fils démoralisé depuis le départ de sa mère, un an plus tôt....

Une comédie romantique ION qui a pour qualité première de mettre en avant un couple mixte (deux, d'ailleurs, puisque l'ex du père célibataire afro-américain est interprétée par Nicholle Tom, de Une Nounou d'Enfer).

Malheureusement, ça s'arrête là, puisque le couple formé par Kim Shaw (par ailleurs très attachante) et Sean Patrick Thomas ne fonctionne jamais vraiment, restant globalement au niveau des interactions maladroites et embarrassées, et de trahissant jamais d'alchimie particulière entre les deux acteurs.

Ce qui tire le tout vers le bas, et peine à maintenir l'attention du spectateur. D'autant qu'à côté, on a un enfant (enfin, des jumeaux) assez inégaux dans leur interprétation, et deux personnages secondaires excentriques et amusants (interprétés par Rachel Grate et Luke Jones), qui s'avèrent plus intéressants que le couple principal, ou que cette rivalité amoureuse avec l'ex hippie de Liam.

Résultat, le tout finit par tourner à vide, pas aidé par une production californienne assez quelconque, signée The Asylum. Pas catastrophique, mais particulièrement quelconque.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 35 - Deux Cupidons pour Noël (2018)

Publié le 21 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Deux Cupidons pour Noël (Christmas Cupid's Arrow - 2018) :

Professeur de littérature à l'université, Holly (Elisabeth Harnois) est célibataire à l'approche de Noël. À l'initiative de son amie Emily (Sasha Jackson), elle s'inscrit sur une application de rencontres, qui lui permet de faire la connaissance de Josh (Chad Michael Collins), un avocat ambitieux et séduisant. Mais en parallèle, elle sympathise avec David (Jonathan Togo), un collègue veuf et père célibataire. Ce qu'elle ignore, c'est que Josh et David se connaissent, et que le second va aider le premier à séduire Holly, sans connaître l'identité de cette dernière...

Une relecture (très vaguement) festive de Cyrano de Bergerac, réalisée sans grand budget (la prise de son est régulièrement désastreuse), et à l'écriture inégale (le personnage de Holly n'est pas particulièrement sympathique, et les dialogues sur la littérature, le processus créatif, etc, sont assez patauds), mais à la distribution qui fonctionne plutôt bien, et finit presque par sauver le métrage de l'anonymat.

Harnois (que Les Experts : Las Vegas a bien fatigué) donne à son personnage un peps absent de son écriture, ses deux prétendants sont génériquement compétents, et Sasha Jackson est franchement amusante en meilleure copine excentrique... bref, la distribution permet au tout d'atteindre un temps la moyenne, d'autant que le script se permet quelques références pertinentes à la pop culture actuelle, chose assez rare dans les productions de ce type.

Dommage que les dernières 20 minutes soient à ce point mollassonnes, ça fait retomber un peu la note finale.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 31 - Le Fiancé de Glace (2017)

Publié le 14 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Fantastique, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Fiancé de Glace (Snowmance/Mr. Snowman) :

Romantique mais difficile en amour, Sarah Groves (Ashley Newbrough) est à nouveau célibataire à l'approche de Noël. Mais comme chaque année, le 12 décembre, elle retrouve son meilleur ami d'enfance, Nick (Adam Hurtig), avec lequel elle fabrique un bonhomme de neige supposé représenter l'homme de ses rêves. Le lendemain, cependant, le bonhomme de neige a disparu, et le séduisant Cole (Jesse Hutch), qui ressemble en tous points aux rêves de Sarah, frappe à sa porte...

Téléfilm ION à nouveau diffusé en France avant sa diffusion américaine, ce Snowmance m'a laissé globalement de marbre.

Le concept était sympathique, pourtant, mais l'exécution pèche un peu, et surtout, les personnages sont assez quelconques.

L'héroïne (le personnage, pas l'actrice, qui est plutôt sympathique) agace un peu pendant une partie du métrage, Hurtig et Hutch ne font pas des partenaires romantiques très mémorables ou charismatiques (Hutch s'en sort un peu mieux lorsqu'il fait l'imbécile naïf), et la meilleure copine/collègue rurale brute de décoffrage semble tout droit sortie d'une mauvaise sitcom de bureau.

Bref, un métrage qui ne propose rien de vraiment convaincant ou mémorable, en plus de dérouler une intrigue cousue de fil blanc ; ce qui la sauve un peu, ce sont ces brefs moments durant lesquels le film se prend un peu moins au sérieux (principalement grâce à Cole), mais malheureusement, le côté romantique ne fonctionne jamais suffisamment pour justifier le plus gros de ce téléfilm.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 23 - Un Mariage sous le Sapin (2017)

Publié le 9 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, ION

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Mariage sous le Sapin (The Spruces and the Pines/A Star-Crossed Christmas) :

Les Pine et les Spruce sont deux familles voisines qui ne se supportent pas, et qui sont directement en concurrence, tenant chacune une ferme à sapins dans leur même petite ville de Nouvelle Angleterre. Jusqu'au jour où, à l'approche de Noël, les jeunes Julie Pine (Jonn Walsh) et Rick Spruce (Nick Ballard) s'éprennent l'un de l'autre, et comprennent qu'ils doivent cacher cette relation impossible à tous leurs proches...

Une comédie romantique ION s'inscrivant clairement dans le moule d'un pseudo Roméo & Juliette (ou Hatfields and McCoys, au choix), saupoudré de quiproquos de Noël, et d'une direction artistique minimaliste (qui trahit un budget clairement limité)... mais qui finalement, s'avère une bonne surprise, surtout compte tenu des antécédents très moyens de la scénariste - Autant en Emporte Noël, Un Petit Cadeau du Père Noël, The Christmas Cure et un paquet de thrillers Lifetime insipides.

La romance, ainsi, est dynamique et malicieuse, et traitée avec suffisamment de recul et de bonne humeur, dans la première moitié du métrage, pour que l'on s'attache à ce couple et aux personnages secondaires (l'ours mal léché et la petite blonde) ; ensuite, ça prend un tour plus mélodramatique, forcément, mais sans jamais vraiment sombrer dans le larmoyant trop sérieux.

Bref, pour un téléfilm dont je n'attendais absolument rien, ça s'avère plutôt honorable (sans pour autant être exceptionnel), et le fait que ça se sorte un peu du carcan habituel des films festifs typés Hallmark est un plus non négligeable.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #499 : Amours et Vignobles (2016)

Publié le 24 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Romance, ION, Review, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Amours et Vignobles (Heart Felt) :

Spécialiste immobilière, Molly (Emmanuelle Vaugier) s'est séparée, le jour de la Saint Valentin, de son compagnon Jackson (Matthew MacCaull), lorsqu'elle a appris, en même temps que lui, qu'il était le père d'un nouveau-né conçu 10 mois plus tôt avec son ex. Désormais fiancée à Greg (Christopher Russell), un trader séduisant mais superficiel et immature, Molly s'installe un temps au Nouveau-Mexique, pour participer à la mise en vente d'un vignoble à la mode, au propriétaire mystérieux... mais lorsqu'il s'avère que c'est Jackson qui possède le vignoble, les choses se compliquent.

Rom-com de St. Valentin diffusée à la St. Valentin 2016 sur ION, ce téléfilm souffre d'un script un peu chaotique, qui part dans de nombreuses directions jamais totalement abouties (la virtual girlfriend, "Jean-Luc", les infidélités de Greg, le sidekick mexicain et la meilleure amie, etc), et d'un budget limité, comme toujours.

Cela dit, les rôles principaux sont bien castés (Vaugier et MacCaull ont une bonne alchimie ; Lydia Campbell et Edwin Perez font des sidekicks amusants, bien qu'affreusement clichés ; Christopher Russell trouve enfin là un rôle qui casse son image de poupée Ken plastifiée - cf Merry Matrimony et Le Prince de Minuit), et le ton général, peu sérieux, tout comme l'environnement néo-mexicain font que le tout a un semblant d'identité que les autres productions ION n'ont généralement pas.

Pas terrible, mais ça pourrait être pire.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 41 - La Rose de Noël (A Christmas in Vermont - 2016)

Publié le 21 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, ION, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

A Christmas in Vermont (a.k.a. A Vermont Christmas Vacation) :

Riley (Abigail Hawk), une jeune businesswoman ambitieuse, est envoyée par son patron insensible (Chevy Chase) dans le Vermont, pour aller fermer l'une des filiales de la firme, une compagnie de tenues de randonnée. Mais cette petite entreprise fait vivre toute une ville, et Riley doit faire face au séduisant Wyatt (David O'Donnell), président actuel de la société. Et pour cela, elle commence par recruter Nick (Howard Hesseman), créateur de l'entreprise et désormais à la retraite, pour lui servir d'assistant et de conseiller...

Une production Hybrid, pour ION, réalisée par ce bon vieux Fred Olen Ray, grand tâcheron parmi les tâcherons, et qui se paie des caméos vraiment piteux de Morgan Fairchild et de Chevy Chase, en mode "on est vieux, on cachetonne, on s'en fout".

Et le reste du film, malheureusement, possède à peu près le même niveau d'énergie : c'est mou, c'est quelconque, c'est balisé, c'est... étrangement mieux produit que pas mal de films Hallmark de cette saison (!)... mais c'est tout sauf intéressant.

Le métrage finit par ronronner, nonchalant, en pilotage automatique, pendant que le spectateur pense à autre chose, et se dit que même dans un petit rôle, ça fait plaisir de revoir Zack Ward dans un film de Noël ; que l'héroïne ressemble comme deux gouttes d'eau à Janet Varney, et que l'on aimerait bien voir Varney dans une comédie festive et décalée ; que Hesseman se donne bien du mal pour s'imposer dans ce film, et y parvient presque ; que... oh, tiens, le film est fini.

Comme quoi, quand on fait ou qu'on pense à autre chose, les téléfilms médiocres passent assez vite !

2.5/6 (dont un bonus de 0.25 pour avoir osé placer Un Prince pour Noël, du même réalisateur/studio/network, en seule tête d'affiche du cinéma de la ville... Si c'est ça le seul film visible au cinéma local, ça explique totalement la torpeur insipide qu'évoque ce Noël dans le Vermont !) 

(apparemment, la France a décidé de diffuser ce Christmas in Vermont le 31 Décembre prochain sous le titre La Rose de Noël - un titre totalement hors-sujet, et qui est en fait, en VO, celui d'un téléfilm Hallmark inédit à la diffusion prévue, aux USA, le 1er Janvier. On va dire que nos chers diffuseurs français se sont emmêlés les pinceaux à un moment ou un autre, et que la situation se réglera d'elle-même en 2017)

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Christmas Yulefest 2016 - 36 - Un Noël de Cendrillon (2016)

Publié le 18 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, ION, Review, Comédie, Romance, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël de Cendrillon (A Cinderella Christmas) :

Un peu malgré elle, Angie Wells (Emma Rigby), une organisatrice événementielle, est contrainte de se plier aux quatre volontés de sa cousine égocentrique, Candace (Sarah Stouffer), condition pour qu'elle hérite un jour de l'entreprise familiale. Mais lorsqu'elle organise un bal masqué pour le riche et séduisant Nicholas Karmichael (Peter Porte), elle s'y rend en lieu et place de sa cousine, et tombe éperdument amoureuse de Karmichael. L'attraction est réciproque, mais lorsque Angie disparaît au terme de la soirée, son prétendant est prêt à tout pour la retrouver...

Un téléfilm MarVista/ION un peu meilleur que les deux précédents désastres de la saison, sans toutefois être réussi pour autant.

Comme les autres films du lot, on a ici droit à un Noël californien, sous les palmiers, etc ; à un postulat interchangeable (il aurait pu se dérouler à la Saint Valentin ou à Pâques, ça aurait été pareil) et dérivatif (Cendrillon, saupoudrée d'un peu de Cyrano, et de quelques variations qui sont les bienvenues) ; et à une distribution en grande partie composée d'inconnus... excepté l'héroïne.

Et là, problème : car pour rendre crédible Cendrillon, il faut admettre que "le Prince" soit un peu idiot, myope et tout sauf physionomiste, ou que la Cendrillon en question soit passe-partout et méconnaissable hors de sa robe. Or s'il y a bien une chose que Emma Rigby n'est pas, c'est passe-partout et méconnaissable : les spectateurs qui ont subi Once Upon A Time in Wonderland s'en souviennent, Emma Rigby a des lèvres collagénées énormes, qui deviennent ridicules dès qu'elle est un peu émue, et même avec un masque pour cacher ses yeux, elle est instantanément reconnaissable entre toutes.

Ce qui sabote un peu le postulat de départ du film (malgré les variations sus-mentionnées, qui permettent de sauver un peu le tout), puisque à part leurs tailles vaguement similaires, et le fait qu'elles soient blondes, Angie et sa cousine ne se ressemble pas du tout.

À part ce problème (pourtant essentiel), le script rajoute une sous-intrigue inutile à Karmichael et sa mère, l'interprétation est globalement assez moyenne et inégale (y compris chez Rigby, qui surjoue régulièrement), et le tout n'a vraiment d'intérêt que si l'on est fan de Rigby, ou que l'on meure d'envie de voir Cendrillon adapté à la Californie moderne de manière un peu bancale.

Autant dire que c'est un bon gros bof.

2.25 + 0.25 pour la fille de Danny DeVito dans un petit rôle = 2.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 30 - Mon Héroïne de Noël (2016)

Publié le 15 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, ION, Review, Télévision, Comédie, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Mon Héroïne de Noël (A Firehouse Christmas) :

À l'approche des fêtes, Tom (Marcus Rosner), une ancienne star du hockey désormais père célibataire, se prépare à fêter Noël avec sa fille, et en compagnie de la parfaite et héroïque Jenny (Anna Hutchinson), pompier de son état. Mais Mary (Anita Brown), l'ex-femme de Tom, est jalouse : ancienne championne olympique de patinage, elle est désormais une superstar des médias, et revient en ville pour obliger Tom à l'aider à vendre son prochain roman... et pour ruiner sa vie de couple.

Ouhlà, la splendide bouse que ION nous a pondue là.

Je ne sais même pas par quel bout commencer... passons sur l'aspect technique, à peine acceptable (post-synchronisation hasardeuse, éclairage de soap, effets numériques risibles, musique omniprésente et envahissante), sur l'écriture assez mauvaise (méchants ultra-caricaturaux, émotion assénée au tractopelle, dialogues bourrés d'exposition maladroite), et sur l'interprétation oubliable (rien de mauvais, mais rien de bon non plus, notamment vers la fin, quand l'émotion est supposée arriver entre Mary et son père)... le vrai problème, en fait, c'est que le film ne sait tout simplement pas ce qu'il veut être.

Malgré son final sirupeux et larmoyant, ce n'est pas une comédie romantique de Noël classique, puisque le film est centré sur Tom (pas sur Jenny) et sur ses démêlées pseudo-comiques avec son ex totalement insupportable ; malgré la musique légère et omniprésente, et l'interprétation théâtrale des antagonistes, ce n'est pas une comédie, puisqu'il n'y a rien de drôle, et que tout est forcé, de la bande originale à l'interprétation en passant par l'écriture et les péripéties (la chute dans la cheminée, nan mais vraiment...) ; malgré la sous-intrigue sur le collègue/meilleur ami afro-américain de l'héroïne et son père indigne, ce n'est pas un drame, car tout ce qui entoure cette intrigue, justement, est tellement outré et irréaliste qu'on a soudain l'impression de regarder des scènes rajoutées au dernier moment pour rallonger la durée totale du film... et à vrai dire, on s'en fout royalement, de cette sous-intrigue, tant elle n'apporte rien et ne sert à rien ! 

Idem, d'ailleurs, pour le conflit pleurnichard de Mary et de son père, que le scénario tente de faire passer de méchants de cartoon risibles à personnages humains et touchants en une scène. 

Bref, on se demande constamment "mais qu'est-ce que c'est, ce téléfilm ?", "pourquoi les personnages réagissent comme ça ?" et "c'est bientôt fini, oui ?". Un vrai beau ratage, qui nous rappelle, après Une Belle Fête de Noël, qu'ION TV est toujours à la ramasse, au niveau téléfilms de ce genre.

1/6 

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Christmas Yulefest 2016 - 24 - Une Belle Fête de Noël (2016)

Publié le 12 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, ION, Review, Télévision, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Belle Fête de Noël (Christmas with the Andersons) : 

Richissime famille de Beverly Hills, Caroline et Michael Anderson (Christy Carlson Romano & George Stults) ont l'habitude d'organiser la fête de Noël la plus spectaculaire et luxueuse de la région. Mais cette année, le couple est ruiné, et il décide d'organiser une fête très différente, et plus économique ; heureusement, la magie de Noël va transformer cette famille arrogante, et lui faire retrouver le goût des choses simples, et de la générosité.

Encore une production Marvista diffusée sur ION, tournée en Californie pour un budget microscopique, avec 95% d'illustres inconnus (Christie Carlson Romano exceptée, et encore...), une ambiance festive inexistante, et un script totalement décousu, écrit par le réalisateur du film, par ailleurs scénariste, réalisateur et/ou producteur de bon nombre de films où des chiens sauvent Noël/la St Valentin/une fête quelconque, et de films de Noël comme Joyeux Baisers de Noël et Une Star pour Noël, tous plus mauvais les uns que les autres.

Ici, on suit donc la famille Anderson (globalement tous antipathiques) durant ses pérégrinations improbables (ils passent de pauvres rednecks à richissimes bourgeois prétentieux de Beverly Hills, à famille ruinée, puis famille heureuse et à nouveau riche), sans que celles-ci ne soient particulièrement intéressantes, drôles, ou bien structurées.

Il faut en effet attendre près d'une demi-heure pour que la famille commence à avoir des problèmes d'argent - problèmes qui n'ont pas grand impact visuel à l'écran, ni dans les habitudes de la famille, qui conserve sa boutique et son manoir immense, y tient toujours une fête énorme, n'a aucun problème pour nourrir des dizaines d'invités, etc -, et ensuite, ça mélange personnages secondaires caricaturaux et surjoués (la tante envahissante, le père juriste qui se découvre une conscience morale, l'event planner russe, la secrétaire juridique complexée...), récit plat et mal rythmé, humour qui ne fonctionne pas vraiment, arc narratif forcé et artificiel, et un aspect technique très inégal (l'éclairage de certaines scènes est ainsi quasi-inexistant)

Premier plantage de la saison pour ION. Ça n'augure pas du meilleur...

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 110 - Or, Myrrhe, Encens, etc... (2)

Publié le 6 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Drame, Allemagne

Le 6 Janvier est là, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest 2015, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes. Pour conclure en beauté, place à l'or, à la myrrhe et à l'encens : les ultimes "trésors" de Noël, critiqués en vrac, et sans ordre particulier...

Un Duo d'Enfer pour Noël (A Christmas Reunion - 2015) :

Amy (Denise Richards), une publicitaire new-yorkaise, apprend qu'elle vient de recevoir en héritage la moitié de la propriété d'une boulangerie-pâtisserie traditionnelle autrefois tenue par sa tante (Catherine Hicks), dans sa petite ville natale. Seul problème : c'est son ancien ami d'enfance - et ex-petit ami - Jack (Patrick Muldoon), qui en détient l'autre moitié. Les deux ex-compagnons en froid tentent alors de mettre leurs différences de côté pour gérer la boutique, à l'approche du concours annuel de pâtisserie de Noël...

On va faire simple et direct. Ceci est un cas d'école ION TV/Hybrid Prod., avec des acteurs plutôt has-beens qui font venir leurs potes pour cachetonner (ici, on a ainsi une mini-réunion de Starship Troopers), un budget minimaliste, des interprètes assez médiocres (Muldoon, comme toujours), et un intérêt proche du néant tant tout est à ce point mou et insipide.

On oublie très vite tout ça, donc, et on regrette que le même script n'ait pas fini sur la table d'Hallmark, qui en aurait peut-être fait quelque chose de sympa.

1/6 (un bon somnifère)

Christmas for a Dollar (2013) :

En pleine dépression américaine, la famille Klamp peine à joindre les deux bouts, encore secouée par le décès traumatisant de la mère de famille. William (Brian Krause) tente ainsi de maintenir un cap droit et vertueux pour toute son clan : Norman (Jacob Buster), le petit atteint de polio, et qui rêve de monter à cheval, Verna (Danielle Chuchran), qui veut devenir infirmière, Ruthie (Ruby Jones), Warren (James Gaisford), et Russell (Ethan Hunt). À l'approche de Noël, William réunit ainsi suffisamment de monnaie pour faire 1 dollar, et le distribue à ses enfants, avec pour consigne de faire chacun un cadeau à l'un des autres membres de la famille...

Le revers de la médaille Up Tv/Ion, avec ici un long-métrage indépendant bien produit, crédible, mais aussi particulièrement bien-pensant et à tendance religieuse, avec une mise en avant de la prière, des bonnes actions, et de toutes les valeurs chrétiennes habituelles.

Adapté d'un livre populaire parmi les bloggeurs et critiques appartenant à la droite américaine, et le fruit d'une collaboration entre des maisons de production catholiques et mormones, ce métrage est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre en apprenant ces détails : ça n'a pas forcément un mauvais fond (les valeurs sont assez honorables), c'est compétent (l'interprétation des enfants est un peu inégale) mais ça ne fait pas forcément dans la subtilité, et tout ça manque un peu d'enjeux.

2.25/6

Bataille à la Crèche (Der Weihnachtskrieg - 2013) :

Désespérés à l'idée de décrocher un place à la crèche pour leur dernier enfant respectif, les Achenbach (Christoph Grunert, Suzan Anbeh et Conrad Risch) - une famille aisée et dépensière -  et les Wieland (Sonsee Neu, Janekt Rieke et Nathalie Lucia Hahnen) - plus modeste et peinant à joindre les deux bouts sous le regard méprisant de leurs voisins fortunés - décident de se plier en quatre pour séduire Johannes Herder (Oliver Pocher), le nouveau directeur de la crèche locale. Les deux familles vont alors se livrer une compétition improbable qui va bien vite dégénérer...

Téléfilm allemand de 2013 mettant en vedette Oliver Pocher, un animateur/comique populaire outre-Rhin, lequel s'avère ici assez peu attachant et intéressant. Ce qui plombe considérablement tout le film, qui finit par s'avérer mollasson, caricatural, et occasionnellement surjoué (pas aidé par un doublage français en demi-teinte).

Bref, on se lasse rapidement de ce script téléphoné et générique, qui manque d'interprètes charismatiques, et finit simplement par être instantanément oubliable.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 108 - L'Homme qui n'aimait pas Noël (2012)

Publié le 5 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Comédie, Romance, ION, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

L'Homme qui n'aimait pas Noël (Anything But Christmas) :

Depuis plusieurs mois, John (Sergio Di Zio) a trouvé le bonheur conjugal auprès de Grace (Elaine Hendrix) et de son fils de 10 ans, Zachary (Sean Michael Kyer). Mais Noël approche, et alors que Grace est, comme tous les ans, surexcitée à cette perspective, John, lui, panique, car il déteste tout ce qui a trait aux fêtes de fin d'année. Aussitôt, un gouffre se forme dans le couple, qui se sépare instantanément, et doit alors trouver un moyen de concilier ces deux réactions radicalement opposées si John et Grace veulent retrouver un foyer harmonieux...

Un téléfilm ION assez fauché (tous les plans extérieur de la rue filmés devant un fond vert), particulièrement caricatural, et à la limite du surjeu constant, un surjeu directement hérité de l'écriture de ces personnages outrés, aux réactions improbables et forcées, et aux caractères quasi-antipathiques.

Ajoutez à cela des personnages secondaires encore plus caricaturaux (l'ex de John ; ses parents se disputant constamment et violemment ; l'ex anglais de Grace, milliardaire et pédant ; la soeur caractérielle) qui empêchent la moindre subtilité ou émotion sincère, et on se retrouve avec un métrage assez agaçant et étrange, tout en étant particulièrement prévisible.

D'autant plus agaçant que le film a bon fond, dans l'absolu... mais rien en fonctionne vraiment, ni dans l'écriture (les motivations des personnages ne sont jamais plausibles), ni dans la structure ou la forme du récit (tout le film repose sur les efforts du personnage de John - psychologiquement traumatisé dans son enfance par des parents indignes et malheureux ayant ruiné à jamais pour lui les fêtes de Noël - qui tente de sauver son couple en se pliant en douze pour satisfaire Grace, ce qui finit par déséquilibrer le film en présentant involontairement cette dernière sous un jour peu flatteur), ni dans le casting (Sean Michael Kyer, par exemple, oscille constamment entre jeu convaincant et précocité artificielle ; Christopher Lloyd en fait trois tonnes, notamment dans son grand moment d'émotion, qui finit par tomber à plat, vu l'artificialité et les traits forcés de tout ce qui l'entoure - ainsi que de son personnage).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 84 - Joyeux Baisers de Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Comédie, Romance, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Joyeux Baisers de Noël (Merry Kissmas) :

Fiancée à un chorégraphe égocentrique et autoritaire (David O'Donnell), Kayla (Karissa Staples) a le coup de foudre pour Dustin (Brant Daugherty), un mystérieux inconnu avec qui elle échange un baiser volé dans un ascenseur. Tiraillée entre les deux hommes, qui ont tous deux des défauts et des qualités, Kayla doit faire un choix...

Un métrage produit par MarVista (encore un), au budget microscopique, aux personnages antipathiques et tous plus ou moins infidèles, à l'interprétation caricaturale, à l'environnement ensoleillé et absolument pas festif, et aux rebondissements souvent non-sensiques (mention spéciale au caméo ultra-forcé et inutile de Doris Roberts en mamie-cougar qui se jette sur Daugherty dès qu'elle le croise dans l'ascenseur).

De quoi faire de ce téléfilm ION un flop supplémentaire, assez pénible à regarder, pas très bien joué, post-synchronisé ou casté, à la tonalité incertaine (ici, c'est premier degré et sérieusement romantique, là, c'est de la gaudriole improbable et cartoonesque, là encore, on a encore droit à un Père Noël de rue quasi-magique) et qui, par son artifice de départ (le baiser anonyme dans l'ascenseur) évoque étrangement le très supérieur et nettement plus attachant Coup de Foudre pour Noël.

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 83 - Une Mission pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION, Religion

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Mission pour Noël (How Sarah Got Her Wings) :

Lorsqu'elle trouve la mort dans un accident, Sarah Fitzpatrick (Lindsey Gort) se retrouve au Purgatoire, où Daphne (Kathleen Rose Perkins), un ange, l'informe qu'elle n'a pas le droit d'entrer au Paradis ; elle a en effet jusqu'à Noël pour retourner sur Terre, et aider Jordan (Derek Theler), son ex-petit-ami, à trouver le bonheur. Une tâche plus facile à dire qu'à faire, comme Sarah s'en aperçoit rapidement...

Une très bonne surprise que cette petite comédie romantique de Noël, pourtant diffusée sur ION et estampillée MarVista, ce qui laissait présager du pire. D'autant meilleure, cette surprise, que le film s'ouvre, en guise de générique, sur trois minutes d'un slideshow de fonds d'écran de Noël clairement repiqués sur le web, que l'héroïne est encore une jeune femme blonde impertinente qui semble clonée sur l'héroïne de tant d'autres films de Noël d'ION/UPtv/Lifetime, et que le tout se déroule à Portland, sans le moindre flocon de neige à l'horizon.

Et pourtant, rapidement, on s'aperçoit que quelque chose est différent : avec un ancien de la série Greek au script, le film ne se prend pas au sérieux, ose la romance mixte, prend des chemins et des directions inattendues, et l'on finit par s'attacher rapidement à un couple de personnages qui semblent être les doublures de Kristen Bell et de Chris Pratt.

Résultat : le tout se regarde très agréablement, est même assez sympathique et amusant, et est globalement mieux produit et interprété que la moyenne des téléfilms Up/ION (probablement parce que MarVista n'en est que le distributeur, et n'a pas produit le film).

Ça fait plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 77 - Un Prince Pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Prince Pour Noël (A Prince For Christmas, aka Small Town Prince) :

Séduisant prince européen destiné à un mariage arrangé par sa mère, la Reine Ariana (Kelly LeBrock), le Prince Duncan (Kirk Barker) décide de s'enfuir pour l'Amérique, à la recherche d'une vie normale et du grand amour. Là, dans une petite bourgade enneigée, il fait la connaissance d'Emma (Viva Bianca), une serveuse au quotidien morose, dont il s'éprend aussitôt...

En 2014, Hallmark produisait Un Noël de Princesse, sur un prince européen qui ramenait dans son royaume une humble travailleuse américaine (Lacey Chabert) dont il était tombé amoureux en Amérique, au grand dam de sa mère la Reine (Jane Seymour) qui le destinait à un mariage arrangé.

Cette année, en 2015, Hallmark a diffusé Once Upon A Holiday, dans lequel une princesse européenne lasse de ses obligations profitait d'un voyage en Amérique pour s'enfuir, et pour trouver l'amour avec un Américain.

En quelque sorte, les deux chapitres d'une histoire très similaire, que la chaîne ION TV s'est empressée de repomper allègrement cette année, en les fusionnant dans ce métrage.

Ici, contrairement à Un Noël de Princesse, on ne passe quasiment aucun moment dans l'hypothétique royaume européen : alors que le film Hallmark se concentrait sur l'arrivée de Lacey Chabert à la cour, et sur la comédie qui en découlait, A Prince For Christmas préfère lorgner sur Once Upon a Holiday, et narrer la rencontre de ses protagonistes en terre yankee. Le postulat est toujours le même, les personnages sont toujours affreusement similaires, mais l'avantage, c'est qu'en se concentrant sur cette rencontre aux USA, ION fait d'énormes économies de tournage.

Pas besoin de château, de tournage en Europe de l'Est, etc : une petite ville américaine rustique et très joliment enneigée suffira (ce qui, paradoxalement, fait nettement plus "Noël" et festif que le royaume méditerranéen ensoleillé de Un Noël de Princesse). Et les économies se retrouvent à tous les niveaux : l'écriture, donc, qui se contente de repomper des films préexistants (et nous inflige un affreux "montage flashback des moments forts de la relation sur fond de chanson triste"), la réalisation, assez basique, mais aussi la distribution, particulièrement bon marché.

En lieu et place de Lacey Chabert, Viva Bianca, précédemment vue en très petite tenue (voire sans tenue du tout) dans la série Spartacus... et qui fait une héroïne bien peu attachante, charismatique ou tout simplement intéressante ; son prince est assez quelconque ; le rival amoureux (Aaron O'Connell de 12 Gifts of Christmas) est une caricature ambulante ; quand à la Reine, on troque une Jane Seymour impeccable contre une Kelly LeBrock tellement refaite de partout qu'elle en est méconnaissable.

On n'y gagne pas vraiment au change, puisque la distribution est globalement affreusement transparente et insipide... ce qui condamne rapidement cet énième ersatz du genre "conte de fées royal à Noël" à une indifférence certaine.

Avec un récit à ce point balisé, une romance aussi forcée et sans alchimie, et une distribution aussi générique, il n'y a en effet rien à quoi se raccrocher pour le spectateur qui a déjà vu l'un des autres films du genre.

On s'ennuie donc assez fermement, et on doit alors se contenter de paysages campagnards agréables, et des scènes dans laquelle apparaît la jeune soeur d'Emma (interprétée par Brittany Beery), dont l'énergie, le naturel et le capital sympathie font qu'elle a une bonne alchimie avec tout le reste de la distribution.

C'est peu.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 59 - Le Courrier de Noël/Lettres au Père Noël (2010)

Publié le 20 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Courrier de Noël / Lettres au Père Noël (Christmas Mail) :

Matt (A.J. Buckley), facteur célibataire dans une petite ville, s'occupe seul de sa nièce Emily (Piper Mackenzie Harris) et lutte contre la déprime, tout en supportant les excentricités de son supérieur Mr Fuller (Lochlyn Munroe). Celui-ci, justement, vient de décider d'arracher Matt à ses tournées, pour l'envoyer espionner Kristi North (Ashley Scott), une nouvelle employée fraîchement arrivée en ville, et spécialement chargée de réceptionner et de répondre à toutes les lettres adressées au Père Noël... une Kristi qui s'avère être bien plus qu'elle n'y paraît, et qui est peut-être bien directement liée au célèbre bonhomme en rouge !

Un téléfilm de Noël ION TV, tourné en Californie, et qui souffre autant de cet environnement ensoleillé que de son budget très limité, et de sa distribution assez moyenne : Buckley ne fait pas un protagoniste très intéressant ou charismatique, et Ashley Scott minaude un peu trop, en mode "innocente naïve et radieuse", ce qui l'empêche de dépasser son statut de caricature, et donc d'être totalement crédible.

Cela dit, Piper Mackenzie Harris a une bonne bouille, et Lochlyn Munroe fait un méchant pas très subtil, mais amusant.

M'enfin globalement, bof, d'autant que le tout est très mal rythmé.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 27 - Coup de Foudre pour Noël (2011)

Publié le 9 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Coup de Foudre pour Noël (A Christmas Kiss) :

Apprentie décoratrice d'intérieur et de théâtre, Wendy (Laura Breckenridge) travaille comme assistante de la cruelle, arriviste, prétentieuse et manipulatrice Priscilla Hall (Elisabeth Röhm). Un jour, cependant, alors qu'elle rentre de l'appartement de celle-ci, une panne d'ascenseur la précipite dans les bras d'un charmant inconnu (Brendan Fehr). C'est aussitôt le coup de foudre, mais Wendy finit par s'enfuir, et le lendemain, elle découvre que cet inconnu est Adam Hughes, le fiancé de sa patronne. Bien vite, la situation s'avère intenable, alors que Wendy et Priscilla sont chargés par Adam de décorer sa demeure, et que Wendy passe de plus en plus de temps avec l'élu de son coeur, qui ne la reconnaît pas...

Un téléfilm IONTv dont j'avais déjà parlé de la "suite" - je mets de gros guillemets - , et qui, à la revoyure, est vraiment la preuve absolue que pour faire une bonne comédie (romantique ou non) de Noël, le plus important, c'est sa distribution.

Ici, le script est balisé, voire même caricatural, avec une méchante très très méchante, et un récit inspiré de Cendrillon... mais la distribution est tellement réussie - depuis Fehr, sympathique, jusqu'aux deux meilleures copines, naturelles et drôles, en passant par Röhm, parfaite en antagoniste ambitieuse, et bien sûr par Breckenridge, adorable - que l'on est prêt à fermer les yeux sur la majorité des problèmes du récit et du métrage, parfois forcé et trop sirupeux pour son propre bien.

Ça fonctionne donc sur la force de son cast, et je regrette d'ailleurs que Breckenridge n'ait pas une carrière plus florissante, car elle fait une protagoniste vraiment attachante.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 23 - Une Star pour Noël (2012)

Publié le 8 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Une Star pour Noël (A Star For Christmas) :

Heureuse en affaires mais malheureuse en amour, Cassie (Briana Evigan) dirige une boutique de cupcakes avec sa meilleure amie Tricia (Karissa Vacker). Un jour, elle croise le chemin du bel Alex (Corey Sevier), qui répare l'évier de la boutique, et aussitôt, c'est le coup de foudre entre les deux collègues... jusqu'à ce que Cassie ne découvre qu'Alex est une superstar hollywoodienne, dont le dernier film est actuellement en tournage dans les parages, film dont elle est le traiteur.

L'une des productions de Noël d'ION TV, ce téléfilm (clairement inspiré de Coup de Foudre à Notting Hill) souffre vraiment de l'incompétence et de l'inexpérience des équipes de la chaîne, ainsi que du manque de budget chronique de ses productions.

En effet, ici, rien ne fonctionne : le montage est amateur, le rythme bancal, la réalisation simpliste et télévisuelle, la musique est envahissante et hors-sujet, l'écriture est particulièrement laborieuse (la scénariste n'a quasiment rien refait depuis) et l'interprétation est globalement d'un niveau scolaire (tout le monde surjoue, minaude, et semble se croire dans une sitcom pour ados).

D'ailleurs, le couple principal n'a pas grande alchimie, la faute à une Briana Evigan terne, insipide et monocorde, qui ne parvient jamais à donner du peps et du vivant à son personnage.

Et comme en plus le tout se passe dans une Californie ensoleillée, et que la période de l'année n'a aucune incidence sur le récit ou son atmosphère, on oubliera très rapidement cet échec retentissant.

0.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 72 - De Retour Vers Noël (2014)

Publié le 5 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

De Retour Vers Noël (Back To Christmas / Correcting Christmas) :

Un an après s'être séparée de son compagnon Cameron (Michael Muhney), Allie (Kelly Overton) passe les fêtes de Noël seule et déprimée. Elle croise alors le chemin de Ginny (Jennifer Elise Cox), une femme étrange qui lui accorde un voeu : Allie peut retourner dans le passé pour revivre ce Noël désastreux, et tenter de réparer son erreur...

Une bonne surprise ION, écrite par la scénariste du non-moins sympathique Le Noël où tout a changé (2013), qui d'ailleurs avait déjà un postulat de départ assez similaire : une jeune femme qui a un rapport problématique avec Noël, et qui a la chance de remonter le temps pour tenter de changer son passé.

Pas de grande surprise sur le front du script et de ses idées, donc : il y a le fiancé intello, jaloux et carriériste qui fait passer sa carrière avant le reste ; l'ami d'enfance sympathique, tendre et attentionné, qui en plus travaille de ses mains (!) ; la famille un peu excentrique ; l'ange gardien... mais là où ce téléfilm fonctionne, c'est dans l'énergie globale du projet.

La réalisation et le montage sont assez dynamiques, les dialogues pétillent, et si Kelly Overton manque un peu de présence et de charisme, cela permet de mettre en avant l'excellent travail de casting effectué sur les personnages secondaires (la famille, l'ange gardien et les serveurs totalement décalés). On croit à cette famille, à leurs rapports décontractés et naturels, et ça permet de faire fonctionner toute cette histoire finalement pourtant assez convenue et basique.

Pour résumer, rien d'exceptionnel ou de particulièrement original, mais l'énergie du tout est assez rafraîchissante en comparaison de tous les autres téléfilms de Noël, souvent en pilotage automatique. Je crois que je vais garder un oeil sur cette scénariste, à l'avenir.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 66 - Un Ex-Mari en Cadeau (2014)

Publié le 2 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Ex-Mari en Cadeau (Merry Ex-Mas) :

Jessie Rogers (Dean Cain), le directeur d'une compagnie de sécurité privée, est surpris en position compromettante avec sa cliente, une rock star allumeuse ; aussitôt, son épouse Noelle (Kristy Swanson) demande le divorce, malgré les proclamations d'innocence de Jessie. Ce dernier n'a plus qu'une chance : reconquérir sa belle, alors que toute la famille et leurs amis sont pris au piège par un blizzard envahissant...

Un nouveau téléfilm IonTV = un nouveau navet de compétition, avec ici un métrage non-sensique, avec des acteurs en roue libre, un scénario aussi inexistant que le budget (mais vraiment, on se demande si le tout n'a pas été improvisé entre potes, tant ça part dans toutes les directions sans la moindre raison, et tant les visages familiers viennent cachetonner les uns après les autres), des personnages tous caricaturaux et antipathiques, du slapstick débile, et des effets spéciaux affreux.

Les 87 minutes en paraissent le triple, et le seul moyen de supporter le tout est certainement d'être dans le même état que l'équipe technique lors de la production (et post-production : les doublages de post-synchro sont ri-di-cules) du film : sous l'emprise de l'alcool ou de la drogue.

0.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 62 - La Liste de Noël (2014)

Publié le 31 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Liste de Noël (A Perfect Christmas List) :

Contrainte de s'installer à domicile avec sa famille après un accident, Evie (Marion Ross) confie à sa petite-fille Sara (Ellen Hollman) une liste de nombreuses choses à faire avec sa mère avant Noël, afin de réparer leur relation difficile. Persuadée (à tort) qu'Evie n'a plus très longtemps à vivre, toute la famille se plie alors en quatre pour la satisfaire...

Un téléfilm ION qui perpétue la tradition des téléfilms de la chaîne, avec un grand n'importe quoi bancal et à l'écriture improbable, clairement l'oeuvre d'un scénariste médiocre en roue libre (trois, en fait, déjà responsables cette année des piteux A Christmas Mystery et Christmas in Palm Springs).

On a ainsi deux personnages principaux névrosés, ultra-compétitives et parfois hystériques, la mère et la fille, qui sont prêtes à tout et surtout n'importe quoi pour accomplir leur liste (voler le sapin géant d'un centre commercial à grands coups de lasso ! Danser en tenue slutty sexy devant un centre commercial pour réunir des fonds !), et un médecin-patineur-réparateur-orphelin-cuistot-généreux-donateur-Santa-Claus-love-interest tellement parfait qu'il en devient ridiculement improbable.

Le tout enveloppé de péripéties manquant de structure et de punch, qui donnent un tout se regardant distraitement, mais peinant à captiver. Ça m'a un peu rappelé le récent One Christmas Eve de Hallmark, désordonné et bordélique, et qui confondait chaos épuisant avec énergie débordante mais maîtrisée. Ici, ça confond surjeu et bordel ambiant avec excentricité attachante et décalée.

2/6

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Christmas Yulefest 2014 - 58 - Sous le Charme de Noël (2014)

Publié le 29 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Sous le Charme de Noël (A Christmas Kiss 2/Another Christmas Kiss) :

À l'approche de Noël, Jenna (Elisabeth Harnois), assistante de l'éditrice d'un magazine de mode et designer en herbe, est embrassée par le séduisant playboy milliardaire Cooper Montgomery (Adam Mayfield) sous le gui, dans un ascenseur. Refusant de se laisser embarquer dans une relation sans avenir, Jenna décide de résister au charme de Cooper, par ailleurs le frère de sa patronne, Mia (Lola Glaudini). Pour le repousser, elle prétend alors être en couple avec son ami et voisin Sebastian (Jonathan Bennett), fraîchement célibataire...

Dans le premier Coup de Foudre pour Noël (2011), déjà pour ION TV, l'adorable Laura Breckenridge jouait le rôle d'une décoratrice d'intérieur qui, après un baiser impromptu avec le petit-ami (Brendan Fehr) de sa patronne (Elisabeth Röhm) dans un ascenseur, se trouvait embarquée dans une romance impossible alors qu'elle devait décorer la maison de celui-ci pour Noël. À l'époque, ce téléfilm assez classique s'avérait néanmoins plutôt sympathique, principalement grâce à sa distribution assez attachante.

Ici, pour cette "suite", ION ne se foule pas trop, et reprend les grandes lignes de son premier opus. Breckenridge cède sa place à la sympathique Elisabeth Harnois (qui a malheureusement toujours son air fatigué et sa trousse à sur-maquillage des Experts : Las Vegas, qui la vieillissent notablement), Elisabeth Röhm reprend son rôle le temps d'une poignée de scènes, le postulat de départ reste le même, l'action se déroule dans le même immeuble et le ton est toujours assez léger et sympathique.

Dommage alors que le playboy milliardaire, pourtant au centre du film, soit aussi terne et transparent (c'est un Mark-Paul Gosselaar du pauvre, en moins charismatique). Pire, pendant la plus grande partie du film, avant qu'il ne "décide de changer" pour les beaux yeux de l'héroïne, il est une véritable caricature de goujat odieux qui s'impose aux femmes de manière répréhensible, et profite de leurs moments de faiblesse ; autant dire qu'il est difficile de se ranger de son côté, d'autant qu'en parallèle, le personnage de Sebastian (écrit comme l'homme idéal pour Jenna, malgré leur relation totalement platonique et friend-zonée) est nettement plus sympathique (mais, pas de bol, il finit avec une moche... ^^).

Bref, une comédie romantique dans laquelle on ne croit pas vraiment au couple principal, c'est un peu embêtant, et ça ne convainc donc jamais vraiment. Et surtout pas lors de la grande déclaration finale, qui se conclue par un placement produit honteux pour une chaîne de bijoutiers américains.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 25 - Les Mystérieuses Cartes de Noël (2014)

Publié le 13 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, ION, Drame, Thriller, Policier, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Mystérieuses Cartes de Noël (A Christmas Mystery) :

À la mort de sa mère, Rebecca (Esmé Bianco) découvre des cartes de voeux mystérieuses reçues par cette dernière depuis des années. Elle engage alors un séduisant détective privé, Andrew (Ryan Bittle) pour résoudre l'énigme de ces lettres, mais plus elle se rapproche de l'expéditeur inconnu, et plus les sombres secrets de sa famille remontent à la surface...

Un téléfilm ION assez peu inspirant, pour ne pas dire complètement naze, puisqu'il s'agit en fait d'un téléfilm policier n'ayant quasiment aucun rapport avec Noël, avec une héroïne jamais convaincante (interprétée par Esmé Blanco, aka la prostituée rousse de Game of Thrones), et un détective privé louche qui est écrit comme un pseudo Sherlock.

Le suspense est inefficace, le récit est sans intérêt, l'interprétation est très moyenne (Blanco n'est clairement pas la meilleure actrice au monde), et donc, comme je le disais, le tout n'est qu'un téléfilm policier lambda déplacé au mois de Décembre histoire d'être diffusé à Noël.

Sans intérêt.

0.25/6

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