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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #107 : Tammy (2014)

Publié le 14 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Tammy :

Tammy (Melissa McCarthy) connaît actuellement la pire journée de sa vie : elle perd son emploi dans un fast-food, a un accident de voiture, et découvre que son époux la trompe avec la voisine... Tammy décide alors de partir sur les routes en compagnie de sa grand-mère Pearl (Susan Sarandon), pour aller visiter avec elle les Chutes du Niagara...

Un road movie faiblard écrit par Melissa McCarthy et son mari (qui joue et réalise par ailleurs le métrage), sur Melissa McCarthy qui nous refait, encore et encore, son même personnage de grande gueule vulgaire, immature et insupportable.

Un long-métrage sans rythme, sans énergie, et avec un casting WTF : McCarthy (44 ans), en fille d'Alison Janney (55 ans), elle-même fille de Susan Sarandon (68 ans) avec une perruque grise ridicule.

Alors oui, ça joue la carte de l'émotion ponctuelle dans quelques scènes (où McCarthy retrouve un peu de subtilité) et ça a parfois quelques idées intéressantes... mais ça ne fait clairement pas un bon film, d'autant que le numéro de "grosse vulgaire et provoc'" de McCarthy est affreusement fatiguant (surtout qu'elle est capable d'être drôle sans être trashy).

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #106 : Everly (2014)

Publié le 13 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Everly :

Après avoir trahi un ponte de la pègre yakuza, Everly (Salma Hayek) est contrainte de défendre un appartement assiégé par une légion de tueurs à gages bien décidés à collecter leur prime pour sa mort...

Un actioner cartoony et décomplexé signé Joe Lynch, sous grosse influence nippone, et qui se résume à un rape-and-revenge totalement irréaliste et improbable, dans lequel Salma dézingue une armée de tueurs à elle toute seule, d'une manière toujours plus sanglante et explosive.

Distrayant à regarder, principalement parce que Salma se donne totalement à son personnage, que la réalisation est inventive, et que le métrage n'est pas trop sérieux, dissimulant les énormes trous logiques de son scénario derrière un aspect comic-book qui permet de faire oublier bien des problèmes de script et de rythme...

... mais au final, c'est assez répétitif, et comme dans tout rape and revenge, le métrage a toujours un certain côté sadique et gratuit à la lisière du torture porn, qui s'avère assez lassant à la longue.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #105 : Le Septième Fils (2014)

Publié le 10 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Aventure, Action, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Septième Fils (The Seventh Son) :

Il y a bien longtemps, un épouvanteur nommé Maître Gregory (Jeff Bridges) a vaincu Mère Malkin (Julianne Moore), une sorcière maléfique. Mais celle-ci vient d'échapper à sa prison magique et veut se venger, à l'aide d'une cohorte de sbires tous plus dangereux les uns que les autres. Gregory n'a alors d'autre choix que de recruter un nouvel apprenti, Tom (Ben Barnes), pour l'aider à affronter son ennemi de toujours...

Un long-métrage de fantasy adapté d'une série de livres à succès, possédant une distribution sympathique, ainsi qu'un production design créatif et très intéressant, mais qui malheureusement échoue partout ailleurs.

Les effets spéciaux sont inégaux, tour à tour excellents, ou ratés ; le récit est particulièrement mou, avec des personnages clichés qui n'ont aucune alchimie (mention spéciale à la jeune sorcière, totalement insipide et transparente) ; le rythme est paresseux, avec des péripéties basiques et peu inspirées ; et, pire que tout, tout le monde est en roue libre, entre Moore qui cabotine, et Bridges qui décide d'interpréter son personnage en grommelant et en marmonnant ses mots comme s'il chiquait constamment du tabac.

Pour résumer, ça n'a aucune énergie, c'est terme et plat, et même la musique de Beltrami parvient à être totalement oubliable et passe-partout.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #104 : La Muse de l'Artiste (2015)

Publié le 9 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Muse de l'Artiste (Portrait of Love) :

April (Bree Williamson), une photographe de mode très demandée, décide de mettre un temps sa carrière de côté pour retourner dans sa ville natale, à l'occasion du centenaire de celle-ci. Là, elle retrouve Luke (Jason Dohring), son ex-petit-ami, un menuisier/sculpteur veuf et père célibataire, que toute la ville voudrait voir se remettre avec April. Mais cette dernière est tiraillée entre sa carrière florissante, et cette chance de réparer une erreur de son passé...

Et zou, encore une rom-com Hallmark formulaïque au possible, avec sa meilleure amie ethnique, son love interest travailleur manuel, veuf et père célibataire d'une gamine de douze ans impertinente, son héroïne transparente qui préfère sacrifier sa carrière sur l'autel de l'amour, sa petite ville idyllique, blablablablaaaaah.....

Franchement, je n'ai regardé ce film que pour voir si Dohring parvenait à jouer autre chose qu'une variation de Logan Echolls, et... hum... disons qu'il est difficile de voir autre chose que Logan quand Dohring conserve perpétuellement son sourire niais et pas très brillant... tout le reste est inspide au possible, Corbin Bernsen et la gamine exceptée (Caitlin Carmichael, déjà dans Le Chien qui a Sauvé Noël, Mission Père Noël, 300 : la Naissance d'un Empire, et dans Agent Carter).

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #103 : It's a Disaster (2012)

Publié le 8 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

It's a Disaster :

Plusieurs couples (Rachel Boston, David Cross, America Ferrera, Jeff Grace, Erinn Hayes, Kevin M. Brennan, Blaise Miller, et Julia Stiles) se réunissent un dimanche pour déjeuner, mais ils se retrouvent bloqués ensemble dans la maison lorsque l'apocalypse se déclenche à l'extérieur...

Une comédie noire indépendante écrite, réalisée et partiellement interprétée par Todd Berger, et que j'ai regardée dans la lignée de Coherence pour des similarités évidentes (personnages, format huis-clos, postulat improbable...).

Néanmoins, les deux métrages ne pourraient pas être plus différents : ici, les personnages sont sympathiques, drôles, et interprétés par des acteurs attachants ; le ton est volontairement plus léger et décalé ; le script est nettement moins travaillé, puisqu'ici, pas de mystère dimensionnel à résoudre, mais bien un attentat nucléaire qui sert de prétexte au scénariste pour enfermer les huit protagonistes entre quatre murs, et suivre leur auto-destruction comique et douce-amère.

En résumé, le film est assez amusant, bien qu'inégal et forcément un peu bavard, et le tout se regarde sans effort, à défaut d'être totalement mémorable ou exceptionnel.

Quoique, le final à grands coups de prêche, d'empoisonnement collectif, et d'interruptions constantes est joliment WTF.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #102 : Coherence (2013)

Publié le 7 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Science-Fiction, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coherence :

Trois couples - Emily (Emily Baldoni) et Kevin (Maury Sterling), Hugh (Hugo Armstrong) et Beth (Elizabeth Gracen), Amir (Alex Manugian) et Laurie (Lauren Maher) passent une soirée ensemble chez leurs amis Mike (Nicholas Brendon) et Lee (Lorene Scafaria). Mais bien vite, les tensions de la soirée sont accrues par le passage d'une comète étrange, et par la réalisation que plusieurs réalités coexistent désormais dans les parages : bientôt, tout le monde questionne la provenance des autres invités, et la soirée dégénère.

Un micro-budget de science-fiction qui avait tout pour me plaire : un scénario capillotracté à base de dimensions parallèles et de doubles étranges, des acteurs sympathiques, une idée forte.... mais malheureusement, c'est tout le contraire qui s'est produit. Plutôt que de me captiver et de m'intéresser à mesure qu'il partait dans l'improbable et faisait monter la tension, le métrage a eu l'effet inverse : passées les 45 premières minutes, j'ai progressivement décroché.

La faute à un pitch de départ qui aurait été nettement plus fort et percutant en 60 minutes.

La faute aussi à une direction artistique déplorable, à base de shaky-cam refaisant régulièrement la mise au point, de zooms, de lumière naturelle bancale, de prise de son moyenne, et globalement, de manque de rigueur évident dans toute la mise en images.

La faute encore à ces personnages tous particulièrement antipathiques, et joués en improvisation par le cast, qui confondent chaos avec bruit particulièrement fatigant (la première demi-heure est notamment assez pénible, avec des personnages aux réactions forcées, et qui crient beaucoup).

La faute enfin à cette narration maladroite, qui dès le début balance des dialogues d'exposition visant à vulgariser des concepts scientifiques surexploités à mon goût (le prochain film qui se sert à nouveau du chat de Shrödinger, c'est boycott immédiat tant c'est devenu un gimmick de scénariste qui vient d'ouvrir un livre de mécanique quantique pour la première fois) et use de grosses ficelles particulièrement voyantes (le livre laissé dans la voiture qui explique tout comme par magie, et tous les invités qui immédiatement en déduisent arbitrairement le concept d'un multiverse s'écroulant sur lui-même, blablabla)...

Bref, malgré le concept prometteur, les tonnes de louanges critiques et le scénario finalement relativement intéressant, je n'ai pas du tout aimé : la forme est trop faible à mon goût pour être transcendée par le script, qui n'est pas assez homogène et fort pour cela.

2.75/6 pour l'effort.

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Un film, un jour (ou presque) #101 : Men, Women & Children (2014)

Publié le 6 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Men, Women & Children :

Dans une même banlieue, le portrait de nombreux américains et de leurs rapports compliqués au monde des nouvelles technologies : tout comme son fils adolescent Chris (Travis Tope), Don (Adam Sandler) utilise le web pour tout, y compris pour le sexe, tandis que son épouse malheureuse (Rosemarie DeWitt) tente de faire des rencontres en ligne ; Joan (Judy Greer) poste des photos provocantes et fétichistes de sa fille Hannah (Olivia Crocicchia) sur leur site, sans savoir qu'Hannah et Chris ont des échanges torrides sur le web ; Allison (Elena Kampouris) est anorexique, et cherche des conseils de régime sur le web ; quant à Patricia (Jennifer Garner), stricte, coincée et intransigeante, elle fait de son mieux pour protéger sa fille Brandy (Kaitlyn Dever) des menaces de l'internet, en contrôlant constamment tout ce qu'elle y fait, et en organisant des réunions parentales sur le sujet...

Plus le temps passe, et plus l'étoile de Jason Reitman perd de son éclat. Après ses premiers succès unanimement loués par la critique (clairement prise dans un emballement collectif typique du cercle fermé des critiques), chacun de ses derniers métrages déçoit un peu plus, souffrant de problèmes assez similaires trahissant les faiblesses d'écriture et de point de vue de Reitman.

Ici, on se retrouve avec un métrage adapté d'un roman (encore une adaptation, comme pour tous les autres films écrits par Reitman...), qui rappelle fortement le Disconnect de 2012, avant de s'embourber, victime d'une approche clinique, ampoulée et pédante assez agaçante : dès l'ouverture - une voix off didactique et pompeuse, qui tente de mettre en place un contraste maladroit entre le sujet du film et le voyage d'une sonde dans l'espace - on se demande si le film n'est pas l'oeuvre d'un étudiant en cinéma tout juste sorti de l'université.

Tout y est en effet cliché, pataud et assez peu engageant : à force de multiplier les sujets, les personnages (tous blancs et relativement aisés), les thématiques (qui peuvent toutes se résumer à "internet, c'est le Mal avec un grand M"), les problématiques, etc, ce portrait croisé se dilue et s'éparpille tellement dans sa durée abusive, ainsi que dans un propos à la fois brouillon, caricatural, et convenu, qu'il n'arrive à rien, faute d'avoir la maîtrise ou la profondeur nécessaires au bon traitement du récit.

Reste alors uniquement une distribution sympathique et talentueuse, mais bon... ça ne va pas très loin. Et surtout ce n'est pas forcément très intéressant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #100 : Le Cordonnier (2015)

Publié le 3 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Romance, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Cordonnier (The Cobbler) :

Fils d'un cordonnier, et lui-même cordonnier, Max Simkin (Adam Sandler) erre sans but dans la vie, déprimé et cynique. Jusqu'au jour où, contraint de réparer une paire de chaussures à la dernière minute avec l'équipement de son ancêtre, il découvre qu'en enfilant une paire de chaussures réparée avec cette machine, il adopte immédiatement l'apparence et la voix de son propriétaire. De quoi changer radicalement le quotidien du cordonnier désoeuvré...

Un long-métrage raté, et plus qu'étrange.

En effet, au premier abord, on dirait une comédie typique d'Adam Sandler, dans le registre fable fantastique familiale, comme Click, ou Histoires Enchantées. Seulement voilà : The Cobbler n'est pas produit par Happy Madison, et n'est pas un projet "de et pour" Sandler.

C'est en fait un projet de Tom McCarthy (The Visitor, Le Chef de Gare), réalisateur indépendant qui s'est fait un nom dans les comédies dramatiques douces-amères et assez "réalistes".

Et l'on se retrouve donc avec un métrage bâtard, qui a tout le potentiel d'une comédie surnaturelle à la Sandler, rythmée, improbable, et avec un fond généreux et humaniste... mais traitée de manière pseudo-réaliste, déprimante et décousue, sans l'humour habituel de Sandler, ni sa bande de potes (Buscemi excepté).

Pendant une grosse demi-heure, alors que le tout se met en place, on se dit que c'est tout à fait honorable, à défaut d'être marquant. C'est même assez touchant lorsque Sandler va voir sa mère en prenant l'apparence de son père disparu (Dustin Hoffman).

Et puis le métrage bascule alors dans le vif de son sujet, à savoir, une sombre histoire de businesswoman corrompue (Ellen Barkin) qui veut expulser des gens et faire de la spéculation immobilière, avec un Sandler qui jongle de chaussures en chaussures pour faire tomber celle-ci, tel un pseudo-vigilante caméléon, et doit faire face à des caricatures idiotes et offensantes comme "le gangsta black violent, misogyne, homophobe et transphobe, en qui on peut se déguiser pour voler des voitures", ou "le transsexuel dont on peut se moquer sans honte", etc.

Le film enchaîne alors les clichés sans le moindre rythme, sans la moindre énergie, et les rebondissements se suivent mollement, sans jamais susciter le moindre intérêt. Même le twist arrivant dans les dix dernières minutes tombe affreusement à plat, tant le réalisateur filme son sujet sans la moindre inspiration ou le moindre style, et bâcle sa conclusion.

On sent clairement le potentiel derrière ce métrage, ce qui a pu attirer Sandler dans le projet... mais tout ce potentiel s'évapore instantanément en fumée par la faute des choix créatifs de l'équipe McCarthy.

Incompréhensible.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #99 : Vice (2015)

Publié le 2 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Thriller, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Vice :

À l'abri des autorités, le milliardaire Julian Michaels (Bruce Willis) a créé un monde parfait, Vice, immense centre de vacances urbain peuplé d'Artificiels, des simulacres d'humains aux réactions réalistes, avec lesquels les visiteurs fortunés peuvent assouvir légalement toutes leurs pulsions et leurs fantasmes, des plus violents aux plus torrides ; Mais lorsque l'une de ces Artificielles (Ambyr Childers) prend conscience de sa condition et de sa véritable nature, elle tente de s'enfuir, les agents de Michaels à ses trousses. Elle ne peut alors compter que sur l'aide de son véritable créateur (Bryan Greenberg), et sur la curiosité d'un officier de police irritable (Thomas Jane) bien décidé à mettre un terme aux exactions de Michaels et de ses clients...

Un film de sf/anticipation générique au possible et ultra-dérivatif, tant visuellement que conceptuellement ; ce qui serait déjà assez embêtant, mais pas forcément rédhibitoire, si l'action et le rythme étaient au rendez-vous, ou si les acteurs étaient suffisamment charismatiques pour emporter l'adhésion... malheureusement, ce n'est pas le cas ici.

Non seulement le tout est mollasson et peu inspiré, mais en prime, l'interprétation est particulièrement inégale, et très souvent en pilotage automatique (Bruce Willis qui cachetonne, Greenberg qui débite ses dialogues d'un ton monotone, Childers qui n'est guère meilleure, et Thomas Jane qui se traîne sans motivation avec une perruque moche).

Bref, le métrage dans son ensemble n'a pas grand intérêt, et ressemble vraiment à un Blade Runner du pauvre (sans même mentionner les innombrables autres influences du film) qui aurait plutôt dû être évacué en DTV.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #98 : Black Storm (2014)

Publié le 1 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Black Storm (Into The Storm) :

Alors que le lycée de la ville de Silverton se prépare à la remise des diplômes, tous les habitants du petit bourg sont occupés, chacun de leur côté. Mais lorsque de nombreuses tornades destructrices s'abattent, les unes après les autres, sur la commune, c'est la panique générale... sauf pour un groupe de chasseurs de tornades, bien décidés à immortaliser sur pellicule des images inoubliables.

Qu'est-ce qu'on fait lorsque l'on a un script de téléfilm catastrophe digne de SyFy, 50 millions de $ de budget, et absolument aucun talent ? On prend Twister, on le refait avec des effets spéciaux qui parviennent à être plus mauvais (visiblement, n'est pas ILM qui veut, puisque ici, presque toutes les tornades semblent mal intégrées, trop nettes et détaillées par rapport aux images d'ensemble plus floues et naturelles, et que leurs déplacements et autres effets de particules ne sont jamais vraiment convaincants ; idem pour les véhicules et les doublures numériques à la masse aléatoire ; il n'y a guère que le climax du film qui fonctionne un minimum visuellement), avec des personnages encore plus insipides interprétés par des acteurs plus économiques (Richard Armitage, Jeremy Sumpter, Sarah Wayne Callies, Nathan Kress), on filme le tout avec une mise en scène à base de found footage et de camescopes (ce qui n'a aucun intérêt intrinsèque), et on enrobe le tout d'une présentation pseudo-documentaire, avec cartons d'identifiation des protagonistes, etc.

Bref, pour résumer, ce film est un ratage de compétition, plat, générique, cliché, et sans le moindre intéret, si ce n'est (pour le spectateur) celui de se moquer d'un gonzo catastrophe qui n'aurait pas dépareillé entre deux Sharknados et autres Snowmaggeddons.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #97 : I Origins (2014)

Publié le 31 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

I Origins :

Ian Gray, un chercheur en biologie (Michael Pitt), est faciné par les yeux. Athée convaincu et militant, il est bien décidé à prouver que l'oeil, structure constamment érigée en exemple par les croyants comme étant l'oeuvre de Dieu, est parfaitement naturel et le produit de l'évolution. Suivant une intuition, un jour, il rencontre une jeune femme exotique et croyante (Astrid Bergès- Frisbey) qui chamboule sa vie. Mais après la mort tragique de celle-ci, Gray commence à entrevoir dans ses recherches une possibilité inédite : l'hypothèse de l'existence de la réincarnation, apparemment identifiable grâce à l'empreinte oculaire de chaque individu.

Un film de genre assez déplaisant, qui prend le prétexte d'une opposition science/spiritualité pour livrer un pensum gentiment prétentieux et poseur, digne d'un métrage d'étudiant : les dialogues sont patauds et didactiques, le film est froid, clinique, et la relation au coeur des premières 45 minutes (avant cette scène d'ascenseur assez risible) ne paraît jamais réelle.

La faute, principalement, à des personnages tout sauf attachants et intéressants : le héros, un jeune chercheur hipster savamment décoiffé et à noeud papillon, est abrasif, donneur de leçons, intransigeant, et débite des arguments sceptiques tout droit copiés-collés d'une mauvaise section de commentaires du web ; sa compagne, cliché ambulant de la femme étrangère, sexy et mystérieuse, est forcément spirituelle et lunaire ; l'assistante du héros, là-aussi, n'est qu'un cliché : dédiée à son travail, douée, et pourtant elle peut être résumée à "seconde femme du héros et mère de son fils", un personnage-fonction à l'épaisseur de papier à cigarettes.

Bref, les personnages sont antipathiques, l'écriture est forcée et maladroite, et visuellement, c'est assez terne, ce qui compose au final un film particulièrement laborieux, et dont les ambitions sont nettement démesurées en regard de ses capacités réelles.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #96 : Cyberbully (2015)

Publié le 29 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Channel 4, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cyberbully :

Ado anglaise tout à fait normale, Casey (Maisie Williams) se trouve confrontée, un soir, à un pirate informatique qui décide de la forcer à exécuter tous ses ordres, sous peine de voir des photos compromettantes être publiées en ligne.

Un téléfilm anglais assez basique, diffusé sur Channel 4, et assez typique de tous ces mélodrames typiques des chaînes Lifetime et compagnie, à la fois moralisateur, improbable, et gentiment caricatural.

Celui-ci, néanmoins, parvient à maintenir l'intérêt de bout en bout grâce à sa durée limitée de 62 minutes, son ambiance de huis-clos oppressant, et à l'interprétation très inspirée de Maisie Williams, qui prouve qu'elle est vraiment un talent à suivre.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #95 : Prédestination (2014)

Publié le 27 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Drame, Thriller, Australie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Predestination :

Un agent temporel (Ethan Hawke) se lance dans une ultime mission dans le passé, pour tenter d'arrêter un terroriste qui lui a toujours échappé, avant que celui-ci ne tue des milliers de personnes...

Un long-métrage australien adapté d'une nouvelle de Heinlein, qui ressemble à une version intelligente de Timecop, mais qui, malheureusement, se croit un peu plus malin qu'il ne l'est vraiment.

En effet, en adoptant, dès ses premières minutes, une structure à trous laissant volontairement des zones d'ombre (tant au point de vue scénaristique que dans la réalisation), les réalisateurs/scénaristes incitent immédiatement les spectateurs les plus perspicaces à se poser des questions.

Ce qui s'avère toujours assez dangereux lorsque l'on joue la carte du mystère et des révélations jusqu'à la toute fin du film : il faut en effet une confiance en soi (et en son script) infaillible pour se persuader que le spectateur n'aura pas trois longueurs d'avance sur le déroulement des évènements...

Et malheureusement, c'est exactement ce qui se produit ici. Les rouages de la mise en scène et le script sont trop visibles, attirant justement trop l'attention sur ce qu'ils voudraient laisser dans l'ombre, et il ne faut pas longtemps pour que l'on commence à mettre en place les pièces du puzzle, bien avant que le scénario ne tente de faire passer certaines informations pour des révélations stupéfiantes et imprévisibles.

Néanmoins, malgré cette mécanique ultra-voyante et téléphonée, le métrage s'en sort plutôt bien, principalement parce que l'interprétation est excellente : Hawke assure en timecop au bout du rouleau, et Sarah Snook, si elle ne ressemble jamais vraiment à un homme, même transgender (le maquillage est trop grossier, notamment sur les gros plans, où l'on voit les traits de crayons sur le visage de Snook), livre une prestation exemplaire dans ses diverses incarnations.

On regrettera donc que les ficelles du script soient trop voyantes, d'autant qu'il y aurait probablement là-dedans toute une double lecture psychanalytique passionnante à faire...

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #94 : Un Roman d'Amour (2015)

Publié le 26 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Roman d'Amour (A Novel Romance) :

Sous un alias, Liam Bradley (Dylan Bruce) est devenu un auteur new-yorkais de romances à succès, mais peu à peu, il s'aperçoit qu'il ne croit plus en ce qu'il écrit. Un jour, lors d'un trajet en avion, il rencontre une jolie journaliste littéraire, Sophie Atkinson (Amy Acker), dont il s'éprend aussitôt, sans lui révéler sa véritable carrière... mais son secret lui pèse, et bientôt, au terme d'un séjour dans le Maine, il doit choisir entre l'amour et ses romans.

Une bluette innocente, mollassonne et assez générique made in Hallmark, qui fonctionne principalement grâce au charme d'Amy Acker (qui est, soyons francs, la seule raison de regarder ce téléfilm). Pas grand chose à en dire de plus, à vrai dire, tant c'est peu inspiré, laborieux, et assez fauché au niveau des fonds verts et autres rétro-projections.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #93 : Diversion (2015)

Publié le 25 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Diversion (Focus) :

Nicky Spurgeon (Will Smith) est un arnaqueur de haut-vol, à la tête d'un gang de pick-pockets installé à la Nouvelle-Orléans pour le Superbowl. Là, il fait la rencontre de Jess (Margot Robbie), une apprentie arnaqueuse, qu'il prend sous son aile, et à qui il apprend toutes ses techniques. Mais après trois ans d'une séparation un peu rude, le couple se retrouve dans des circonstances radicalement différentes, et avec des objectifs diamétralement opposés...

Une semi-comédie romantique dissimulée une façade de film d'arnaque internationale et de manipulation... et c'est bien là le problème.

Les premières 45 minutes sont pourtant sympathiques, avec un Will Smith qui fait découvrir à Margot Robbie l'univers  de l'arnaque et de la programmation neuro-linguistique à la Derren Brown : c'est gentiment prévisible, on a globalement cinq minutes d'avance sur les arnaques du film, mais ce n'est pas trop grave, ça fonctionne bien.

Et puis le film décide alors de freiner des quatre fers, et de progressivement virer à la romance mollassonne et un peu creuse, sur un vague fond d'arnaque qui peine fortement à captiver ; c'est en partie à cause des deux acteurs principaux, à l'alchimie débatable : un Will Smith qui fait la gueule, et une Margot Robbie qui manque vraiment du charisme qu'Hollywood semble lui trouver depuis qu'elle a fait un quasi-full frontal dans Le Loup de Wall Street, et dont le personnage, ici, se fait en plus balader de bout en bout.

Le pire étant que Robbie n'est pas mauvaise actrice, mais elle est très générique, en plus de beaucoup rappeler Jaime Pressly, tant dans sa voix que dans son physique (et comme j'ai été traumatisé par Joy de My Name is Earl, cette ressemblance est très agaçante).

Et puis, bien sûr, le film finit par commettre le pêché cardinal des films d'arnaque : celui de rajouter mensonge sur mensonge, arnaque sur arnaque, de manière toujours plus grosse et improbable, jusqu'à ce que le spectateur finisse par douter constamment de ce qu'il voit et/ou jusqu'à ce que la suspension d'incrédulité s'effondre totalement.

On se retrouve donc avec une moitié de film réussi, d'où un très indulgent

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #92 : Big Eyes (2014)

Publié le 24 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Biographie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Eyes :

L'histoire vraie des Keane, Walter (Christoph Waltz) et Margaret (Amy Adams), qui dans les années 50 et 60 ont défrayé la chronique et lancé un mouvement artistique en peignant le portrait d'enfants aux yeux immenses. Mais en secret, Margaret faisait alors tout le travail, tandis que Walter récoltait les lauriers de cette gloire indue...

Un biopic improbable signé Tim Burton, qui délaisse pour l'occasion son style néo-gothique et excentrique pour un film beaucoup plus calme et posé, mais tout aussi étrange... car réelle.

Le film se regarde très facilement (la durée d'1h45 est rafraîchissante en ces temps de longs-métrages boursouflés), l'histoire est captivante, et les deux acteurs principaux sont excellents, mais dans des registres peut-être un peu trop différents : Amy Adams est premier degré, dramatique et touchante, tandis que Waltz est en mode cabotin, clown et bateleur.

Et si les deux styles de jeu fonctionnent globalement assez bien ensemble, par moments, Waltz vire un peu trop à la parodie (et ce bien que le véritable Walter ait été tout aussi exubérant).

Dommage, car sinon le métrage est assez réussi, dans son genre.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #91 : Dear White People (2014)

Publié le 23 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dear White People :

Au sein de la prestigieuse Université Winchester, principalement peuplée d'étudiants blancs, Sam White (Tessa Thompson), une animatrice radio militante aux origines métissées, n'hésite pas à provoquer la controverse en soulignant les inégalités de traitements entre blancs et noirs. Elle prend bientôt la tête de la maison Armstrong/Parker, seule confrérie afro-américaine du campus : de quoi attirer l'attention d'une émission de télé réalité, au grand dam de Coco Conners (Teyonah Parris), jalouse. Et lorsque Lionel Higgins (Tyler James Williams), un jeune étudiant noir homosexuel, est recruté par le journal de l'école pour couvrir ces évènements sous une perspective afro-américaine, il voit là une chance inespérée de trouver sa place sur le campus... 

Avec un titre comme ça, ce métrage avait de quoi interpeller. Voyons de quoi il en retourne exactement :

"L'oeuvre d'un nouveau talent émergent digne de Spike Lee, ce film satirique partiellement crowdfundé aborde le problème des relations raciales aux USA sous un angle comique et authentique, et fait l'unanimité critique." 

Du moins, c'est comme ça que le film est vendu un peu partout. Problème : j'ai trouvé ça assez raté, en fait.

La comédie est globalement absente (c'est un métrage relativement sérieux et didactique), la satire est simpliste, et le film n'apporte pas grand chose de nouveau à la discussion raciale aux USA, en plus d'être formellement très statique et de manquer cruellement d'énergie.

Énorme bof, donc, et j'ai failli arrêter à plusieurs reprises au cours des 110 minutes du métrage.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #90 : Une Merveilleuse Histoire du Temps (2014)

Publié le 20 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Biographie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Une Merveilleuse Histoire du Temps (The Theory of Everything) :

À Cambridge, dans les années 60, Stephen Hawking (Eddie Redmayne), un étudiant en physique surdoué, tombe amoureux de la jolie Jane Wilde (Felicity Jones), alors même qu'il apprend être atteint d'une maladie dégénérative ne lui laissant plus que deux ans à vivre. Contre toute attente, et malgré sa santé déclinante, Hawking va survivre plusieurs décennies, cloué à un fauteuil roulant, et va devenir l'un des plus grands cerveaux de notre planète...

Oscar du meilleur acteur amplement mérité pour Redmayne, dans ce biopic romantique très bien interprété de bout en bout.

C'est formellement réussi (hormis quelques scènes "à filtres" pas très jolies), la performance de Redmayne est magistrale, et l'histoire est touchante, d'autant qu'elle ne se contente pas de raconter la vie de Hawking, mais aussi celle de sa femme, le tout sans prendre trop de gants.

J'aurais peut-être aimé en savoir un peu plus sur le côté médical de la chose, mais bon, c'est du pinaillage.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #89 : Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (2015)

Publié le 19 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Temps Nuageux Avec Risque d'Amour (Cloudy With A Chance of Love) :

Météorologue studieuse travaillant sur sa thèse à San Diego, Deb (Katie Leclerc) découvre les joies de la popularité lorsqu'elle remplace au pied levé une présentatrice météo de la chaîne de tv locale, et devient aussitôt la favorite des spectateurs. Pour ne rien gâcher, son patron, Quentin (Michael Rady) est séduisant et assez sympathique... mais bien vite, tiraillée entre sa carrière académique et cette nouvelle carrière télévisée, Deb va se laisser entraîner dans la spirale implacable de la célébrité.

Un téléfilm Hallmark qui, au premier abord, n'a rien de très original : on a la nerd rendu "laide" par des grosses lunettes, une queue de cheval, et des vêtements moches, mais qui soudain se révèle dans toute sa beauté ; sa meilleure amie ethnique ; son autre amie/conseillère elle aussi ethnique ; le quiproquo qui provoque une rupture temporaire avec son petit ami ; le maychant manipulateur ; la rivale ; la musique envahissante et agaçante...

Mais étrangement, ici, ça fonctionne, car en lieu et place d'un triangle amoureux entre deux hommes (généralement le riche carriériste et le terre à terre passionné) et l'héroïne, compliqué par une rivale superficielle, ici, on a droit à un triangle "professionnel", avec une héroïne tiraillée entre sa passion (ses études de météorologie) et une carrière rentable à la télévision, avec comme rivale une rivale professionnelle.

Autrement dit, en faisant glisser le schéma habituel des romances Hallmark vers un domaine professionnel et intellectuel, qui assume que l'héroïne soit une étudiante douée et intelligente, et que ce sont ces caractéristiques qui propulsent le récit plus que la romance (finalement très secondaires), ce téléfilm sort un peu du lot des rom-coms de la chaîne, et se fait remarquer en bien.

De plus, ça aide que les acteurs soient tous plutôt sympathiques, que le récit soit suffisament rythmé, et que le tout se déroule dans un domaine intéressant, qui permet d'éviter les clichés habituels du retour à la campagne, et de la petite ville idéalisée où tout le monde est gentil.

Bref, bonne surprise.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #88 : L.A. Bare (2014)

Publié le 18 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

L.A. Bare :

Documentaire signé Joe & Nick Manganiello, et qui plonge dans les coulisses du L.A. Bare, le club de strip-tease masculin le plus populaire de la planète, situé au Texas.

On y fait la connaissance de son patron russe (louche), de ses vétérans, de ses débutants, de son DJ, on découvre qui a inspiré quel personnage du film Magic Mike, et l'on y assiste à la soirée "débutants", un passage assez hilarant et décalé.

Plutôt agréable bien qu'anecdotique, le documentaire prend un tournant plus sombre lorsqu'il aborde le meurtre de l'un des danseurs, un danseur qui, apparemment, était promis à un avenir éblouissant, et était considéré par tous comme le meilleur strip-teaseur de la planète.

Tout ce passage humanise grandement les protagonistes, et redonne de la substance et de l'énergie à un film qui, comme le milieu qu'il décrit, avait jusque là un peu tendance à faire dans la mise en scène (quelques scènes semblent un peu forcées), et à rester très superficiel et léger.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #87 : Romance Irlandaise (2012)

Publié le 17 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Romance Irlandaise (Chasing Leprechauns) :

Spécialiste en résolution de problèmes d'entreprise, Michael Garrett (Adrian Pasdar) est envoyé par son patron en Irlande, pour assurer la signature d'un contrat et l'ouverture du chantier d'une nouvelle usine. Seul problème : l'usine est apparemment sur un terrain occupé par des leprechauns, et tant qu'une experte (Amy Huberman) n'a pas donné son accord pour la construction, celle-ci ne pourra avoir lieu. Garrett doit alors composer avec la jeune femme et avec les traditions locales s'il veut espérer mener sa mission à son terme...

Un téléfilm Hallmark de Saint Patrick, assez divertissant et léger, et tourné sur place, en Irlande, alors couverte de neige. C'est d'ailleurs assez amusant de voir Pasdar et les autres acteurs lutter contre les éléments locaux, la vraie neige, le vrai vent, le vrai froid, etc...

En fait, c'est tout le métrage qui s'avère amusant, entre Pasdar qui prend un malin plaisir à jouer les américains frustrés et fonceurs tentant de s'intégrer, les habitants locaux à la limite du cliché parodique (mais qui évitent de tomber dans ce piège), les leprechauns invisibles qui sabotent tous les efforts de Pasdar (une idée qui ajoute une dose de fantaisie sympathique au téléfilm), la météo, les accents, et le ton globalement peu sérieux du tout.

En plus, le métrage ne perd pas la moindre seconde, puisque le postulat de départ est posé en moins d'une minute, que Pasdar arrive en Irlande trente ou quarante secondes plus tard, et qu'il rencontre l'experte moins de cinq minutes après le début du programme... le revers de la pièce étant que le film peine un peu à maintenir ce rythme ensuite, même s'il parvient tout de même à ne pas trop ressembler aux rom-coms habituelles de la chaîne.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #86 : Hector et la Recherche du Bonheur (2014)

Publié le 16 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Aventure, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Hector et la Recherche du Bonheur (Hector and the Search for Happiness) :

Las de son quotidien routinier et soporifique, Hector (Simon Pegg), un psychiatre encroûté décide de tout plaquer, et de s'élancer - au grand dam de sa compagne névrosée (Rosamund Pike) - dans une aventure tout autour du monde, pour tenter de comprendre enfin ce que sont le bonheur et la satisfaction d'une vie bien remplie.

Moui.

Encore un long-métrage à tendance clip musical d'agence de voyage, qui rappelle très fortement le remake de La Vie Rêvée de Walter Mitty (2013) de Ben Stiller, les images léchées en moins.

Idem, on a droit au protagoniste blanc privilégié, malheureux dans sa vie occidentale, et qui va faire le tour du monde pour découvrir la vraie vie (avec pléthore de clichés sur les africains, les moines bouddhistes, les chinois et leur pègre, etc) et se révéler un héros aventurier (ou presque) avant de revenir bien au chaud chez lui pour profiter de ses privilèges, le tout sur fond de platitudes pseudo-motivantes sur la vie, l'amour, le bonheur, la sagesse, etc...

De quoi bien agacer, d'autant que malgré une distribution sympathique, il se dégage cette même atmosphère de carnet de voyages décousu et un peu poseur, qui empêche le script de jamais paraître sincère.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #85 : Faults (2014)

Publié le 13 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Faults :

Ansel Roth (Leland Orser) est un spécialiste en déprogrammation cérébrale, en manipulation, et un expert dans le domaine des sectes, mais il connaît actuellement une passe difficile, et doit énormément d'argent à quelqu'un de louche. Heureusement pour lui, les parents de Claire (Mary Elizabeth Winstead) l'approchent un jour avec une proposition très rémunératrice : leur fille est sous l'emprise d'une secte étrange, Faults, et ils veulent l'en sortir. Ansel accepte sans hésiter, et s'enferme pendant cinq jours dans une chambre d'hôtel avec Claire, pour entamer le processus de déprogrammation.

Un film indépendant, premier long-métrage de son réalisateur-scénariste, et ça se sent.

Les acteurs sont bons, mais pas toujours dirigés avec suffisamment de subtilité ; l'écriture est intéressante, mais téléphone largement les rebondissements et autres twists du récit ; la mise en images est maîtrisée... sauf lorsqu'elle ne l'est plus ; la tonalité du film est sérieuse... sauf lorsqu'il donne dans l'humour noir, ou s'éparpille en frôlant le fantastique ou le polar ; le film est bien rythmé et passe très vite... peut être un peu trop, d'ailleurs, car lorsque la fin arrive, on se dit "tout ça pour ça ?".

Bref, un métrage en huis-clos, qui lorgne fortement sur la pièce de théâtre, et qui finit par avoir constamment le cul entre deux chaises, ce qui forcément déçoit un peu. Ambitieux et prometteur, mais pas franchement exceptionnel.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #84 : Kingsman - Services Secrets (2015)

Publié le 12 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Thriller, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kingsman - Services Secrets (Kingsman - The Secret Service) :

Gary "Eggsy" Unwin (Taron Egerton) est un banlieusard anglais vivant dans un immeuble londonien avec sa mère et sa petite soeur. Un jour, Harry Hart (Colin Firth), un super-espion toujours sur son 31, approche Eggsy pour lui révéler que son père était lui-même un espion, et qu'il a un avenir potentiel dans l'organisation gouvernementale des Kingsmen. Commence alors un entraînement épique, tandis qu'en face, le maléfique Richmond Valentine (Samuel L. Jackson) prévoit de déclencher un plan d'éradiction de l'espèce humaine...

Un film qui s'est avéré sans surprises pour moi.

Je ne parle même pas de surprises au niveau du scénario (qui est assez cousu de fil blanc, au point d'être régulièrement téléphoné : la scène de la chute libre, tout ce qui a trait au chien, le parcours d'Eggsy, l'affrontement lame au pied, etc...), mais bien de manière globale, compte tenu des antécédents des personnes s'occupant de ce film.

Mark Millar est le spécialiste des concepts provocants et post-modernes, cyniques, violents, ultra-référentiels et assez immatures dans leur rebellion, pour ne pas dire vulgaires : sans surprise, donc, on se retrouve avec un pastiche de film d'espionnage qui tente d'être à la fois sérieux et parodique, avec des affrontements et de la violence graphique, de l'humour vulgaire (le bad guy qui vomit, la princesse qui donne dans l'anal), du cynisme et du sarcasme, un peu de rebellion (le côté "lutte des classes"), le tout photocopié sur le cheminement narratif de Wanted (déjà de Millar) : un jeune sans avenir se découvre des origines prestigieuses, est recruté par l'organisation à laquelle appartenait son père, et après un entraînement draconien, devient un super-badass séducteur  invincible et classieux. Typique, donc, sauf qu'ici, le protagoniste est dans le camp des gentils.

Matthew Vaughn, lui, est spécialiste du "cool". Ses films doivent être constamment "cools". Chaque scène, chaque plan doit avoir quelque chose de "cool", que ce soit visuellement, musicalement, ou dans l'écriture. Donc ici... tout est bourré de gimmicks cools. Les Kingsmen sont cools. Le méchant est cool (bien que ridicule avec son zozotement). La méchante est cool. Le héros est cool. Les combats sont cools (avec ralentis, accélérés, effets spéciaux, blablabla... la routine habituelle de Vaughn, qui trouve ici ses limites). La musique est cool. Etc...

On se retrouve donc avec un pastiche de James Bond & de Chapeau Melon et Bottes de Cuir, calqué sur Wanted, et avec le style de Kick-Ass. Pas toujours une combinaison très heureuse, à vrai dire, car si certains moments fonctionnent bien (je pense notamment à l'explosion de cerveaux sur Pump & Circumstances... là aussi très cool), d'autres sont tellement balisés et faussement impertinents qu'ils se regardent alors d'un oeil très distrait.

D'autant que formellement, comme mentionné plus haut, le style de Vaughn trouve parfois ses limites, et fait occasionnellement ressembler le film à une suite de vignettes jamais vraiment abouties (je pense notamment à la scène de parkour, terminée avant d'avoir commencé, ou d'avoir apporté quoi que ce soit au film), qui s'accumulent pour donner un film trop long pour son propre bien.

Sans avoir détesté, je n'ai donc pas totalement convaincu, pas plus que je ne l'avais été en leur temps par Layer Cake, Kick-Ass, ou dans une moindre mesure, Stardust et X-men : le commencement.

3.75/6 (car niveau parodie/hommage aux classiques des spy movies, il y a bien pire, et qu'un film qui parvient à faire de Colin Firth un combattant crédible, viril et impressionnant mérite bien un peu d'indulgence)

 

(mis à jour le 15/08/2016)

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Un film, un jour (ou presque) #83 : The Voices (2014)

Publié le 11 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Fantastique, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Voices :

Jerry (Ryan Reynolds) est un ouvrier particulièrement perturbé, qui depuis le "suicide" de sa mère, durant son enfance, entend désormais des voix : il parle ainsi à son chien, sympathique et bon-vivant, et à son chat, acariâtre et hostile. Et progressivement, alors qu'il s'intéresse de plus en plus à ses charmantes collègues, les troubles mentaux de Jerry commencent à prendre le dessus, et à l'entraîner dans une spirale meurtrière et sans issue.

Un métrage hybride signé de la réalisatrice/scénariste de Persepolis, et qui se trouve à mi-chemin de la comédie, du drame et du thriller, un mélange de ton particulièrement acrobatique, mais qui fonctionne ici plutôt bien, et s'avère assez fascinant dans ses variations tonales.

Le film ne serait cependant rien sans l'interprétation habitée de Reynolds, qui porte le film sur ses épaules, en jouant à la fois le personnage principal, et en doublant "les voix".

Au final, il ressort de ce métrage une atmosphère pesante et captivante, à la fois sanglante, triste, glauque et grotesquement drôle, qui ne fonctionne pas forcément à tous les coups, mais suffisamment pour que l'on ne décroche jamais de cet ofni meurtrier (le générique de fin = WTF).

4.25/6

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