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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #404 : Circle (2015)

Publié le 14 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Circle :

Cinquante individus se réveillent soudain dans une même pièce circulaire, à l'équipement étrange et inconnu : incapables de bouger de la place qui leur a été assignée, sous peine de mort immédiate, ces cinquante personnes, toutes différentes en âge, sexe, origine et classe sociale, vont alors être contraintes de participer à un jeu mortel. À intervalle très rapproché, l'un d'entre eux est exécuté par une machine, au hasard... mais les captifs ont en réalité le choix : ils peuvent voter pour qui sera le prochain exécuté. Commence alors une partie improbable, dans laquelle humanisme, logique et individualisme vont s'affronter jusqu'à la mort...

Un thriller de sf indépendant en provenance des USA, et qui s'avère être, au final, une sorte d'épisode de la Quatrième Dimension ou d'Au-delà du Réel développé sur 90 minutes : c'est à la fois sa force - on a plus le temps de s'intéresser aux personnages, et à leurs choix - et sa faiblesse, puisqu'on sent clairement qu'un délayage a eu lieu, et que le tout tire un peu à la ligne.

D'autant que les arguments avancés çà et là par les protagonistes sont assez intéressants, mais qu'au bout d'un moment, on est un peu fatigué de ces jeux de pouvoir, de ces manipulations, et de ces engueulades finalement pas si différentes que ça de ce qu'on peut lire tous les jours sur le web, lorsque le moindre sujet un peu politique ou controversé est abordé.

Bref, ça se regarde, sans être exceptionnel, c'est globalement bien joué (à noter Julie Benz, dans le rôle de l'une des cinquante victimes), mais la toute fin paraît un peu trop polarisante pour son propre bien.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #403 : La Filature (2016)

Publié le 13 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Aventure, Chine, USA, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Filature (Skiptrace) :

Après la mort tragique de son partenaire aux mains des hommes du cruel Matador, Bennie Chan (Jackie Chan) est prêt à tout pour faire tomber celui qu'il suspecte d'être le Matador, Victor Wong (Winston Chao). En chemin, il finit par s'associer, bon gré mal gré, avec Connor Watts (Johnny Knoxville), un arnaqueur américain ayant en sa possession un téléphone appartenant au criminel...

Buddy comedy sino-américaine réalisée par Renny Harlin, et qui donne l'impression arriver avec 15 ans de retard, tant elle ressemble à ces buddy comedies que Chan tournait aux USA au début des années 2000 (Rush Hour, Shangaï Kid, Le Smoking, Le Médaillon, etc) ... en nettement moins réussie, et sans leur énergie.

Ici, tout semble laborieux, à commencer par le rythme et le montage : le métrage se traîne en effet gentiment, sorte de road trip injustifié à l'échelle de la Chine, qui finit par ressembler à un guide touristique sans grand intérêt autre que ses paysages.

En effet, les combats de Jackie sont (mal) bricolés (montage, accélérés, doublures, câblage, numérique, chorégraphie) de manière à camoufler au maximum l'âge de l'acteur, l'action est décousue et approximative, la post-synchronisation de la majorité des acteurs asiatiques est calamiteuse, le score musical est bien souvent hors-sujet, et l'on se demande parfois ce que certaines scènes font là (la reprise collective d'Adèle dans le village mongol, euh... okay).

Bref, malgré le capital sympathie des deux acteurs principaux, la présence surprenante (et efficace) d'Eve Torres dans le rôle d'une brute russe (à l'accent ridicule), et quelques moments réussis, dans l'ensemble, c'est un ratage, tout simplement.

Un minuscule 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #402 : The Master (2012)

Publié le 12 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la distance ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Master :

Alcoolique, obsédé sexuel, et ancien marin lors de la Seconde Guerre Mondiale, Freddie Quell (Joaquin Phoenix) est à la dérive. Jusqu'à ce qu'un soir de 1950, il croise le chemin de Lancaster Dodd (Philip Seymour Hoffman), leader charismatique de la Cause, un mouvement religieux et philosophique dont il est "le Maître". Aussitôt, Dodd le prend sous son aile, et commence à le former aux croyances et aux techniques de son organisation, au grand dam de son épouse Peggy (Amy Adams) et de ses subordonnés...

Un film captivant et hypnotisant, à l'image des méthodes de son Maître, et qui sous couvert de décrire un certain malaise de l'après-guerre, et de suivre l'ascension d'un mouvement sectaire très similaire à la Scientologie, s'attarde en fait sur le portrait d'un chien fou en quête d'affection et de structure, et du Maître qui le recueille et tente de le dresser pour en faire son chien de garde, en vain.

La métaphore est assez évidente durant tout le métrage, que ce soit dans les dialogues, ou dans l'interprétation animale de Phoenix : et cette métaphore fonctionne assez bien, principalement parce que la réalisation d'Anderson est sobre et intelligente, soutenue par un duo de têtes d'affiche impeccables et mémorables (le reste de la distribution n'a pas à rougir non plus, cela dit).

Autrement dit, ce métrage est une réussite, même si son rythme très contemplatif et pesant, combiné à son illustration musicale dissonante, n'en font pas forcément un film facile d'accès, ou très plaisant à suivre pour le spectateur cherchant à se divertir.

4/6

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Catch Review : TNA ONO - Xtravaganza 2016

Publié le 11 Septembre 2016 par Lurdo dans Catch, TNA, ONO, Review

La compagnie a tellement baissé les bras au sujet de la X-Division que même son Xtravaganza annuel n'a été promu, par Dixie & co, que comme "August 2016", histoire de minimiser encore un peu plus la place de la Division...

TNA ONO Xtravaganza 2016 :

- Meublage Présentation habituelle des stars invitées, encadrées par Rockstar Spud dans le rôle du heel de service : "Zenshi" - Shynron, qui a changé de pseudo our quelque chose de bien trop similaire au "Senshi" de Low-Ki, mais qui au moins s'en explique via une promo compétente ; David Starr, The Product, qui fait une bonne promo, lui aussi ; promo très moyenne et hésitante de Caleb Konley ; Marshe Rockett, signé par la TNA depuis des mois et des mois mais qui n'a pas eu le moindre match, et semble vraiment trop costaud pour la X-div ; Très très bonne promo de JT Dunn... qui oublie de se présenter ; Jonathan Gresham est assez moyen au micro, et paraît encore plus minuscule que Spud (!) ; Chuck Taylor se contente de défier Spud.

- Chuckie T vs Spud. Un peu de comédie, Spud qui tente de s'enfuir et est ramené par tous les autres compétiteurs, et un tout assez moyen, pas aidé par les commentaires soporifiques et désintéressés de Josh et de Pope.

- Les Bromans (et la potiche de service Raquel) qui n'ont pas peur de l'Ultimate X à venir contre Trevor Lee & Andrew Everett.

- Promo post-match de Chuckie T, honorable.

- Promo backstage de Marshe Rockett, ràs.

- Marshe Rockett vs Mandrews. Marshe n'est vraiment pas à sa place ici, il aurait plutôt dû être mis en équipe avec un autre lutteur rapide et agile, comme Gresham. Ici, il est clairement dépassé par la vitesse de Mandrews, qui doit ralentir pour lui, et peine un peu à gérer la différence de taille. Dommage.

- Promo post-match de Marshe, assez basique.

- Promo backstage de DJZ, un peu trop mécanique.

- Promo backstage de Jonathan Gresham, assez peu motivante et décousue.

- DJZ vs Jonathan Gresham. Mélange de technique et de voltige, pas désagréable, mais par moments un peu trop artificiel et répété.

- Promo post-match de Jonathan Gresham, assez peu motivante et décousue (bis).

- Promo backstage solide de David Starr arrogant et prétentieux.

- David Starr vs Suicide (aka Jonathan Gresham déguisé, et avec un langage corporel et un style totalement hors-sujet). Pope qui, aux commentaires, se moque des changements de taille, de poids et de style de Suicide =  :facepalm: ; le match, lui, était assez oubliable, avec un finish botché.

- Promo backstage de Braxton Sutter, ràs.

- Excellente promo de JT Dunn backstage, et encore meilleure promo dans le ring, en pre-match.

- JT Dunn vs Braxton Sutter. Encore un catcheur (Sutter) qui n'est tout simplement pas à sa place dans la X-div, cette fois-ci plus pour son style que pour sa taille. Sinon, ce n'était pas mauvais, mais peu mémorable.

- Promo backstage d'Eddie Edwards, solide.

- Promo backstage assez moyenne de Caleb Konley

- Eddie Edwards vs Caleb Konley. Un match réussi, rien de plus à dire.

- Mini-promo post-match de Dunn, encore excellente.

- Idem pour Konley, meilleur ici qu'au début du show.

- Promo excentrique de Crazzy Steve.

- Promo solide de Shynron.

- Shynron vs Crazzy Steve. Bon échange de promos en prématch. Un match décevant, une fois de plus, avec un Shynron dominé les 3/4 du temps, obligé de lutter à un quart de sa vitesse normale, et de jobber pour Steve.

- Promo de Shane Helms pour promouvoir son équipe.

- Helms Dynasty vs Bromans, Ultimate X. Échange de promos médiocres en ouverture, et un tag match aux règles normales et au finish bordélique, ce qui est totalement stupide, et un beau gâchis de ce gimmick déjà surexposé.

- DJZ vs Marshe Rockett vs Crazzy Steve vs Chuckie T vs Eddie Edwards vs Suicide vs Braxton Sutter, Ladder match. Pourquoi Shynron n'est pas dans ce match, et pourquoi Gresham a été obligé de faire trois matches dans la soirée... allez savoir. Pourquoi le match fait moins de 10 minutes, et est bourré de moments ratés par les caméras... allez savoir. Pourquoi la fin est semi-botchée... allez savoir. Pourquoi on a l'impression de voir un ladder match de la WWE, mais avec seulement 50% de la vitesse, de l'énergie et de l'inventivité... allez savoir. Bof, en somme.

 

Un ONO en demi-teinte, qu'on sent préparé et booké à la va-vite, sans trop de réflexion ou de volonté par la compagnie. D'autant plus dommage que les catcheurs invités avaient du potentiel... mais celui-ci n'est jamais exploité, par la faute de bookers peu concernés qui organisent des matches vraiment contre-productifs.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (14)

Publié le 11 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair, Review

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x24 - Relativity :

Un sabotage temporel provoque l'explosion du Voyager : Seven est alors recrutée, juste avant sa mort, par l'équipage de l'USS Relativity, un vaisseau du Département des Investogations Temporelles de Starfleet, qui la renvoie dans le passé, lors de l'inauguration du Voyager, puis lors d'une attaque Kazon, pour tenter d'arrêter le saboteur avant qu'il ne soit trop tard.

Un épisode temporel amusant, dynamique et bien mené, co-signé Bryan Fuller, qui ne se prend pas trop au sérieux, et qui s'avère une bonne surprise (bien qu'un peu prévisible).

 

5x25 - Warhead :

Un Kim & Doc-centric, dans lequel une away-team découvre un missile enfoui sur une planète, missile doté d'une intelligence artificielle guerrière prête à tout pour accomplir sa mission d'origine, quitte à prendre possession de l'Holo-Doc, et à forcer le vaisseau à le mener à bon port.

Un script assez dérivatif, et une mise en images pas très inspirée, pour un épisode qui commence assez bien (Picardo en solo, qui interagit avec des bips électroniques ; une promesse de développement pour Kim), mais finit par se résumer à Picardo en surjeu, qui beugle des ordres à droite et à gauche sans que rien n'avance vraiment dans un sens ou dans l'autre.

Bof, mais un bof mineur, car il y a un embryon de bonne idée, là-dedans, sans que le résultat soit particulièrement probant.

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 9

Publié le 10 Septembre 2016 par Lurdo dans Catch, CWC, WWE, Review

Suite et fin des quarts de finale du tournoi :

WWE Cruiserweight Classic - Semaine 9 :

- Noam Dar (Scotland/Israel) vs. Zack Sabre Jr (UK) :

Deux lutteurs techniques qui se connaissent depuis leur adolescence, qui ont passé leurs carrières à s'affronter et à s'entraîner ensemble, ça donne un match très compétitif, peut-être même un peu trop pour le genre de match télévisé qu'on leur demande, entre un Noam qui pose beaucoup, et un Sabre impassible, y compris lorsqu'il s'agit de vendre la fatigue et la douleur. En l'état, c'est sympathique, bien mené, mais pas forcément ultra mémorable ou, bizarrement, pas ultra-fluide.

- TJP (Philippines/USA) vs. Rich Swann (USA) :

Franchement, le niveau technique dont TJP fait preuve dans ce tournoi rend d'autant plus inadmissible la manière dont la TNA l'a sous-exploité pendant des années, avant de le virer comme un malpropre. Un match équilibré entre technique et acrobaties, c'était fluide, maîtrisé, et nettement plus intelligent au niveau du selling que le match précédent.

 

Mercredi prochain, les demi-finales, en direct sur le network, avec au programme Kota Ibushi vs TJP, Zack Sabre vs Gran Metalik, et donc, la finale (je vois bien Kota ou TJP remporter la finale, perso).

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (13)

Publié le 10 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x22 - Someone to watch over me :

L'Holo-Doc apprend à Seven ce qu'est la romance, pendant que Neelix tente de superviser un alien ascéte de passage qui découvre tous les plaisirs décadents du Voyager.

De la comédie légère, assez classique, mais bien interprétée, et par moments assez touchante.


5x23 - 11:59 :

Braga & Menosky s'associent pour une tentative de faire du Far Beyond The Stars avec Janeway, qui raconte à Neelix, en flashback, ce qu'elle croit être la vie de l'une de ses ancètres du 21è siècle.

Un épisode centré sur Mulgrew et sans grand intérêt pour moi, tant tout semble mécanique et forcé pour arriver à une conclusion donnée assez artificielle (ce qui n'aide pas, c'est qu'il n'y a pas grande alchimie entre Mulgrew et Kevin Tighe). Bon gros bof, donc.

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Un film, un jour (ou presque) #401 : Les Rescapés du Futur (1976)

Publié le 9 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Rescapés du Futur (FutureWorld) :

Deux ans après le drame l'ayant secoué, le parc d'attractions Delos rouvre ses portes, avec toujours plus de nouveautés et de mondes à visiter. Mais Chuck Browning (Peter Fonda) et sa collègue Tracy Ballard (Blythe Danner), deux journalistes invités pour faire la promotion du parc, découvrent bien vite que les problèmes de programmation des androïdes du parc sont toujours présents... et qu'ils cachent peut-être une conspiration bien plus sinistre encore...

Suite directe de Mondwest, mais sans Crichton, ce Futureworld a l'avantage d'avoir un duo de personnages principaux plus actifs et intéressants que dans le premier film (du moins, leurs rapports sont plus intéressants), ainsi qu'un postulat "journaliste enquêtant sur une conspiration" typiquement 70s dans l'esprit.

La réalisation, d'ailleurs, est plus inventive (parfois un peu trop, à la limite du kitch) et péchue, ce qui n'est pas désagréable... malheureusement, les révélations finales, à base d'avènement des machines qui sont devenues conscientes et veulent conquérir le monde, et tout ce qui suit, retombent assez vite dans les clichés du genre, et déçoivent (la happy end nonchalante, notamment, est un peu de trop).

Un film qui a des qualités et des défauts différents de Mondwest, mais qui, au final, ne s'avère guère pire ou meilleur.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #400 : Mondwest (1973)

Publié le 8 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Mondwest (Westworld) :

Parc d'attractions révolutionnaire et futuriste, Delos propose à ses visiteurs aisées de faire l'expérience de trois univers différents - un monde médiéval, la Rome antique, et le Far-West - pour en devenir les héros ou les criminels, et y réaliser tous leurs fantasmes, en interagissant avec des androïdes à l'apparence humaine. Mais comme Blane (James Brolin) et Martin (Richard Benjamin), deux visiteurs, vont rapidement s'en apercevoir, une étrange épidémie de pannes et de malfonctions se propage parmi les robots, qui commencent à se rebeller contre leur programmation...

Histoire de se préparer à l'adaptation télévisée de cette histoire par HBO (diffusion dès le 2 Octobre), retour sur ce film écrit et réalisé par Michael Crichton ; adapté de son oeuvre, ce métrage est un peu, en l'essence, une ébauche de son Jurassic Park, qui, à mi-parcours, deviendrait un proto-Terminator, avec Yul Brynner en robot meurtrier implacable.

Une oeuvre intéressante, donc, notamment visuellement, mais il en ressort une étrange impression de mou et de nonchalance, qui nuit grandement au récit.

Plus paradoxal encore, la grosse heure de mise en place avant que Yul ne passe vraiment à l'acte ne résulte jamais vraiment en une montée en puissance et en pression maîtrisée : Crichton peine vraiment à rythmer son récit, à lui donner un ton cohérent et homogène, voire même à développer ses personnages au-delà du simple archétype.

Certes, le changement de protagoniste apparent (tout le monde pense que Brolin est le héros viril, et Richard Benjamin son sidekick ; lorsque Brolin meurt, le spectateur ne sait plus à quel saint se vouer) fonctionne et déstabilise brièvement... mais le problème, c'est que Benjamin n'a pas grand charisme, et que tout le dernier tiers du film est, à nouveau, étrangement nonchalant, avec un Martin qui déambule tranquillement dans des couloirs alors qu'il a un robot assassin à ses trousses.

C'est véritablement ce déficit de tension et d'urgence qui pénalise le métrage, ainsi qu'un manque d'ampleur étrange (mais compréhensible vu le budget et l'époque) : plutôt que de montrer un chaos généralisé, à l'échelle du parc, Crichton se concentre donc sur la traque de Benjamin par Yul Brinner, une traque le plus souvent solitaire, dans des couloirs et des environnements déserts.

Dommage : le potentiel est là, mais l'exécution pèche.

3/6 (demain, Westworld 2, alias Les Rescapés du Futur)

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Un film, un jour (ou presque) #399 : Ninja Turtles 2 (2016)

Publié le 7 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Aventure, Fantastique, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ninjas Turtles 2 (Teenage Mutant Ninja Turtles - Out of the Shadows) :

Lorsque Shredder (Brian Tee) s'évade de prison, et s'associe au maléfique Général Krang (Brad Garrett), une créature étrange venue d'un autre univers, à Baxter Stockman (Tyler Perry), un savant dérangé, et à Bebop et Rocksteady (Gary Anthony Williams & Sheamus), deux voyous transformés en créatures mutantes, les Tortues doivent passer à l'action. Avec l'aide d'April (Megan Fox), de Vernon (Will Arnett) et de Casey Jones (Stephen Amell), un officier de police devenu justicier, les quatre ninjas mutants n'ont d'autre choix que de se révéler au grand public s'ils veulent sauver le monde...

Tous comptes faits, j'avais bien aimé le premier opus de ces nouvelles Tortues Ninjas, malgré tous ses défauts intrinsèques, son script semi-improvisé, ses changements de scénario de dernière minute, et son humour assez lourd : l'action était très solide, les effets spéciaux remarquables, et finalement, c'était assez proche du dessin animé des années 80-90.

Ici, visiblement, la décision a été prise d'aller encore plus dans cette direction, et de jouer à fond la carte du fanservice, avec Krang, Baxter, Bebop, Rocksteady, le Technodrome, Casey Jones, le van, etc.

Malheureusement, comme dans le premier opus, c'est le casting humain qui, la plupart du temps, s'avère le talon d'achille du métrage : si Arnett assure, et que Megan Fox semble un peu moins botoxée que dans le premier film (sans faire pour autant une bonne April - Lauren Cohan aurait été très bien, par exemple), Stephen Amell est absolument insipide en Casey Jones, Tyler Perry fait peur, les figurantes asiatiques (uniquement présentes pour faire plaisir aux investisseurs chinois) n'ont pas une ligne de dialogue, et moins compréhensible encore, Johnny Knoxville a été remplacé au doublage de Leonardo - ce qui rend le personnage ultra-fade et transparent dans ce second opus.

Autre changement notable, la bande originale : exit Tyler, enter Jablonsky, en pilotage automatique (comme toujours depuis Transformers), qui a cela dit le mérite d'utiliser ici de vrais cuivres pour ses thèmes (dérivatifs), et pas ses samples habituels.

En ce qui concerne le reste, la réalisation n'est pas forcément moins bonne que celle de Liebesman, dans le premier ; les sfx sont toujours aussi réussis et impressionnants (merci ILM), et les scènes d'actions avec les Tortues sont mémorables (l'avion !) ; quant au script, c'est un peu le même problème qu'avec le premier film : il y a des trous, des raccourcis constants, des facilités énormes, c'est décousu, et le climax du récit s'avère, en fin de compte, assez décevant. 

Un petit 3/6 (c'est ultra-fidèle au cartoon, le fanservice fait très plaisir, mais est parfois poussé un peu trop loin, et les choix créatifs de ce second opus le rendent moins attachant que son prédécesseur)

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Un film, un jour (ou presque) #398 : ExTerminators (2009)

Publié le 6 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

ExTerminators :

Alex (Heather Graham), une jolie comptable solitaire passant une mauvaise journée, passe ses nerfs sur un homme agressif, et finit condamnée à suivre une thérapie de gestion de la colère. Là, elle rencontre Stella (Jennifer Coolidge), propriétaire d'une entreprise d'extermination, et Nikki (Amber Heard), une assistante dentaire encline à la violence. Les trois femmes décident alors de s'associer pour se venger des hommes qui les ont tourmentés, et devant le succès de leurs actions, elles décident d'en faire leur "métier"...

Une comédie noire indépendante assez outrancière, qui a le problème de ne pas être vraiment drôle, et trop caricaturale pour vraiment fonctionner en tant que comédie noire.

Si j'y ai jeté un coup d'oeil, c'était principalement sur la base de sa distribution sympathique (Heard, Graham, Coolidge, mais aussi Joey Lauren Adams, ou encore Sam Lloyd), mais très rapidement, on s'aperçoit que Graham ne joue pas dans le même film que les deux autres actrices principales (en plus de subir une intrigue romantique totalement hors-sujet, Graham en fait trois tonnes, alors que les autres sont plus naturelles... encore que Heard, par moments...), et que techniquement, le métrage est assez moyen, pour ne pas dire médiocre.

C'est mou, pas très bien dirigé, pas très bien écrit... bref, un bon gros bof.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #397 : Batman - The Dark Knight Returns I & II (2012)

Publié le 5 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Action, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Dark Knight Returns I & II :

Dix ans après que Bruce Wayne (Peter Weller) ait pris sa retraite suite à la mort de son protégé Jason Todd, le crime règne en maître à Gotham City, et le gang des mutants terrorise la ville. Jusqu'à ce que Batman fasse son grand retour, accompagné d'un nouveau Robin (Ariel Winter)... / Alors que les USA sont en pleine Guerre Froide avec l'Union Soviétique, et que Superman (Mark Valley) fait tout son possible pour aider l'Amérique à triompher, le retour de Batman déclenche la réapparition du Joker (Michael Emerson), bien décidé à mettre un terme à la carrière du justicier. Et pour ne rien arranger, le gouvernement semble vouloir, lui aussi, forcer Batman à prendre une retraite permanente...

Adaptation animée en deux parties des comics incontournables de Frank Miller, ces deux longs-métrages de 75 minutes replacent Batman et son univers en 1986 (date de parution des comics), et la production prend donc un malin plaisir à adopter le style de l'époque, pour le meilleur et pour le pire.

Le meilleur, c'est la musique de Christopher Drake, et le visuel global, à la fois daté et intemporel ; le pire, c'est l'argot ridicule des punks, l'atmosphère politique très datée (surtout avec Reagan en président), certains looks assez ridicules (Bruno) et un propos politico-sociétal toujours discutable, Miller oblige.

Néanmoins, ces deux films constituent un dyptique assez cohérent et solide, même si, je dois l'avouer, j'ai largement préféré le premier opus, plus direct et cohérent, au second (qui s'il parvient, en une scène ou deux, à rendre parfaitement la sensation d'hyper-puissance de Superman, telle qu'elle n'a jamais été perçue au cinéma, souffre aussi fortement d'un récit compressé, et un peu baclé).

Autre problème qui m'a un peu gêné, le doublage. Aucun souci avec la plupart des personnages secondaires, ou avec Robin ; malheureusement, je n'ai pas vraiment accroché à Emerson en Joker, à Conan O'Brien (quasiment) dans son propre rôle, et surtout à Peter Weller, dans le rôle de Batman, un Weller vraiment inégal, tour à tour impeccable, ou totalement plat et insipide (notamment quand il fait son discours final pour rallier les Sons of Batman).

Bref, une expérience assez mitigée, pour moi, avec une première partie très solide, une seconde moins intéressante, et quelques choix de doublage assez discutables à mes yeux.

4.5/6 pour la première partie, 3.5 pour la seconde, pour un 4/6 total.

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 8

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans WWE, CWC, Catch, Review

Début des quarts de finale du tournoi :

WWE Cruiserweight Classic - Semaine 8 :

- Akira Tozawa (Japan) vs. Gran Metalik (Mexico) :

Un très bon match, long et compétitif, avec des mélanges de style, le tout expertement commenté par Bryan et Mauro Ranallo.

- Kota Ibushi (Japan) vs. The Brian Kendrick (USA) :

Kendrick, toujours en mode über-heel, qui passe son temps à prendre des raccourcis, à tenter de gagner par count-out, à détacher le turnbuckle, etc, pour contrer l'avantage de rapidité, de jeunesse et d'impact de Kenta... Selling professionnel, et gros travail psychologique des plus old-schools, intelligents et remarquables en ces temps de finishers et kick-outs à gogo. Bon, ce n'est pas parfait, notamment lorsque Ibushi se dégage d'un compte de deux après un Burning Hammer (hérésie !), mais dans l'ensemble, ça aurait pu être un match de PPV...

- Post-match touchant, avec un Kendrick en larmes, rejoint par D-Bry tout aussi ému.

 

Du très très lourd, cette semaine, et je n'ose imaginer le niveau des demi et des finales à venir...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (12)

Publié le 4 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Star Trek, Critiques éclair

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x20 - Thinktank :

La combo Berman/Braga/Taylor au scénario n'augure jamais de quelque chose de particulièrement subtil, et là, on a droit à un scénario cousu de fil blanc, prévisible de bout en bout, jamais aussi malin qu'il ne pense l'être... et pourtant, ça se regarde assez tranquillement : le Voyager est traqué par des chasseurs de prime interstellaires (commandités par un client mystérieux), qui les dominent de leur nombre et de leur puissance de feu ; soudain, George Constanza apparaît à bord, se présente comme membre d'un think tank alien (à mi-chemin entre le Conseil des Xindis, dans Enterprise, et Kivas Fajo, le collectionneur qui voulait Data dans STTNG) supra-intelligent et avancé, qui est prêt à aider le vaisseau à échapper à ses poursuivant, en échange de... Seven of Nine.

Le concept de l'épisode est intéressant, mais le manque de subtilité du script l'handicape grandement : dès la scène d'ouverture, on nous présente Constanza & co comme sinistres et manipulateurs, donc forcément, le téléspectateur a vingt longueurs d'avance sur l'équipage du Voyager, qui ne découvre que tardivement que c'est le think tank qui a engagé les chasseurs de prime en premier lieu, afin de forcer le Voyager à leur céder Seven.

Aucune surprise sur ce plan là, donc, et on se demande même pourquoi le think tank s'est donné autant de mal, alors qu'il suffisait de proposer à Janeway de ramener tout l'équipage sur Terre en échange de Seven, pour poser exactement le même dilemme, mais avec des enjeux moraux nettement plus importants, tant du point de vue de Seven que de Janeway.

Ici, ces enjeux sont à peine développés, et rapidement éclipsés par les manigances du think tank, et par le fait que le méchant de l'épisode est George Constanza avec une perruque miteuse.

Mais comme je le disais, malgré tous ces défauts, l'épisode se regarde néanmoins assez bien, c'est maîtrisé dans sa forme et dans son rythme, et ça reste distrayant, malgré les nombreuses longueurs d'avance que le spectateur a sur le script et sur les personnages...

 

5x21 - Juggernaut :

....... mwé.

J'avais de grands espoirs en attaquant cet épisode : un B'elanna-centric, avec Bryan Fuller au générique ? Banco.

Et puis en fait, si l'on retrouve les petites touches de développement des personnages secondaires et antagonistes que Fuller aime apporter à ses scripts, on réalise vite que Fuller n'a que co-écrit cet épisode, un épisode qui a, encore une fois, la subtilité d'un tractopelle.

Ainsi, dès les premières minutes de l'épisode, on nous montre une B'elanna étrangement agressive (alors qu'elle s'était un peu calmée ces derniers temps), contrainte de faire de la méditation avec Tuvok, qui lui débite des platitudes sur le besoin de canaliser la colère, pour en faire une arme et un outil, blablabla. Tout de suite, on devine qu'on nous expose là la thématique principale de l'épisode, et que forcément, "la colère de B'elanna" jouera un rôle dans la résolution du problème de la semaine.

Ce qui ne manque pas de se produire, puisque le Voyager rencontre un vaisseau Malon en perdition (problème n°1 : le Voyager a laissé l'espace Malon à plus de 20 ans de voyage de là, donc leur présence devrait être impossible, mais bon...), sur le point d'exploser et de contaminer tout le secteur ; le Voyager envoie B'elanna, Chakotay et Neelix (problème n°2 : ces deux derniers ne servent absolument à rien) pour aider l'un des rares survivants Malons à désactiver le vaisseau avant qu'il soit trop tard, suspense, tension, vont-ils y arriver à temps ? Et quelle est cette créature mutante qui erre dans les coursives du navire ?

Le script est donc vraiment basique, reposant exclusivement sur une urgence et une tension qui ne fonctionnent jamais vraiment, tant l'environnement sombre et enfumé est peu intéressant, d'autant qu'on se doute bien que B'elanna va sauver le vaisseau in extremis.

Quant au mutant étrange dont les personnages parlent comme d'un mythe, et que la réalisation nous présente comme un Alien en puissance ? Un Malon revanchard oublié dans les entrailles du vaisseau (l'ouverture de l'épisode nous montrant le chef malon qui envoyait un sous-fifre à la mort dans les entrailles du vaisseau téléphonait déjà bien ce rebondissement).

Bref, on se retrouve devant un épisode assez inerte, malgré l'urgence supposément éprouvée par ses protagonistes, où tout sonne un peu forcé (j'avoue avoir bien ri en voyant B'elanna, à peine arrivée à bord du vaisseau Malon, immédiatement enlever sa veste d'uniforme et se mettre en débardeur moulant - la tenue officielle des femmes fortes et badass dans l'espace -, alors que tous les autres personnages restaient bien couverts ; idem pour la symbolique pataude - et racoleuse - de B'elanna dans la douche en conclusion d'épisode), et où, malgré quelques moments qui fonctionnent, on a l'impression de faire du surplace, que ce soit dans l'univers (le retour des Malons était inutile) ou au niveau du développement des personnages (le tempérament de B'elanna, encore et toujours, sans le moindre progrès).

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (11)

Publié le 3 Septembre 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Star Trek

J'essaie de conclure mon visionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager avant le début de l'Oktorrorfest 2016, mi-septembre, et le moment est donc venu de remettre les bouchées doubles...

5x18 - Course Oblivion :

Suite directe de l'épisode Demon, qui voyait une substance étrange dupliquer tout l'équipage du Voyager. Et bien là, apparemment, cette substance a même dupliqué le Voyager en lui-même, et cette équipage de clone navigue à son bord depuis tout ce temps, persuadés d'être le véritable Voyager et son équipage original.

Le postulat de départ est assez intéressant, l'écriture (de Fuller) plutôt convaincante, et tous les personnages semblent plus vivants et crédibles... ce qui est particulièrement frustrant, puisqu'ils finissent tous par mourir.

C'est probablement en partie pour cela que cet épisode polarise grandement la fanbase : outre les quelques raccourcis scénaristiques, le tout souligne tout de même le fait que pour avoir des développements intéressants des personnages principaux de Voyager (ici, le mariage de B'el et Paris), il faut attendre d'avoir affaire à leurs clones, qui sont immédiatement sacrifiés sur l'autel du reboot hebdomadaire.

C'est assez dommage, symptomatique de la série, mais heureusement, ça ne nuit pas vraiment à l'épisode, qui reste relativement prenant.

 

5x19 - The Fight :

Arf, un épisode particulièrement bordélique et soporifique, avec un Voyager échoué dans une région spatiale destructrice, et qui ne peut s'en échapper que grâce à l'aide de Chakotay, en contact avec les aliens autochtones qui, malheureusement, ne peuvent lui parler qu'en le rendant fou.

C'est donc un épisode centré sur Chakotay, qui apparemment est un grand fan de boxe (au bout de cinq saisons, on découvre encore des trucs de ce style, ce qui montre bien à quel point le développement des personnages secondaires est inexistant dans ce show), et dont la folie héréditaire se manifeste sous la forme d'un match contre un alien générique, avec Boothby en lieu et place du Mickey de Rocky.

Alors non seulement le tout est assez bordélique (tant visuellement que scénaristiquement, ou même du point de vue de l'illustration sonore), mais en plus, on a régulièrement l'impression d'assister à une repompe du Temple Céleste de Deep Space Nine, en plus décousu, et en nettement moins intéressant et pertinent, tant la plupart des pistes de développement amenées par le script finissent par être noyées sous la médiocrité de l'ensemble.

Un très gros bof, donc.

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Un film, un jour (ou presque) #396 : Arrêtez ce Mariage ! (2016)

Publié le 2 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Romance, Hallmark, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Arrêtez ce Mariage ! (Stop The Wedding) :

Anna (Rachel Boston), une jeune avocate carriériste, apprend un beau jour que sa tante Belle (Lini Evans), qui l'a élevée, vient de décider subitement d'épouser son nouveau voisin, le célèbre acteur Sean Castleberry (Alan Thicke), à la réputation de tombeur invétéré, et aux trois divorces retentissants. Lorsqu'elle arrive chez sa tante, cependant, elle tombe sur Clay (Niall Matte), le fils médecin de l'acteur, lui aussi bien décidé à mettre un terme à cette mascarade. Malgré leurs rapports tendus, les deux célibataires vont alors faire cause commune, et tenter de convaincre leurs parents de ne pas se préciter ainsi dans un mariage éclair...

Encore un titre naze pour ce téléfilm Hallmark, mais cette fois-ci, le titre est hérité du livre dont le métrage est l'adaptation, donc la chaîne a une excuse.

Et d'ailleurs, Stop The Wedding fait illusion, pendant un moment : la mise en place prend confortablement son temps, Niall Matte et Rachel Boston sont sympathiques, et ont une bonne alchimie, il y a un caméo de Teryl Rothery, et le récit conserve un rythme suffisant... et puis, en cours de route, le film s'égare, part dans de multiples directions (Vegas !?), révèle ses faiblesses (au nombre desquelles des personnages principaux un peu capillotractés - tous les deux orphelins de mère, tous les deux malheureux en amour, et victime d'un/e partenaire peu regardant/e - et un Alan Thicke assez médiocre, qui a redoublé platement la moitié de ses répliques en studio), et finit par n'intéresser que partiellement, ce qui est assez dommage.

Un peu comme la majorité des films du printemps 2016, Stop the Wedding finit par être regardable, sans plus, et par reposer entièrement sur l'alchimie de son duo principal.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #395 : Le Livre de la Jungle (2016)

Publié le 1 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Disney, Comédie, Aventure, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Livre de la Jungle (The Jungle Book) :

Les aventures de Mowgli (Neel Sethi), jeune garçon élevé par des loups, et qui peut compter sur ses amis Bagheera (Ben Kingsley) et Baloo (Bill Murray) pour survivre dans la jungle, malgré la menace omniprésente de Shere Khan (Idris Elba), un tigre carnassier.

Adaptation du dessin animé de Disney signée John Favreau, ce Livre de la Jungle en prises de vue semi-réelles m'a vraiment surpris.

Après le médiocre Tarzan récent (et toute la série d'adaptations inutiles en prises de vue réelles des classiques Disney : Maléfique, Cendrillon, etc), je n'attendais absolument rien de ce métrage, et ce bien que Favreau soit un faiseur à la main assurée.

Et pourtant, The Jungle Book s'avère un excellent film familial, bien adapté, bien rythmé, à la bande originale convaincante, qui a tellement confiance dans tous ses effets numériques qu'on ne peut qu'y adhérer à 200%, et qui fait passer un excellent moment aux petits et aux grands.

Le jeune Neel Sethi est parfait dans son rôle, les images de synthèse très bien intégrées, et le casting vocal est, globalement, tout aussi bon (petit bémol pour Scarlett Johansson, trop reconnaissable pour disparaître derrière son personnage, et pour Kingsley, un peu trop sérieux et pince-sans-rire pour rendre Bagheera attachant).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #394 : La Famille Von Trapp - Une Vie en Musique (2015)

Publié le 31 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Comédie, Musique, Biographie, Histoire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Famille Von Trapp : Une Vie en Musique (The Von Trapp Family : A Life of Music) :

Lorsque sa nièce (Lauryn Canny) fugue de chez elle, Agathe von Trapp (Rosemary Harris) la retrouve dans une gare, et lui narre alors sa propre jeunesse en Autriche, lorsque, adolescente (Eliza Bennett), elle a dû faire face à la mort de sa mère, au remariage de son père, le Baron von Trapp (Matthew Macfadyen), et à l'avènement des forces nazies qui, après avoir ruiné sa famille, ont forcé cette dernière à tout abandonner et à fuir pour les USA...

Une coproduction américano-allemande qui prend le parti de raconter, sous la forme d'un biopic, la vie et les mésaventures de la famille von Trapp, désormais connue dans le monde entier pour être les protagonistes de la comédie musicale La Mélodie du Bonheur.

Et là, premier problème, puisque ce métrage suit la famille avant, pendant, et après les événements couverts par La Mélodie du Bonheur, mais que le tout s'arrête un peu brusquement, en queue de poisson, alors même que tout ce petit monde s'enfuie pour l'Amérique.

On a ainsi un peu l'impression d'être devant la première partie d'un double-téléfilm couvrant toute la carrière de la famille, impression encore renforcée par la narration en forme de conte de Noël raconté à une jeune fille par sa grand-mère. Pour faire simple, on pourrait tout à fait voir ce métrage sur M6 l'après-midi du 25 Décembre ; ça n'a pas plus d'ambition que bon nombre de téléfilms Hallmark (pas les comédies romantiques, mais les mini-séries ou téléfilms "de prestige" que la chaîne produisait parfois de par le passé), l'écriture et la post-sychronisation sont assez médiocres, et l'interprétation est particulièrement inégale : autant Rosemary Harris est juste, et Eliza Bennett (sur qui repose tout le film) est excellente et touchante (en plus de bien chanter), autant Macfadyen en fait parfois un peu trop, comme bon nombre de seconds rôles, assez caricaturaux.

Pourtant, le tout se regarde sans trop de problèmes, grâce à Bennett, et aussi aux paysages superbes de l'Autriche : ça ne fait pas de ce métrage quelque chose de particulièrement bon ou de mémorable, mais si l'on prend ça comme un téléfilm de luxe, on est tenté de lui donner un gentil

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #393 : 10 Years (2011)

Publié le 30 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

10 Ans (10 Years) :

À l'occasion des dix ans de leur promotion de lycée, tout un groupe d'amis (Channing Tatum, Justin Long, Kate Mara, Chris Pratt, Ari Graynor, Oscar Isaac, Max Minghella, Scott Porter, Brian Geraghty, Anthony Mackie, Lynn Collins, Kelly Noonan, Rosario Dawson...) et leurs compagnes et compagnons respectifs (Jenna Dewan, Eiko Nijo, Ron Livingston, Aubrey Plaza...) se retrouve pour faire la fête, et renouer les uns avec les autres : l'occasion de faire le point sur leurs vies respectives, sur leurs carrières, leurs amours, etc...

Une dramédie romantique assez bien menée, et dont la force principale est cette distribution réussie de bout en bout, avec d'innombrables visages familiers et sympathiques, qui rendent aussitôt ces personnages plutôt attachants.

Le script, lui, est assez classique - occasions manquées, sentiments inavoués, vies ratées, excuses à faire, etc - et aurait mérité d'être amputé d'une dizaine de minutes, mais dans l'absolu, le tout reste  sincère et très regardable, à défaut d'être forcément impérissable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #392 : Insaisissables 2 (2016)

Publié le 29 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Aventure, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Insaisissables 2 (Now You See Me 2) :

En fuite, les Horsemen (Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Lizzie Caplan, Dave Franco) se confrontent désormais à Walter Mabry (Daniel Radcliffe), un génie du domaine des nouvelles technologies, qui a toujours une longueur d'avance sur le groupe...

Le problème des Insaisissables, c'est que ce sont des films hollywoodiens à destination d'un public qui ne s'intéresse pas forcément à la magie et à l'illusion, ou du moins qui n'en a qu'une vague idée caricaturale et irréaliste.

Par conséquent, ces deux films ont la fâcheuse tendance à en faire beaucoup trop dans l'esbrouffe, au point de transformer ces films de manipulations en films fantastiques, purs et simples. C'était déjà mon problème avec le premier opus (3/6), dans lequel l'utilisation à outrance d'effets numériques (durant et en dehors des tours de magie), l'exagération constante des capacités des magiciens, et toutes les improbabilités physiques et logiques finissaient par enlever toute vraisemblance à l'univers du métrage, et donc par affaiblir d'autant la magie présentée à l'écran, paradoxalement moins spectaculaire puisque totalement bricolée par ordinateur. Et comme le script était déjà, à la base, cousu de fil blanc, le film ne fonctionnait que sur le capital sympathie de son cast, et l'énergie de son réalisateur.

Ici, problème : le cast perd Isla Fisher (enceinte), qui est remplacée par Lizzie Caplan, une Lizzie qui, malheureusement, est en pilotage automatique (ce qui pour elle signifie être sarcastique et rapidement saoulante) ; tous les autres rempilent (parfois pour le pire : Harrelson qui surjoue le rôle de son frère jumeau), mais la moitié d'entre eux semble s'ennuyer ferme, comme s'ils étaient contractuellement contraints et forcés d'apparaître dans ce film.

En même temps, on peut les comprendre, puisque tout est tellement centré sur Ruffalo que les autres Horsemen font presque de la figuration.

Autre problème : changement de réalisateur, et tout de suite, le film perd de son énergie et de son clinquant visuel, pour être nettement plus basique. Du moins, en ce qui concerne la manière dont est filmé le tout, puisque point de vue scénario, c'est tout le contraire. Les scénaristes ont jeté l'éponge, et n'essaient même plus de rendre ce qu'il y a à l'écran crédible : les effets impossibles et numériques sont la norme, et le film demande une telle suspension d'incrédulité qu'il entre de plein pied dans la science-fiction.

Une science-fiction qui ne dérangera probablement pas le spectateur lambda mais qui, pour moi qui suis amateur d'illusions et de magie scénique, est plus qu'agaçante. Ne parlons même pas des rebondissements du script, qui sont soit ultra-prévisibles, soit n'ont pas grand sens, ou des nombreuses scènes de dialogues manquant cruellement de rythme ; finissons néanmoins par mentionner la musique de Brian Tyler, qui était l'un des vrais points forts du premier film : ici, même Tyler semble livrer le minimum syndical, reprenant ses thèmes de Now You See Me sans rien leur ajouter de vraiment mémorable.

Bref, une suite bigger louder qui s'effondre sous son propre poids, et enterre probablement pour de bon la franchise Insaisissables (une franchise qui aurait pu donner quelque chose d'intéressant entre de bonnes mains) sur le territoire américain (les Chinois, eux, préparent leur spin-off).

2/6 (Daniel Radcliffe est sympathique, en antagoniste)

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 7

Publié le 28 Août 2016 par Lurdo dans WWE, Catch, CWC, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

WWE Cruiserweight Classic - Semaine 7 :

- Lince Dorado (Puerto Rico) vs Rich Swann (USA) :

Un peu de name-dropping avec Mike Quackenbush, mentionné comme entraîneur de Lince Dorado, ça fait toujours plaisir ; sinon, comme d'habitude, Swann danse et pose un peu, et Lince Dorado a tendance à se mettre en pilotage automatique, et à téléphoner ses mouvements sans réellement s'investir. Quelques prises spectaculaires, mais dans l'ensemble, bof.

- Drew Gulak (USA) vs Zack Sabre Jr (UK) :

Un match ultra-technique et sec, plein de prises innovantes et de contres improbables, et qui change radicalement de ce que l'on peut voir à la tv.

- TJP (Philippines) vs Johnny Gargano (USA) :

Un bon match technique, là aussi, avec un TJP qui montre qu'il est particulièrement polyvalent ; un Gargano qu'il devrait faire un peu plus attention sur ses sauts à l'extérieur du ring, parce qu'il a failli totalement rater TJP et se tuer sur le coup ; et un peu trop de kickouts et de faux finishs sur la fin.

 

Encore une bonne semaine pour le CWC, et plus l'on avance dans le tournoi, plus les matches gagnent en qualité et en intensité.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (10)

Publié le 27 Août 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager, mais faute de temps, je suis contraint de diminuer provisoirement le nombre d'épisodes vus, et donc la quantité/longueur de ces articles, qui passent de deux épisodes à un par chronique :

5x17 - The Disease :

Mouais.

Un épisode centré sur Harry Kim, généralement, ça n'augure pas de grandes choses, malgré les efforts de Garrett Wang.

Ici, ce cher Harry tombe amoureux d'une charmante extraterrestre (Musetta Vander) appartenant à une race xénophobe, et entretient avec elle, en secret, une relation amoureuse torride pendant un long moment, alors que les deux équipages collaborent sur des répartions complexes.

Une grosse métaphore un peu pataude assimilant l'amour à une maladie puisque non seulement Harry tombe malade (il se met à luire parce qu'il est amoureux - deuxième niveau de métaphore pataude !), mais le Voyager est lui-aussi contaminé par un parasite extraterrestre, contracté au contact des aliens.

Alors dans l'absolu, pourquoi pas : bien qu'Harry Kim ne soit pas la première personne qui vienne à l'esprit lorsque l'on dit "relation amoureuse torride" et que cet épisode semble faire volontairement l'impasse sur tous les cas précédents de relations membre d'équipage/alien de l'univers de Star Trek (Voyager y compris) pour placer Harry en position de martyr face à une Janeway inflexible et froide ("qui applique le règlement à la lettre"), un tel épisode aurait pu être, dans un univers parfait, l'occasion d'apporter un peu de changement à la série : intégrer Musetta à l'équipage de manière plus permanente, développer Harry au travers de sa relation, voire même lui donner une vie maritale, etc...

Mais non, on est dans Voyager, et le mot d'ordre, c'est "reboot à la fin de chaque épisode".

Dont acte : les scénaristes rajoutent une vague histoire de mouvement séparatiste et de sabotage (ça ne fonctionne pas vraiment, car la supposée xénophobie des aliens n'est jamais vraiment tangible), et voilà, le couple se sépare de manière tragique à la fin de l'épisode, et tout revient à la normale.

Comme je le disais un peu plus haut... mouais.

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Un film, un jour (ou presque) #391 : Kick-Ass 2 (2013)

Publié le 26 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kick-Ass 2 :

Les actions passées de Dave (Aaron Taylor-Johnson) et de Mindy (Chloë Grace Moretz), alias Kick-Ass et Hit-girl, ont fini par inspirer toute une communauté d'apprentis-justiciers des rues. Malheureusement pour le duo, elles inspirent aussi Chris (Christopher Mintz-Plasse) à se tourner vers le côté obscur de la Loi, afin de venger son père. Et alors que Mindy tente, de son côté, de retrouver une vie normale, Dave et sa bande de justiciers du dimanche sont confrontés aux criminels psychopathes engagés par Chris, qui s'est rebaptisé le Motherfucker...

J'ai déjà vu ce film. Si, si, à sa sortie, en 2013. Malheureusement, je n'en garde absolument aucun autre souvenir que la présence imposante (et convaincante dans les scènes d'action) de Mother Russia... et les abdos de Lindy Booth.

C'est dire combien cette suite m'a marqué. D'un autre côté, cependant, ce n'est pas vraiment étonnant : à la base, j'ai beaucoup de mal avec Mark Millar et son oeuvre. L'auteur est très doué pour donner naissance à des concepts alléchants, mais qui rapidement, et d'autant plus lors de leur passage sur grand écran, sombrent dans ses gimmicks habituels : ultra-violence, vulgarité, cynisme, transgression gratuite et assez adolescente dans l'âme, immaturité, etc (sans oublier une tendance à répéter ses idées qui marchent, et à les décliner sous plusieurs variantes).

C'était déjà ce qui me dérangeait dans le premier opus cinématographique de Kick-Ass, une adaptation clinquante, flashy, poseuse, et débordant de fanservice de l'oeuvre de Millar (pas aidée par un rythme assez inégal, souvent symptomatique des premiers films de Matthew Vaughn), et qui fétichisait de manière assez discutable le personnage interprétée par Chloë Grace Moretz.

Ce qui m'amène à mon second problème principal avec Kick-Ass : Chloë. Là où tout le monde s'extasiait (et fétichisait donc) Hit-Girl, "parce qu'une fillette qui massacre à tour de bras et qui parle vulgairement, c'est trop rebelle et transgressif", moi, je trouvais son interprétation médiocre et forcée, et je ne croyais pas du tout à son personnage.

D'où problème, avec cette suite, qui adapte de manière ultra-fidèle les mini-séries Hit-Girl et Kick-Ass 2... puisque là où le premier film adoptait le point de vue de Dave, le référent direct du spectateur geek, et suivait son histoire, ici, le métrage est presque plus souvent centré sur Hit-Girl. Ou plutôt, sur Hit-Girl au lycée, avec tout ce que ça entraîne de scènes de couloirs insipides, de mean girls, etc... un vrai handicap hérité de Hit-Girl, donc, et qui affaiblit le récit, déjà handicapé par une structure assez éparpillée, ainsi que par un manque cruel d'originalité et de punch.

La plupart des rebondissements sont en effet téléphonés, le script se prend beaucoup trop au sérieux, et finit par succomber aux clichés plus qu'il ne les détourne ou ne s'en amuse. On sent de plus que Vaughn n'est plus derrière la caméra, puisque le tout manque de l'énergie impertinente du premier opus.

En somme, un film encore moins subtil que l'original, et qui, malgré les efforts du cast, et une adaptation parfois à la case près, finit par tomber assez souvent à plat... notamment lorsqu'il amène au forceps un début de romance Hit-Girl/Kick-Ass, sur la fin.

3/6 pour le premier opus, 2.25/6 pour cette suite (principalement parce que le dernier quart d'heure n'est pas désagréable)

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Un film, un jour (ou presque) #390 : Coup de Foudre avec une Star (2016)

Publié le 25 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :

David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...

Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.

Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated  et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.

Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #389 : Criminal (2004)

Publié le 24 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Criminal :

À la recherche d'un nouveau partenaire pour l'aider dans ses arnaques, Richard Gaddis (John C. Reilly) recrute Rodrigo (Diego Luna), un petit criminel sans envergure, mais avec du charisme. Leur plan : vendre un bon au porteur rarissime et contrefait à un collectionneur (Peter Mullan). Mais les choses se compliquent progressivement, notamment lorsque Valerie (Maggie Gyllenhaal), la soeur de Gaddis, devient partie prenante de cette arnaque.

Un long métrage d'arnaque, remake du film argentin Les Neuf Reines (2000), et qui s'avère plutôt agréable à suivre pendant une heure, avant de se désagréger progressivement, au fil de rebondissements improbables, et d'un final en forme de retournement de situation malheureusement beaucoup trop prévisible.

En même temps, c'est bien là le problème de ces films d'arnaques qui laissent volontairement plein de zones d'ombre dans leur récit : on s'attend toujours à un twist final, ou à ce que l'un des deux protagonistes tente d'arnaquer l'autre, avec un big reveal spectaculaire à la clef. Et donc, forcément, lorsqu'il se produit, il a l'effet inverse à celui escompté...

M'enfin bon, Maggie était adorable, comme d'habitude, c'est toujours ça de gagné.

3/6

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