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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #404 : Circle (2015)

Publié le 14 Septembre 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Circle :

Cinquante individus se réveillent soudain dans une même pièce circulaire, à l'équipement étrange et inconnu : incapables de bouger de la place qui leur a été assignée, sous peine de mort immédiate, ces cinquante personnes, toutes différentes en âge, sexe, origine et classe sociale, vont alors être contraintes de participer à un jeu mortel. À intervalle très rapproché, l'un d'entre eux est exécuté par une machine, au hasard... mais les captifs ont en réalité le choix : ils peuvent voter pour qui sera le prochain exécuté. Commence alors une partie improbable, dans laquelle humanisme, logique et individualisme vont s'affronter jusqu'à la mort...

Un thriller de sf indépendant en provenance des USA, et qui s'avère être, au final, une sorte d'épisode de la Quatrième Dimension ou d'Au-delà du Réel développé sur 90 minutes : c'est à la fois sa force - on a plus le temps de s'intéresser aux personnages, et à leurs choix - et sa faiblesse, puisqu'on sent clairement qu'un délayage a eu lieu, et que le tout tire un peu à la ligne.

D'autant que les arguments avancés çà et là par les protagonistes sont assez intéressants, mais qu'au bout d'un moment, on est un peu fatigué de ces jeux de pouvoir, de ces manipulations, et de ces engueulades finalement pas si différentes que ça de ce qu'on peut lire tous les jours sur le web, lorsque le moindre sujet un peu politique ou controversé est abordé.

Bref, ça se regarde, sans être exceptionnel, c'est globalement bien joué (à noter Julie Benz, dans le rôle de l'une des cinquante victimes), mais la toute fin paraît un peu trop polarisante pour son propre bien.

3.25/6

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