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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Analyse et critique du film The Pagemaster

Publié le 5 Mai 2011 par Kaoteek in Cinéma

Film familial sorti en 1994, Richard au pays des livres magiques est un métrage hybride, mi-animation, mi-réel, réputé pour son échec tonitruant au box-office. Tourné par Joe Johnston et par plusieurs animateurs vétérans de l’industrie, le film met en scène le jeune et peureux Richard (Macauley Culkin) qui, une nuit d’orage, se trouve aspiré dans les livres d’une bibliothèque des plus étranges.

Résumé

Phobique et hypocondriaque, le jeune Richard Tyler, dix ans, se réfugie dans une étrange bibliothèque pour échapper à un orage torrentiel. Là, il croise le chemin du bibliothécaire, Mr Dewey (Christopher Lloyd) qui tente de lui trouver une carte d’abonnement, mais Richard n’en a que faire : inquiet, il glisse sur une flaque d’eau et heurte sa tête. Lorsqu’il se réveille, il est seul et s’aperçoit avec horreur que les peintures murales commencent à fondre.

Submergé par des vagues de peinture multicolores, Richard entre alors dans le monde de l’animation et est envoyé en mission par The Pagemaster, pour trouver la sortie de la bibliothèque. En chemin, il reçoit l’assistance de trois ouvrages parlants, le pirate Aventure (Patrick Stewart), la fée Conte de Fées (Whoopi Goldberg) et le bossu Horreur (Frank Welker).

Richard et les livres magiques sont alors confrontés dans leur quête à divers personnages de fiction, du Dr Jekyll (Leonard Nimoy) à Moby Dick, en passant par Long John Silver (Jim Cummings), ou encore le menaçant Dragon. Passant de monde en monde, Richard trouve alors dans la fiction une échappatoire idéale à ses peurs et ses phobies, et c’est en petit garçon plus courageux qu’il revient à la réalité au terme de sa quête.

Genèse et accueil critique

Métrage aux deux parties bien distinctes, Richard au pays des Livres magiques commence en prises de vue réelle, avant de se transformer rapidement en métrage d’animation. Un projet d’envergure, donc, qui prend à l’époque trois ans à produire et connaît plusieurs réécritures.

En effet, initialement écrit par David Casci sur une idée de Charles Pogue, le film se trouve un temps au centre d’une dispute entre le scénariste et son producteur, David Kirshner, qui tente de s’attribuer la découverte de l’idée de base : Casci est renvoyé en cours de production et son script altéré par Kirshner, qui élimine ainsi la morale de l’histoire sur le goût de la lecture retrouvé en cours de film par le héros.

À sa sortie, malgré une bande originale sympathique de James Horner, le film est démoli par la critique, qui lui reproche son scénario hésitant et brouillon : le box-office s’en ressent aussitôt et le film est un plantage absolu, ne parvenant même pas à égaler le budget investi.

The Pagemaster
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