Dessin animé méconnu de Disney sorti en 1985 "Taram et le Chaudron magique " est un récit de fantasy mettant en scène le jeune Taram, dans une lutte contre le maléfique Roi Cornu et son armée, prêts à tout pour mettre la main sur le légendaire Chaudron magique pouvant réveiller les morts. Trop sombre pour le grand public, le film est un échec commercial.
Résumé
Commis de ferme, le jeune Taram garde les cochons de l’Enchanteur Dallben et notamment Tirelire, la truie magique de ce dernier. Lorsque celle-ci est enlevée par le Roi Cornu, Seigneur des Ténèbres, Taram n’a qu’une idée en tête : reprendre le cochon volé et aller se battre contre le maléfique sorcier, dont les hordes déciment le pays.
Mais Dallben l’avertit : si le Roi Cornu s’en est pris à Tirelire, c’est parce qu’elle seule est capable de lui montrer le chemin jusqu’au Chaudron magique, capable de ramener les morts à la vie et de les contrôler. S’introduisant malgré tout dans le château ennemi, Taram est capturé et en cellule, il fait la connaissance de la jolie Princesse Héloïse et du barde Ritournel.
Tous trois, ils parviennent à s’échapper et avec l’aide de Gurki, du Peuple des Fées et de Tirelire, ils décident de détruire le Chaudron magique avant que le Sorcier ne mette la main dessus : une quête épique qui les mène jusqu'aux trois sorcières des marais de Morva.
Mais le Roi Sorcier finit par s’emparer du Chaudron et sous le regard impuissant de Taram et de ses amis, il réveille alors l’armée des morts. Seul le sacrifice d’un innocent pourra désormais l’arrêter.
Réception critique
Adaptation des Chroniques de Prydain de Lloyd Alexander, Taram et le Chaudron magique est, en 1985, le dessin animé le plus cher de tous les temps : la faute à un procédé de transfert d’images révolutionnaire, mais coûteux.
Beaucoup plus sombre et âpre que la norme des films Disney de l’époque, Taram est par ailleurs connu pour avoir fait travailler Tim Burton en tant qu’animateur : le futur réalisateur y invente en effet des créatures improbables en tous genres, théoriquement idéales pour la noirceur du métrage.
Mais, Disney change alors de direction et Jeffrey Katzenberg prend la tête du studio. Aussitôt, il exige que bon nombre de scènes violentes soient coupées, refuse toute idée un peu trop excentrique (au revoir Burton, donc) et adoucit notablement le film.
Le résultat, assez inégal malgré une esthétique splendide, est vivement critiqué par la presse et échoue au box-office : le film devient rapidement le mouton noir de la Disney des années 1980, une réputation pas forcément méritée qui le suit encore aujourd'hui. À redécouvrir.
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