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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour "the orville"

Un film, un jour (ou presque) #1811 : SPÉCIAL PÂQUES - L'Âge de glace : La grande chasse aux oeufs (2016)

Publié le 9 Avril 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Jeunesse, Comédie, Critiques éclair, Pâques, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Âge de glace : la grande chasse aux œufs (Ice Age : The Great Egg-Scapade - 2016) :

Alors que tous les animaux de l'Âge de glace s'affairent à préparer les festivités du printemps qui approche, Sid (John Leguizamo) décide de mettre en place une crèche pour les œufs de ses congénères. Mais Squint (Seth Green), lapin pirate, est bien décidé à se venger de Sid et ses amis, et dérobe tous les œufs, emmenant la petite bande dans une chasse au trésor pour retrouver ces œufs maquillés et cachés dans la nature...

Un petit bonus à l'occasion de Pâques, avec ce mini-épisode de 25 minutes consacrés à l'Âge de glace, qui fête Pâques à sa manière, en trouvant à cette fête pourtant très chrétienne une origine préhistorique relativement amusante. Avec en prime les origines du premier avril.

Après, ça reste l'Âge de glace, une franchise qui a grandement perdu en intérêt à mesure que les suites et spin-offs se sont succédés, et que j'ai totalement cessé de suivre après le deuxième ou troisième film. Donc forcément, là, la moitié des personnages (toujours aussi moches) m'est totalement inconnue, et mon intérêt pour le slapstick et la comédie habituelle de la franchise n'est pas forcément au rendez-vous...

Mais bon, ça se regarde tranquillement, sans plus. 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 47 - Significant Other (2022)

Publié le 2 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Halloween, USA, Paramount, Critiques éclair, Review, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Significant Other (2022) :

Ruth (Maika Monroe), une jeune femme souffrant d'anxiété et Harry (Jake Lacy), son compagnon, décident de partir en randonnée dans les montagnes du Nord-Ouest Pacifique. Rapidement, cependant, ils sont confrontés à une forme de vie tombée des étoiles, qui va radicalement changer leur destin...

Un film d'invasion extraterrestre qui décline la bonne vieille formule de The Thing ou des Body Snatchers, avec son alien tentaculaire (qu'on ne voit jamais) qui prend l'apparence et la personnalité des humains qu'il tue, et qui sert d'avant-garde d'une force d'invasion imminente.

Ce qui, sur le papier, donne un récit assez cousu de fil blanc (attention, SPOILERS quand même) : ils rencontrent l'alien, l'alien possède Harry, tue quelques quidams qui passaient par là (façon T-1000), Ruth tente de s'échapper et finit par utiliser ses anxiétés et ses faiblesses (surlignées tout au long du film) pour en faire des forces et vaincre l'envahisseur.

Le tout en mode film indépendant semi-elevated, où le gros du film est consacré aux problèmes de couple et d'anxiété de Ruth, avant que les choses ne s'énervent un peu dans la dernière demi-heure - mais un peu seulement, en fait, car il émane de ce métrage un sentiment d'inabouti, avec des rebondissements pas très convaincants (le requin), des éléments totalement oubliés (jamais Ruth ne s'intéresse au vaisseau spatial sur la plage), une anxiété à la limite de l'autisme, et une conclusion en queue de poisson, qui frustre plus qu'elle ne convainc.

Pas désagréable, relativement bien filmé, mais assez moyen, au final.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2022 - 21 - Noël en héritage (2022)

Publié le 15 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, UpTV

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël en héritage (The Picture of Christmas - 2022) :

Graphiste citadine aux aspirations plus artistiques que le magazine féminin pour lequel elle travaille, Ember (Chelsea Hobbs) apprend, à l'approche de Noël, que sa grand-mère lui a légué une sapinière, et les bâtiments qui l'accompagnent, dans leur petite ville natale. Elle s'y rend donc, bien décidée à vendre ces biens, mais lorsqu'elle revient dans la bourgade, elle se trouve embarquée dans la spirale des festivités de Noël, et elle tombe sous le charme de Brandon (Giles Panton), père veuf d'une petite fille, qui s'occupait de la ferme pour le compte de la grand-mère d'Ember...

Il est probable que si ce métrage, diffusé l'année dernière au Canada et cette année sur UpTV et M6, était arrivé plus tôt dans la saison, et si je ne l'avais pas vu en VF, je me serais montré plus indulgent. 

En l'état, tout ça m'a plutôt agacé, à commencer par l'énième recyclage par Reel One d'une même chanson de Noël récente (?) en ouverture de film, et par le caractère de l'héroïne, inutilement cassante et antipathique dans la première demi-heure du film (et Chelsea Hobbs minaude un peu trop à cette occasion).

Le reste ? Tous les clichés du genre, utilisés les uns après les autres sans la moindre originalité, le moindre recul ou le moindre intérêt : je crois que j'ai perdu tout espoir quand le personnage de Giles Panton (d'ailleurs assez terne) explique qu'en plus d'être papa veuf d'une petite fille adorable et impertinente (soit déjà un cliché ambulant), il était architecte dans un grand cabinet urbain, et qu'il a tout plaqué pour s'installer à la campagne et travailler de ses mains, parce que c'est plus valorisant.

Au secours.

Bref, en soi, c'est une production assez typique de ce qui passe sur UpTv ou ION : des succédanés de téléfilms Hallmark, coulés dans le moule HM sans la moindre saveur.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Un film, un jour (ou presque) #1754 : Secret Headquarters (2022)

Publié le 13 Janvier 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Paramount, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Secret Headquarters (2022) :

Depuis qu'il a reçu une technologie incroyable des mains d'une entité extraterrestre écrasée sur Terre, Jack Kincaid (Owen Wilson) est The Guard, un superhéros volant à l'armure indestructible. Mais ses missions l'amènent à délaisser son fils Charlie (Walker Scobell), qui ignore tout des pouvoirs de son père... et lorsque Charlie et ses amis Berger, Lizzie et Maya (Keith L. Williams, Abby James Witherspoon, Momona Tamada) découvrent le quartier général secret de Jack, alors que celui-ci est en mission, ils n'en croient pas leurs yeux. Ils vont alors devoir se battre contre les mercenaires d'Argon (Michael Peña), un fabricant d'armes aux ambitions destructrices...

Jerry Bruckheimer + Lorne Balfe (le sbire habituel de Hans Zimmer) + le duo de réalisateurs de plusieurs Paranormal Activity et de Project Power + Owen Wilson + un pastiche des films de superhéros au croisement d'Iron Man, de Spy Kids et de Green Lantern + un jeune protagoniste ayant fait ses preuves dans Adam à travers le temps avec Ryan Reynolds... on aurait pu s'attendre à quelque chose d'un minimum abouti et divertissant.

Mais non, malheureusement, entre un script peu inspiré clairement écrit par des "vieux" (les dialogues des enfants, les choix musicaux, les expressions employées), des effets numériques limités, un montage assez décousu qui donne un rythme bancal au film (ici, on a l'impression que toutes les transitions organiques ont été raccourcies au montage, ailleurs, les raccords sont ratés, ou encore le film a des coups de mou), et une interprétation assez criarde (la nièce de Reese Witherspoon, notamment), le tout tourne très rapidement à vide, jamais particulièrement intéressant, maîtrisé ou original, et avec un vilain placement produit Volkswagen particulièrement maladroit.

Assez raté, tout ça, honnêtement.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1756 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Trois mille ans à t'attendre (2022)

Publié le 31 Janvier 2023 par Lurdo dans 1001 Nuits, 1001 nuits, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, USA, Romance, Review, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Trois mille ans à t'attendre (Three Thousand Years of Longing - 2022) :

Alithea Binnie (Tilda Swinton), une universitaire anglaise spécialisée dans la narratologie, est une femme solitaire et sceptique, qui se consacre entièrement à son travail et à ses conférences. Jusqu'à ce qu'elle mette la main, dans un bazar turc, sur un bibelot renfermant un djinn (Idris Elba), las de cette prison de verre. Trop érudite pour se précipiter et faire ses trois vœux, Alithea entame alors une discussion avec le Djinn, qui lui raconte son histoire, et combien ses sentiments lui ont joué des tours au fil des millénaires...

Nouveau film de George Miller, le papa de Mad Max, qui s'intéresse ici, avec cette adaptation libre d'une nouvelle, à l'art de la narration, de la métaphore, du sens et de l'importance des histoires et des conteurs, aux pouvoirs des sentiments, à la solitude, et à de nombreuses autres thématiques intéressantes, au travers d'une variation sur le thème du génie de la lampe et des Mille et une nuits.

Une variation bourrée de visuels mémorables (la première heure du film est captivante) et d'éléments inventifs, portée par deux acteurs impeccables, et par des effets spéciaux stylisés qui fonctionnent très bien, évoquant çà et là le travail de Tarsem Singh (The Fall n'est pas loin !).

On pourra toujours reprocher à ce métrage ambitieux sa dernière ligne droite pas forcément très fluide, ainsi que certaines transitions un peu maladroites, mais ce métrage imparfait reste tout de même remarquable, et ne méritait pas l'échec commercial (qui était cependant prévisible : c'est un film très particulier) qu'il a connu à sa sortie en salles.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1765 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022)

Publié le 9 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Amazon, Review, Cinéma, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

I Want You Back (2022) :

Tous deux subitement célibataires, Peter (Charlie Day) et Emma (Jenny Slate) se rencontrent dans une cage d'escalier et sympathisent. Rapidement, ils mettent au point un plan machiavélique : Peter va tenter de devenir l'ami de Noah (Scott Eastwood), l'ex d'Emma, pour faire capoter son nouveau couple avec la jolie Ginny (Clark Backo), pendant qu'Emma, elle, va tout faire pour séduire Logan (Manny Jacinto), le nouveau compagnon artiste d'Anne (Gina Rodriguez), l'ex de Peter, et provoquer leur rupture....

Une comédie romantique indépendante légèrement corrosive qui, malgré deux acteurs principaux qui ne comptent pas, habituellement, parmi mes acteurs préférés (au contraire), s'avère plutôt sympathique et attachante.

Cette production Amazon ne surprendra pas tant par ses grandes lignes, somme toute très prévisibles (mais bien menée), que par ses digressions excentriques : ici, un numéro touchant issu de The Little Shop of Horrors, là, une amitié improbable qui se noue entre Emma et un enfant...

Et si, effectivement, tout cela rallonge un peu trop la sauce (le film frôle les deux heures, ce qui est un peu inutile), ça donne aussi du corps à cette histoire, et à ces personnages que l'on apprend à apprécier, jamais manichéens et toujours bien développés.

Une bonne surprise, à la fois drôle (sans sombrer dans le cringe) et touchante.

4.25/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 54 - A Big Fat Family Christmas (2022)

Publié le 1 Janvier 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Télévision, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

A Big Fat Family Christmas (2022) :

Photojournaliste à San Francisco, Liv Chang (Shannon Chan-Kent) privilégie une vie discrète et anonyme, et, à l'approche des fêtes de fin d'année, redoute la grande fête de quartier que ses parents (Tia Carrere, Yee Jee Tso) organisent chaque année pour Noël. Mais Henry (Shannon Kook), son nouveau collègue, a décidé de couvrir cette fête pour son premier article, sans savoir que la famille de Liv est impliquée : celle-ci décide alors de lui cacher la vérité, ce qui est plus facile à dire qu'à faire...

Deuxième téléfilm "asiatique" produit par Hallmark pour ces fêtes de fin d'année, ce Big Fat Family Christmas (un titre médiocre au possible) a beaucoup en commun, thématiquement, avec le Christmas at the Golden Dragon de mi-novembre : même accent mis sur l'importance de l'intégration, de la communauté, sur le soutien des voisins entre eux, sur l'héritage, les traditions, etc, etc, etc

Un peu de diversité de culture qui fait toujours plaisir à voir, même si, je dois bien l'avouer, le métrage ne m'a pas vraiment passionné : le couple principal est assez terne, ça frôle parfois la visite touristique de San Francisco (ce qui n'est pas très festif, filmé sous un ciel bleu et ensoleillé), et une fois la supercherie éventée (au bout d'une petite demi-heure), le film se déroule gentiment en pilotage automatique, misant beaucoup sur le capital sympathie de certains de ses acteurs et sur son message positif, et la conclusion pleine de bons sentiments découle directement d'une grosse ficelle scénaristique qui fait lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Pas mauvais, en soi, mais 3/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2022 - 48 - Noël au drive-in (2022)

Publié le 29 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, GAF, GAC, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Romance, Review

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Noël au drive-in (Christmas at the Drive-In - 2022) :

Sadie Walker (Danica McKellar), ex-avocate, tente de sauver le drive-in local qui menace d'être vendu par Holden (Neal Bledsoe), un ami d'enfance qui en a hérité, à une grande entreprise pour y ouvrir un centre de distribution. Mais une injonction judiciaire lui impose un délai de quelques semaines à peine, jusqu'à Noël, pour trouver une solution, et force Holden à l'aider dans sa mission...

Comme sa consœur CCB, Danica McKellar (récemment convertie à la religion) s'est empressée de passer à l'ennemi et de quitter Hallmark pour rejoindre Great American Family, et devenir la vedette de ce Noël au drive-in... qui aurait très bien pu sortir tel quel sur Hallmark.

Il n'y a en effet aucune différence thématique, technique ou scénaristique entre les rom-coms festives habituelles de Hallmark et ce téléfilm, qui aligne la plupart des clichés du genre, son exploitation arboricole en péril, son drive-in à sauver, l'ex-avocate qui a changé de vocation, sa neige artificielle pulvérisée à l'arrache, sa mise en place artificielle et capillotractée, sa caractérisation un peu inégale (le personnage de McKellar est un peu agaçant par moments, en mode rouleau compresseur intransigeant), mais ça fonctionne à peu près sur l'alchimie du couple principal, et cette relation gentiment sarcastique portée par Neal Bledsoe, et son ton si particulier.

On sait à quoi s'attendre, donc, et ça reste très générique, mais au moins ça ne fait pas la leçon de morale évangélique aux spectateurs.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1782 : Jurassic Punk (2022)

Publié le 2 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Biographie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jurassic Punk (2022) :

Un documentaire intéressant qui revient sur la transition fondamentale du monde de l'industrie des effets spéciaux du pratique au numérique, au travers du portrait de Steve Williams, petit génie de l'imagerie numérique, responsable à 90 % (à l'en croire) de cette révolution des effets spéciaux numériques (aux côtés de Mark Dippé) au travers de ses efforts sur The Abyss, Terminator 2 et Jurassic Park, lorsqu'il était chez ILM.

Un Steve Williams clairement visionnaire et très doué, qui avait su percevoir le potentiel des effets numériques au cinéma, au point d'être responsable du passage de Jurassic Park d'un projet mixte (principalement en stop-motion) à du quasi-tout-numérique, suite à un test d'animation d'un T-Rex en CGI que Williams avait bricolé dans son coin, en dépit des remontrances de tous ses supérieurs.

Parce que c'est bien cela que l'on retient de ce portrait : le caractère de Steve Williams, insupportable, immature, capricieux, alcoolique, arrogant, bref, un sale gosse rebelle incontrôlable, qui avait quitté le Canada "trop oppressif" pour rejoindre les USA, "pays de la liberté absolue", et qui toute sa vie, s'est comporté comme un mec über-viril, vindicatif et anti-conformiste, refusant toute concession... au point d'y perdre sa carrière.

Deux fois divorcé, immergé dans l'alcool, Williams a brûlé tous ses ponts professionnels, jalousant ses collègues et ses supérieurs (y compris des grands noms de la discipline, oscarisés, contre lesquels Williams a de nombreux griefs), et aujourd'hui, il ne fait plus rien, si ce n'est regretter d'avoir ouvert la boîte de Pandore des CGI au cinéma, désormais surexploités et vidés de leur sens.

En soi, un documentaire plutôt intéressant, comme je le disais, tant pour son récapitulatif de l'histoire des CGI et d'une période charnière du secteur, que pour la personnalité horripilante mais intrigante de son protagoniste. On pourra toujours reprocher au film de prendre pour argent comptant l'histoire de son sujet, et de se ranger bien souvent à ses dires, mais comme le tout se termine par un constat assez dépressif et malheureux pour lui, ça s'équilibre un peu.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1783 : Maurice le chat fabuleux (2022)

Publié le 3 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Review, Jeunesse, UK, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maurice le chat fabuleux (The Amazing Maurice - 2022) :

Chat sarcastique doué de parole suite à un incident magique, Maurice (Hugh Laurie) accompagne Keith (Himesh Patel), un humain joueur de flûte, et une troupe de rats eux aussi doués de parole et d'intelligence (Gemma Arterton, David Tennant, Joe Sugg, Julie Atherton...), de ville en ville, où ils se produisent dans un numéro bien rodé leur permettant de faire croire aux habitants qu'ils sont envahis de rats et que Keith peut les sauver moyennant finances. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Bad Igoince, où vit Malicia (Emilia Clarke), une ville affamée victime d'une réelle invasion de rats contrôlés par une entité maléfique (David Thewlis)...

Jolie distribution vocale pour cette adaptation du roman Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants de Terry Pratchett, une parodie du Joueur de flute de Hamelin prenant place dans l'univers du Disque-Monde, et ici adapté par le scénariste de Shrek, d'Aladdin et des Pirates des Caraïbes.

Une coproduction anglo-germano-américaine plutôt fidèle à l'œuvre originale, que ce soit dans l'esprit ou dans la lettre, et qui s'avère assez agréable à regarder, bien qu'occasionnellement un peu décousu et au rythme inégal. Heureusement, les doubleurs excellents et l'humour inhérent à l'œuvre de Pratchett assurent que l'on ne s'ennuie jamais.

Après, le film n'est pas dénué de défauts : le style graphique, notamment, est assez dérivatif (l'un des chasseurs de rats de la ville ressemble comme deux gouttes d'eau au Maire du Noël de Mr. Jack), et le personnage de Malicia est honnêtement assez horripilant avec ses dialogues méta qui brisent constamment le quatrième mur (je sais que c'est inhérent au personnage, mais ça passe assez mal à l'écran, même si Emilia Clarke est excellente).

Rien de rédhibitoire, cela dit, et en tant qu'adaptation de Pratchett, ce Maurice est tout à fait honorable.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 19 - Prancer : un conte de Noël (2022)

Publié le 14 Décembre 2022 par Lurdo dans Drame, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Prancer : un conte de Noël (Prancer : A Christmas Tale - 2022) :

Depuis la mort de son épouse, Bud (James Cromwell) a perdu goût à la vie, et laisse sa boutique et sa demeure à l'abandon. Jusqu'à ce qu'à l'approche de Noël, il manque de percuter un renne sauvage, qu'il évite de peu, finissant sur le bas-côté de la route, accidenté. Toute sa famille se réunit alors autour de lui, inquiète pour sa santé mentale, notamment lorsqu'il paraît obsédé par cet animal qu'il retrouve régulièrement dans les bois autour de chez lui. Mais alors que le fils de Bud songe à le placer en maison de retraite, Gloria (Darcey Ewart) est intriguée par ce grand-père fantasque et acariâtre, et par sa relation avec le renne... 

La branche DTV d'Universal frappe encore, avec cette fois-ci la résurrection de la franchise Prancer (une série de films à la base assez inégaux) pour une "suite" ma foi très honorable, écrite par le scénariste des deux volets précédents (par ailleurs scénariste de Saint Nicolas et le nouveau monde, Petit papa voleurLa promesse de Noël : un secret bien gardé, The Christmas Box et le Jumanji de 2017), et qui parvient à combiner une touche de réalisme et de tristesse (avec des thématiques comme le deuil, la sénilité, les maisons de retraite, les difficultés financières, la dépression, etc) avec du fantastique festif, et un véritable renne qui fait plaisir à voir (malgré quelques moments numériques approximatifs).

Niveau interprétation, c'est assez solide (la petite fille est amusante, je dois dire, avec un sarcasme très anglais), c'est plutôt joliment mis en images (il y a quelques plans superbes du renne dans la nature et sous la neige), la musique de Mark McKenzie est efficace (bien qu'un peu synthétique par moments), et le tout se regarde plutôt bien, malgré quelques coups de mou çà et là.

Un conte de Noël très premier degré, qui m'a agréablement surpris.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1924 : Le Valet (2022)

Publié le 5 Septembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Cinéma, Hulu, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Valet (The Valet - 2022) :

Parce qu'il ne veut pas que son aventure extraconjugale avec Olivia (Samara Weaving), une actrice à succès, ne s'ébruite après avoir été pris ensemble en photo par un paparazzi, Vincent (Max Greenfield), un milliardaire, se débrouille pour faire croire à la presse (et à son épouse) qu'Olivia sort en fait avec Antonio (Eugenio Derbez), un valet de parking en instance de divorce apparaissant en arrière-plan de la photo. En échange d'une somme rondelette, Antonio accepte de jouer le jeu, et se rapproche progressivement d'Olivia...

On va dire que c'est un échange de bons procédés : après que son How To Be A Latin Lover ait été adapté en France sous le titre Just a Gigolo, Eugenio Derbez vient chercher La Doublure de Francis Veber, et l'adapte pour Hulu, à la sauce latino et américaine.

Et tout de suite, deux différences sautent au visage : d'un côté, on perd Gad Elmaleh, remplacé par Derbez (donc nettement moins charmeur et charismatique, voire même les bras étrangement ballants), et surtout, on passe d'une comédie de mœurs française de moins de 90 minutes tout compris à une comédie latino américaine qui dépasse les deux heures, et rajoute une sous-intrigue de gentrification d'un quartier, une grosse dose de valeurs familiales, de nombreux personnages secondaires latinos, des grosses ficelles mélodramatiques (la grand-mère, tout ça), des paparazzi qui finissent en couple, et plein de trucs superflus pas forcément indispensables.

Après, ça se regarde vaguement, même si Samara Weaving est probablement un peu en surjeu pendant tout le film, ou du moins pas forcément sur la même longueur d'onde que Derbez, plus en retrait.

Mais ça ne laisse pas de souvenir particulièrement impérissable, honnêtement, contrairement à ce que l'accueil critique très enthousiaste, outre-atlantique, laissait entendre.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 1 à 3

Publié le 9 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Comédie, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Canada, Nickelodeon, Afraid

On ne présente plus Are You Afraid of the Dark ? cette anthologie canado-américaine pour enfants et jeunes adolescents, diffusée sur Nickelodeon de 1991 à 1996. Régulièrement, les membres de la Midnight Society se réunissaient ainsi autour d'un feu de camp nocturne, et ils se racontaient des histoires de leur invention, des histoires à glacer le sang....

Saison 1 :

Séquence nostalgie, et bonne surprise, puisque toutes proportions gardées (le jeu des enfants et l'intérêt des histoires restant assez aléatoires selon les épisodes), ça tient encore bien la route pour ce que c'est, probablement grâce à un format court et dynamique, un certain style, des guests occasionnels sympas (même si j'ai toujours du mal avec Rachel Blanchard, elle est un peu tête à claques) et à une ambiance sonore/musicale réussie.

Dans l'ordre: un pilote assez moyen ; Laura Bertram en guest ; un épisode dans une fête foraine, plutôt réussi ; une adaptation de W.W. Jacobs, assez classique ; une histoire de réincarnation avec une toute jeune Mia Kirshner ; une histoire de prom queen téléphonée ; une histoire de photographie à la Dorian Gray qui m'avait suffisamment marquée il y a 20 ans pour que je m'en souvienne encore presque totalement ; un remake assez bof de The Burbs ; une histoire sympa de créature dans la cave ; la magie des leprechauns & des banshees, plutôt fun ; une récit très inspiré de They Live, mâtiné de vaudou, dont je me souvenais aussi en grande partie ; un ado possédé par l'esprit de Goth, dieu-sorcier babylonien ; et un épisode assez cheesy sur un flipper/jeu-vidéo grandeur nature dans un centre commercial, avec Polly Shannon en princesse.

Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tout seul, et c'est assez efficace. En tout cas au moins autant que d'autres anthologies d'horreur supposément plus adultes.

Saison 2 :

Une saison qui m'a moins convaincu que la précédente, la faute à des scripts souvent soit über-convenus, soit peu passionnants, et à une production qui m'a semblé un peu plus cheap que précédemment, notamment au niveau de la musique, envahissante. Cela dit, reste une diversité ethnique dans le casting assez intéressante pour un show de ce type (pour n'importe quel type de show, en fait), et quelques épisodes ne fonctionnent pas trop mal tout de même.

Dans l'ordre:
- Amusant de voir que les gamins ont tous pris 10 centimètres entre les deux saisons ; une ado passionnée de contes de fées fait le voeu de se retrouver seule, voeu exaucé par le marchand de sable (Bobcat Goldswaith en surjeu total). Un peu cheap, et peu convaincant.

- Très sympa, cette histoire de Nosferatu sortant de l'écran d'un vieux cinéma de quartier pour terroriser les ados y travaillant. Avec en plus un retour du savant fou du premier épisode de la série.

- Une histoire assez bof de voyage temporel dans les 60s via un collier magique, pour empêcher la mort d'une élève.

- Le treizième étage abandonné d'un building, accessible uniquement par un ascenseur, et occupé par des aliens très 80s sous le couvert d'une usine de jouets. Avec un tout jeune Aaron Ashmore - ou était-ce son frère jumeau ? - dans le rôle d'un des deux gamins principaux. Un peu cheap, mais le twist final est sympa.

- Une machine à écrire magique qui rend réel le contenu des histoires qui y sont tapées. Gentillet, mais pas super mémorable.

- Un acteur de SGA, et le retour de la boutique de Sardo, pour une bête variation sur le thème de Jekyll & Hyde, avec un ado handicapé et complexé qui se transforme en playboy de lycée après avoir avalé une potion, mais qui doit faire face à des effets secondaires monstrueux. Bof, sans plus.

- Melissa Joan Hart en babysitter impertinente, dans une histoire assez quelconque de fantôme aux alentours d'une ferme habitée par deux frangines quasi-séniles. Le gamin babysitté joue super mal, le tout est réalisé au second degré, tout en essayant pourtant de faire peur, bref, ce n'est pas une réussite.

- Une babysitter et deux gamins reviennent de la fête foraine de la saison 1 du show, et s'arrêtent dans un hôtel bizarre, façon Maison Hantée de disney. Un peu cheap, à nouveau, ça fait très attraction en toc, et ça surjoue. Bof.

- Fright Night version garou mangeur de chats. Pas désagréable, malgré une musique calamiteuse.

- Une histoire d'ado hanté par le fantôme de son meilleur ami décédé dans un accident lorsqu'il était enfant. Pas particulièrement mauvais, mais ultra classique.

- Un ado devient l'apprenti d'un illusionniste, et se retrouve pris dans un conflit entre sorciers pour la possession d'un sceptre magique. Sympa.

- Un nerd et sa frangine rebelle passent un mois dans une école privée étrange, qui s'avère être une couveuse géante pour une race de lézards mutants. Pas franchement original, d'autant que ça a été plus ou moins recyclé dans diverses séries par la suite, et un peu surjoué, mais finalement assez fun.

- Un jeu de cache-cache dans un cimetière hanté. Trop prévisible pour convaincre.

Bref, une saison plutôt décevante. Espérons que la 3 retrouve du poil de la bête.

Saison 3 :

Nettement plus sympathique que la saison précédente, avec notamment l'introduction d'une certaine continuité dans les scènes de la Midnight Society, qui d'ailleurs voit son cast en partie renouvelé, avec l'arrivée du petit frère d'un des anciens membres (qui d'ailleurs continuent de prendre des centimètres de manière affolante), et celle de Joanna Garcia (toute jeune et adorable) à la place de Rachelle Blanchard (bon débarras).

La saison 3, c'est aussi celle de l'épisode ouvertement pompé par M. Night Shyamalan pour le Sixième Sens. Et soudain, en voyant l'épisode, on comprend mieux pourquoi Manoj peine à retrouver l'inspiration ou un script aussi fort qu'à ses débuts... À noter aussi une tendance assez intriguante : de par la nature canado-américaine du show, la grande majorité des enfants/ados acteurs principaux des épisodes - et pas forcément les pires - ont totalement disparu du milieu de la télévision ou du cinéma, et ont littéralement arrêté de jouer, décrochant au mieux un rôle au deux post-Fais-moi Peur. Et l'on ne peut pas dire que ce soit leur expérience sur le show qui les ait traumatisés, puisque souvent les bons leads refaisaient une apparition quelques années plus tard dans un autre épisode... Bref.

01 - La légende de Sleepy Hollow transposée de nos jours. Amusant, malgré des accents foireux, des acteurs un peu en surjeu, et un scénar qui sent bon le déjà vu.

02 - Une histoire relativement réussie d'appartement hanté.

03 - Jewel Staite, excellente en biatch de 12 ans, dans un remake de The Watcher in the Woods. Un peu cheesy (l'autre gamine joue assez moyennement) mais sympa.

04 - Amusant. Un gamin amateur de blagues téléphoniques se fait arrêter par la police des téléphones, et devient une légende urbaine. À son meilleur pote de le tirer de ce mauvais pas.

05 - Une histoire de porte en façade ne menant nulle part, et de maison de poupée faisant disparaître les gens. Réussie.

06 - Une babysitter aux pouvoirs magiques décide de redonner le goût de la lecture à un gamin insupportable. Amusant.

07 - Retour de la boutique de sardo, et Frank "Riddler" Gorshin en guest (et en surjeu total) pour une ado solitaire qui remonte le temps et rencontre un autre ado solitaire, 100 ans plus tôt. C'est regardable, sans être exceptionnel. Mention spéciale à Sardo, et à la jeune actrice, excellente.

08 - Pas terrible, une histoire de momie dans un musée, qui se traîne pas mal, et qui finalement ne va nulle part.

09 - Eddie Kaye Thomas (plutôt rigolo, avec son duvet et sa voix qui mue) dans un semi-remake d'un épisode de la Quatrième Dimension, avec cet appareil photo maudit qui porte malheur à tous ceux qui sont photographiés par ses soins.

10 - Le Sixième Sens v0.5. C'est amusant de revoir cet épisode en sachant que Shyamalan a, de son propre aveu, basé son script du Sixième Sens dessus... vu qu'on s'aperçoit alors qu'il n'a vraiment rien inventé, puisque tout est déjà là, en au moins aussi solide que dans le script de Manoj : perso apparemment normal qui voit des fantômes, mais n'interagit qu'avec un seul autre personnage vivant de tout l'épisode, indices disséminés ici ou là qui permettent de deviner le twist de fin si l'on est attentif, le perso qui "sees dead people", l'accident catalyseur, l'"alliance"... 

11 - Tatyana Ali dans une histoire de jumelles et de maison hantée par un poltergeist zombiesque. Regardable, sans plus.

12 - Un gamin insupportable est hanté par une poupée de chiffons à l'effigie d'un clown. Pas peur pour un sou si on n'est pas allergique aux clowns, mais le jeune acteur est excellent.

13 - Neve Campbell en guest, travaillant dans un restau tenu par le Dr Vink du pilote de la série, restau qui exploite la peur de ses employés pour en faire un ingrédient dans ses plats. Ça commence très moyennement, mais sur la fin c'est assez marrant, en fait, bien que cheap.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 28 - Coupez ! (2022)

Publié le 12 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Halloween, France, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Japon, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Coupez ! (2022) :

Rémi Bouillon (Romain Duris), réalisateur sans ambition ni réel talent, est contacté par le Japon pour adapter un film d'horreur japonais à succès dans des conditions particulières : ce film de zombies à très petit budget devra être tourné en une prise, dans les conditions du direct, et durer 30 minutes. Plus facile à dire qu'à faire, surtout avec certains des acteurs dont dispose Bouillon...

Un remake français de Ne coupez pas !, comédie horrifique japonaise très sympathique, ici adaptée en France par Michel Hazanavicius, qui après Derrick contre Superman, La Classe américaine, The Artist, les deux premiers OSS 117, Le Prince oublié, ou encore Le redoutable, continue son approche référentielle, métadiscursive et sous influence du Cinéma.

Et honnêtement, si j'avais découvert ce Coupez ! sans avoir vu l'original, j'aurais probablement trouvé tout cela inventif et rigolo, bien qu'un peu longuet (avec un ventre mou dans la seconde partie). Mais voilà, j'ai vu l'original, et ce remake est ce qu'il est : un remake pas forcément utile ou indispensable, qui fait bien ce qu'il fait, mais ne transcende pas vraiment le matériau de base, ni ne lui apporte un éclairage particulièrement pertinent.

D'ailleurs, c'est un peu le propos même du film, qui rajoute la notion de remake au concept de base, puisque les protagonistes ont pour tâche de réaliser un remake à l'identique du film japonais, mais en en gardant les prénoms et certaines spécificités, sur l'ordre de la productrice japonaise, qui fait ici une apparition.

Une couche de méta rajoutée au méta, donc, avec des personnages qui regardent le film original pour lui être fidèle... ce qui commence à gêner aux entournures quand l'immense majorité des rebondissements (notamment la conclusion et sa pyramide humaine) sont des photocopies du scénario du film japonais, mais que les personnages semblent surpris par ces derniers.

Dans l'ensemble, un exercice honorable et compétent, donc, mais qui ne m'a pas convaincu plus que ça (contrairement à la plupart des critiques, qui semblent avoir trouvé ça génialissime).

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Un film, un jour (ou presque) #1912 : Monsieur le député (1992)

Publié le 18 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Politique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Monsieur le député (The Distinguished Gentleman - 1992) :

Petit arnaqueur entouré d'une bande de compères qui lui ressemblent (Sheryl Lee Ralph, Victor Rivers, Chi McBride, Sonny Jim Gaines), Thomas Johnson (Eddie Murphy) réalise que l'argent facile se trouve au congrès américain : profitant de son homonymie avec un député récemment décédé, il parvient à se faire élire, mais réalise bien vite qu'en matière de crime et d'arnaque, il est largement battu par les hommes politiques en place à Washington (Lane Smith, Joe Don Baker, Grant Shaud, Kevin McCarthy, etc)...

Une comédie politique amusante dans laquelle Eddie Murphy fait son numéro de l'époque... mais ça s'arrête là, puisque le script paraît vraiment cousu de fil blanc, avec une rédemption évidente et des bons sentiments, au point de ressembler un peu à du sous John Landis, sans l'efficacité ou le mordant.

Principalement parce que la réalisation est globalement assez plate, mollassonne, avec des intérieurs qui font fréquemment studio et décors factices, et que le film dure près de deux heures, avec en prime un thème principal très caribéen de Randy Edelman qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Regardable, mais très anecdotique au final.

Un petit 3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1917 : Ils ont cloné Tyrone (2023)

Publié le 25 Août 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Netflix, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ils ont cloné Tyrone (They Cloned Tyrone - 2023) :

Lorsque Fontaine (John Boyega), petit traficant de drogue du quartier de The Glen, est abattu, rien de plus normal dans ce ghetto afroaméricain en perdition. Mais lorsque Fontaine revient bien vivant, le lendemain, sans aucun souvenir de sa mort, Slick (Jamie Foxx), un proxénète flamboyant client de Fontaine, et Yo-Yo (Teyonah Parris), l'une de ses prostituées, ne comprennent plus rien... Jusqu'à ce que le trio réalise que le quartier fait l'objet d'expériences scientifiques illégales, et que Fontaine a été cloné.

Une satire sociale semi-comique made in Netflix, que l'on pourrait presque résumer à une variation de Dark City/Matrix en mode ghetto, mâtinée de blaxploitation 70. Et honnêtement, ça ne fonctionne pas trop mal, pris dans cette optique, et ça s'inscrit en plein dans la mode actuelle des films de genre afroaméricains revendicatifs, notamment portée par le travail de Jordan Peele.

Ici, tout le monde semble s'amuser devant l'écran, le propos social sur le quartier en tant que prison sans issue où tout se répète, sur le crime, sur l'assimilation, sur l'intégration, sur la communauté, etc, n'est pas trop pataud, et si la dernière ligne droite (et malheureusement, l'explication logique de tout le bazar) est un peu précipitée (malgré une durée de plus de deux heures), le tout reste agréable à regarder, surtout pour une production Netflix.

4/6 

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Christmas Yulefest 2021 - 23 - Solar Opposites : A Very Solar Opposites Holiday Special (2021)

Publié le 15 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Christmas, Les bilans de Lurdo, Noël, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Yulefest, Review, Solar

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Solar Opposites - A Very Solar Opposites Holiday Special (2021) :

Alors que Korvo et sa bande s'apprêtent à fêter Noël, ils décident de s'immerger virtuellement dans La Course au Jouet, un film qu'ils n'ont jamais vu. Rapidement, cependant, il s'avère que la nullité du métrage leur a volé leur esprit de Noël : s'ils veulent le retrouver, ils doivent retourner dans l'univers du film, un univers qui, des décennies plus tard, est devenu un paysage post-apocalyptique dirigé d'une main de fer par le petit Jamie...

Après une saison 2 qui m'avait laissé un peu mitigé, voici un épisode spécial Noël de Solar Opposites, avec au programme, une recherche du véritable sens des fêtes de fin d'année.

Une interrogation à laquelle la série répond, très naturellement, par un bain de sang et de violence, assez typique du travail de McMahan et de Roiland. D'ailleurs, une nouvelle fois, cet épisode aurait très bien être un épisode spécial de Rick et Morty, tant dans son ton que dans sa morale et dans sa forme : une parodie de Jingle All The Way, mâtinée de Mad Max, de Star Wars épisode 9, du Grinch, et de plein d'autres choses, avec beaucoup d'action, de sarcasme, de concepts de science-fiction barrés et un peu de métadiscussion sur la narration et la structure filmique, etc.

Avec en prime une sous-intrigue solo de Pupa, qui joue les bons Samaritains de Noël et réunit un fugueur avec sa famille, sous le regard ému de Jésus Christ : là aussi, malgré le côté apparemment sincère et premier degré du tout, on devine la satire du genre des récits de Noël dégoulinants de bons sentiments et de piété artificielle.

Dans l'ensemble, donc, un épisode de Noël plutôt amusant, dans la droite continuité du reste de la série : c'est divertissant, mais ça continue de paraître un peu dérivatif... ce qui ne gênera pas forcément le spectateur lambda.

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Christmas Yulefest 2019 - 32 - Le Voyageur de Noël (2017)

Publié le 16 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Fantastique, Noël, Review, Science-Fiction, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Voyageur de Noël (Christmas Time : My Brother The Time Traveler - 2017) :

Après que leurs parents aient été victimes d'un accident de voiture tragique, les frères Jake (Jake Van Wagoner) et Maclain (Maclain Nelson) se sont progressivement éloignés. Toujours hanté par le souvenir de cet accident, Maclain s'est reconstruit aux côtés de son épouse Clare (Clare Niederpruem) ; Jake, lui, est devenu un vagabond, et affirme être capable de voyager dans le temps. Et à l'occasion des fêtes de Noël, Jake, Maclain et Clare vont cependant se retrouver dans le chalet enneigé familial, où ils vont passer plusieurs jours des plus compliquées...

Une petite comédie de Noël cofinancée par Kickstarter, et tournée presque en temps réel (6 jours de tournage) en hiver dans l'Utah par une équipe technique réduite (les deux acteurs principaux, déjà à l'origine des mauvais Dudes et Dragons et de Vamp U, sont aussi à l'écriture et à la réalisation), pour un résultat plutôt surprenant et sympathique.

Libéré des contraintes et de l'ambition inhérentes au cinéma de genre, ce Christmas Time se résume à un huis-clos familial assez agréable, avec trois acteurs principaux naturels, compétents et attachants, des extérieurs très enneigés particulièrement esthétiques, une petite touche d'émotion vers la fin, et un doute soigneusement entretenu sur la réalité des capacités temporelles de Jack.

Une agréable surprise, donc, bien qu'imparfaite (certaines scènes durent en effet un peu trop longtemps, comme des sketches qui ne sauraient quand s'arrêter - par exemple, tout ce qui concerne le psychiatre incapable, joué par James Murray, du show Impractical Jokers) et aux moyens limités.

Des moyens qui n'empêchent cependant pas le tout d'être gentiment absurde, et de bénéficier d'un inattendu générique d'ouverture en stop-motion résumant la vie des deux frères.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 51 - Elvira, maîtresse des ténèbres (1988)

Publié le 30 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Review, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

Elvira, maîtresse des ténèbres (Elvira : Mistress of the Dark - 1988) :

Elvira (Cassandra Peterson), présentrice tv de Los Angeles, rêve de se produire à Las Vegas, mais pour réunir les fonds nécessaires à ce projet, elle mise sur l'héritage qu'elle doit toucher de sa grand-tante Morgana. Elle se rend donc à Fallwell, dans le Massachusetts, une bourgade sage et rangée, où son apparence explosive crée le scandale, et y découvre qu'elle hérite d'une vieille maison en ruines, d'un livre étrange et d'un caniche agressif...

Une comédie très 80s, assez graveleuse et bas de plafond, que ce soit sur le plan de l'écriture, de la caractérisation (Elvira enchaîne les one-liners comme une comédienne de stand-up) ou de la réalisation (avec plein de plans serrés sur les courbes d'Elvira, entre autres). 

Le rythme est un peu bancal, avec des accélérés, du slapstick plus ou moins probant, la narration ne décolle vraiment que vers la fin, quand le surnaturel se déclenche vraiment, et le love interest d'Elvira, délibérément himbo, n'a pas grande présence à l'écran, ni même la moindre alchimie avec Elvira... mais bizarrement, le film se regarde. 

Malgré tous ses défauts, en effet, le fait que ce Elvira, maîtresse des ténèbres ne se prenne jamais au sérieux joue en sa faveur : c'est une comédie assez typique de son époque, pas très aboutie, jamais subtile, mais son interprète principale y met tellement d'énergie et de bonne volonté qu'il est difficile de détester le résultat final.

3/6 (en étant gentil)

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Christmas Yulefest 2023 - Noël à tout prix 2 (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Noël à tout prix 2 (Haul out the Holly 2 : Lit Up ! - 2023) :

L'arrivée, à Evergreen Lane, de la famille Johnson (Seth Morris, Jennifer Aspen), célèbre pour une émission de télé-réalité festive, chamboule l'écosystème de la petite communauté : rapidement, les Johnson s'imposent comme les nouveaux patrons du quartier, et une véritable guerre se déclenche entre les nouveaux venus et le groupe de Jared (Wes Brown), Emily (Lacey Chabert), Pamela (Melissa Peterman) et leurs voisins... 

Suite du Noël à tout prix de l'année dernière, un téléfilm Hallmark assez rafraîchissant et décomplexé, moins centré sur la romance, et plus sur une "guerre des guirlandes" au sein d'un voisinage très décalé et caricatural. 

Une approche assez sitcom du genre, plutôt efficace, et qui faisait du premier volet une bonne surprise de la saison dernière ; pour ce second volet, on continue dans cette direction, en forçant un peu plus le trait (la famille Johnson est très simpliste et manichéenne, tout le monde en fait un peu trop dans la première moitié du métrage), et en rajoutant un peu plus de conflit, mais la formule fonctionne toujours, quand bien même la romance serait totalement reléguée à quelques minutes en fin de scénario.

C'est divertissant, c'est amusant, ça part dans tous les sens et ça ne se prend pas du tout au sérieux, même si ce n'est pas forcément meilleur que le précédent (un peu plus de retenue dans la première moitié aurait été appréciable).

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 26 - Noël à tout prix (2022)

Publié le 17 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Hallmark, Télévision, USA, Critiques éclair

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël à tout prix (Haul out the Holly - 2022) :

Célibataire depuis peu, Emily (Lacey Chabert) revient passer les fêtes en famille, dans une petite rue réputée pour ses décorations et son esprit de Noël. Mais à peine arrivée, elle apprend que ses parents partent en vacances au soleil, et ont prévu de déménager, laissant à Emily le soin de gérer la maison, les décorations, et les autres habitants du quartier, tous très à cheval sur les festivités. Notamment Jared (Wes Brown), ami d'enfance d'Emily, désormais en charge du comité de coordination du quartier, et bien décidé à ne pas laisser à Emily la moindre chance de souffler...

Sur le papier, une rom-com festive Hallmark comme il en existe tant. Dans les faits, un métrage joyeusement excentrique, où tout le monde, Lacey Chabert et Wes Brown en tête, a décidé de s'amuser et de cabotiner, ce qui transforme ce scénario assez lambda en festival de n'importe quoi aux personnages principaux sarcastiques, aux personnages secondaires déjantés (les parents, Melissa Peterman, Stephen Tobolowsky), et aux rebondissements improbables.

Avec en prime des moments d'écriture assez décalés (la fillette qui demande au Père Noël du mobilier pour poupée dans le style Bauhaus), des scènes quasi-parodiques (les retrouvailles de Melissa Peterman et de son mari - Eric Mabius - filmées de façon ultra-soap), et un caméo de Kristoffer Polaha, qui fait de la figuration avec ses amis.

Dans d'autres mains, ou pris au premier degré (comme pas mal de spectatrices l'ont pourtant fait outre-atlantique), cette comédie festive aurait pu tomber totalement à plat, et donner une rom-com Hallmark générique au possible. En l'état, en forçant délibérément le trait et en mettant plus l'accent sur la comédie que sur la romance, on se retrouve avec un film qui se démarque un peu dans la filmographie de Chabert, et dans cette saison festive.

4 - 0.25 pour les bonhommes de neige en polystyrène, toujours fauchés au possible = 3.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Family Switch (2023)

Publié le 9 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Jeunesse, review, USA, Fantastique, Netflix

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Family Switch (2023) :

Alors que Noël approche, la famille Walker semble plus éparpillée que jamais : Jess (Jennifer Garner) et son époux Bill (Ed Helms) font tout leur possible pour la ressouder, mais Wyatt (Brady Noon) est un nerd asocial plongé dans ses calculs, et CC (Emma Myers) n'a d'intérêt que pour le football et ses amies. Jusqu'à ce qu'une conjonction céleste et l'intervention d'une mystique étrange (Rita Moreno) ne les force à échanger leur corps et leur vie : les enfants avec les parents, et le bébé... avec le chien. 

Énorme bof que cette comédie Netflix vaguement festive (honnêtement, Noël n'est ici qu'une vague toile de fond, celle d'un Noël à Los Angeles, ensoleillé et sans charme, et le côté festif se limite à trois décorations et une soundtrack composée de chansons de Noël) qui se contente de reprendre Freaky Friday (de manière totalement assumée, comme le montre cette scène où les personnages placent les titres de tous les films "un ado se retrouve dans le corps d'un adulte" sur un ton goguenard, en guise de coup de coude complice au spectateur) à l'échelle d'une famille caricaturale au possible (Wyatt semble tout droit sorti de The Big Bang Theory), pour proposer un métrage familial générique, sans inspiration et pataud.

Bon, après, c'est McG à la réalisation, et les scénaristes de Rampage, de Scooby, de Black Adam, du Monde de Dory et de Flocons d'amour (cherchez l'erreur) à l'écriture, donc il ne fallait pas s'attendre à quelque chose d'original, ou de particulièrement inspiré : tout repose sur le cabotinage des acteurs (qui semblent bien s'amuser) et... ça s'arrête là.

En fait, ça ressemble beaucoup (qualitativement parlant) à une D-Com faiblarde d'antan : c'est assez bas de plafond (huhuhu Jennifer Garner qui pête et qui rote, c'est trop drôle), c'est dérivatif, et ça ne tient que sur le capital sympathie des acteurs...

2/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Mon petit mensonge de Noël (2018)

Publié le 6 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Romance, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Freeform, Comédie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mon petit mensonge de Noël (The Truth About Christmas - 2018) : 

Spin doctor responsable de la campagne de son compagnon George (Damon Dayoub), futur maire de New York, Jillian (Kali Hawk) passe son temps à déformer la réalité à des fins politiques... jusqu'au mensonge de trop, qui attire sur elle le courroux du Père Noël en personne. Désormais maudite, Jillian ne peut plus dire que la vérité, ce qui lui pose bien des problèmes professionnels et personnels, d'autant qu'elle doit rencontrer sa future belle-famille pour la toute première fois...

Une comédie festive produite par MarVista (aïe), mais au budget visiblement plus confortable puisque diffusée sur Freeform, et possédant une illustration musicale plus pop et marquée (voire envahissante) que la moyenne du genre...

Après, niveau scénario, ça commence comme un La Course au jouet, avant de devenir un pseudo Menteur, menteur pas désagréable, donc ça ne casse pas forcément trois pattes à un canard ; et niveau casting, ça ne déborde pas de charisme, mais ça fonctionne plutôt correctement, néanmoins, principalement parce que c'est moins formaté que les autres productions MarVista pour Hallmark et compagnie.

Le tout reste ainsi amusant et gentiment décalé, mais on ne peut nier que ça s'essouffle un peu en cours de route, et il est difficile de ne pas percevoir, çà et là, un scénario sous-développé, qui propose un embryon de triangle amoureux oublié en cours de route (Jillian se rapproche du frère de George, comprend qu'elle doit changer de vie, que ça ne peut pas coller avec George, elle se sépare de lui, et puis... rien), une scène assez laborieuse de stand-up jamais drôle et une perte notable de rythme et d'intérêt dans son dernier acte.

Dommage.

Un petit 3/6, en étant gentil. 

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Christmas Yulefest 2022 - 36 - C'était la veille de Noël (2022)

Publié le 22 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Review, USA, Télévision, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

C'était la veille de Noël ('Twas the Night Before Christmas - 2022) :

Madison (Torrey DeVitto), une actrice en quête de reconversion, a décidé de revenir au théâtre, en réalisant une pièce interactive débattant de la paternité réelle du poème "A Visit from St. Nick" : pour cela, elle a recours à Connor (Zane Holtz), un ami acteur, et à divers talents locaux de la petite ville d'origine de Clement C. Moore, l'auteur présumé du poème. Mais dans cette reconstitution théâtrale en mode judiciaire, les fantômes de Moore (Shaun Austin-Olsen) et de son rival, Livingston (Richard Waugh) ont eux aussi des choses à dire...

Un téléfilm Hallmark plutôt amusant et rafraîchissant, bien qu'un peu nombriliste (des acteurs qui parlent du métier d'acteur, de reconversion, de téléfilms romantiques festifs, blablabla), mais qui parvient à séduire grâce à son duo principal sympathique, à ses personnages secondaires attachants, et surtout à cette petite touche de fantastique, avec les esprits très convaincants de Moore et de Livingston qui interviennent et prennent part à la pièce.

Après, ce n'est pas parfait (pas fan de Madison qui reprend le rôle à la dernière minute, et le rythme est inégal), mais ça évite pas mal de clichés du genre, ça apporte suffisamment d'éléments amusants et l'écriture est plus maîtrisée que d'habitude : une bonne surprise, donc.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2022 - 50 - Le Nounou de Noël (2022)

Publié le 30 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, USA, Hallmark

Noël est déjà derrière nous : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier...

Le Nounou de Noël (The Holiday Sitter - 2022) :

Business manager célibataire et refusant de s'engager, Sam (Jonathan Bennett) accepte de dépanner sa sœur et son mari (Chelsea Hobbs, Matthew James Dowden) en jouant les babysitters pour ses neveux (Everett Andres, Mila Morgan) pendant les fêtes. Mais il est vite dépassé par les événements, et se tourne vers Jason (George Krissa), le séduisant voisin, pour l'aider à gérer la situation...

Un téléfilm Hallmark qui fait date dans l'histoire de la chaîne, puisque présentant, en plus d'une comédie assez classique sur un babysitter dépassé par les enfants dont il a la charge) une romance gay sans la faire passer au second plan. Pas surprenant de voir que c'est l'actrice Ali Liebert (elle-même queer) qui réalise, sur un scénario basé sur une idée de Jonathan Bennett en personne : forcément, c'est très axé LGBTQ (au point de surcompenser un peu, et d'avoir une distribution peut-être un peu trop clairement marquée LGBTQ dans la majorité des rôles), et on n'échappe pas à un certain côté campy qui n'a pas eu l'air de déplaire outre-Atlantique.

Personnellement, si je salue l'initiative, je n'ai pas été totalement convaincu par le tout, entre le côté très caricatural et surjoué d'un Bennett (qui place même un clin d'œil à Mean Girls) à la lèvre intérieure étrangement collagénée dans certains plans, la volonté de jongler entre ces grimaces et un contenu sentimental et thématique (sur l'adoption, les préjugés, l'intériorisation de l'homophobie, etc) plus sincère, le stylisme capillaire très discutable, le rythme inégal...

Alors certes, encore une fois, c'est un bel effort de la part de la chaîne, mais au final, ce n'est guère plus mémorable que la moyenne du genre.

3.5/6

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