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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #jeunesse catégorie

Un film, un jour (ou presque) #209 : H8RZ (2015)

Publié le 3 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

H8RZ :

Après qu'un incendie mystérieux ait ravagé un lycée, et coûté la vie à plusieurs étudiants, l'avocate de l'école (Abigail Spencer) interroge l'unique témoin des événements, Alex, qui se lance alors dans un récit mélangeant harcèlement, corruption, détournement de fonds, triche et chantage... mais les apparences ne sont pas ce qu'elles semblent être...

Attention, spoilers :

Déception notable pour ce qui était l'un des scripts de la fameuse Liste Noire des scripts les plus en vue à Hollywood, et qui ne s'avère, au final, qu'une photocopie éhontée et quasi-mécanique d'Usual Suspects, transposée dans un lycée.

Dans l'absolu, il ne fallait pas attendre grand chose d'autre de la part du scénariste et réalisateur de La Famille Jones (2009), une comédie dramatique bancale avec David Duchovny, Demi Moore et Amber Heard, qui finissait par rapidement tourner à vide malgré une idée de base intéressante ; mais tout de même, quand un film repose à ce point sur son twist final, il est préférable de se débrouiller pour qu'il ne soit pas éventé dès la première scène.

Ou plutôt la deuxième, dès l'instant où Alex est interrogé dans la salle de classe : on repère tout de suite que quelque chose cloche dans l'apparence du "garçon", et dès qu'il lève la tête pour parler, ses yeux et ses traits trahissent aussitôt le fait que c'est Eliza Bennett déguisée en lycéen.

Et à partir de là, puisque tout le film est raconté par elle, on retombe aussitôt dans Usual Suspects, et ce à tous les niveaux. On ne croit plus rien de ce qui nous est montré, et on attend avec une frustration croissante que le film fasse preuve de la moindre originalité, et surprenne.

D'autant plus agaçant que Bennett et les autres acteurs (les autres ados, mais aussi Jeremy Sisto, Cary Elwes et Abigail Spencer) font de leur mieux avec le script... en vain.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #197 : As Cool As I Am (2013)

Publié le 18 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

As Cool As I Am :

Adolescente précoce, intelligente, et passionnée de cuisine, Lucy (Sarah Bolger) vit dans une petite bourgade inanimée, où elle s'ennuie à mourir. Mais à mesure qu'elle grandit et découvre les choses de l'amour avec son meilleur ami Kenny (Thomas Mann), elle s'aperçoit que le mariage de ses parents bat de l'aile, alors que son père colérique (James Marsden) est toujours absent, et que sa mère Lainee (Claire Danes) prend un amant (Jeremy Sisto) et flirte à droite et à gauche...

Je crois qu'il n'y a rien de pire que de regarder un film que l'on est persuadé d'avoir déjà vu, mais dont on ne garde aucun souvenir, hormis une impression/une image ou deux. On passe alors son temps à avoir (justement) un sentiment de déjà-vu, ce qui a tendance à gâcher le film, en en faisant d'autant plus ressortir les défauts.

Ici, ça a été le cas pour moi, avec cette comédie dramatique sur le passage à l'âge adulte du personnage interprété par la toujours sympathique Sarah Bolger : le script, déjà bien générique et balisé (bien qu'adapté d'un roman), m'a paru d'autant plus quelconque que je suis certain d'avoir déjà vu ce métrage (ou au minimum une partie du film) de par le passé.

Mais cela dit, je ne suis pas vraiment surpris de n'en garder aucun souvenir, tant à part Bolger (vraiment juste et impeccable) et Marsden (à la présence minimale, mais dans un rôle plus violent et sombre que d'habitude), il n'y a là rien de vraiment mémorable.

Et notamment pas Danes, en pilotage automatique dans le rôle agaçant de la mère indigne et insupportable, ou Mann, dont le personnage débite des platitudes pseudo-intellectuelles comme autant de pensées prémâchées et creuses, avant d'être évacué du film sans sommation.

Le tout est donc globalement bien interprété, mais cousu de fil blanc, avec quelques ficelles narratives discutables (le viol), et ça se contente un peu trop d'être une tranche de vie paresseuse pour convaincre.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #185 : En Route ! (2015)

Publié le 31 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

En Route ! (Home) :

Après que la Terre ait été envahie par les Boovs, une race d'extra-terrestres conformistes fuyant un envahisseur cruel, et que l'humanité ait été parquée dans des zones "paradisiaques", seule une jeune fille, Tip (Rihanna), reste en liberté, cachée avec son chat Pig. Bientôt, cependant, Oh (Jim Parsons), un Boov indépendant en manque d'affection, fait sa connaissance... et ensemble, Oh et Tip vont partir à la recherche de la mère de la jeune fille.

Un long-métrage d'animation Dreamworks particulièrement médiocre de bout en bout, malgré quelques moments visuellement intéressants et créatifs.

Mais dans sa globalité, le script est décousu, prévisible et générique, le rythme défaillant, Rihanna fait une doubleuse très inégale (les autres acteurs sont nettement meilleurs, heureusement), la logique interne du script est pleine de trous ; et surtout, le tout est illustré par une musique absolument horripilante, insipide et synthétique, que l'on devine instinctivement créée par un sbire/tâcheron de Hans Zimmer (et sans surprise, après vérification, c'est du Lorne Balfe, ce qui explique beaucoup de choses...), quand elle n'est pas tout simplement composée d'extraits de chansons de Rihanna, qui cassent instantanément toute possibilité d'immersion tant elles rappelent que "ce film n'est qu'un gros véhicule promotionnel pour Rihanna".

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #170 : God Help The Girl (2014)

Publié le 10 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

God Help the Girl :

Eve (Emily Browning), passionnée de musique, quitte l'hôpital où elle est soignée pour anorexie, et rejoint Glasgow, où elle veut faire carrière. Là, elle rencontre James (Olly Alexander), un musicien décalé, et avec Cassie (Hannah Murray), à qui James apprend à jouer de la guitare, le duo va créer son propre groupe, pour se lancer dans une carrière musicale...

J'aurais dû me renseigner avant. Vraiment.

J'avoue, j'ai vu le cast de ce film (Browning et Murray), et je me suis dit "tiens, une comédie musicale avec deux actrices que j'apprécie, pourquoi pas". Malheureusement, j'avais raté le nom du réalisateur et des producteurs.

Car ce métrage, produit par les producteurs habituels de Wes Anderson (icône cinématographique twee/hipster), est l'oeuvre du meneur du groupe Belle & Sebastian (icône musicale twee/hipster), et est en vérité l'adaptation filmique d'un concept album de sa formation pop indépendante.

D'où ma très très grande déconvenue en regardant le métrage. Car si le hipster récupère tous les codes du vintage et du kitsch pour se les approprier avec un décalage creux et hautain (il a conscience du kitsch, mais il l'arbore ironiquement afin de se faire remarquer), le twee fait théoriquement de même, mais avec sincérité : s'il adopte des codes démodés et kitschs, c'est parce qu'il les apprécie sincèrement, qu'il trouve que c'était mieux avant, et que de les réutiliser aujourd'hui donne naissance à quelque chose de mignon et d'intemporel. Seul problème, la frontière est souvent fine entre hipster et twee... qui ne font souvent qu'un.

Et ce film en est l'exemple parfait.

Ici, tout est maniéré, précieux, et affecté : les personnages s'habillent vintage, sans raison ; la musique qu'ils écoutent est rétro, sans raison ; le rendu visuel est très daté, sans raison ; les chorégraphies sont outrées et excessivement artificielles, pour ne pas dire démodées ; les personnages prennent la pose, ont des discussions pseudo-philosophiques sur la vie, l'amour, la musique, ils critiquent Bowie parce qu'"on ne ressent rien en écoutant du Bowie"... pour faire simple, malgré son appartenance assumée au genre twee, je n'ai jamais ressenti aucune sincérité dans ce métrage, ce qui a rendu sa préciosité assez agaçante.

Mais toutes ces affectations hipsters/twees pourraient n'être qu'un problème mineur si le métrage était techniquement de qualité.

Malheureusement, là aussi, il pêche sur de nombreux points : en tant que comédie musicale, toutes les chansons se ressemblent, dans un style typiquement twee qui manque de mélodies accrocheuses, et qui enchaîne les paroles aux rimes inexistantes ; en tant que film de passage à l'âge adulte, le métrage est trop long, manque de direction, et se contente d'enchaîner des scènes comme autant de vignettes sans autre but que de montrer des jeunes qui composent de la musique ensemble, parce que "la musique est la plus grande des forces" ; de plus, l'esprit même du twee (nostalgique, mélancolique et regrettant un passé idéalisé) s'oppose un peu à cette notion de passage à l'âge adulte qui constitue pourtant le noyau du film ; et en tant que film tout court, ça ressemble plus souvent à un clip musical de deux heures qu'à un véritable long-métrage, ce qui lasse très rapidement le spectateur réfractaire à l'ambiance maniérée du film.

Bref, God Help the Girl est un métrage qui, malgré sa distribution sympathique, m'a fortement rebuté, et m'a rappelé à quel point j'étais allergique à certains courants musicaux et populaires actuels. Mais je suis certain qu'il trouvera un certain public, auprès duquel il deviendra semi-culte.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #163 : Écho (2014)

Publié le 1 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Jeunesse, Found Footage, Fantastique, Science-Fiction, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Écho (Earth to Echo) :

Peu de temps après qu'un chantier routier soit inauguré près de chez eux, les téléphones portables de Tuck (Brian Bradley), Alex (Tea Halm) et Munch (Reese C. Hartwig) se mettent à afficher d'étranges messages codés. Ceux-ci les mènent, en pleine nuit, jusqu'à Echo, un petit extraterrestre mécanique aux allures de chouette, écrasé sur Terre, et qui tente désespérément de rejoindre son peuple...

Un found-footage pour enfants qui lorgne très fortement sur (pour ne pas dire repompe allègrement) tous les films Amblin des années 80, les oeuvres qui leur rendent hommage comme Super 8, ainsi que quelques autres références évidentes (Bubo du Choc des Titans).

En l'état, ce n'est pas désagréable à regarder, mais malheureusement, l'interprétation est très inégale, la mise en scène found footage fait parfois cache-misère, et le tout est finalement trop peu inspiré pour vraiment marquer les esprits (la fin, notamment, semble catapultée et n'a pas de réel impact).

Dommage, parce que la bestiole est tout à fait réussie dans le genre, grâce à des effets spéciaux plutôt convaincants et à un design attachant.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #142 : Projet Almanac (2015)

Publié le 2 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Science-Fiction, Found Footage, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Projet Almanac (Project Almanac) :

Jeune lycéen séduisant, sportif, et passionné de sciences, David (Jonny Weston) a pour rêve d'entre au MIT. Pour décrocher cette place, il a besoin d'un projet hors-norme, et il fouille donc dans les archives de son père, où il découvre des plans pour une machine à voyager dans le temps. Avec ses amis, et sa soeur, David va alors construire la machine en question, et exploiter ses pouvoirs pour son profit personnel... ce qui n'est pas sans conséquences.

Généralement, il est impossible pour moi de détester un film de voyage temporel, tant le concept en lui-même est suffisamment fort pour rendre le plus mauvais métrage supportable. Mais là... on n'est pas passé loin du rejet pur et simple.

La faute à un métrage au format found-footage particulièrement inutile, implausible, et agaçant (surtout vers la fin, lorsque la caméra est abimée, et que l'image est blindée de faux parasites numériques), qui met en scène un protagoniste peu attachant (le personnage ne pense qu'à lui de bout en bout), dans un récit balisé et dérivatif qui est particulièrement mal rythmé.

En fait, c'est bien simple, rien que le premier quart d'heure de mise en place semble en durer le triple, et lorsqu'ensuite les protagonistes commencent à remonter le temps pour jouer au loto, faire la fête, triompher en classe, ou assister à un concert, c'est rapidement l'encéphalogramme plat chez le spectateur.

Bref, un film mou, agaçant, à la logique interne et à la continuité bancales (les cercles concentriques sur le tableau noir ne sont pas identiques au sein d'une même scène, par exemple), et qui tente de faire une version "pour les nuls et pour les jeunes" de nombreux autres films de sf bien plus réussis, rigoureux et intéressants.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #131 : Secret Agency (2015)

Publié le 17 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Jeunesse, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Secret Agency (Barely Lethal) :

Après toute une adolescence passée au sein d'une agence gouvernementale d'espionnage, sous les ordres d'un supérieur froid et autoritaire (Samuel L. Jackson), une jeune fille (Hailee Steinfeld) décide de se faire passer pour morte en mission, afin de se réinventer une nouvelle vie au sein d'un lycée tout ce qu'il y a de plus banal...

Alors là, dans le genre poster mensonger, difficile de trouver mieux : l'affiche nous vend un thriller sérieux, avec une Alba menaçante et dominante, une Steinfeld sombre et sérieuse, et un Samuel L. Jackson cool et décontracté. Dans les faits ? Alba fait de la figuration dans trois scènes et demi (et parvient, dans ces scènes, à ne pas être crédible en maychante), Jackson cachetonne gentiment pendant un quart d'heure en militaire autoritaire, et le reste du film n'est en fait qu'un teen movie guère différent d'un Mademoiselle Détective, et autres films du même genre.

On se retrouve donc devant un film de lycée générique au possible (on a vraiment l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois, ailleurs, en mieux), avec tous ses clichés, ses rebondissements prévisibles, et ses acteurs connus qui cachetonnent çà et là (Jackson et Alba, donc, mais aussi Rachael Harris, Rob Huebel, Sophie Turner, Steve-O, ou encore Dove Cameron).

D'ailleurs, ce n'est finalement pas si mal que la partie espionnage ne prenne pas tant de temps que ça (un quart d'heure au début, et cinq minutes à la fin), puisque ces moments sont particulièrement mous et plats : les rares scènes d'action sont ultra-découpées, histoire de cacher la misère des doublures, les effets numériques sont ratés, et le réalisateur de Fanboys peine tout simplement à insuffler la moindre énergie à son film, ce qui s'avère assez rédhibitoire.

Heureusement que Steinfeld s'avère assez sympathique, attachante, et joue plutôt bien, ça évite le flop intégral.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #125 : Journey to Dinosaur Island (2014)

Publié le 8 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Australie, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dinosaur Island (Journey to Dinosaur Island) :

Lucas (Darius Williams), 13 ans, est un jeune garçon débrouillard et passionné de science, qui découvre un cristal étrange dans la collection de sa famille ; mais lors du vol retour, le cristal entre en résonance, et projette le jeune garçon dans un monde préhistorique empli de dinosaures ; là, il rencontre Kate (Kate Rasmussen), une adolescente un peu plus vieille, issue des années 50, et qui vit là en compagnie d'un petit dinosaure-perroquet imitant sons et voix. Ensemble, le duo doit désormais trouver un moyen de rentrer chez eux...

Un film familial d'aventures venu d'Australie, écrit et réalisé par un spécialiste en effets spéciaux, pour un budget assez limité (moins d'une dizaine de millions de dollars).

Ce qui, dans les faits, impose forcément certaines limites au métrage, limites totalement prévisibles : forcément, l'accent est mis sur le visuel et les effets spéciaux, avec des bêtes volontairement emplumées, multicolores, et assez réussies compte tenu du budget ; et tout aussi forcément, c'est le reste qui en pâtit : l'écriture est assez didactique et scolaire, l'interprétation (sans être calamiteuse) est très moyenne, et la post-synchro médiocre tire le tout vers le bas.

Néanmoins, les dinosaures sont sympathiques, ont une vraie personnalité, une animation convaincante, et le tout se regarde facilement, impressionnant même parfois par son rendu visuel et technique.

Un indulgent 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #123 : DUFF - le Faire-Valoir (2015)

Publié le 6 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

DUFF - le Faire-Valoir (The DUFF) :

Rebelle, non conventionnelle et ringarde, Bianca (Mae Whitman) découvre qu'au sein de son groupes d'amies lycéennes, elle est la DUFF ("Designated Ugly Fat Friend", la "grosse moche de service"), celle qui est supposée rendre ses amies plus séduisantes par comparaison. Bien décidée à changer son image, elle se tourne vers son voisin sportif et "frenemy" d'enfance, Wesley (Robbie Amell), et le convainc de l'aider à changer en échange de cours particuliers essentiels à ses études. Mais la jalouse et malfaisante Madison (Bella Thorne), ex de Wesley, est bien décidée à leur ruiner la vie à tous les deux...

Un teen movie américain adapté (en très édulcoré) d'un livre à succès, et qui bénéficie d'une distribution très sympathique, que ce soit au niveau des rôles principaux ou des rôles secondaires (Allison Janney, Ken Jeong, etc). Mae Whitman, notamment, compose un personnage très sympathique et attachant... nettement plus que tous les autres personnages féminins, soit dit en passant, ce qui rend assez comique et paradoxal le postulat de départ du métrage.

M'enfin ce n'est pas forcément une grande surprise, à vrai dire, car de manière assez similaire, le récit est, quant à lui, globalement tellement balisé et prévisible qu'on peut presque en lister tous les rebondissements plus d'une demi-heure à l'avance.

Autant dire que le projet repose totalement, au final, sur les épaules de Whitman & co, ce qui permet au film de rester agréable à suivre ; mais malheureusement, ça ne suffit pas pour faire de ce métrage quelque chose de particulièrement mémorable.

3/6 (avec une distribution plus quelconque, ça aurait été plus près de 2/6)

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Un film, un jour (ou presque) #120 : Un Bungalow pour Six (2011)

Publié le 1 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Un Bungalow pour Six (The Cabin) :

Lily MacDougal (Lea Thompson), une businesswoman, et Conor MacDougal (Steven Brand), un garagiste, partagent un même nom de famille, sont tous deux divorcés, et ont chacun deux enfants (un garçon et une fille)... mais ils ne pourraient être plus radicalement différents. Pourtant, les deux familles se retrouvent à devoir partager un bungalow en Écosse, à l'occasion d'une réunion des clans assemblant des descendants d'Écossais venus des quatre coins du monde. Là, les deux groupes de MacDougal vont devoir apprendre à se supporter s'ils veulent pouvoir remporter la compétition des clans...

Une comédie familiale/romantique made in Hallmark, tournée en Irlande, et qui abonde de clichés en tous genres sur l'Écosse et ses habitants, le tout enrobé d'une écriture pas très subtile, qui se répercute dans tout le reste du métrage, de l'interprétation à la réalisation, en passant par la musique...

Et pourtant, pour peu qu'on fasse preuve d'un peu d'indulgence, le tout se regarde plutôt tranquillement, principalement parce que les acteurs sont sympathiques, motivés, et, dans le cas des enfants, plutôt justes et bien choisis. Après, ça reste assez quelconque, et lorsque vient le moment de la compétition en elle-même, ça se traîne mollement, mais bon.

2.5/6 pour l'effort.

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Un film, un jour (ou presque) #112 : Not Cool (2014)

Publié le 21 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Starz, YouTube

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Not Cool :

C'est le moment des vacances de Thanksgiving pour Scott (Shane Dawson), ancienne star du lycée qui rentre dans sa famille, profondément déprimé par son expérience universitaire. À peine rentré, sa petite amie Heather (Jorie Kosel) se sépare de lui, mais rapidement, Scott rencontre Tori (Cherami Leigh), une étudiante sarcastique elle aussi rentrée dans sa famille pour les fêtes. Malgré leurs différences, le couple se rapproche, en parallèle d'un autre couple, formé par Janie (Michelle Veintimilla), la soeur de Scott, et Joel (Drew Monson), l'un des amis de Tori.

Second métrage du concours The Chair de la chaîne Starz, Not Cool est le produit du travail de Shane Dawson sur un script original de Dan Schoffer... et ça se sent tout de suite, dès les premières images.

Le film joue en effet immédiatement cartes sur table : ce sera une comédie crade, stupide, vulgaire et idiote, dans le style caricatural et surjoué des vidéos Youtube de Shane Dawson, et à destination des ados dont il est l'idole.

C'est bien dommage, en fait, parce que visuellement, le film n'a pas à rougir d'autres longs-métrages plus professionnels, que le trio d'acteurs principaux est assez bon (Dawson est une erreur de casting, même s'il fait de son mieux pour être juste), et qu'il y a toute une thématique sur le fait de grandir, de laisser sa gloire passée de côté pour progresser, etc, qui est assez juste, et qui fonctionne même assez bien lors des moments plus sincères.

Seul problème, Dawson casse systématiquement ces moments plus émouvants par une blague peu inspirée ou un gag naze, et le film souffre donc d'un contraste permanent entre humour graveleux et émotion... ce qui, au final, donne corps à un métrage raté, dont la réputation calamiteuse est certes exagérée, mais pas totalement infondée.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #105 : Le Septième Fils (2014)

Publié le 10 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Aventure, Action, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Septième Fils (The Seventh Son) :

Il y a bien longtemps, un épouvanteur nommé Maître Gregory (Jeff Bridges) a vaincu Mère Malkin (Julianne Moore), une sorcière maléfique. Mais celle-ci vient d'échapper à sa prison magique et veut se venger, à l'aide d'une cohorte de sbires tous plus dangereux les uns que les autres. Gregory n'a alors d'autre choix que de recruter un nouvel apprenti, Tom (Ben Barnes), pour l'aider à affronter son ennemi de toujours...

Un long-métrage de fantasy adapté d'une série de livres à succès, possédant une distribution sympathique, ainsi qu'un production design créatif et très intéressant, mais qui malheureusement échoue partout ailleurs.

Les effets spéciaux sont inégaux, tour à tour excellents, ou ratés ; le récit est particulièrement mou, avec des personnages clichés qui n'ont aucune alchimie (mention spéciale à la jeune sorcière, totalement insipide et transparente) ; le rythme est paresseux, avec des péripéties basiques et peu inspirées ; et, pire que tout, tout le monde est en roue libre, entre Moore qui cabotine, et Bridges qui décide d'interpréter son personnage en grommelant et en marmonnant ses mots comme s'il chiquait constamment du tabac.

Pour résumer, ça n'a aucune énergie, c'est terme et plat, et même la musique de Beltrami parvient à être totalement oubliable et passe-partout.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #80 : Les Pierrafeu & WWE - Stone Age Smackdown ! (2015)

Publié le 6 Mars 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Catch, Review, Animation, Jeunesse, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Pierrafeu & WWE - Stone Age Smackdown ! (The Flintstones & WWE - Stone Age Smackdown !) :

Lorsque Fred Pierrafeu gaspille toutes les économies de sa famille, il décide de mettre sur pied un spectacle de catch avec l'aide d'un collègue, John Cenastone, et de ses amis musclés, Rey Mysteriopal et l'Undertaker. Mais le maléfique CM Punkrock et son sbire Marble Henry ont une autre idée en tête...

Après le crossover Scooby-Doo/WWE, la Warner remet ça, avec une autre franchise Hanna-Barbera, les Pierrafeu. Et si je n'avais pas été particulièrement convaincu par le Scooby, ici... c'est bien pire. En fait, pour faire simple, on se retrouve ici face à un produit fainéant et médiocre, à la publicité mensongère.

Parce que vous voyez ce superbe poster, là, au-dessus ? Avec Daniel Bryan en plein match contre l'Undertaker, encadrés par les Bellas ? Pas de chance, Bryan n'est pas dans le film. Enfin si, dans une scène de 25 secondes. Et il y apparaît ridiculisé et aussitôt évacué du métrage par Cena.

Et toujours sur le poster, vous voyez le grand antagoniste du film, le catcheur le plus présent du métrage et mentionné explicitement dans le résumé, à savoir un certain CM Punk ? Ah, ben non, c'est vrai, il ne faudrait pas lui faire de la publicité maintenant qu'il est en procès avec la compagnie.

(ah, et les Bellas doivent être dans quatre ou cinq scènes, et elles n'ont rien à faire - comme dans la vie réelle, en fait - à part être sexy, et débiter des platitudes sur leur sex-appeal)

Bref.

Faisons abstraction de cette publicité mensongère, et concentrons-nous sur ce dessin-animé de 50 minutes.

Déjà, premier problème, 50 minutes, c'est beaucoup trop long pour ce que ça raconte, à savoir : rien. L'écriture est affreusement plate et mécanique, sans la moindre inspiration (rien que les noms préhistoriques des catcheurs, au secours) ; l'animation est très inégale, avec un character design moderne et simpliste, qui ne convainc pas vraiment ; le doublage est encore plus frustrant, avec un Punk qui cabotine et s'amuse, pendant que d'autres catcheurs et doubleurs sont en pilotage automatique ; et le film réussit le double exploit de ne rien comprendre au monde du catch (le combat final est un match handicap... dans lequel les deux maychants se font dominer par cinq héros !?), tout en prenant ses fans pour des idiots (le mot "catch" n'est jamais prononcé de tout le film, systématiquement remplacé par "divertissement sportif", conformément aux lubies révisionnistes de Vince). Forcément.

Pour résumer : ce n'est pas bien animé, ce n'est pas bien doublé, ce n'est pas bien écrit, et ce n'est pas honnête avec ses spectateurs. Ah, et bien sûr, Cenawinslol.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #79 : Le Labyrinthe (2014)

Publié le 5 Mars 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Drame, Science-Fiction, Action, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Le Labyrinthe (The Maze Runner) :

Thomas (Dylan O'Brien), un adolescent, se réveille dans une clairière, au coeur d'un labyrinthe géant, entouré de nombreux autres garçons de son âge, tout comme lui amnésiques. Tant bien que mal, il s'intègre au groupe, et commence à explorer le labyrinthe... jusqu'à ce que Teresa (Kaya Scodelario) arrive un beau jour, avec un message sinistre dans ses mains. Et bientôt, l'équilibre précaire de la communauté s'effondre...

Au premier abord, un film qui inquiète un peu, avec encore une adaptation de young adult novel dystopienne, avec encore une histoire d'ado qui arrive dans une nouvelle communauté de gens de son âge, et doit choisir quelle caste intégrer, etc.... et puis en fait le postulat du labyrinthe s'avère plus intéressant que prévu.

Du moins, tant qu'il donne l'impression d'être exploité, parce que finalement, ce labyrinthe n'a pas grand chose d'un labyrinthe : ils en ont déjà les plans, ils s'y déplacent sans problème, il n'y a pas tant d'obstacles que ça... bref, c'est assez décevant sur ce plan. Tout aussi décevant, l'acteur principal, affreusement terne et transparent. Ou encore les rebondissements du métrage, assez prévisibles pour qui a un minimum d'imagination.

Reste alors des effets spéciaux très honorables, qui maintiennent l'intérêt jusqu'au bout, jusqu'à cette fin en suspens pas totalement convaincante, et à nouveau assez frustrante, d'autant que les événements d'un potentiel second film ne donnent pas vraiment envie, de ce qu'on en devine. Bilan très mitigé, donc.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #70 : Ma Pire Journée (2015)

Publié le 20 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Disney, Comédie, Policier, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ma Pire Journée (Bad Hair Day) :

Une adolescente intelligente, belle, populaire et sarcastique (Laura Marano) se lève le matin de son bal de promo pour découvrir que tout ce qu'elle avait prévu à cette occasion est tombé à l'eau. Tentant désormais de sauver cette soirée, elle trouve sur son chemin une ex-inspectrice de police perspicace mais malchanceuse (Leigh-Allyn Baker), sur la piste d'un voleur de bijoux (Christian Campbell), responsable de la perte de son job.

Une D-com assez peu intéressante, malgré les efforts de Marano (Austin et Ally) et de Baker (Bonne Chance Charlie), qui se donnent à 100%.

Un peu trop, en fait, puisque le métrage, dans un premier temps, frôle l'hystérie agaçante, avant de trouver son rythme, un rythme malheureusement peu captivant. L'histoire en elle-même, de toute façon, est assez quelconque, et tout l'intéret du film repose sur le charisme de ses deux interprètes... un charisme un peu gaspillé par des personnages particulièrement clichés : le personnage de Marano est assez MarySue-esque et creux (malgré ses mommy issues), et Baker, elle, semble avoir choisi de singer Melissa McCarthy dans Les Flingueuses, adoptant le même look, la même attitude, et le même côté abrasif-mais-qui-a-bon-fond.

Pas particulièrement intéressant, donc, même si les quelques moments de second degré sauvent le tout d'un échec total.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #65 : La Nuit Au Musée 3 - Le Secret des Pharaons (2014)

Publié le 13 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique, Jeunesse, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Nuit Au Musée 3 - Le Secret des Pharaons (A Night at the Museum : Secret of the Tomb) :

Au Muséum d'Histoire Naturelle de New York, rien ne va plus : la tablette magique se décompose, et avec elle, les occupants du Musée perdent la tête. Larry (Ben Stiller) décide alors de partir pour Londres, où se trouve la solution à leurs problèmes, et à cette occasion, il va comprendre que son temps en tant que gardien de nuit est peut-être enfin arrivé à son terme...

La série des La Nuit au Musée a toujours eu ce problème (de taille) de n'être qu'une suite de divertissements familiaux gentillets mais inaboutis, reposant entièrement sur une idée de base forte, sur des effets spéciaux en pagaille, et sur quelques visages familiers venus cachetonner.

En regard du potentiel de départ de la franchise, celle-ci a toujours été assez décevante, puisqu'il manque à chaque fois une touche de folie, un grain d'inspiration qui tirerait le projet vers le haut, loin des cabotineries de certains acteurs, et du slapstick pipi-caca du capucin de service.

Ici, pour ce troisième et dernier volet de la saga, il en va de même : on se trouve face à un film portant théoriquement sur le changement, sur le passage d'une ère à une autre, sur l'évolution ; un film qui marque la dernière apparition à l'écran de Robin Williams et de Mickey Rooney ; un film qui boucle pour de bon les histoires improbables de ces personnages et de cet univers... et ce film échoue totalement à susciter la moindre émotion, ou la moindre nostalgie.

La faute à un propos sur la relation père/fils à peine effleuré, et qui par conséquent donne l'impression de ne servir à rien ; la faute à un Ben Stiller qui joue aussi le rôle d'un homme des cavernes... et qui ne sert à rien ; la faute à une Rebel Wilson dans le même rôle que celui qu'elle interprète systématiquement... et qui ne sert à rien ; la faute à un Lancelot assez transparent et qui fait un bien piètre antagoniste...

Tout le film semble en pilotage automatique, entre le passage dans les tableaux, tout droit repompé des Looney Tunes de Joe Dante, les gags et les scènes entières qui sont téléphonées et que l'on voit venir avec dix minutes d'avance, l'intrigue poussive qui n'innove jamais, le potentiel du British Museum jamais exploité...

Bref, si le film passe assez vite, il n'intéresse jamais vraiment. Quand au potentiel comique du métrage, le fait que le seul vrai rire franc du film est dû au caméo de Hugh Jackman et d'Alice Eve (et surtout à la double référence, musicale et dialoguée, à Wolverine/aux X-men) devrait vraiment faire se poser des questions aux deux scénaristes du métrage.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #61 : Les Nouveaux Héros (2014)

Publié le 9 Février 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Action, Aventure, Japon, Disney, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Nouveaux Héros (Big Hero 6) :

Hiro Hamada (Ryan Potter) est un petit génie de la robotique, qui rêve de rejoindre l'établissement où son frère Tadahashi (Daniel Henney) et ses amis étudient. Mais la mort tragique de Tadahashi amène Hiro à se rapprocher de Baymax, le robot infirmier mis au point par son frère... et peu à peu, Hiro et la bande d'amis de Tadahashi vont entreprendre de venger celui-ci : un supervilain masqué, responsable de la mort de Tadahashi, utilise en effet une invention de Hiro pour commettre ses crimes...

Un film Disney qui aurait très bien pu être réalisé et sorti par Dreamworks, tant toutes les ficelles habituelles du genre y sont présentes : il y a de l'action virevoltante, une relation familiale brisée remplacée par le lien entre un garçon et son compagnon animalier dragon, des personnages secondaires décalés (mais pas trop développés), un maychant dont l'identité n'est un secret pour aucun spectateur, des péripéties classiques, une fausse mort du compagnon, un score peu inspiré de Henry Jackman (qui lorgne çà et là sur du John Powell), etc...

Mouais.

Pas grand chose de neuf sous le soleil, donc, si ce n'est une direction artistique intéressante, mélangeant Asie et San Francisco ; mais à part ça, le tout est vraiment cousu de fil blanc, dérivatif, et bien que cela reste agréable à suivre, ça ne décolle jamais vraiment totalement.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Deadtime Stories, saison 1

Publié le 22 Janvier 2015 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Nickelodeon, Jeunesse

Une autre anthologie fantastique pour enfants, adaptée d'une série de bouquins dont le slogan est "Vous aurez plus que la Chair de Poule". Avec une ancienne de l'écurie Disney (Jennifer Stone de Wizards of Waverly Place) dans le rôle de la babysitter semi-goth qui raconte les histoires de l'anthologie aux gamins dont elle a la charge.

Épisodes :

1x01:

Une fillette perd son bracelet chez sa voisine, réputée pour être une sorcière, et trouve dans son jardin une vieille poupée qui parle, et qui est bientôt hantée par une gamine qui veut la récupérer. Très très inégal dans son interprétation, assez moyennement réalisé, et pas très bien écrit. Sans oublier l'illustration musicale du générique et de l'épisode, assez bancale. Pas une réussite, donc, même en comparaison de The Haunting Hour & co.

1x02 :

Le soir d'Halloween, une famille visite une hayride installée sur les cendres d'un ancien verger où, selon la légende, une sorcière aurait transformé tous les habitants du village en zombies. Et donc, forcément, les parents sont transformés en poupées vaudoues, et les enfants capturés par les deux sorcières du cru. Mouaip, définitivement une anthologie qui vise encore plus jeune que les Goosebumps et compagnie, avec là, en l'occurrence, une gamine qui joue assez bien, et deux sorcières overzetaupes et kitchouilles tout droit sorties de Hocus Pocus.

1x03 :

Deux garçons assez agressifs envers les insectes découvrent un vieux kit de dissection contenant une mygale qui revient à la vie, et refuse de se laisser si facilement tuer. Les deux gamins sont des acteurs honorables, mais le tout est assez au final assez quelconque, et se résume (presque) à une pauvre mygale qui se balade dans une maison...

1x04 :

Une bande de gamins joue à Bloody Mary, et fait des voeux devant un miroir étrange. Assez faible, tant dans l'interprétation de tout le monde (y compris celle de la mère, aka une bimbo siliconée de moins de 30 ans sortie d'un National Lampoon O_o) que dans le scénario, qui vire d'ailleurs au cheap/ridicule sur la fin.

1x05 :

Une bande de gamins fait du camping dans les bois de Baskerville, près d'une maison sinistre, et est confrontée à la "bête" locale. Interprétation assez médiocre (soit ça récite, soit ça surjoue), et virage parodique sur la fin, assez étrange.

1x06 :

Le chemin de fer miniature de deux gamins est frappé par la foudre, et tous les personnages qui le peuplent prennent vie la nuit, déclarant aussitôt la guerre aux deux humains. Pas ultra bien joué par l'un des deux enfants, et avec Ian Ziering dans le rôle du père de famille (O_o). Meh.

1x07 :

Un garçon et une fille explorent une forêt, où ils découvrent deux statues de gobelins gardant une pierre lumineuse, qu'ils prennent. Celle-ci s'avère bien vite une orbe gèle-temps, enjeu d'une guerre ancestrale entre les deux gobelins, qui menacent désormais de conquérir le monde des humains... pas effrayant pour un sou, mais plutôt fun, notamment point de vue maquillage des gobelins.

1x08 :

Deux ados assistent à l'anniversaire du grand-père dans la ferme familiale, l'occasion de retrouver tous les rednecks étranges du reste du clan, ainsi que d'étranges films familiaux en n&b qui mettent en avant une créature hideuse. Un mauvais dérivé des Critters (ils prononcent même le mot dans un dialogue, avec une grosse pause dramatique au passage), décousu et bancal.

1x09 :

Un terrain de golf, un château, des fantômes, des retraités, un duel en voiturette de golf... mouais.

1x10 :

Deux gamins sont aux prises avec l'homme à tout faire de leur école (qui ressemble à une version live de Groundskeeper Willie, la barbe en moins) et vont se fournir dans une boutique magique étrange tenue par Mr Sheffield de The Nanny (qui en fait trois tonnes). Médiocre, assez amateur dans l'interprétation et avec un caméo WTF de Eric Roberts en prime.

1x11 :

Deux adolescentes babysittent un gamin dans une maison ayant autrefois appartenu à un clown tueur... qui revient apparemment d'outre-tombe pour les hanter. Pas particulièrement bien joué ou dirigé.

 

Bilan de la saison :

Une anthologie clairement médiocre, qui lorgne sur ses aînées sans jamais leur arriver à la cheville : les moyens financiers ne sont pas là, l'inventivité et les acteurs talentueux non plus, bref, on se retrouve devant un sous-sous-Chair de Poule qui ne fonctionne jamais, et n'a même une direction artistique suffisamment convaincante pour faire oublier ses défauts.

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Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour : L'Heure de la Peur, saison 4

Publié le 20 Janvier 2015 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Hub, Jeunesse

Après la saison 1 (2010), 2 (2011) et 3 (2012-2013), quatrième et ultime saison de cette série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

4x01:

Un gamin passe la nuit à l'hôpital, et se retrouve projeté dans le passé, dans la peau d'un enfant sur le point d'être amputé. Gentiment surjoué par le lead, ça tourne rapidement en rond, et ça se finit de manière très prévisible. Bof.

4x02 :

Un garçon (Mason Cook) et sa mère héritent du manoir de leur grand-père aventurier (le Cigarette Smoking Man), mais lorsque l'enfant chausse les vieilles lunettes de son aieul, il entend des voix, aperçoit des créatures, et devient le nouveau gardien de ces lieux. Un épisode plus métaphorique que d'habitude, pas désagréable, sans plus.

4x03 :

Alice doit déménager, mais elle ne veut pas quitter sa maison... et cette dernière ne veut pas non plus qu'elle s'en aille. Quelques idées intéressantes dans l'interaction de la fillette avec la maison, au travers des lampes, des grilles et autres luminaires. Dommage que les images de synthèse du climax plombent tout de manière spectaculaire.

4x04 :

Un garçon plein d'imagination et de talent invente une gouvernante stricte et violente supposée s'occuper de sa grande soeur insupportable et la torturer. Mais lorsque Mrs Worthington (Margot Kidder) devient réelle, elle n'en a pas qu'après la soeur du garçon. Amusant.

4x05 :

Une nouvelle famille s'installe, à la veille d'Halloween, dans une vieille ferme désolée assez familière, et ils sont confrontés à une armée d'épouvantails meurtriers. Ados insupportables et mal joués, parents transparents, et un récit qui se termine alors qu'il commence à peine à décoller.

4x06 :

Un ado über nerd collectionnant des ours en peluche des années 80 acquiert un ours tueur. Caricatural, possiblement insultant, et hautement dérivatif.

4x07 :

China McClain en ado studieuse, fille de parents néo-hippies, et qui est confrontée au nouveau mini-van acheté par ceux-ci, un véhicule aux intentions maléfiques. Particulièrement soporifique malgré les efforts de China.

4x08 :

Nolan Gould, dans une histoire de leprechaun maléfique qui lui offre trois voeux. Pas désagréable, bien qu'assez basique, et que les accents soient très aléatoires.

4x09 :

Une famille se lance sur un parcours forestier, au grand dam du fils cadet peureux, qui craint le pire et est confronté à des spores maléfiques. Mouais. Pas franchement passionnant et assez dérivatif, même si les possédés sont assez réussis visuellement.

4x10 :

Joey King en fille cadette, douce et généreuse, d'une famille aisée et méprisante avec ses jardiniers ; elle reçoit un ange magique en cadeau, et se réveille le lendemain dans la peau de ses domestiques, pendant que ceux-ci sont à leur place fortunée. Assez classique, mais la fin est amusante, et il y a quelque chose de frappant dans l'apparence de l'ange à taille humaine.

 

Bilan de la saison 4 :

Une ultime saison à l'image des saisons précédentes : très très inégale, peu inspirée, mais toujours très jolie esthétiquement et visuellement parlant. C'est bien le point fort de cette anthologie télévisée qui, constamment, a su assurer un rendu à l'image convaincant et séduisant. Quel dommage, néanmoins, que l'immense majorité des épisodes ne soient pas plus originaux ou intéressants...

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Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour : L'Heure de la Peur, saison 3

Publié le 16 Janvier 2015 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Hub, Jeunesse

Après la saison 1 (2010) et 2 (2011), saison 3 de cette série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

3x01-02 :

Conformément à la tradition du show, ils recyclent un second rôle de la saison précédente pour en faire la lead d'un épisode de cette saison, en l'occurrence la sympathique Chanelle Peloso dans une histoire de retirement community remplie de vieux vampires grabataires, donc Christopher Lloyd. Le double épisode n'était pas forcément nécessaire, comme souvent, ça meuble beaucoup, m'enfin c'était regardable.

3x03 :

Un petit gros se casse le bras après avoir fait une mauvaise blague à une mamie excentrique, et il s'aperçoit bien vite que quelque chose vit dans son plâtre. Le pitch est intéressant, mais l'exécution est assez peu convaincante, toute fin exceptée.

3x04 :

Manny de Modern Family passe quelques jours chez la mère de l'un de ses amis, où il est confronté à une sorcière des marais qui vole des enfants. Encore une fois, Rico Rodriguez joue le rôle d'un gamin précoce et un peu peureux qui parle espagnol et raconte des histoires de son pays, donc pas grand changement par rapport à MF... sinon, un petit côté Dark Water sur la toute fin de l'épisode, pas désagréable, mais rien de forcément très marquant.

3x05 :

Un gentil repompage de Labyrinth, avec une ado jalouse, agacée par son petit frère, qui se tourne vers le royaume de Féérie. Et les fées (menées par la mimi Breanna O'Brien) de lui proposer de la débarrasser de son frère, en lui faisant miroiter un futur meilleur et des pouvoirs magiques. Forcément transparent comme ce n'est pas permis, et assez éhonté dans son repompage... tout Labyrinthe en 20 minutes, sans chansons, sans gloumoutes, ni Bowie en train de jongler avec ses boules, c'est sans intérêt.

3x06 :

Un gamin passionné d'espace reçoit à son arrivée dans son nouveau quartier un ancien casque de cosmonaute, offert par une voisine étrangement rétro. Bientôt, le casque s'anime, et retransmet les communications d'un cosmonaute perdu à l'autre bout de la galaxie. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus convenu et banal, mais en fait ça fonctionne plutôt bien, et c'est plus "gentil" que les épisodes habituels.

3x07 :

Une gamine découvre que son père, toujours en voyages d'affaires aux quatre coins de la planète, est en fait poursuivi par un esprit maléfique qui se manifeste par une ombre étrange sur des photos. La gamine ne joue pas trop mal, et la fin est joyeusement sombre, donc c'était plutôt sympathique.

3x08 :

Un jeune ado timide et réservé est tiraillé entre sa mauvaise conscience - son ami imaginaire, un mec plus âgé et rebelle nommé Travis - et son frangin. Mouais, gentiment téléphoné, tout ça, quand même.

3x09 :

Un jeune correspondant français s'avère être un alien menant une mission d'invasion, pour "protéger" les terriens d'une mystérieuse race parasite invisible, les "poofs de fromage". Très très con. Mais alors vraiment très très très con.

3x10-11 :

Double épisode sur le golem de la tradition juive, ici avec un toutéliage à la seconde guerre mondiale, les maychants nazis, et tout et tout. Avec le fils d'une mamie décédée qui est obligé de repartir au pays en compagnie de sa soeur aînée, pour briser la malédiction du golem. Un double interminable, sans grand intérêt, et avec un budget tellement limité qu'on ne voit que très brièvement, dans l'obscurité et par morceaux, la créature et son costume en caoutchouc.

3x12 :

Trois saisons, trois caméos de Bailee Madison, qui grandit à vue d'oeil. Ici, une histoire d'ado rêveuse qui se passionne pour un tableau, et pour la jeune fille qui y apparaît, au point de passer de l'autre côté du miroir. Très très prévisible, malheureusement.

3x13 :

Allison Hossack, Teryl Rothery, et l'un des acteurs de My Babysitter's a Vampire dans une histoire de famille contrainte de passer la nuit dans un hôtel sinistre sorti de nulle part, où les adultes sont encouragés à faire la fête à jamais, délaissant et oubliant leurs enfants qui sont alors absorbés par l'hôtel. Épisode assez moyen, qui ne dépasse jamais vraiment son postulat de départ, et dont le summum du malaise consiste en des parents avec des masques vénitiens en train de frapper des pinatas à l'effigie de leurs enfants. Mouais.

3x14 :

Une ado amoureuse du sportif de sa classe rencontre Cupidon (David DeLuise), et lui demande de les faire tomber amoureux. Mais lorsque son souhait s'exauce, la situation dégénère rapidement. Gros gros bof, ça n'a rien de vraiment effrayant/inquiétant dans ses idées, son scénario, etc, même lors du passage "psychopathe", bref, c'est gentiment hors sujet, et la scène à la Gollum était même assez ratée.

3x15 :

Joey King (qui grandit à vue d'oeil, c'en est déprimant) en petite soeur d'une ado qui fait une séance de spiritisme avec une copine, jusqu'à ce que les trois filles découvrent que les esprits ont répondu à l'appel. Cousu de fil blanc et pas très intéressant.

3x16 :

Un groupe d'ados en colle dans un lycée pendant un orage s'aperçoit que rien n'est très normal dans ce lycée abandonné. Le twist est évident dès les premières minutes (6è sens poweeeer), et les acteurs sont assez moyens, mais ça tente quelques trucs qui font que ce n'est pas un flop intégral.

3x17 :

Le fils de Jack Shephard dans Lost et sa petite soeur, enfants de parents séparés, vont rendre visite à une foire foiraine étrange, tout juste arrivée en ville, et l'ado commence à devenir accroc aux attractions du carnivale désert. Une jolie métaphore des effets du divorce, de l'addiction à la drogue, et de ses conséquences physiques et mentales. Pour une série pour gamins, c'était réussi. Et le maquillage difforme de l'ado était assez frappant.

3x18 :

Une ado aux parents absents reçoit en cadeau des poupées magiques qui exaucent les voeux, et elle souhaite avoir des parents plus présents... sans s'imaginer des conséquences désastreuses de son voeu. Inoffensif et instantanément oubliable.

3x19 :

Trois ados (dont une goth) se perdent dans les Lovecraft Woods, où ils sont traqués par une créature étrange. Une bête histoire de boucle temporelle assez convenue.

3x20 :

Le cadet des Jonas Bros dans une histoire d'arbre hanté par l'esprit d'un cowboy fantôme, qui le transporte, lui et son frère, pour un duel au Far West. Assez caricatural et surjoué.

3x21 :

Le jeune lead singer d'un groupe met la main sur une guitare maudite vendue par un étrange clone de Keith Richards, et le destin de son groupe change subitement... une version assez classique mais efficace du Devil Went Down To Georgia.

3x22 :

Un lycéen fait un pacte avec un fantôme, qui prend sa place, et lui vole sa petite amie. Mais la Mort n'est pas de cet avis. Un pitch intéressant, une Mort réussie, et une exécution globale assez convaincante et sombre. Bonne surprise.

3x23 :

Un génie en herbe prétend qu'il a construit un robot pour se venger des brutes du collège... mais le robot s'avère plus menaçant que prévu. Pas désagréable dans sa mise en forme, même si ça recycle un peu un vieux Fais-Moi Peur.

3x24 :

Des oeufs, produits d'une expérience de bio-ingénierie top secrète, finissent dans les mains des élèves d'une classe d'enfants... et lorsque l'oeuf d'un enfant turbulent éclot, un Critter vorace en sort. : absolument rien de notable dans cet épisode, hormis l'interprétation du gamin, un habitué des sitcoms Disney, et un caméo du Cigarette Smoking Man, qui cachetonne brièvement.

3x25 :

Un père et son fils retournent dans la maison d'enfance du paternel, où l'adolescent découvre un diorama de train électrique dans un grenier... diorama qui s'avère avoir des correspondances étranges avec la vie réelle. Meh.

3x26 :

Une variation de Smile Time d'Angel, avec ce show tv pour enfants mêlant marionnettes et présentateur, qui interagissent directement avec tous les enfants, blablablabla, boogeyman, etc. Avec le Young Shawn de Psych, qui a grandi (mais a désappris à jouer par moments), et une gamine un peu trop vieille pour interpréter sa petite soeur tel qu'elle le fait là. Étrangement, cela dit, ça fonctionne plutôt bien, avec du grand nawak visuel et musical, et un certain malaise qui finit par s'installer.

 

Bilan de la saison 3 :

Une saison à rallonge, interrompue par une pause de mi-saison qui a duré huit mois, et qui malheureusement s'est bien ressentie sur le rythme et la qualité du show. Au final, comme précédemment, on se retrouve avec des épisodes en grande majorité convenus et prévisibles, qui auraient besoin d'une dose de folie ou d'originalité pour vraiment emporter l'adhésion ; cela dit, gardons à l'esprit que le public visé n'a probablement pas les références d'un spectateur adulte, ni son expérience des shows pour enfants du même genre prédatant cette Haunting Hour... donc restons assez indulgent avec le programme.

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Critique éclair : Eye Candy 1x01

Publié le 15 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Drame, Thriller, MTV, Jeunesse

Eye Candy 1x01 :

Drama MTV () développé par Catherine Hardwicke () à partir d'un roman de RL Stine () sur Victoria Justice en super-hackeuse rebelle () traumatisée par l'enlèvement de sa soeur, qui se crée un profil sur un Tinder-like, et est rapidement traquée par un pervers-meurtrier-pirate-informatique non-identifié ; à elle et à ses amis de mener l'enquête pour trouver lequel des bôgosses athlétiques qu'elle croise est un dangereux psychopathe... ()

Voilà voilà, j'aime bien VJ, habituellement, mais là... nan, désolé, ça va pas être possible... MTV qui décide de surfer sur la vague des séries tv de serial killer glauque avec deux saisons de retard, ça n'est pas du tout pour moi.

Déjà que les séries équivalentes sur NBC et compagnie m'ont totalement laissé de marbre, alors là, rien que la narration occasionnelle en voix off du point de vue du psychopathe, à la Dexter, aouch.

Bon, cela dit, visuellement, ce n'est pas trop moche, merci Hardwicke, donc c'est toujours ça de pris. Mais le tout déborde tellement de clichés fatiguants, de personnages clichés, de visuels repiqués à Sherlock & co, et (à en juger par le trailer) de pseudo-gore/torture porn, que c'est rejet instantané de ma part.

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Christmas Yulefest 2014 - 82 - La Demoiselle des Neiges (1952), La Reine des Neiges (1957) & La Petite Fille aux Allumettes (2006)

Publié le 10 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Russie, Drame, Musique

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :

Snegurochka, la fille du Printemps et du Gel, en a assez de passer son temps enfermée loin de la société humaine. Elle finit par rejoindre le Royaume de Berendey, où sa beauté s'avère une distraction de taille, qui rend les femmes jalouses, et attire tous les hommes. Mais Snegurochka n'a d'yeux que pour Lel, le bellâtre séducteur de la communauté ; et lorsque Mizgir, un commerçant, rompt ses voeux de fiançailles pour les beaux yeux de Snegurochka, le chaos s'invite au royaume, un chaos à l'issue funeste pour la Demoiselle des Neiges...

Adaptation de l'opéra de Rimsky-Korsakov (lui-même une adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky) par le studio Soyuzmultfilm, ce qui garantit un résultat visuel splendide et mémorable, avec une rotoscopie employée à très bon escient, et de bien belle manière.

Malheureusement, si tout l'aspect technique et esthétique de ce moyen-métrage est très réussi, ça reste une adaptation animée opératique, avec ce que ça comporte de chorégraphies interminables, de meublage musical et dansant, de chansons ternes et mollassonnes, et de contenu un peu creux.

Bref, c'est superbe, mais c'est (sacrilège, je sais) un peu soporifique tout de même...

3.5/6

La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :

Dans cette adaptation multi-récompensée du conte de Hans Christian Andersen, le jeune Kay tombe victime des sortilèges de la Reine des Neiges, forçant la petite Gerda à se lancer dans une quête épique et lointaine pour le retrouver, et le ramener à la raison...

Un moyen-métrage russe de 1957, à nouveau du studio Soyuzmultfilm, mais qui contrairement à La Demoiselle des Neiges, délaisse la rotoscopie au profit d'un style d'animation nettement plus cartoony, à l'américaine.

On pense notamment très souvent aux Silly Symphonies et consorts, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, tant on y retrouve tout un sens du merveilleux et de l'enchantement typique des productions de l'époque.

Seul petit bémol, un rythme un peu inégal, avec certains passages plutôt précipités, qui résument un peu trop leurs équivalents papier : on aurait pu gagner à remplacer les introductions  du marchand de sable par des scènes plus étoffées.

Reste que, dans l'ensemble, c'est une adaptation réussie et convaincante, en particulier sur un plan technique.

4.25/6

La Petite Fille aux Allumettes (The Little Matchgirl) :

En hiver, une fillette, seule dans la neige et le froid, tente de vendre des allumettes tout en rêvant d'un monde meilleur...

Court-métrage initialement prévu pour Fantasia 2006, et placé sur le dvd de La Petite Sirène lorsque Fantasia 2006 est tombé à l'eau. Connaissant déjà l'histoire, je m'attendais à rester plus ou moins de marbre devant ce court-métrage. J'avais tort. À ne pas regarder lorsque vous avez le blues, et ce malgré la réussite totale de ce petit film.

6/6

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Christmas Yulefest 2014 - 81 - 1001 Nuits (7/7) : Sinbad - La Légende des Sept Mers (2003), Le Trésor de la Montagne Sacrée (1979) & Le Voleur et le Cordonnier (1964-2013)

Publié le 10 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, 1001 Nuits, Review, Noël, Christmas, Aventure, Animation, Fantastique, Dreamworks, Jeunesse

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Sinbad - La Légende des Sept Mers (Sinbad - Legend of the Seven Seas) :

En compagnie de son équipage et de la belle Marina (Catherine Zeta-Jones), Sinbad (Brad Pitt) est contraint de partir en quête du Livre de la Paix, un ouvrage magique volé par la déesse Eris (Michelle Pfeiffer), s'il veut pouvoir sauver son ami d'enfance Proteus (Joseph Fiennes) d'une mort certaine.

Une relecture animée de Sinbad, assez typique, visuellement, du style Dreamworks de l'époque, dans ce que ça peut avoir de bon et de mauvais.

Au niveau du bon, c'est dynamique, bien réalisé, le chien en images de synthèse est très amusant et expressif, et le doublage est plus que compétent (même si les accents respectifs des acteurs peuvent parfois être perturbants).

Au niveau du moins bon, le mélange animation 2D/3D est tout sauf convaincant, ce qui donne un résultat assez frustrant, puisque l'on peut passer de moments qui fonctionnent du feu de dieu en 2d traditionnelle, à de la 3D moche et ratée, qui jure avec le reste des images.

Aussi au rayon des trucs très moyens, l'antagoniste, Eris, est particulièrement générique et quelconque, tant visuellement parlant qu'au niveau de ses motivations ; les dialogues sont parfois un peu trop modernes ; et le cadre Grec plutôt que Perse peut agacer, d'autant que ce changement n'était pas du tout nécessaire (m'enfin bon, c'est du John Logan, il ne faut pas trop en demander).

Cela dit, malgré ses défauts, le film recèle tout de même des moments de swashbuckling particulièrement réussis et mémorables, comme lors du passage avec les sirènes, excellent et porté par les compositions inspirées d'Harry Gregson-Williams.

4/6

Le Trésor de la Montagne Sacrée (Arabian Adventure) :

Le maléfique Calife (Christopher Lee) lance un défi à quiconque veut bien le relever : il offre la main de sa fille, la jolie Princesse Zuleira (Emma Samms), à celui qui parviendra à lui ramener une rose magique rarissime. Avec l'aide d'un jeune garçon et d'un tapis magique, le Prince Hasan se lance dans cette quête périlleuse, qui va le confronter à des génies, à des marécages funestes, et à des monstres cracheurs de feu...

Un long-métrage assez frustrant, puisqu'il promet une quête héroïque... qui ne commence qu'à partir de 40 minutes, et est rapidement terminée.

Tout autour, ça meuble beaucoup, donnant trop d'importance au petit garçon avec son singe, et pas assez au héros (qui souffre pourtant déjà d'un sévère déficit en charisme, et d'un look improbable), laissant Mickey Rooney cabotiner, en roue libre, pendant trop longtemps, et hésitant constamment entre environnements convaincants et décors de studio fauchés... et comme en plus la réalisation est assez plate et limitée, le tout s'avère assez laborieux.

Les plus jeunes devraient apprécier, et l'affrontement des tapis volants, vers la fin, est sympathique, mais ça s'arrête là.

Un très petit 3/6.

Le Voleur et le Cordonnier (The Thief & The Cobbler - ReCobbled Cut Mark IV) :

À l'époque des Mille et Une Nuits, la Cité d'Or est sous la protection de trois globes dorés surplombant le plus haut minaret de la ville. Selon la légende, si les globes disparaissent un jour, la ville sera réduite à feu et à sang... et une nation toute entière de borgnes belliqueux surnommés "Les Cyclopes" n'attend que cette occasion pour frapper. D'autant que c'est sur ces globes qu'un voleur incapable et malodorant a jeté son dévolu... mais avant de parvenir à ses fins, il s'introduit chez Tack, un jeune cordonnier innocent et généreux. Les deux hommes se battent : un affrontement qui à des conséquences imprévues : Tack attire l'attention de la séduisante Princesse Yum-Yum, qui s'entiche de lui, et provoque la colère du Grand Vizir Zigzag (Vincent Price), un être maléfique bien décidé à épouser Yum-Yum, et à prendre le trône du Roi Nod...

Un film d'animation au destin particulièrement chaotique, puisqu'il a été commencé en 1964, poursuivi pendant des décennies, abandonné faute de fonds, racheté par un studio qui a sorti une version bouclée à l'arrache, puis il y a eu une autre version encore pire, etc... jusqu'à cette version ReCobbled, faite par des fans, qui ont compilé le meilleur de chaque version disponible, ont recréé les images manquantes, les sons, les voix, tout ça pour tenter de revenir au plus près du projet original de Richard Williams, son créateur borné et intransigeant.

Le résultat est donc un morceau incontournable de l'histoire de l'animation, et quelle animation !

Visuellement, c'est splendide, psychédélique, inventif, révolutionnaire, ultra-stylisé et absolument hypnotisant, même dans cet état semi-incomplet. C'est tellement frappant, en fait, que ça en devient presque complaisant : à force d'exhiber un niveau technique et artistique hors du commun (les poursuites sont géniales, bourrées de trompe l'oeil et d'illusions d'optique, et les vingt dernières minutes sont un vrai festival visuel), le film trahit son scénario basique, peu inspiré, et assez mal rythmé (même si une partie de ces défauts provient sans nul doute de la nature patchwork du métrage), et souffre un peu de son destin et de l'époque de sa conception (ainsi que de l'influence indirecte - et un peu surestimée - que ce métrage a eu sur l'Aladdin de Disney).

Cela dit, ça reste une date dans l'histoire du film d'animation, et ça mérite sans conteste une réhabilitation à tous les niveaux.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 78 - Nils et les Oies Sauvages (2011) & Le Baron de Münchausen (2012)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Suède, Allemagne, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Nils et les Oies Sauvages (Nils Holgerssons Wunderbare Reise) :

À 13 ans, le jeune Nils Holgersson (Justus Kammerer) est un adolescent turbulent et impatient, las de travailler à la ferme de ses parents. Un jour, alors qu'il cumule les bétises, laisse un renard tuer l'une des oies familiales, et détruit une clôture avec un tracteur, il est maudit par un lutin agacé : Nils se retrouve miniaturisé, capable de parler aux animaux et bientôt, le voilà embarqué à dos d'oie jusqu'en Finlande, pour un véritable voyage initiatique qui le changera à jamais....

Version dvd français d'une mini-série pour enfant de près de quatre heures, co-produite par l'Allemagne et la Suède, et adaptant le récit de Selma Lagerlöf.

Et qui dit "version dvd français", dit VF, et mini-série raccourcie à moins de 90 minutes... d'où un récit décousu, bordélique, blindé de coupes abruptes et de transitions improbables, qui rendent le tout gentiment incompréhensible et/ou niais, et ne satisfera que les plus jeunes, amusés par les animaux qui parlent et par des effets visuels pourtant assez moyens.

Un vrai travail de boucherie qui ne donne qu'une envie : se replonger dans les livres, avant de mettre la main sur la mini-série complète, pour comparer.

2/6

Le Baron de Münchausen (Baron Münchausen) :

Un peu fatigué, le Baron de Münchausen (Jan Josef Liefers) raconte histoires improbables après histoires improbables dans les auberges et autres tavernes. Un soir, cependant, la petite Frida (Isabelle & Helen Ottman) vient à sa rencontre pour lui annoncer qu'elle est sa fille ; dubitatif, le Baron ne la croit pas, mais de fil en aiguille, il finit par partir à l'aventure avec la fillette...

Un téléfilm allemand en deux parties, pour près de trois heures de métrage, diffusées sur Das Erste. Je l'ai probablement déjà dit en ces pages, je suis grand fan du Les Aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam, que je considère comme un film festif par excellence, et comme l'un des chefs d'oeuvre maudits du réalisateur.

Et là, le problème principal de ce téléfilm, c'est qu'il met trois heures pour raconter, avec moins de budget, moins de talent, moins de rythme, moins d'inventivité et moins de panache, exactement la même chose que le Gilliam. Oui, je sais, "c'est normal, vu que les deux métrages sont inspirés des mêmes récits originaux"... mais la moindre des choses serait tout même d'essayer de se démarquer au maximum de l'adaptation la plus mémorable.

Or là, avec son Münchausen (joué comme un Jack Sparrow du pauvre par un acteur ressemblant à un croisement entre Alexandre Astier et Robert Downey Junior) accompagné par une fillette, on retrouve vraiment les mêmes scènes, les mêmes interactions, etc. On s'ennuie donc assez rapidement, puisque cette adaptation rappelle constamment un autre film qualitativement supérieur, enrobant le tout d'un meublage conséquent, d'un rythme laborieux, de cascades approximatives, et d'une illustration musicale qui lorgne très fortement sur, justement, les Pirates des Caraïbes de Zimmer.

Cela dit, la production et les acteurs font tout de même des efforts, donc tout n'est pas négatif... mais ça reste très très en deça du Terry Gilliam.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 63 - Elf : Buddy's Musical Christmas (2014) & Le Petit Prince des Trolls (1987)

Publié le 1 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Animation, Comédie, Musique, Jeunesse

Noël est passé, la Nouvelle Année est arrivée, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Elf - Buddy's Musical Christmas :

Les aventures de Buddy l'elfe humain (Jim Parsons), qui part à New York pour rencontrer son père biologique et trouver l'amour.

Pour une raison ou pour une autre, Elfe de Jon Favreau (un film sympatoche, mais rien de plus qu'un Will Ferrell Show vaguement déguisé en film de Noël, avec la distanciation et l'ironie qui vont avec) est devenu un nouveau classique de Noël outre-Atlantique, notamment auprès des hipsters en tous genres. Soit.

Le film a connu une version papier, une version Broadway, et voilà maintenant qu'on a droit à une adaptation jointe de la version Broadway et du film en un résumé de 42 minutes. Et c'est bien là tout le problème : 42 minutes, avec les coupures publicitaires obligatoires, et tous les passages chantés (franchement assez insipides), ça donne un tout affreusement redondant, qui raconte au moins deux fois la même histoire (une fois dans le récit principal, qui refait donc le film en condensé, et une fois dans le générique de fin, qui résume à nouveau le tout en chanson), supprime tout développement des personnages principaux (Jovie, notamment, est quasiment inexistante), et, pour résumer, ne sert à rien.

D'autant que le casting vocal est malheureusement assez frustrant : Mark Hamill est sous-exploité, on ne peut que penser à Sheldon dès que Buddy parle (ce qui le rend éminemment exaspérant), Kate Micucci n'est pas très à l'aise dans son personnage, Gilbert Gottfried transforme son personnage (celui de Peter Dinklage) en caricature surjouée...

Restent les visuels mi-film d'animation, mi-stop-motion à la Rankin Bass : ils sont très réussis, et justifient presque de jeter au moins un coup d'oeil à ce Christmas Special... quel dommage cependant qu'ils n'aient pas été utilisés pour un récit qui aurait narré de nouvelles aventures de Buddy, et pas pour un simple remake sans grand intérêt.

3/6 (uniquement pour le travail esthétique, visuel, et d'animation)

Le Petit Prince des Trolls - une fable de Noël (The Little Troll Prince) :

Bu, un petit troll atypique et timide, héritier du trône de son royaume, finit par découvrir, au contact d'une famille d'humains, les bienfaits de la bonté, de la générosité, de Dieu et des fêtes de Noël.

Un Christmas Special américain de 45 minutes, produit par Hanna-Barbera et rediffusé chaque année sur Cartoon Network, mais qui malheureusement souffre d'un propos absolument pas subtil sur la Foi, Dieu, et compagnie.

C'est d'autant plus dommage que le casting vocal VO est intéressant (Vincent Price, Don Knotts, Cloris Leachman, Jonathan Winters...), que le ton global colle assez bien aux histoires de trolls nordiques traditionnelles, et que visuellement, c'est plutôt réussi.

Mais entre le propos prosélyte et les chansons assez datées et imbuvables (du moins en VF), le tout peine à convaincre réellement.

2.25/6 (pour le caméo de David le Gnome :p)

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