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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #suede catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1720 : The Mystery Beneath (2015)

Publié le 22 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Documentaire, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Critiques éclair, Suède

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Mystery Beneath (2015) :

Un documentaire creux d'une petite heure, qui fait très documentaire télévisé diffusé sur History ou sur une chaîne du genre, et qui part d'un postulat très basique, pour aller.... nulle part, en fait : un équipage de chasseurs de trésor suédois découvre, au sonar, une formation (clairement rocheuse à mes yeux, dès sa première apparition à l'écran) à la forme un peu étrange, et, après avoir créé le buzz auprès des réseaux alternatifs et des chaînes sensationnalistes promptes à comparer le tout au Faucon Millenium et à des Ovnis, monte une nouvelle expédition pour aller explorer les lieux plus en détail.

Et ça s'arrête là, puisque que ça accumule les références aux marronniers du genre (Yonaguni, les ovnis allemands, l'atlantide), ça évite délibérément de montrer à l'écran des images sous-marines nettes de l'objet, ça passe tout son temps à s'intéresser à l'équipage, à leur préparation, aux difficultés de la plongée en eaux profondes, etc, ça joue la carte du pseudo-complot militaire (parce que le bateau croise un navire militaire à un moment, loin de l'objet) et que ça botte en touche à la fin, en présentant l'équipe comme désormais victime de méchants internautes menaçants, blablabla.

Pas grand intérêt, tout ça, et un mystère qui n'en est clairement pas un.

1.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1615 : Emily et le voyage magique (2020)

Publié le 8 Avril 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, USA, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Allemagne, Suède

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Emily et le voyage magique (Emily and the Magical Journey/Faunutland and the Lost Magic - 2020) :

Marquée par la mort de son père et par sa mère absente (Jenny Lampa), Emily (Tipper Seifert-Cleveland) est malheureuse. Un soir, elle brave l'interdit de sa mère et entre dans le bureau de son père, où elle découvre tous les dessins de celui-ci, qui ont inspiré sa mère à écrire des ouvrages pour enfants se déroulant à Faunutland, un monde féérique. Cette nuit-là, Emily est alors transportée à Faunutland où, avec l'aide de Nightinglar (Jenny Lampa), une fée privée de ses ailes, elle apprend qu'elle doit retrouver un cristal magique, pour rendre au royaume sa magie et sa joie de vivre...

Une coproduction américano-suédo-allemande qui lorgne beaucoup sur les films familiaux fantastiques des années 80, où le monde féérique est une métaphore des traumatismes du jeune personnage principal, et où les créatures semblent tout droit sorties des studios Jim Henson.

Une bonne dose de nostalgie au programme, donc, associé à une approche très nordique du genre, ce qui donne envie de se montrer indulgent avec un métrage très imparfait, notamment au niveau de l'écriture : c'est brouillon, pas très bien rythmé, avec de l'exposition assez maladroite, et on sent constamment les limites du budget, par exemple dans des fonds verts assez inégaux, ou dans la musique ultra-dérivative.

Mais bon, ça joue plutôt bien, le bestiaire est très chouette, et il y a ponctuellement un souffle de fantaisie et de magie très agréable qui fait regretter qu'il n'y ait pas eu un peu plus d'argent ou de maîtrise pour vraiment tirer le film vers le haut.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1172 : Lords of Chaos (2018)

Publié le 27 Mars 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Musique, Review, Religion, Norvège, Suède, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Lords of Chaos (2018) :

Désœuvrés, passionné de métal extrême, et désireux de se rebeller contre le carcan de la société norvégienne de la fin des années 80, plusieurs adolescents, menés par Øystein "Euronymous" Aarseth (Rory Culkin), décident un beau jour de créer le groupe Mayhem, d'inspiration satanique. Rapidement, sous l'influence de Pelle "Dead" Ohlin (Jack Kilmer), un jeune suicidaire et morbide, puis de Kristian "Varg" Vikernes (Emory Cohen), pyromane en puissance, le groupe se radicalise, et développe une aura sulfureuse, alors que leur succès grandit, et que suicides, meurtres et églises brulées se multiplient de leur fait...

Un biopic ouvertement romancé ("basé sur des vérités, des mensonges et sur les faits avérés", nous dit le carton d'ouverture) du groupe Mayhem, réalisé par un ancien membre du groupe Bathory, devenu cinéaste (et réalisateur de clips musicaux), et qui aborde frontalement la spirale infernale dans laquelle ces adolescents se sont embarqués, épris d'un désir toujours plus grand de choquer, de se rebeller, et se montrer différents.

Un métrage semi-comique, semi-mélancolique, semi-tragique et semi-horrifique (ça fait beaucoup de semis, je sais), constamment sur le fil du rasoir entre portrait moqueur de jeunes rebelles paumés et psychologiquement déséquilibrés (qui se radicalisent seuls dans leur quête de sensations et d’extrême, et dans leur désir paradoxal de ne pas paraître "poseurs" - alors même qu'ils se déguisent, se maquillent, et font semblant de vénérer Satan), malaise d'une violence crue et brutale (le suicide de Dead est à ce titre particulièrement marquant), et biopic plus traditionnel, avec ses inventions et ses raccourcis.

Dans l'ensemble, pour un semi-novice de la scène black metal norvégienne (je connais les noms et la musique, mais je n'ai jamais cherché à en savoir plus sur qui faisait quoi), le tout s'avère assez agréable à suivre, un biopic à la mise en image dynamique (et parfois assez implacable) et qui sait jouer la carte des ruptures de ton pour mieux surprendre et choquer le spectateur.

Le film est aidé par une interprétation très solide (notamment du jeune Culkin) qui parvient à donner un peu d'épaisseur à ces personnages fréquemment pathétiques, et par des moments joliment absurdes, façon Spinal Tap, qui permettent de décompresser un peu entre deux moments plus tendus. Ce n'est cependant pas parfait (la musique n'est pas particulièrement mise en valeur, la nudité est gratuite et amenée à l'arrache, certains moments sont too much), et bizarrement, j'ai trouvé que le climax du film (l'ultime confrontation entre Varg et Euronymous) était décevant, manquant de punch et d'énergie.

C'est peut-être dû à un côté trop "mis en scène", trop "écrit", et pas assez spontané, qui enlève beaucoup de force à cette confrontation sanglante, au point que sa violence finit par paraître un peu cartoonesque (idem pour le meurtre dans le parc).

Dans l'ensemble, cela dit, un bon biopic qui change un peu du lissage de mise dans les grosses productions hollywoodiennes.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 81 - Häxan : La Sorcellerie à Travers les âges (1922) & Les Clowns Tueurs Venus d'Ailleurs (1988)

Publié le 11 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Documentaire, Fantastique, Histoire, Suède, Danemark, Comédie, USA

Chez les Téléphages Anonymes, l'Halloween Oktorrorfest - notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur - continue jusqu'à la fin de la semaine...

Häxan : La Sorcellerie à Travers les âges :

Un documentaire suédois/danois de 1922, qui est, en résumé, un essai filmique sur le thème de la sorcellerie et sur son histoire depuis la nuit des temps jusqu'à l'époque de la réalisation du métrage.

L'intérêt principal de ce métrage muet (désormais considéré comme un classique) signé Benjamin Christensen (qui incarne par ailleurs le Diable dans certaines scènes), c'est qu'il mêle une approche très didactique et scolaire (cartons et illustrations montrées avec une baguette par une main invisible, structure très formatée) à des reconstitutions avec acteurs, aux visuels parfois très frappants et modernes.

Malheureusement, dans l'ensemble, la structure et le rythme global du métrage rendent le tout très aride (d'autant que son illustration musicale, à base de morceaux classiques, n'est pas toujours la plus pertinente ou efficace) : au fil de ses chapitres, le film tente d'imposer un fil narratif, celui de la destruction de la famille d'une femme innocente, persécutée et torturée par le clergé de l'époque. Ce n'est pas inintéressant, mais à nouveau, c'est très aride, et pas toujours captivant.

La dernière partie du film, elle, se rapproche des temps "modernes", pour établir un parallèle très clair entre les sorcières médiévales, et les femmes souffrant de problèmes mentaux, mais étant confrontée à la misogynie de la société qui les entoure. La thèse du métrage est donc assez progressiste et pertinente, mais elle ne se cristallise qu'à la toute fin.

La vraie pièce de résistance (et de cinéma) de Häxan se trouve dans son premier tiers, quand après une introduction longuette et générique sur les mythes et les légendes de diverses peuplades, le film choisit de représenter sous forme de vignettes les croyances médiévales en matière de sorcellerie : on a alors droit à tout un défilé de monstres grotesques, de sorcières difformes, de nudité, de sacrilège, de sorcières qui chevauchent leurs balais, etc

Les effets spéciaux, et les visions démoniaques présentées à l'écran y sont frappantes, et tout droit sorties de gravures médiévales. C'est efficace, peut-être plus que certaines représentations modernes du diable et de ses sbires, et c'est franchement remarquable en terme d'esthétique et de cinématographie.

Alors certes, Häxan est loin d'être un film à conseiller au spectateur lambda, ne serait-ce que pour sa durée, son format, ses différentes versions (le métrage à été monté, remonté, doublé par une voix off, etc... personnellement, je l'ai vu dans sa version d'origine sous-titrée, ce qui m'a permis de travailler mon suédois !) et son rythme défaillant. Mais il a largement de quoi intéresser les cinéphiles curieux, et les amateurs d'effets spéciaux à l'ancienne...

4/6

Les Clowns Tueurs Venus d'Ailleurs (Killer Klowns From Outer Space) :

Lorsque Mike (Grant Cramer) et Debbie (Suzanne Snyder) suivent une comète qui vient de s'écraser près de leur petite ville américaine, ils découvrent un cirque étrange, tout droit descendu des étoiles, et empli d'extra-terrestres meurtriers à l'apparence de clowns difformes. Et rapidement, ces clowns tueurs venus d'ailleurs s'en prennent aux habitants de cette bourgade...

La définition même d'un film culte. Ce métrage des frères Chiodo n'est pas toujours forcément bien joué (notamment par Suzanne Snyder), mais c'est tellement fun, inventif, décalé, excentrique, drôle, original, et fourmillant de moments improbables que ça en devient instantanément attachant et mémorable.

Et puis l'illustration musicale est tellement appropriée que le tout forme un classique de la comédie horrifique des années 80, comme on ne sait clairement plus en faire de nos jours.

5/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 26 - Tale of Vampires (2006)

Publié le 4 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Comédie, Suède

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre... ​​​​​​

Tale of Vampires (Frostbiten) :

Annika (Petra Nielsen), médecin, et Saga (Grete Havnesköld), sa fille adolescente, s'installent dans une petite ville au nord de la Suède, où règne actuellement la nuit polaire. Là, tandis que Saga se fait des amis de son âge, et est invitée à une petite fête, Annika rencontre, sur leur lieu de travail, son idole, le généticien Gerhard Beckert (Carl-Åke Eriksson). Mais bien vite, alors qu'un concours de circonstances répand une épidémie de vampirisme parmi la jeunesse de la ville, le sombre passé de Beckert se révèle à Annika...

Un long-métrage suédois présenté comme étant une comédie horrifique, mais qui, en réalité, a tellement le postérieur entre deux (si ce n'est trois ou quatre) sièges qu'elle échoue à convaincre dans le moindre domaine.

D'un côté, on a un film vampirique tout à fait sérieux, avec des Nazis, un flashback historique, des créatures assez réussies compte tenu du budget, des expériences scientifiques, une tentative de créer du suspense, etc.

De l'autre, une teen comedy bourrée de clichés, de personnages caricaturaux et creux, et d'humour bas de plafond (des chiens qui parlent).

Ensuite, occasionnellement, on a un niveau d'humour plus subtil et très nordique dans son flegme et son stoïcisme.

Ailleurs, du slapstick à base de nains de jardin, de repas de famille problématique ou de vampire qui s'en prend plein la tête.

Et puis, çà et là, surnagent des idées intéressantes, jamais vraiment exploitées (la nuit polaire, par exemple, ou encore la drogue vampirique).

Résultat, tout ça se mélange dans un tout jamais très structuré ou rythmé, assez décousu et inabouti, qui part dans tous les sens sans jamais prendre le temps de développer suffisamment quoi que ce soit, et illustré par une bande originale symphonique un peu trop présente et grandiloquente pour son propre bien.

En somme, un bon gros bordel assez fauché, et qui ne convainc jamais. Dommage.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #148 : Kung Fury (2015)

Publié le 10 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Fantastique, Suède, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Kung Fury :

Dans le Miami des années 80, Kung Fury (David Sandberg) est un super-flic héritier d'une tradition ancestrale et doté de super-pouvoirs martiaux, avec lesquels il fait régner la loi et l'ordre en ville, au prix de beaucoup de casse. Mais lorsque Adolf Hitler (Jorma Taccone), le Kung Führer, traverse les couloirs du temps et abat tous les collègues de Kung Fury, ce dernier décide alors de remonter le temps jusqu'aux années 40, afin de tuer Hitler...

Un moyen-métrage/fanfilm suédois totalement nawak, financé via Kickstarter, et qui combine, dans une ambiance ultra-référentielle et décalée, toutes les influences cinématographiques, vidéoludiques, musicales et télévisuelles des enfants ayant grandi dans les années 80-90.

Le résultat est absurde, hilarant, spectaculaire, et totalement décomplexé, tout en étant assez maîtrisé techniquement. Certains détesteront, et parleront de fan-service creux, mais moi, j'ai adoré.

5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 78 - Nils et les Oies Sauvages (2011) & Le Baron de Münchausen (2012)

Publié le 8 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Suède, Allemagne, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest 2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...

Nils et les Oies Sauvages (Nils Holgerssons Wunderbare Reise) :

À 13 ans, le jeune Nils Holgersson (Justus Kammerer) est un adolescent turbulent et impatient, las de travailler à la ferme de ses parents. Un jour, alors qu'il cumule les bétises, laisse un renard tuer l'une des oies familiales, et détruit une clôture avec un tracteur, il est maudit par un lutin agacé : Nils se retrouve miniaturisé, capable de parler aux animaux et bientôt, le voilà embarqué à dos d'oie jusqu'en Finlande, pour un véritable voyage initiatique qui le changera à jamais....

Version dvd français d'une mini-série pour enfant de près de quatre heures, co-produite par l'Allemagne et la Suède, et adaptant le récit de Selma Lagerlöf.

Et qui dit "version dvd français", dit VF, et mini-série raccourcie à moins de 90 minutes... d'où un récit décousu, bordélique, blindé de coupes abruptes et de transitions improbables, qui rendent le tout gentiment incompréhensible et/ou niais, et ne satisfera que les plus jeunes, amusés par les animaux qui parlent et par des effets visuels pourtant assez moyens.

Un vrai travail de boucherie qui ne donne qu'une envie : se replonger dans les livres, avant de mettre la main sur la mini-série complète, pour comparer.

2/6

Le Baron de Münchausen (Baron Münchausen) :

Un peu fatigué, le Baron de Münchausen (Jan Josef Liefers) raconte histoires improbables après histoires improbables dans les auberges et autres tavernes. Un soir, cependant, la petite Frida (Isabelle & Helen Ottman) vient à sa rencontre pour lui annoncer qu'elle est sa fille ; dubitatif, le Baron ne la croit pas, mais de fil en aiguille, il finit par partir à l'aventure avec la fillette...

Un téléfilm allemand en deux parties, pour près de trois heures de métrage, diffusées sur Das Erste. Je l'ai probablement déjà dit en ces pages, je suis grand fan du Les Aventures du Baron de Münchausen de Terry Gilliam, que je considère comme un film festif par excellence, et comme l'un des chefs d'oeuvre maudits du réalisateur.

Et là, le problème principal de ce téléfilm, c'est qu'il met trois heures pour raconter, avec moins de budget, moins de talent, moins de rythme, moins d'inventivité et moins de panache, exactement la même chose que le Gilliam. Oui, je sais, "c'est normal, vu que les deux métrages sont inspirés des mêmes récits originaux"... mais la moindre des choses serait tout même d'essayer de se démarquer au maximum de l'adaptation la plus mémorable.

Or là, avec son Münchausen (joué comme un Jack Sparrow du pauvre par un acteur ressemblant à un croisement entre Alexandre Astier et Robert Downey Junior) accompagné par une fillette, on retrouve vraiment les mêmes scènes, les mêmes interactions, etc. On s'ennuie donc assez rapidement, puisque cette adaptation rappelle constamment un autre film qualitativement supérieur, enrobant le tout d'un meublage conséquent, d'un rythme laborieux, de cascades approximatives, et d'une illustration musicale qui lorgne très fortement sur, justement, les Pirates des Caraïbes de Zimmer.

Cela dit, la production et les acteurs font tout de même des efforts, donc tout n'est pas négatif... mais ça reste très très en deça du Terry Gilliam.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 44 - L'Élan de Noël (2013)

Publié le 22 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Suède, Hollande, Fantastique

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

L'Élan de Noël (Midden in De Winternacht / A Christmoose Story) :

Le petit Max (Dennis Rinsma) est bien triste à l'approche de Noël, car il sera séparé de son père divorcé pour les fêtes... mais lorsqu'un élan s'écrase sur le toit de sa grange, il se trouve soudain bien occupé. Car l'animal parle, et explique qu'il tire habituellement le traîneau du Père Noël (Derek De Lint) : à Max d'aider l'élan de Noël à rejoindre son maître, s'il veut que tous les enfants reçoivent des cadeaux le 25 Décembre !

Une coproduction suédoise et néerlandaise assez agréable, puisqu'elle se permet d'éviter les écueils éventuels d'un film de Noël uniquement à destination des enfants, en donnant un peu dans le décalage humoristique : on a ainsi une petite soeur surdouée, un voisin chasseur (et apprenti-séducteur), un Santa pas très futé, facilement déprimé et alcoolique, une belle-mère têtue et autoritaire qui mène Santa à la baguette, et bien sûr l'élan sarcastique qui vaut son titre au métrage.

Un élan doublé en français par Emmanuel Curtil, ce qui lui assure un capital sympathie certain, et qui est techniquement plutôt réussi (merci les animatroniques !). D'ailleurs, visuellement, ce film ne fait pas du tout cheap, et est même très agréable à l'oeil, puisque constamment enneigé.

Bref, un chouette petit film de Noël, léger et sympathique.

4/6

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