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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #yulefest catégorie

Christmas Yulefest 2015 - 100 - Le Père Noël est en Prison (1988)

Publié le 3 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Christmas, Noël, Jeunesse, Fantastique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Le Père Noël est en Prison (Ernest Saves Christmas) :

Vieillissant et perdant lentement ses pouvoirs, le Père Noël (Douglas Seale) arrive en Floride à la recherche de son héritier, Joe (Oliver Clark), un animateur d'émission pour enfants à la carrière vacillante. À l'aéroport, il est pris en charge par Ernest (Jim Varney), un chauffeur de taxi excentrique, et rencontre Harmony Star (Noelle Parker), une adolescente fugueuse et rebelle, avant de finir en prison sur un malentendu. À Ernest et Harmony de sauver Noël, et d'assurer que Joe devienne bien le nouveau Santa Claus...

Difficile pour moi de dire du mal de cette comédie de la fin des années 80 tant ce "classique" a bercé mes jeunes années, entre son Santa attachant, ses rennes volants, son duo d'employés débiles, son ado rebelle, etc... sans oublier Ernest, initialement star d'une série de publicités, et devenu dans les 80s un personnage culte pour les enfants, star de shows tvs et de nombreux long-métrages.

Un Ernest qui ne fait pas dans la subtilité (ce n'est pas plus subtil que Jim Carrey dans les Ace Ventura), et qui donne le ton de tout le reste du film : c'est assez daté, pas très bien rythmé, la Floride ne fait pas un environnement très festif, et le tout est souvent too much, mais ça a bon fond, et la nostalgie joue toujours sur moi.

Un petit 3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 99 - Christmas Eve (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Drame, Comédie, Christmas, Noël

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Christmas Eve :

À New York City, la nuit de Noël, un accident imprévisible prive tout un quartier d'électricité, et emprisonne de multiples utilisateurs dans leurs ascenseurs respectifs. Là, ils apprennent alors à se connaître...

Un long-métrage indépendant à la distribution intéressante (Patrick Stewart, James Roday, Jon Heder, Cheryl Hines, Gary Cole, etc...) et qui tente le gimmick du film collégial à la Gary Marshall, en toutéliant le destin d'inconnus qui se croisent dans des ascenseurs en panne, le soir de Noël.

Malheureusement, non seulement le récit est assez mal structuré, et tonalement très hétérogène (on passe de moments émouvants à de la grosse comédie surjouée à de la pseudo-profondeur, sans la moindre transition), mais en plus il manque de la finesse ou de la profondeur nécessaires pour faire fonctionner ce style de script, préférant ici aborder frontalement le problème de la Foi d'un médecin athée forcément cynique, ou surligner toutes ses thématiques de manière bien appuyée.

Le tout, guère aidé par un budget minimaliste, et par des personnages allant de "caricatural" à "excentrique", en passant par toute la gamme de l'antipathie ou de la transparence.

En résumé, un raté, jamais très drôle, très profond ou très émouvant, et qui gaspille un peu sa distribution...

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 98 - Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Romance, Christmas, Noël, Lifetime, Comédie, Fantastique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Coup de Foudre au Manoir Hanté : les Douze Coups de Noël (The Spirit of Christmas / Hollygrove) :

Kate (Jen Lilley), une jeune avocate malheureuse en amour, part dans le Vermont pour faciliter la vente d'une vieille auberge splendide, réputée pour être hantée. Seule dans ce bâtiment, elle rencontre alors le séduisant Daniel Forsythe (Thomas Beaudoin), mystérieusement décédé 95 ans plus tôt et qui, chaque année, prend forme humaine durant les douze jours précédant Noël. Bien décidée à l'aider, et pas insensible à son charme, Kate commence alors à mener l'enquête...

Ultime téléfilm Lifetime de la saison 2015, diffusé sur nos écrans français avant même que la diffusion US n'ait eu lieu, ce Spirit of Christmas est probablement le moins mauvais de la cuvée Lifetime 2015. Au point qu'il aurait presque pu avoir sa place dans la gamme Hallmark Movies & Mysteries de la concurrence...

Cela dit, le métrage n'est pas pour autant une vraie réussite, malgré une héroïne sympathique et expressive : en effet, le fantôme en question n'est pas un protagoniste particulièrement attachant ou charismatique, avec son interprétation trop intériorisée et torturée, et il faut bien avouer que tout le mystère autour de sa mort (dévoilé par touches via des flashbacks assez quelconques) est particulièrement cousu de fil blanc et insipide.

Résultat : on suit le tout sans grande passion ou intérêt, la romance paranormale étant trop classique pour vraiment suffire à soutenir le reste du métrage. Et on peine à ne pas être agacé par (à nouveau) la confusion entretenue entre les douze jours précédant Noël, et les véritables Douze jours de Noël, ou encore par cette fin télégraphiée (et improbable) au possible.

Cela dit, il faut bien avouer que tout l'environnement du Vermont enneigé fait plaisir à voir (les acteurs transis de froid en extérieur rendent le tout crédible), et que finalement, même si elle n'est pas particulièrement captivante, au moins cette enquête a le mérite de changer un peu d'ambiance et de ton par rapport à toutes les autres productions de cette saison.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 97 - Le Pays de Noël (2015)

Publié le 2 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Comédie, Romance, Noël, Télévision, Hallmark

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Le Pays de Noël (Christmas Land) :

Jules (Nikki DeLoach), une femme d'affaire new-yorkaise, hérite à l'approche de Noël de Christmas Land, un village de Noël centré autour d'une ferme à sapins, autrefois en possession de sa grand-mère décédée. Sur les conseils de son petit-ami avocat (Jason-Shane Scott), Jules décide de se rendre sur place afin de remettre les lieux en état, et de les revendre au meilleur prix. Mais à Christmas Land, Jules est submergée par l'enthousiasme des habitants de la communauté, et elle finit par changer progressivement d'avis, d'ailleurs pas insensible au charme de Tucker (Luke MacFarlane), l'avocat en charge de la bonne transmission du parc.

Ultime film de Noël Hallmark, un peu mis en chantier précipitamment, terminé au dernier moment, quasiment pas promu par la chaîne... et tout ça se ressent dans le script (gentiment générique et un peu baclé) et dans les réactions de ses protagonistes, relativement caricaturales et forcées.

Ce qui ne veut pas forcément dire pour autant que ce métrage soit particulièrement mauvais..... mais clairement insipide, oui. Et techniquement assez faible, que ce soit au niveau de l'écriture globale (assez laborieuse et simpliste) que de l'interprétation de nombreux personnages secondaires (forcée ou artificielle, comme si le film n'était composé que des premières et uniques prises de chaque scène, à la mise en scène baclée et à la post-synchro médiocre).

Dommage, parce que le couple principal (dont Nikki DeLoach, déjà dans You Cast A Spell on Me à Halloween) n'est pas désagréable, et fonctionne relativement bien.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 96 - Profession Père Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Profession Père Noël (Becoming Santa) :

Holly (Laura Bell Bundy) est la fille du Père Noël (Michael Gross), mais a toujours caché sa véritable identité à son compagnon Connor (Jesse Hutch), qui travaille pour un fabricant de jouets. Mais lorsque Connor veut la demander en mariage, Holly n'a pas d'autre choix que de l'emmener au Pôle Nord, pour le présenter à ses parents. À son arrivée, elle lui raconte alors la vérité et, malgré la présence insistante de Jack Frost (Tony Cavalero), l'ex d'Holly, elle tente de le préparer (sans qu'il s'en aperçoive) à prendre la succession de son père...

Une production Lifetime assez agaçante, pour de multiples raisons. Tout d'abord, du début à la fin, on a l'impression d'être devant un mauvais clone (ou une suite télévisée) de la franchise Super Noël, entre le rival Jack Frost, les elfes enfants et leur superviseur plus âgé plus grognon et plus sarcastique, la clause de mariage, etc...

Ensuite, le héros passe tout le film à être un compagnon parfait, qui endure tous les mensonges et toutes les épreuves qui se présentent à lui avec le sourire... jusqu'à ce qu'il en ait assez qu'on lui cache des choses et qu'on le critique, et qu'il décide de céder la place à plus qualifié que lui.

Et lorsqu'il revient finalement, après avoir plus ou moins été écarté du récit par un script se concentrant sur autre chose, c'est à lui de faire des excuses !? Mwé.

Enfin, ce téléfilm est un nouvel indicateur du problème récurrent de Lifetime, quasiment incapable de tourner un film de Noël sincère dans lequel le Père Noël serait réel.

Last Chance For Christmas souffrait déjà de cette distanciation de la chaîne vis à vis de son sujet : Lifetime n'assume pas (plus ?) le kitsch inhérent à ses scripts de Noël, et préfère les traiter avec ironie, à la limite de la parodie. Une approche qui pourrait fonctionner si elle était totalement assumée, mais là non plus, ce n'est pas le cas, puisque le téléfilm est trop fauché (la neige artificielle en coton est ridicule, entre autres) pour que ses éléments caricaturaux soient convaincants, et trop forcé et surjoué pour qu'à côté, l'émotion et la romance sonnent vrai (tout ce qui concerne la compagnie de jouets, notamment, est une mauvaise farce, et voir les enfants s'extasier en une fraction de seconde sur un chien en bois assez laid est assez risible).

Résultat, les productions Lifetime ont vraiment "le cul entre deux chaises", pas assez sincères et bien produites pour convaincre, et pas assez déjantées et décalées pour devenir vraiment amusantes.

Dommage, parce que le couple principal est assez sympathique, et a une bonne alchimie.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 95 - A Christmas Star (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Christmas, Noël, Comédie, Drame, UK, Jeunesse, Irlande

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

A Christmas Star :

Née dans une étable le 25 Décembre, à la lumière de l'étoile de Noël, Noelle (Erin Galway-Kendrick) possède un don miraculeux, celui de répandre l'amour et la paix autour d'elle, afin de calmer les situations les plus tendues d'une simple pensée. Mais lorsque McKerrod (Rob James-Collier), un agent immobilier travaillant pour le compte de Mr. Shepherd (Pierce Brosnan), menace de racheter l'usine locale de boules à neige - où travaille toute la communauté - pour la raser, Noelle et ses amis décident de tenter le tout pour le tout pour éviter le pire.

Un conte de Noël familial anglo-irlandais, qui s'avère assez caricatural, simpliste et maladroit dans son approche du genre (la narration en forme de calendrier de l'avent et la manifestation visuelle des flashbacks manquent clairement de subtilité), mais qui parvient à s'en sortir grâce à son interprétation solide, notamment au niveau des jeunes acteurs : Erin Galway-Kendrick est plutôt juste et attachante, le petit James Stockdale est excellent, et Mainie Mulholland est amusante en Bubble, la fillette pas très vive d'esprit.

Les adultes s'en sortent eux aussi assez bien, même si Brosnan et Neeson cachetonnent un peu dans des rôles pouvant être assimilés à de la quasi-figuration ; et si l'on peut regretter la tendance systématique des Anglais à donner dans le drame social loachien à la moindre occasion, ça apporte ici un contexte réaliste qui n'est pas forcément inintéressant.

Dommage cependant que le script soit aussi superficiel et hésitant quant au ton qu'il cherche à adopter, jamais suffisamment sérieux pour que l'on croie à ses enjeux, et jamais suffisamment énergique et ludique pour faire un bon film pour enfants.

Un petit 3/6, car le métrage est suffisamment court et rythmé pour que ses défauts évidents ne deviennent pas rédhibitoires.

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Christmas Yulefest 2015 - 94 - Une Mélodie de Noël (2015)

Publié le 1 Janvier 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Hallmark, Comédie, Romance, Musique

2016 est enfin là, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année, jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le 6 Janvier...

Une Mélodie de Noël (A Christmas Melody) :

Après l'échec de sa carrière de styliste à Los Angeles, Kristen (Lacey Chabert) décide de retourner vivre dans sa ville natale de Silver Falls, Ohio, en compagnie de sa fille Emily (Fina Strazza). Là, elle retrouve sa tante (Kathy Najimy), sa rivale de toujours (Mariah Carey), un séduisant professeur de musique (Brennan Elliott), et un étrange homme de ménage barbu qui semble cacher bien des choses (Kevin Chamberlin).

Alors là, soyons très clairs : ce film de Noël Hallmark a été intégralement vendu sur la présence à l'écran, derrière les caméras, et à la bande-son de Mariah Carey. Et sur ces trois points, c'est un flop : Carey est une piètre actrice, robotique, toujours cadrée en gros plan, et avec un filtre d'image façon mauvais soap des années 60 ; elle est une réalisatrice débutante, et ça se voit clairement au nombre incroyable de plans ratés, d'angles mal choisis, d'interactions peu crédibles, et de jeu bancal ; et la chanson finale est une soupe imbuvable qui ferait presque pitié.

Bref, la Mariah Carey Experiment est un splendide échec, et c'est bien dommage, car le film, sinon, est tout à fait dans la moyenne du genre : le couple principal (déjà celui de Une Maison pour Deux, plus tôt en 2015) est ici plus dynamique et enjoué qu'à la St Valentin, et Lacey Chabert, notamment, met ici dix fois plus d'énergie dans la moindre de ses scènes que dans la totalité de Une Famille pour Noël.

On regrettera néanmoins que tous les enfants, et notamment Fina Strazza, soient dirigés de manière à en faire beaucoup trop, ce qui a tendance à agacer et à leur donner de faux airs d'enfants précoces. Ah, et aussi, pauvre Père Noël qui ne sert à rien.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 93 - Les Douze Cadeaux de Noël (2015)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Douze Cadeaux de Noël (On The Twelfth Day Of Christmas) :

10 ans après qu'elle ait passé une journée de Noël magique en sa compagnie, Maggie (Brooke Nevin), une journaliste, est ravie d'apprendre que Mitch (Robin Dunne), un animateur radio, s'installe dans la petite ville où elle vit. Mais Mitch a changé, et est devenu aigri, ne trouvant plus aucun intérêt dans les fêtes de Noël. En secret, Maggie décide alors de fabriquer et de lui faire parvenir anonymement douze cadeaux de Noël, afin de tenter de lui redonner la magie de Noël... une tâche qui se complique lorsque ces cadeaux deviennent l'objet de l'attention du grand public, et que Maggie est chargée de couvrir cette histoire pour le journal local.

Une comédie romantique Hallmark assez capillotractée et cousue de fil blanc, avec des ficelles assez grosses, et des personnages un peu caricaturaux (notamment au niveau de la rivale amoureuse propriétaire d'un salon de yoga).

Mais, étrangement, le métrage ne fonctionne pas trop mal, principalement parce que le couple vedette est assez sympathique et attachant.

Rien de particulièrement mémorable, cependant, d'autant que certains défauts restent présents, comme par exemple ce saut temporel de dix ans, jamais vraiment crédible (les acteurs ne changent pas du tout, même pas au niveau de la coupe de cheveux), ou bien encore le concept des 12 jours de Noël, qui ne sont pas les 12 jours d'avant Noël, en dépit de ce que la plupart des programmes américains semblent croire.

Reste que je ne me suis pas ennuyé, ce qui, plus de deux mois après le début de la saison festive outre-atlantique, et de la diffusion de ces téléfilms souvent très répétitifs, mérite d'être souligné.

3.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 92 - Beethoven Sauve Noël (2011)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Beethoven Sauve Noël (Beethoven's Christmas Adventure) :

Assigné aux étables du Père Noël, l'elfe Henry (Kyle Massey) décolle accidentellement à bord du traîneau de Santa, et perd en cours de route la hotte magique de ce dernier. Celle-ci tombe entre les mains de deux criminels à la petite semaine (Robert Picardo et Curtis Armstrong), qui en exploitent la magie afin d'alimenter leur stock de jouets volés. Henry n'a alors d'autre choix que de se tourner vers Beethoven (doublé par Tom Arnold), le célèbre chien superstar, actuellement sous la garde de Mason (Munro Chambers), un jeune adolescent un peu délaissé par sa mère surbookée...

Apparemment le sixième ou septième film de la série Beethoven, ce métrage assume clairement ses intentions de film pour plus petits : narration façon livre d'histoires par John Cleese (qui cachetonne pour l'occasion), méchants qui cabotinent affreusement, chien qui parle, concours de pets canins, etc.

Autant dire que, pour un adulte, l'intérêt n'est pas particulièrement présent. Cela dit, la production était suffisamment confortable pour aller tourner au Canada, ce qui est plutôt agréable : il y fait très froid, la neige sur le sol et dans les airs est réelle, et le film bénéficie grandement de cet environnement crédible (traduction : le même métrage, filmé pour un budget microscopique en Californie, aurait à peine mérité le temps nécessaire à le regarder).

Bref. Pour un public enfantin, le film mérite probablement la moyenne : j'ai vu bien pire dans le genre, et bien moins compétent (notamment dans l'interprétation de Mason et de sa mère). Pour un adulte, ça tourne rapidement en rond, et ce n'est pas indispensable.

3/6 (2/6)

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Christmas Yulefest 2015 - 91 - Un Petit Cadeau du Père Noël (2015)

Publié le 31 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Petit Cadeau du Père Noël (Wish Upon A Christmas) :

Envoyée dans son Sud natal pour y liquider une grande partie d'une entreprise de décorations de Noël traditionnelles, Amelia (Larisa Oleynik) découvre que celle-ci est dirigée par Jesse (Aaron Ashmore), un père veuf qui, au lycée, était son petit-ami. Et alors qu'Amelia commence progressivement à tomber sous le charme de son ex, elle commence aussi à réévaluer sa mission, et à retrouver le sens des fêtes de Noël...

Une rom-com Lifetime qui, à nouveau, ne convainc pas vraiment, principalement parce qu'elle prend un postulat de départ assez classique (avec un couple vedette sympatoche), et qu'elle finit par le parasiter en lui rajoutant des couches et des couches de choses inutiles : l'ambiance du Sud, mollassonne et peu festive ; toutes les scènes d'Alan Thicke, qui les a clairement tournées à l'arrache, une après-midi, et qui n'apportent absolument rien au film ; l'intrigue du Père Noël écrasé dans la forêt, anecdotique et très secondaire, et qui en plus met en avant un enfant assez inégal dans son interprétation...

En résumé, rien de vraiment mémorable, et le tout s'avère assez peu original et captivant... mais en comparaison des autres métrages Lifetime de la saison 2015, ça reste tout de même une semi-réussite, ce qui est toujours ça de gagné.

3/6

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Christmas Yulefest 2015 - 90 - Le Noël de Denis la Malice (2007)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Noël de Denis la Malice (A Dennis The Menace Christmas) :

Denis Mitchell (Maxwell Perry Cotton), un petit garçon turbulent, maladroit, et pas très futé, est le fléau de son quartier, enchaînant catastrophes après catastrophes, au grand dam de son vieux voisin, George Wilson (Robert Wagner), bougon et antipathique. Mais à l'approche des fêtes de fin d'année, Dennis est bien décidé à rendre à Mr. Wilson l'esprit de Noël, quitte à transformer la maison de celui-ci en champ de bataille.

Pour être franc, je n'ai que de très vagues souvenirs de Denis la Malice (1993), et je n'ai jamais vu sa suite, mais peu importe, puisque ce DTV n'a aucun acteur en commun avec les films précédents. Et ce n'est pas plus mal pour les acteurs des films, puisqu'ici, le résultat est assez calamiteux.

Passons sur la structure bancale du film, qui est pendant une heure un enchaînement de scénettes jamais très drôles, toutes construites à l'identique, et qui dans son dernier tiers devient une énième redite de Un Conte de Noël, avec Wilson en Scrooge, et un ange de Noël afro-américain maladroit en guise d'esprit de Noël (un ange qui est probablement le seul personnage réussi de tout le film).

Passons sur l'interprétation unanimement bancale des enfants (sauf China McClain, comme toujours naturelle), et celle parfois guère meilleure de certains des adultes.

Passons sur l'écriture affreusement pataude et incompétente du film (qui te répète plus d'une demi douzaine de fois, dans des dialogues, qu'"il n'a pas neigé en ville depuis 30 ans, ce serait un miracle"... téléphonant ainsi la toute fin du métrage, forcément).

Oui, oublions tout cela, ainsi que l'absence chronique du chien de Denis, qui fait de la figuration malgré sa présence sur l'affiche, et attardons-nous sur le problème principal de ce film : Denis lui-même.

Car les films de ce genre reposent sur une chose : le capital sympathie du protagoniste. Si ton protagoniste est un enfant-catastrophe, qui sème le chaos sur son passage, alors il y a trois possibilités : soit son antagoniste est pire que lui, ce qui amène à relativiser ; soit l'enfant est charismatique, drôle et sympathique, ce qui permet de faire passer son caractère turbulent comme une lettre à la poste ; ou encore, l'enfant a bon fond, est malchanceux, et toutes ses mésaventures le rendent attachant.

Les films Eloïse sont un bon exemple d'enfant turbulent attachant. Ici, c'est le contraire : Mr Wilson n'est qu'un vieux ronchon qui ne demande qu'à rester tranquille dans son coin, et n'a rien d'un antagoniste actif ; Denis est transparent, insipide, voire même assez agaçant dans ses mimiques forcées ; et pire que tout, il est tout simplement stupide, faisant des choses qui ne viendraient pas à l'esprit d'un enfant normalement constitué, et qui ruinent la vie de ses parents et de ses proches.

Bref, pour résumer, on se retrouve à penser que l'utilisation d'une bande originale imitant "Damien - La Malédiction" lorsque Richie s'approche de Mr. Wilson n'est finalement pas loin de la réalité, et ce n'est pas la conclusion du film qui parvient à faire changer le spectateur d'avis sur Denis, dont on se demande comment il est encore en vie tout en étant aussi bête.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 89 - Un Fiancé pour Noël (2007)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, ABC Family, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Fiancé pour Noël (Holiday in Handcuffs) :

Trudie Chandler (Melissa Joan Hart) est une artiste ratée, qui perd sa place de serveuse et son riche fiancé la veille de Noël, alors qu'elle est sur le point de rejoindre sa famille en compagnie de ce dernier, pour aller passer les fêtes dans le chalet des Chandler. Victime de folie passagère, Trudie kidnappe alors le séduisant David (Mario Lopez), un client de son restaurant, et l'oblige à se faire passer pour son fiancé pendant les quelques jours de cette réunion familiale. Mais progressivement, malgré les événements, Trudie et David vont finir par se rapprocher l'un de l'autre...

"Syndrôme de Stockholm : la comédie" : voilà comment aurait pu s'appeler cette farce improbable, qui a le mérite d'être plus décalée et excentrique que la moyenne du genre.

Ce qui est une force (les personnages secondaires sont tous plus ou moins barrés et caricaturaux, et donc intéressants), mais aussi une grosse faiblesse, car le script tente de rendre crédible la relation des deux protagonistes, ainsi que sa métamorphose progressive, tout en la faisant coexister avec le grand n'importe quoi général... ce qui ne fonctionne pas.

D'autant que pour fonctionner, cette relation doit reposer totalement sur le charme, le charisme et l'alchimie des deux acteurs principaux... et que si Mario Lopez est assez sympathique, je dois dire que je suis nettement plus dubitatif sur Melissa Joan Hart.

Peut-être est-ce parce que je n'ai jamais fait partie du fan-club de Sabrina la sorcière ; que je la trouve particulièrement quelconque et terne, notamment dans ce film ; que son personnage agit de manière tellement outrancière dès le début du film, avant même sa folie passagère, que je n'arrive pas du tout à prendre son parti par la suite ; ou tout simplement qu'elle n'a pas vraiment d'alchimie avec Lopez... mais pour faire simple, je ne l'ai pas du tout appréciée dans ce film, et je n'a pas cru un seul instant à l'évolution de cette romance assez forcée.

Au point que, par moments, j'en venais à regretter que ce ne soit pas Vanessa Evigan (qui joue ici la soeur de Trudie, et qui, IRL, est accessoirement la soeur de Briana Evigan) la protagoniste de ce film, plutôt que d'être à ce point inexploitée.

2.5/6 (probablement plus si l'on est un fan de Melissa Joan Hart)

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Christmas Yulefest 2015 - 88 - Un Noël tous Ensemble (2013)

Publié le 30 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Drame, Noël, Christmas, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Noël tous Ensemble (Norman Rockwell's Coming Home For Christmas) :

Lorsque leurs parents (George Canyon & Amy Jo Johnson) décident de se séparer après 27 ans de mariage, Kate (Carly McKillip) et sa soeur Melanie (Britt McKillip) acceptent de se rencontrer et de se parler après des années de brouille. Leur plan : réunir leurs parents et passer avec eux les fêtes de fin d'année dans leur maison natale, une maison natale qui, cependant, est désormais occupée par Mike (Benjamin Hollingsworth) et Ryan (Jordan McIntosh)...

Un DTV très country qui met en vedette les soeurs McKillip, chanteuses et actrices plutôt douées, et qui par conséquent leur laisse une certaine place pour exprimer leur talent : on a le droit à plusieurs chansons du duo, heureusement souvent en extraits, et tout tourne autour des deux musiciennes, qui sont convaincantes (à défaut d'être particulièrement crédibles, visuellement, en filles d'Amy Jo Johnson).

Le reste est nettement plus anecdotique, manquant de magie festive, et souffrant d'un script assez pataud et amateur, qui semble parfois avoir une idée assez précise d'où il veut aller, sans toutefois être suffisamment assuré et professionnel pour savoir comment y parvenir : d'une scène à l'autre, le script peut ainsi être léger et enjoué, pour être ultra-forcé et didactique quelques instants plus tard (la scène de la dispute des parents, notamment).

On ne ressort donc pas particulièrement convaincu de ce métrage, malgré son fond globalement inoffensif et ses bonnes intentions.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 87 - Le Renne des Neiges (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Fantastique, Lifetime, Christmas, Noël, Comédie, Romance

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Le Renne des Neiges (Last Chance For Christmas) :

Lorsque Prancer, l'un des rennes du Père Noël, se blesse à quelques jours du 25 Décembre, John (Gabriel Hogan), le responsable de l'étable, part pour l'Alaska, où vit Annie (Hilarie Burton) et sa fille, qui ont un élevage de rennes en difficultés financières. Confronté à la méfiance d'Annie, John va devoir gagner la confiance de la mère et de sa fille, et les convaincre de lui prêter le renne Frankie pour Noël...

Encore un téléfilm Lifetime, et encore un semi-ratage, moins prononcé que les précédents téléfilms Lifetime de la cuvée 2015, mais tout de même.

En fait, ici, outre Hilarie Burton (décidément très générique, ici comme dans La Liste du Père Noël ou Autant en Emporte Noël), le vrai problème est que l'on a l'impression d'être devant l'un de ces téléfilms de Noël Disney des années 80... si le téléfilm en question était fait de manière bâclée, avec une étrange distanciation du script face à tout ce qui à trait à Noël.

Un peu comme si la production voulait faire passer comme message "oui, on sait que les téléfilms de Noël, c'est kitsch, et que le Père Noël, ses elfes, le Pôle Nord, tout ça, c'est pour les enfants, mais comme on est une chaîne à destination d'un public plus âgé, on va traiter tout ça de manière quasi-parodique et ironique".

Résultat : on ne croit jamais vraiment au Pôle Nord avec ses trois elfes, son pilote barbu, et ses décors limités ; on ne prend jamais au sérieux ce Père Noël paniqué et névrosé, et cette Mère Noël adjudant-chef autoritaire et austère ; et on ne s'investit jamais dans ces enjeux improbables de renne à remplacer (un postulat de départ qui, il faut bien le dire, est assez capillotracté, et ne tient pas vraiment la route dès lors que l'on y réfléchit un minimum).

Idem pour le méchant de l'histoire, qui change d'avis et de personnalité toutes les trente secondes, surtout vers la fin : tout ça est trop forcé pour sonner juste, et donc le film ne fonctionne jamais vraiment sur ce plan...

Cela dit, il ne fonctionne pas non plus vraiment sur le plan de la romance, puisque la relation de John et d'Annie est catapultée en quelques scènes, passant rapidement de l'hostilité au premier baiser en grillant bon nombre d'étapes.

Bref, hormis Gabriel Hogan, amusant dans son personnage coincé et mal à l'aise en société, et la fillette (Lola Flanery, la fille de Sean Patrick Flanery), plutôt sympathique malgré quelques moments surjoués, la mayonnaise ne prend globalement pas ; et dans ces rares moments qui fonctionnent, c'est à une pseudo-mayonnaise très allégée que l'on a affaire, sans véritable goût ni intérêt.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 86 - Les 12 Chiens de Noël 2 (2012)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Jeunesse, Histoire

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les 12 Chiens de Noël 2 (12 Dogs of Christmas : Great Puppy Rescue) :

Sept ans après les événements du premier film, Emma (Danielle Chuchran) revient à Doverville à l'occasion des funérailles de la mère de Mike (Skyler Holman), qui gérait jusqu'alors le refuge pour chiens de la ville. Mais après un accident de voiture, Mike est paralysé, et Emma doit alors trouver un moyen de rembourser les dettes de Mike, afin d'empêcher un entrepreneur machiavélique (Sean Patrick Flanery) de racheter le refuge à la banque pour le raser. Sa solution : monter à nouveau le spectacle des 12 Chiens de Noël, mais avec l'assistance de toutes ses amies, de l'équipe de basket de l'école, d'un orchestre... et de Bing Crosby (Alexis Baigue).

Quelle déception... ce 12 chiens de Noël 2 est tout l'opposé du premier (en plus d'avoir un titre français qui n'est même pas raccord).

Là où le premier s'avérait un sympathique film familial de Noël, avec des chiens adorables, une histoire simple et directe, des personnages immédiatement identifiables, un réalisme appréciable, une reconstitution historique honorable, et des paysages enneigés superbes... ici, les chiens sont trop souvent relégués au second plan derrière une romance insipide de lycée et un méchant calamiteux (SPF est vraiment mauvais), tous les personnages sont interchangeables et génériques, le film a été tourné dans l'Utah (et donc n'a pas un gramme de neige), sa structure est beaucoup plus chaotique et décousue, on a droit à un personnage de voyante aux pouvoirs surnaturels, et le film accumule nettement plus d'anachronismes que l'original.

Vraiment frustrant, d'autant que le problème principal du premier métrage - l'inexpressivité de l'héroïne, et son manque de présence à l'écran - a été ici corrigé par le casting de la sympathique Danielle Chuchran dans le rôle principal. Mais non, c'est tout le reste qui pose problème, désormais.

D'autant que le spectacle final, en plus de mettre en vedette ce mauvais sosie de Bing Crosby qui fait du playback, est totalement dénué de chiens. Un comble, pour une suite qui, définitivement, n'aurait jamais dû voir le jour.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 85 - En Cavale pour Noël (2015)

Publié le 29 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark

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En Cavale pour Noël (Debbie Macomber's Dashing Through The Snow) :

Coincée à l'aéroport, Ashley (Meghan Ory), une jeune femme souriante, radieuse et pétillante, accepte de partager la dernière voiture de location disponible avec Dash (Andrew W. Walker), un jeune vétéran séduisant. Ensemble, le duo fait alors route vers le nord, et apprend bon gré mal gré à se connaître, sans se douter qu'Ashley est traquée par des agents gouvernementaux, persuadés qu'elle est une dangereuse terroriste...

Cette saison, Debbie Macomber est tombée en disgrâce auprès de la chaîne Hallmark, et ce métrage, inspiré de l'un de ses livres, s'est retrouvé exilé sur la chaîne Hallmark Movies & Mysteries. Alors qu'il faut bien l'admettre, il n'a pas grand chose de commun avec les enquêtes des téléfilms de cette chaîne, et la seule raison pour laquelle il a fini exilé, c'est parce que Hallmark a préféré mettre en avant A Christmas Detour (au script très similaire) et s'assurer ainsi la collaboration de Candace Cameron Bure pour la présentation de leurs soirées festives.

Pas de chance : des trois films - A Christmas Detour, The Flight Before Christmas & Dashing Through The Snow - le meilleur s'avère clairement celui relégué en seconde division.

Dashing... bénéficie en effet d'une distribution sympathique (j'avais mes doutes au sujet de Ory, mais en fin de compte elle est très bien dans ce rôle), et d'un refus de se prendre trop au sérieux qui lui fait un bien fou.

Les agents gouvernementaux incompétents, notamment, imposent un rythme de pseudo-course-poursuite au récit, mais c'est surtout la personnalité du couple star qui évite le naufrage des deux autres métrages : au lieu d'une héroïne égocentrique et insupportable (ou sarcastique et insupportable, selon le film), on a ici une héroïne surexcitée, dynamique, et assez attachante, y compris dans ses défauts. Cela fait tout la différence face à un protagoniste masculin assez en retrait, comme souvent, et Ory finit par porter une grande partie du film sur ses épaules.

Si ce téléfilm est agréable à suivre, il n'est cependant pas pour autant parfait, avec au nombre de ses problèmes une structure un peu trop chaotique et brouillonne (certains personnages secondaires sont inutiles), un Père Noël de rue sage et avisé (encore un !), et un montage flashback mélodramatique, juste avant la grande réconciliation (là aussi, encore un !).

Mais dans l'ensemble, et dans la catégorie "un homme et une femme que tout oppose se rencontrent à l'aéroport et doivent partager une voiture/une chambre lorsque leur vol est annulé", ce Dashing... reste le plus maîtrisé et le plus sympathique du lot.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 84 - Joyeux Baisers de Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Comédie, Romance, ION

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Joyeux Baisers de Noël (Merry Kissmas) :

Fiancée à un chorégraphe égocentrique et autoritaire (David O'Donnell), Kayla (Karissa Staples) a le coup de foudre pour Dustin (Brant Daugherty), un mystérieux inconnu avec qui elle échange un baiser volé dans un ascenseur. Tiraillée entre les deux hommes, qui ont tous deux des défauts et des qualités, Kayla doit faire un choix...

Un métrage produit par MarVista (encore un), au budget microscopique, aux personnages antipathiques et tous plus ou moins infidèles, à l'interprétation caricaturale, à l'environnement ensoleillé et absolument pas festif, et aux rebondissements souvent non-sensiques (mention spéciale au caméo ultra-forcé et inutile de Doris Roberts en mamie-cougar qui se jette sur Daugherty dès qu'elle le croise dans l'ascenseur).

De quoi faire de ce téléfilm ION un flop supplémentaire, assez pénible à regarder, pas très bien joué, post-synchronisé ou casté, à la tonalité incertaine (ici, c'est premier degré et sérieusement romantique, là, c'est de la gaudriole improbable et cartoonesque, là encore, on a encore droit à un Père Noël de rue quasi-magique) et qui, par son artifice de départ (le baiser anonyme dans l'ascenseur) évoque étrangement le très supérieur et nettement plus attachant Coup de Foudre pour Noël.

1/6

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Christmas Yulefest 2015 - 83 - Une Mission pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, ION, Religion

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Une Mission pour Noël (How Sarah Got Her Wings) :

Lorsqu'elle trouve la mort dans un accident, Sarah Fitzpatrick (Lindsey Gort) se retrouve au Purgatoire, où Daphne (Kathleen Rose Perkins), un ange, l'informe qu'elle n'a pas le droit d'entrer au Paradis ; elle a en effet jusqu'à Noël pour retourner sur Terre, et aider Jordan (Derek Theler), son ex-petit-ami, à trouver le bonheur. Une tâche plus facile à dire qu'à faire, comme Sarah s'en aperçoit rapidement...

Une très bonne surprise que cette petite comédie romantique de Noël, pourtant diffusée sur ION et estampillée MarVista, ce qui laissait présager du pire. D'autant meilleure, cette surprise, que le film s'ouvre, en guise de générique, sur trois minutes d'un slideshow de fonds d'écran de Noël clairement repiqués sur le web, que l'héroïne est encore une jeune femme blonde impertinente qui semble clonée sur l'héroïne de tant d'autres films de Noël d'ION/UPtv/Lifetime, et que le tout se déroule à Portland, sans le moindre flocon de neige à l'horizon.

Et pourtant, rapidement, on s'aperçoit que quelque chose est différent : avec un ancien de la série Greek au script, le film ne se prend pas au sérieux, ose la romance mixte, prend des chemins et des directions inattendues, et l'on finit par s'attacher rapidement à un couple de personnages qui semblent être les doublures de Kristen Bell et de Chris Pratt.

Résultat : le tout se regarde très agréablement, est même assez sympathique et amusant, et est globalement mieux produit et interprété que la moyenne des téléfilms Up/ION (probablement parce que MarVista n'en est que le distributeur, et n'a pas produit le film).

Ça fait plaisir.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 82 - Un Merveilleux Cadeau pour Noël (2015)

Publié le 28 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Lifetime, Comédie, Drame, Romance

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Un Merveilleux Cadeau pour Noël (The Christmas Gift) :

Inspirée par le cadeau anonyme reçu à Noël lorsqu'elle avait 10 ans, Megan (Michelle Trachtenberg) est devenu une journaliste à la recherche d'un sujet. Suivant la suggestion de son patron (Rick Fox), elle tente alors de retrouver celui qui lui avait envoyé ce cadeau : Wesley (Sterling Sulieman), héritier d'un développeur immobilier ayant renoncé à une carrière toute tracée pour s'occuper d'un foyer pour jeunes orphelins. Convaincue de tenir là un sujet passionnant, et pas insensible au charme de Wesley, Megan se rapproche de ce dernier, malgré les bâtons qu'Alex (Daniel Booko), son ex jaloux, tente de lui mettre dans les roues.

Encore un téléfilm Lifetime produit par Hybrid/Fred Olen Ray, et encore un semi-échec, ici plus pour la monotonie et le manque d'énergie caractérisée du récit que pour ses clichés éventuels.

En effet, le récit (supposément inspiré d'une histoire vraie) a bon fond, l'interprétation est correcte, et le tout tient plutôt bien la route... mais qu'est-ce que c'est mou.

Sans compter le méchant caricatural, encore un montage flashback sur fond de musique pop, et une Michelle Trachtenberg qui, si elle est sympathique et joue bien, n'est absolument pas à son avantage, que ce soit au niveau de sa garde-robe, de son maquillage, de sa coiffure, ou de la manière dont elle est filmée.

Un minuscule 2.5/6, principalement parce que le couple principal est mixte, ce qui est suffisamment rare à la tv américaine pour être salué.

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Christmas Yulefest 2015 - 81 - Un Noël Magique (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Drame, Comédie, Christmas, Noël, Romance, Hallmark, Télévision

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Un Noël Magique (Magic Stocking) :

Depuis la mort de son époux, il y a trois ans, Lindsey (Bridget Regan) s'est refermée sur elle-même, et est devenue froide et distante avec autrui. Seule exception, sa fille Hannah (Imogen Tear), chaleureuse et intelligente. À l'approche de Noël, cependant, mère et fille mettent la main sur une chaussette de Noël hors-du-commun, dans laquelle apparaissent de petits objets de manière aléatoire... objets qui, d'une manière presque magique, améliorent la vie de ceux qui la possèdent.

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui n'a pas grand chose des téléfilms habituels de la chaîne et qui, sans être mauvais, s'avère assez anecdotique et oubliable.

Le problème principal, à vrai dire, outre le manque de véritable enjeu narratif, qui rend le récit assez prévisible, c'est le duo central : Bridget Regan est assez transparente en protagoniste déprimée et traumatisée, tandis que sa fille manque du peps et de l'énergie nécessaires pour rendre son personnage mémorable.

Dommage, car autour d'elles, la production est compétente (et n'est ni le fait de MarVista ou d'Hybrid), Victor Webster s'en sort malgré un rôle ingrat et sous-développé, l'environnement est assez agréable, et la grand-mère de Lindsey (Iris Quinn) est plutôt amusante, avec ses histoires de romance improbable, etc.

Un petit 2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 80 - Le Message de Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Drame, Romance, Télévision, Hallmark

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Le Message de Noël (The Christmas Note) :

À peine rentrée dans sa ville natale en compagnie de son fils Ethan (Dylan Kingwell), Gretchen (Jamie-Lynn Sigler) fait la connaissance de sa voisine, Melissa (Leah Gibson). Partageant toutes deux une souffrance commune - Gretchen est séparée de son mari soldat, immobilisé dans un hôpital militaire en Allemagne ; Melissa vient de perdre sa mère, dont elle était éloignée depuis des années - les deux jeunes femmes apprennent alors que Melissa a un frère dont elle ignorait l'existence, quelque part en ville. Désireuses de résoudre le mystère de son identité, Gretchen et Melissa décident alors de mener l'enquête...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui colle bien à sa chaîne, puisqu'il prend la forme d'une enquête et d'un mystère à résoudre.

Seul problème, ce téléfilm est adapté d'un roman de Donna VanLiere, et par conséquent, il est typique des récits de l'auteur : le récit est donc un mélodrame bien appuyé et larmoyant, au déroulement bourré de coïncidences improbables et miraculeuses, qui finissent par déboucher par une révélation finale toutéliant tout le reste du film d'une manière peu plausible (mais paradoxalement totalement prévisible une fois que l'on a compris le fonctionnement des récits de VonLiere - voir aussi Le Médaillon de Noël et la trilogie des Souliers de Noël).

Ajoutez à cela (comme souvent dans les adaptations de VanLiere) une interprétation un peu forcée, des dialogues maladroits, un rythme pépère, et une musique assez dérivative, et l'on se retrouve avec un téléfilm techniquement compétent, mais très peu passionnant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2015 - 79 - Embarquement immédiat pour Noël (2015)

Publié le 27 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Lifetime

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Embarquement immédiat pour Noël (The Flight Before Christmas) :

Ravie d'être sur le point d'emménager avec son petit-ami Brian (Gib Gerard), Stephanie (Mayim Bialik) se retrouve soudain célibataire (et sans domicile) à l'approche de Noël, lorsque Brian rompt soudainement avec elle. Contrainte de prendre l'avion pour rentrer chez ses parents, elle y fait la connaissance de Michael (Ryan McPartlin), son voisin de cabine, qui est sur le point de faire sa demande en mariage à sa compagne. Mais lorsque le vol est détourné par les intempéries, et que les passagers sont tous pris au piège dans une petite ville accueillante du Montana, Stephanie et Brian sont obligés de partager une chambre d'hôtel, et ce malgré leurs rapports assez tendus...

Troisième métrage Lifetime vu par mes soins cette année... et troisième flop. Et comme le film précédent, qui était à peu de choses près la version Lifetime d'un téléfilm Hallmark, ici, ce Flight Before Christmas s'avère la version Lifetime de A Christmas Detour, de Hallmark. À croire que quelqu'un de chez Lifetime s'est procuré la liste de films en tournage chez Hallmark, et a décidé de lui faire de la compétition...

Mais peu importe, car ce téléfilm est tout aussi peu intéressant ou attachant que A Christmas Detour.

Mayim Bialik en fait en effet trois tonnes en passagère névrosée insupportable, et face à elle, McPartlin ne convainc pas en businessman. Ce n'est pas vraiment de sa faute, c'est tout le téléfilm qui sonne faux et paraît forcé, entre le Santa magique qui se balade incognito, l'apparence vestimentaire de McPartlin, la romance improbable et peu plausible (qui éjecte la compagne de McPartlin sans la moindre hésitation), la distribution globalement à côté de la plaque (c'est sympa d'avoir les deux parents de La Vie De Famille dans des petits rôles, mais il ne servent à rien d'autre qu'à donner de bons conseils avisés aux protagonistes, et tous les autres personnages sont insipides et mal castés), etc.

On se retrouve donc avec un film qui repose sur une romance à laquelle on ne croit jamais vraiment, tant ses deux protagonistes semblent dans des films et des univers différents, l'un dans une romance classique, et l'autre dans une sitcom sarcastique et moqueuse.

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 78 - Juste à temps pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Fantastique, Télévision, Hallmark

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Juste à temps pour Noël (Just In Time For Christmas) :

Enseignante en psychologie et auteur en devenir, Lindsay (Eloise Mumford) doit soudain choisir entre sa carrière florissante et sa vie de couple lorsque son compagnon, Jason (Michael Stahl-David) lui fait une demande imprévue en mariage. Après avoir hésité, Lindsay se retrouve seule dans un parc, où un mystérieux cocher (William Shatner) aux pouvoirs magiques la propulse trois ans dans le futur, pour y découvrir son existence à venir...

Le Hallmark Hall Of Fame movie de cette année, autrefois un gage de qualité, mais désormais synonyme de "on a un ou deux acteurs connus, et un peu plus de budget que d'habitude".

L'année dernière, c'était le médiocre Objectif Noël, avec Anne Heche, cette année, c'est cette énième relecture de La Vie Est Belle de Capra, avec cette sempiternelle opposition entre succès professionnel et bonheur conjugal, blablabla...

On est clairement en terrain balisé (comme le prouvent les innombrables films de Noël basés sur le même concept), mais ici, le tout a pour variation supplémentaire le fait que, dans cette hypothétique vie future, tout le monde est heureux. Je répète : dans la ligne temporelle où l'héroïne choisit sa carrière plutôt que son compagnon, tout le monde est heureux. La mère, le grand-père, le petit-ami, la collègue, et même l'héroïne, qui semble adorer son succès : tout le monde est heureux. Et Lindsay, très égoïstement, choisit en fin de compte de remettre tout ça en question parce qu'elle veut récupérer son ex-petit ami.

Difficile de se ranger de son côté, pour être franc, d'autant que Mumford, si elle n'est pas mauvaise actrice ni antipathique, n'est jamais vraiment crédible en psychologue tellement douée que son ouvrage change des vies et devient un best-seller international. M'enfin vues les platitudes que lui fait débiter le script... ce n'est pas très étonnant.

Bref. Une distribution assez quelconque (Christopher Lloyd sort tout de même du lot, et Shatner est malheureusement sous-exploité), un script qui n'est pas très assuré malgré le fait qu'il avance en terrain très connu, une héroïne qui finit par perdre son capital-sympathie, un montage-flashback des meilleurs moments du couple sur fond de pop mélancolique (*soupir*), et un métrage se déroulant sur la côte ouest des USA, sans le moindre coup de froid, ou la moindre neige = un Hallmark Hall of Fame movie médiocre, et totalement oubliable (d'autant que ce même concept a déjà été fait en mieux auparavant).

2/6

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Christmas Yulefest 2015 - 77 - Un Prince Pour Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Télévision, ION

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Un Prince Pour Noël (A Prince For Christmas, aka Small Town Prince) :

Séduisant prince européen destiné à un mariage arrangé par sa mère, la Reine Ariana (Kelly LeBrock), le Prince Duncan (Kirk Barker) décide de s'enfuir pour l'Amérique, à la recherche d'une vie normale et du grand amour. Là, dans une petite bourgade enneigée, il fait la connaissance d'Emma (Viva Bianca), une serveuse au quotidien morose, dont il s'éprend aussitôt...

En 2014, Hallmark produisait Un Noël de Princesse, sur un prince européen qui ramenait dans son royaume une humble travailleuse américaine (Lacey Chabert) dont il était tombé amoureux en Amérique, au grand dam de sa mère la Reine (Jane Seymour) qui le destinait à un mariage arrangé.

Cette année, en 2015, Hallmark a diffusé Once Upon A Holiday, dans lequel une princesse européenne lasse de ses obligations profitait d'un voyage en Amérique pour s'enfuir, et pour trouver l'amour avec un Américain.

En quelque sorte, les deux chapitres d'une histoire très similaire, que la chaîne ION TV s'est empressée de repomper allègrement cette année, en les fusionnant dans ce métrage.

Ici, contrairement à Un Noël de Princesse, on ne passe quasiment aucun moment dans l'hypothétique royaume européen : alors que le film Hallmark se concentrait sur l'arrivée de Lacey Chabert à la cour, et sur la comédie qui en découlait, A Prince For Christmas préfère lorgner sur Once Upon a Holiday, et narrer la rencontre de ses protagonistes en terre yankee. Le postulat est toujours le même, les personnages sont toujours affreusement similaires, mais l'avantage, c'est qu'en se concentrant sur cette rencontre aux USA, ION fait d'énormes économies de tournage.

Pas besoin de château, de tournage en Europe de l'Est, etc : une petite ville américaine rustique et très joliment enneigée suffira (ce qui, paradoxalement, fait nettement plus "Noël" et festif que le royaume méditerranéen ensoleillé de Un Noël de Princesse). Et les économies se retrouvent à tous les niveaux : l'écriture, donc, qui se contente de repomper des films préexistants (et nous inflige un affreux "montage flashback des moments forts de la relation sur fond de chanson triste"), la réalisation, assez basique, mais aussi la distribution, particulièrement bon marché.

En lieu et place de Lacey Chabert, Viva Bianca, précédemment vue en très petite tenue (voire sans tenue du tout) dans la série Spartacus... et qui fait une héroïne bien peu attachante, charismatique ou tout simplement intéressante ; son prince est assez quelconque ; le rival amoureux (Aaron O'Connell de 12 Gifts of Christmas) est une caricature ambulante ; quand à la Reine, on troque une Jane Seymour impeccable contre une Kelly LeBrock tellement refaite de partout qu'elle en est méconnaissable.

On n'y gagne pas vraiment au change, puisque la distribution est globalement affreusement transparente et insipide... ce qui condamne rapidement cet énième ersatz du genre "conte de fées royal à Noël" à une indifférence certaine.

Avec un récit à ce point balisé, une romance aussi forcée et sans alchimie, et une distribution aussi générique, il n'y a en effet rien à quoi se raccrocher pour le spectateur qui a déjà vu l'un des autres films du genre.

On s'ennuie donc assez fermement, et on doit alors se contenter de paysages campagnards agréables, et des scènes dans laquelle apparaît la jeune soeur d'Emma (interprétée par Brittany Beery), dont l'énergie, le naturel et le capital sympathie font qu'elle a une bonne alchimie avec tout le reste de la distribution.

C'est peu.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2015 - 76 - La Promenade de Noël (2015)

Publié le 26 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Télévision, Noël, Christmas, Comédie, Romance, UpTV

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

La Promenade de Noël (A Dogwalker's Christmas Tale) :

Étudiante en design d'intérieur, Luce (Lexi Giovagnoli) est superficielle, égocentrique et irresponsable. À l'approche de Noël, cependant, elle se trouve contrainte de jouer les dogsitters pour des amis de la famille, les Paxton (Dina Meyer et Patrick Muldoon) afin de pouvoir s'offrir le bijou de ses rêves, que la carte bancaire de ses parents ne lui permet pas de s'offrir. En promenant l'animal dans un parc pour chiens voisin, elle rencontre alors les autres utilisateurs du parc, parmi lesquels se trouve Dean (Jonathan Bennett), un apprenti-vétérinaire sarcastique et séduisant. Mais lorsqu'elle apprend que le parc pour chiens va bientôt être rasé par l'entreprise des Paxton, Luce se trouve tiraillée entre son coeur et son avenir professionnel.

Téléfilm UpTV typique des productions de la chaîne (voire aussi Noël au Soleil), dans ce que ça a de pire : c'est ultra-fauché, assez mal écrit, l'interprétation est très basique (ça surjoue beaucoup, et Muldoon est, comme toujours, mauvais), avec un paquet de clichés (l'angry black woman), et particulièrement basique.

Ce qui est d'autant plus frustrant que le récit n'est pas forcément désagréable à suivre, et que quelques-uns des choix faits ici (l'héroïne atypique, plus jeune que d'habitude ; les enjeux du récit ; l'attitude du personnage de Dina Meyer ; l'illustration musicale) auraient pu donner quelque chose de plutôt sympathique si le tout avait été produit par une autre chaîne (ou du moins, pas dans des conditions techniques aussi discount).

2/6

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