Emily et le voyage magique (Emily and the Magical Journey/Faunutland and the Lost Magic - 2020) :
Marquée par la mort de son père et par sa mère absente (Jenny Lampa), Emily (Tipper Seifert-Cleveland) est malheureuse. Un soir, elle brave l'interdit de sa mère et entre dans le bureau de son père, où elle découvre tous les dessins de celui-ci, qui ont inspiré sa mère à écrire des ouvrages pour enfants se déroulant à Faunutland, un monde féérique. Cette nuit-là, Emily est alors transportée à Faunutland où, avec l'aide de Nightinglar (Jenny Lampa), une fée privée de ses ailes, elle apprend qu'elle doit retrouver un cristal magique, pour rendre au royaume sa magie et sa joie de vivre...
Une coproduction américano-suédo-allemande qui lorgne beaucoup sur les films familiaux fantastiques des années 80, où le monde féérique est une métaphore des traumatismes du jeune personnage principal, et où les créatures semblent tout droit sorties des studios Jim Henson.
Une bonne dose de nostalgie au programme, donc, associé à une approche très nordique du genre, ce qui donne envie de se montrer indulgent avec un métrage très imparfait, notamment au niveau de l'écriture : c'est brouillon, pas très bien rythmé, avec de l'exposition assez maladroite, et on sent constamment les limites du budget, par exemple dans des fonds verts assez inégaux, ou dans la musique ultra-dérivative.
Mais bon, ça joue plutôt bien, le bestiaire est très chouette, et il y a ponctuellement un souffle de fantaisie et de magie très agréable qui fait regretter qu'il n'y ait pas eu un peu plus d'argent ou de maîtrise pour vraiment tirer le film vers le haut.
3.75/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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