Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Une Belle Fête de Noël (Christmas with the Andersons) :
Richissime famille de Beverly Hills, Caroline et Michael Anderson (Christy Carlson Romano & George Stults) ont l'habitude d'organiser la fête de Noël la plus spectaculaire et luxueuse de la région. Mais cette année, le couple est ruiné, et il décide d'organiser une fête très différente, et plus économique ; heureusement, la magie de Noël va transformer cette famille arrogante, et lui faire retrouver le goût des choses simples, et de la générosité.
Encore une production Marvista diffusée sur ION, tournée en Californie pour un budget microscopique, avec 95% d'illustres inconnus (Christie Carlson Romano exceptée, et encore...), une ambiance festive inexistante, et un script totalement décousu, écrit par le réalisateur du film, par ailleurs scénariste, réalisateur et/ou producteur de bon nombre de films où des chiens sauvent Noël/la St Valentin/une fête quelconque, et de films de Noël comme Joyeux Baisers de Noël et Une Star pour Noël, tous plus mauvais les uns que les autres.
Ici, on suit donc la famille Anderson (globalement tous antipathiques) durant ses pérégrinations improbables (ils passent de pauvres rednecks à richissimes bourgeois prétentieux de Beverly Hills, à famille ruinée, puis famille heureuse et à nouveau riche), sans que celles-ci ne soient particulièrement intéressantes, drôles, ou bien structurées.
Il faut en effet attendre près d'une demi-heure pour que la famille commence à avoir des problèmes d'argent - problèmes qui n'ont pas grand impact visuel à l'écran, ni dans les habitudes de la famille, qui conserve sa boutique et son manoir immense, y tient toujours une fête énorme, n'a aucun problème pour nourrir des dizaines d'invités, etc -, et ensuite, ça mélange personnages secondaires caricaturaux et surjoués (la tante envahissante, le père juriste qui se découvre une conscience morale, l'event planner russe, la secrétaire juridique complexée...), récit plat et mal rythmé, humour qui ne fonctionne pas vraiment, arc narratif forcé et artificiel, et un aspect technique très inégal (l'éclairage de certaines scènes est ainsi quasi-inexistant)
Premier plantage de la saison pour ION. Ça n'augure pas du meilleur...
1/6
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