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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #turquie catégorie

Halloween Oktorrorfest 2022 - 04 - Housewife (2017)

Publié le 29 Septembre 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Horreur, Oktorrorfest, Thriller, Turquie, Halloween

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Housewife (2017) :

Traumatisée depuis son enfance par le meurtre sanglant de sa sœur par sa mère déséquilibrée, Holly (Clémentine Poidatz) vit désormais un mariage stérile avec Tim (Ali Aksöz), un artiste et auteur. Invitée à un gala de l'ULM, un groupe étrange dont le leader charismatique, Bruce O’Hare (David Sakurai), affirme être capable de plonger dans les rêves d'autrui, Holly est choisie par Bruce pour faire une démonstration de ses talents. Ce qui va ouvrir à le jeune femme les portes d'un monde de rêves et de cauchemars...

Baskin, le précédent film du réalisateur turc de Housewife, était une jolie carte de visite technique pour ce dernier, la preuve qu'avec un budget minimaliste, il était capable de donner style et corps à des visions cauchemardesques et oniriques. Cependant, c'était aussi un film un peu vide sur le plan du scénario, privilégiant clairement la forme (très influencée par un certain cinéma italien, notamment) au fond, au point de n'être que très moyen.

Sans surprise, Housewife a un peu les mêmes qualités et les mêmes défauts, avec en plus tout un côté psychosexuel gentiment gratuit (qui renvoie, à nouveau, à une certaine époque et à certaines influences), et une distribution internationale où tout le monde joue en anglais (ce qui donne une interprétation globale un peu étrange et raide, où différents acteurs jouent avec différentes approches) : Housewife est très long à vraiment démarrer (45-60 minutes sur 82 minutes), et le film privilégie son côté visuel et ses effets à son scénario volontairement très décousu et brouillon.

Parce que c'est du "cauchemar", c'est "onirique", donc si ça n'a qu'un sens limité et une structure bancale, ce n'est pas grave. Seul problème : on peine à s'intéresser à ce récit bordélique et à ses personnages, et on ne reste que spectateur indifférent à ce qui se déroule à l'écran. Certes, quand la toute fin arrive, et que le récit se cristallise un peu (avec tentacules à la clef, forcément), l'intérêt revient, mais c'est un peu trop tard.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1441 : Kedi - Des chats et des hommes (2016)

Publié le 18 Mai 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Turquie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Kedi - Des chats et des hommes (2016) :

Un très joli documentaire animalier et sociétal, qui s'intéresse aux habitants d'Istanbul... les chats, et la relation très particulière, parfois quasi-philosophique, que les Turcs ont avec ces derniers.

Une relation fusionnelle, spirituelle et historique, qui voit les rues et les ports d'Istanbul pulluler de félins semi-domestiqués, qui entrent et sortent des habitations et des magasins comme bon leur semble, et qui peuvent compter sur leurs voisins humains pour s'occuper d'eux, les soigner et les nourrir.

Le métrage, assez contemplatif, s'intéresse ainsi à plusieurs chats et à leurs histoires respectives, à mesure que la caméra les rencontre, les suit et les apprivoise : de quoi satisfaire les amateurs d'animaux, qui auront à l'écran d'innombrables matous de toutes races et de toutes origines, agréablement filmés par la caméra de la réalisatrice.

Un portrait charmant d'une ville et de ses habitants, dont l'âme est indubitablement composée, en grande partie, d'ADN félin, et qui tente de se réinventer alors qu'elle se modernise et que la nature perd peu à peu sa place entre les immeubles et les quartiers flambants neufs.

5/6

(on pourra regretter, cependant, qu'Istanbul et ses habitants ne semblent pas forcément très portés sur la stérilisation des félins de la ville, mais peut-être que la réalisatrice a tout simplement fait le choix de laisser cet élément moins feel-good de côté)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 105 - Baskin (2015)

Publié le 27 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Turquie

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Baskin :

En Turquie, cinq officiers de police sont appelés en renfort sur les lieux d'un incident, qui s'avère être un ancien commissariat abandonné, à la réputation étrange. Rapidement cependant, il s'avère que le bâtiment est tombé entre les mains d'une secte satanique, qui fait prisonniers les agents, et commence à les torturer...

Un film turc tourné avec un budget minimaliste (moins de 300000€), qui affiche très fièrement ses influences (Barker, Fulci, Deodateo, Argento, etc...) - au point parfois d'en souffrir un peu - mais qui est plus qu'honorable en regard des sommes et de l'expérience des personnes impliquées. C'est professionnel, c'est carré, c'est visuellement très compétent, voire même impressionnant de maîtrise par moments... mais c'est aussi, à la base, un scénario de court-métrage recyclé et rallongé pour tenir 95 minutes.

Ce qui, forcément, ne se fait pas sans heurts, et impose un rythme très très étiré, avec un récit délayé, qui tente de brouiller les pistes avec une forme un peu destructurée, et une ambiance cauchemardesque et onirique, mais qui ne parvient pas totalement à conserver l'intérêt du spectateur, la faute à des enjeux un peu trop vaporeux, et à des personnages peu attachants.

Puis, dans sa dernière demi-heure, le film passe aux choses sérieuses, en se transformant en huis-clos qui place les personnages en position de victimes, ligotées et torturées par des membres de la secte. Niveau atmosphère et rendu visuel, ça fonctionne, pas de problème, notamment parce que le leader de la secte a une tête pas croyable, et une présence mémorable... mais étrangement, j'ai été déçu par toute cette partie du métrage.

Probablement parce que les avis élogieux du web (ainsi que les attachés de presse, je suppose) parlaient de Fulci sous lsd, ultra-gore, ultra-violent, etc. Je m'attendais donc à quelque chose de particulièrement complaisant dans sa violence, et de très explicite... et puis finalement, pas tant que ça. Le film est finalement assez peu frontal dans son approche du gore, avec des effets régulièrement camouflés par des effets de flous, de mise au point, d'ombres, etc. C'est sanglant, certes, mais c'est loin d'être insoutenable... et aussi, c'est loin d'être captivant, d'autant que cette section "torture" (et le film dans son ensemble) se termine en queue de poisson, de manière particulièrement frustrante (et prévisible).

En résumé, on se retrouve ici devant un film qui sert de jolie carte de visite technique, mais qui, en soi, est plutôt décevant en regard de sa réputation, et finit par manquer de substance. Pas forcément surprenant, et plutôt prometteur pour la suite de la carrière de son réalisateur, mais finalement assez moyen.

3/6

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