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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #science-fiction catégorie

Un film, un jour (ou presque) #6 : Godzilla (2014)

Publié le 6 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Fantastique, Science-Fiction, Monsterverse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Godzilla :

Un militaire (Aaron Taylor Johnson) est rattrapé par le passé de sa famille lorsque des monstres gigantesques se réveillent, et commence à s'en prendre aux installations nucléaires mondiales ; heureusement, le gigantesque Godzilla est là pour s'en prendre aux créatures mutantes...

Pas grand chose à dire de ce film, en fait : très mal construit et rythmé, avec des montées en puissance constamment avortées, pour revenir sur des personnages insipides, inintéressants et jamais développés, qui deviennent un prétexte pour meubler un maximum de temps d'écran.

Alors oui, l'affrontement final est sympathique et réussi, mais il est particulièrement bref, et je suis ressorti de ce métrage avec une furieuse envie de me faire rembourser.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #5 : Transcendance (Transcendence - 2014)

Publié le 5 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Transcendance (Transcendence) :

Pionnier dans le domaine de l'intelligence artificielle, le Dr. Will Caster (Johnny Depp) est pris pour cible par un groupe terroriste anti-technologie ; condamné, Caster n'a plus qu'une seule chance de survie : sa femme Evelyn (Rebecca Hall) transfère la conscience de Caster dans son ordinateur ultra-moderne, et bien vite, c'est une nouvelle forme de vie et de conscience qui voit ainsi le jour...

Film d'anticipation qui sent affreusement le déjà-vu, ce Transcendence souffre de tous les maux imaginables : réalisation molle, visuels jolis mais glaciaux, rythme soporifique, thématiques et propos périmés, écriture médiocre et défaillante, et interprétation en pilotage automatique, malgré les noms prestigieux attachés à ce projet. Un joli flop.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #2 : I'll Follow You Down (2013)

Publié le 1 Juillet 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

I'll Follow You Down :

Gabe (Rufus Sewell) et Marika (Gillia Anderson) sont les parents d'Erol (Haley Joel Osment) ; scientifique travaillant sur la théorie des wormholes, Gabe disparaît un beau jour, alors qu'Erol n'est qu'un enfant. Adulte, et devenu un génie des sciences, Erol découvre alors que son père a percé les secrets du temps et de l'espace, et qu'il est perdu, quelque part dans le passé...

Une histoire de voyage dans le temps pas désagréable, bien qu'assez bavarde et convenue. Rien d'exceptionnel, donc, et pour être franc, ça ressemble un peu au pitch d'un épisode de Outer Limits ou de The Twilight Zone, mais délayé sur 90 minutes.

3.5/6

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Critique éclair - Star-Crossed 1x01

Publié le 19 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, CW, Romance, Science-Fiction, Drame

Dans la série "on n'a pas d'idées, ni de moyens, mais ça ne nous empêche pas de nous lancer dans des projets de s-f", voilà la CW avec Star-Crossed, alias Roswell 2.0 mâtiné d'Alien Nation, sur des aliens rescapés d'une planète à l'agonie et en conflit, et réfugiés sur Terre parmi nous ; capturés par les humains, les aliens finissent dans un camp d'internement (aka "secteur") et, dix ans plus tard, retrouvent la liberté, s'intégrant à la vie d'un lycée, avec romance impossible à la clef entre une humaine et un alien séduisant.

Assez mal écrit, avec des acteurs vingtenaires et trentenaires dans le rôle de lycéens (Matt Lanter n'a pas grand chose à faire dans son rôle d'alien mystérieux, Aimee Teegarden a fait un régime drastique depuis Friday Night Lights et semble faire vingt ans de plus), des aliens tatoués capables de soigner les humains, un futur (2024) tout sauf imaginatif, des looks ridicules, et un intérêt proche du néant, puisque le tout a déjà été fait ailleurs, en mieux et en plus pertinent. Annulation dans moins d'une saison ?

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Critiques éclair - Pilotes d'Amazon Studios, cuvée 2014 - 2/2

Publié le 16 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Fantastique, Science-Fiction, Amazon

L'année dernière, Amazon s'est mis à la production de pilotes de séries télévisées, diffusés gratuitement en streaming sur le site et qui, pour les plus populaires, reçoivent alors une commande d'une saison complète. En 2013, seules Alpha House (bof, beaucoup trop caricatural) et Betas (nettement plus sympa, et digne du cable US) ont eu droit à onze épisodes... quid de 2014 ? Passage en revue tardif et partiel.

The Rebels 1x01 :

À LA, une ancienne cheerleader (Natalie Zea) hérite d'une équipe de foot US, discipline à laquelle elle ne connaît rien. Là, on est clairement dans un show "sitcom de network" pas très inspiré, auquel on a donné un format "cable" assez superflu, mais le tout se regarde néanmoins assez gentiment, principalement parce que c'est dynamique, que le cast est sympatoche, et que ça ne se prend pas trop au sérieux. Par contre, ça ne casse pas trois pattes à un canard cul-de-jatte, donc ça ne restera pas forcément dans les mémoires. Mais il y a un singe. Et un singe dans une série, c'est toujours bon signe.

The After 1x01 :

La série attendue au tournant par tout le monde, le grand retour de Chris Carter sur une série tv après des années de disette et le calamiteux X-Files 2 au cinéma... et on se retrouve avec un énième disaster show à mystère, comme Flashforward, The Event, Lost, Heroes, V, Revolution, etc... dans lequel une bande d'étrangers ne se connaissant pas va se retrouver confronté à un évènement cataclysmique qu'ils ne comprennent pas, et qui change la face du monde. À eux de s'organiser, de faire connaissance, et de découvrir l'origine de la catastrophe... blablablablablabla.

Ugh.

Personnages clichés et volontairement archétypaux, nudité racoleuse et trompeuse (body-double !), pseudo-tension bien clichée, interprétation assez bancale, et effets éventés, jusqu'à un tournant dans le surnaturel qui laisse supposer d'une série voulant aborder la survie des humains post-Rapture/post-Apocalypse.

(soit exactement le même projet que celui de Lindelof pour HBO, à la rentrée, avec The Leftovers)

(si c'est le cas, je préfère autant Rapture-Palooza, avec Anna Kendrick, Craig Robinson en Antéchrist, et Ken Jeong en Dieu)

(et si la menace est extraterrestre, ou un truc du genre... been there, seen that)

Non, vraiment, j'étais tout prêt à laisser une chance à cet After, mais entre la tronche de Sharon Lawrence, avec son maquillage vieillissant WTF, et le "démon" peint en bleu avec ses lentilles de contact... faut pas déconner.

 



Quant au reste des shows de cette cuvée 2014, je passe la main :

- les séries animées pour enfants, ce n'est pas ma tasse de thé.

- j'évite les séries policières, donc Bosch, sans façons.

- et Transparent est déjà présenté comme "le meilleur pilote de l'année" par des sites comme Vulture, Slate et autres critiques New-Yorkais hipsterifiants, ce qui est un assez bon indicateur que je ne vais pas aimer.

Surtout vu le pitch "Written and directed by Emmy-nominee and 2013 Sundance Best Director winner Jill Soloway (Afternoon Delight, Six Feet Under and United States of Tara), Transparent is a darkly comedic story about an LA family with serious boundary issues. In this exploration of sex, memory, gender and legacy, the past and future unravel when a dramatic admission causes everyone's secrets to spill out." : ça fleure bon la dramédie pas drôle, qui se veut profonde et introspective, et débite des platitudes sur la vie, l'amour et le sexe tout en conservant une caution edgy avec de la nudité "indispensable à l'histoire". Dans la lignée stylistique de Girls et des shows HBO les moins intéressants, donc sans moi.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x13

Publié le 5 Février 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Action, Science-Fiction, Marvel, MCU, ABC

Marvel's Agents of SHIELD 1x13 :

Une moitié d'épisode sympatoche (les Agents of Shit en infiltration à bord d'un train italien - enfin, "infiltration" est un bien grand mot, vu qu'ils passent leur temps à discuter de leur infiltration à voix haute au milieu des autres passagers, en gardant un doigt sur leur oreillette, et que l'opération foire joyeusement - avec une structure à la Roshomon, façon "montrons la même séquence sous plusieurs angles différents" : c'est facile, surexploité, et cliché, mais ça aide à donner un certain rythme au tout), et une moitié agaçante, puisque retombant dans le "Skye est formidable et exceptionnelle et indispensable", avec Skye sur le point de mourir (who cares, s'ils peuvent ramener Coulson à la vie après quelques jours, ils peuvent bien sauver Skye... ou alors l'emmener à l'hôpital le plus proche), tout le monde qui laisse tout tomber pour elle, et qui s'auto-flagelle dans un grand moment d'émotion larmoyant.®©™

Avec en prime un caméo inutile et calamiteux de Stan Lee (comme d'habitude, donc), et le retour de Deathlok, dont la cybertitude se limite à des lumières sur sa jambe, et à un visage un peu brûlé.

Prochain épisode dans un mois, ça ne va pas aider les audiences, ça...

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x12

Publié le 15 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Action, Science-Fiction, Thriller, Marvel, MCU, ABC

1x12 :

Plus que jamais, une critique-éclair, à l'image de la manière dont j'ai regardé l'épisode : en avance-rapide. Au programme, une visite (soporifique) à la SHIELD Academy pour une enquête inutile, uniquement là pour raconter la genèse d'un autre super-méchant, avec en prime un Superstorm en images de synthèse (on n'est pas sur SyFy, mais presque) ; un Coulson ronchon ; et une Skye dont on continue de nous marteler qu'elle est super spéciale et super awesome, puisque toute une escouade d'agents du Shield et tout un village d'innocents ont choisi de mourir pour la protéger quand elle était bébé. Supaire. On sent que les scénaristes ont bien compris que le personnage de Skye énervait tout le monde, et que... euh... nan, rien. Au point où j'en suis, je m'en fous, désormais.

Je prédis que le prochain épisode, je le regarderai en 20 minutes, le suivant en 10, et ensuite, plus du tout.

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Critique éclair - Helix 1x01 & 1x02

Publié le 11 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Drame, Thriller, Fantastique, SyFy

Syfy Channel, une base arctique, des scientifiques, un virus étrange, et un risque d'épidémie mondiale... voilà le pitch de nouveau show signé Ron D. Moore. De grosses attentes, de la part des fans et de critiques, donc, mais sont-elles satisfaites ?

1x02-02 :

Pas particulièrement impressionné, pour l'instant. Probablement parce que j'ai trouvé le tout assez mal rythmé, un peu pataud, et globalement terne et peu attachant : la faute à la distribution, qui me rappelle beaucoup trop celle de BSG, à savoir "un visage sympathique, et un gros paquet d'acteurs quelconques autour" (le cast féminin, qui va de "transparent" à "photocopie de Pam dans Archer, en moins sexuée", en passant par "a eu une relation amoureuse avec l'un des deux frères, et a une relation tendue avec l'autre", aka Starbuck 2.0, est particulièrement peu engageant ; le cast masculin, à part Campbell & Maeda... ce n'est pas mieux); mais aussi au concept et à son traitement, tellement vus et revus sous une forme ou une autre (The Thing, Lost, X-Files, Resident Evil, blablabla) que j'ai du mal à m'enthousiasmer pour le récit et ses rebondissements.

On n'a jamais l'impression, par exemple, qu'ils sont dans une base de 100+ habitants (100+ habitants qui ne sont là, soyons francs, que pour permettre au show de placer de nouveaux personnages et des guests à gogo au cas où le show tiendrait 5 ou 6 saisons).

Après, niveau production, c'est plus que compétent (le plan du champ de singes :mrgreen:), et ça se regarde tranquillement... mais bon. À moins d'un gros rebondissement captivant & cohérent dans les deux prochains épisodes... je ne vais probablement pas rester longtemps.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x11

Publié le 8 Janvier 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Action, Thriller, Science-Fiction, Marvel, MCU, ABC

Contrairement à ce que j'avais juré aux grands dieux avant la pause de Noël, j'ai cédé à la tentation, et à la promesse d'avoir enfin des réponses au mystère Coulson... et j'ai regardé ce nouvel épisode de Shield. Je n'aurais pas dû.

1x11 :

Ah, oui, c'était bien de la grosse pantalonnade risible, et gentiment soporifique.

La séquence d'ouverture ? Du sous Mission Impossible gentiment cheap.

Les "morts" du précédent épisode/cliffhanger ? Toujours vivants.

Centipede ? On passe à autre chose.

Skye ? Toujours la chouchoute de la production, toujours au centre de l'épisode, apparemment la seul hackeuse du SHIELD capable de pirater des comptes en banque, et qui sauve tout le monde grâce à ses talents d'imitation hors-du-commun (*soupir*).

Victoria Hand ? Paradoxalement la seule agente de Shield compétente, et qui se pose les bonnes questions.

Coulson ? Tahiti n'était pas réel (merci, Captain Obvious !), il a été opéré contre son gré par le Docteur Book à l'aide d'une mystérieuse technologie... et c'est tout.

Screw you, SHIELD.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x10

Publié le 11 Décembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Science-Fiction, Fantastique, Action, Marvel, MCU, ABC

1x10 :

Après un mini-break bien malvenu, le show revient pour son ultime épisode de 2013. L'occasion de faire revenir l'organisation Centipede (qu'on avait presque oubliée), skinny-J. August Richards (pour le buter en cours d'épisode ^^), et de finir le tout sur un cliffhanger (avorté, puisque désamorcé presque aussitôt).

C'était bien la peine.

À part ça, c'est toujours aussi bancal niveau écriture, bourré de clichés ("il est derrrière moi, n'est-ce pas ?") et de grosses ficelles honteuses (Coulson se fait enlever pendant un échange d'otages foiré = la moitié de l'équipe se contente de regarder le tout depuis une voiture, sans jamais songer à intervenir ; Centipede et son "Clairvoyant" qui ne sont qu'une version au rabais de AIM & du "Mandarin" ; le kidnapping du gamin), Skye est toujours aussi insupportable (elle se met à chialer quand on lui explique qu'il y a plus important - à savoir la mission en cours - que l'identité de ses parents. WTF.), et on n'a toujours aucune réponse quand aux deux mystères de cette mi-saison. Ah, mais par contre, Coulson continue de raconter des banalités pompeuses et de donner des leçons de morale à tout le monde.

Désolé, Shield, mais à moins que le show ne subisse un sérieux lifting pendant le break hivernal, je vais probablement m'arrêter là.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x09

Publié le 27 Novembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Fantastique, Thriller, Marvel, MCU

1x09 :

La pire équipe d'espions du monde se croit dans un épisode de la saison 1 des X-files lorsqu'elle croise le chemin d'une fille télékinétique, dont on s'aperçoit bien vite que les manifestations surnaturelles sont le produit d'un fantôme amoureux qui la hante...

Bref, on se retrouve dans un épisode anecdotique (un de plus) qui aurait été très à sa place durant la semaine d'Halloween, et qui n'apporte absolument rien à la série. Ah, si, on apprend qu'avant, May était exactement comme Skye, qu'elle a eu une expérience de terrain traumatisante (vaguement racontée par Coulson plutôt que montrée, parce que tous les moyens sont bons pour économiser du budget), et que depuis, elle est dâââârk et tourmentée. C'était bien la peine de teaser des révélations sur le passé de May, ou même un épisode May-centric, si c'était pour faire un épisode maison hantée, avec Fitz et Simmons qui font un concours de farces, et Skye qui prend le devant de la scène.

Parce que oui, au cas où on ne le saurait pas encore, Skye est géniale, Skye est le coeur de l'équipe, Skye est apparemment la seule à savoir utiliser Facebook, Skye peut parler religion avec la télékinétique (super utile), Skye est honnête, sincère, perceptive et possède un grand sens de l'empathie... bref, Sky est indispensable à la série, les copains !

Seul bon point de l'épisode : une absence totale de référence à l'état de Coulson. Ce qui ne peut vouloir dire qu'une chose : on va en bouffer dans le prochain épisode, celui juste avant le break de Noël...

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x08

Publié le 20 Novembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Action, Science-Fiction, Thriller, Marvel, MCU

1x08 :

Agents of SHIELD est en sérieuse perte de vitesse dans les audiences, la fanbase (pourtant théoriquement toute pré-acquise au projet), se rebelle contre la nature routinière, basique, et peu inspirée du show... bref, les critiques fusent de toute part, et la série a bien besoin d'une injection de sang frais, ou d'une apparition de l'und es grands noms du Marvelverse.

Autant dire que cet épisode était attendu de pied ferme : un crossover avec Thor 2, tout juste sorti en salles !! Tout le monde a commencé à s'imaginer un caméo de Thor, de Kat Dennings, de Skarsgard ou de Loki : en réalité, comme bien souvent avec cette série, il valait mieux ne pas avoir du tout d'attentes.

Bon, d'office, pour les curieux, ce n'est pas du tout un crossover avec Thor 2, contrairement à ce qui était annoncé. Au mieux, on mentionne vaguement les évênements du film au début, mais aussitôt, ça enchaîne sur une lance Asgardienne dissimulé dans un tronc d'arbre en Norvège depuis des millénaires, et découverte par des campeurs. Une antiquité qui emplit celui qui la touche de rage et d'une force surpuissante. Et forcément, Ward est contaminé malgré lui, ouhlàlàlàlà suspense, va-t-il s'en sortir avant de pêter un cable et d'étrangler Skye parce qu'elle parle trop ? Malheureusement, oui.

Donc voilà... Ward est torse nu, Ward engueule tout le monde, Ward est agressif, Ward refait exactement la scène de CapAm qui a des flashbacks en boxant son punching bag, Ward a un frère tête à claques qui reviendra probablement plus tard dans la saison, Ward a un trauma d'enfance et est torturé, Ward démolit pleins de cascadeurs cablés, Ward flirte avec Skye, Ward se tape May... c'est loin d'être intéressant, tout ça.

Un peu plus sympa, cependant, Peter McNicoll qui est comme toujours attachant, dans son rôle de professeur d'histoire/asgardien exilé sur Terre. Le reste... meh. Les réactions outre-atlantiques sont très enthousiastes (principalement parce que "Simmons est adorable, même l'asgardien s'en aperçoit, ils devraient la mettre en couple avec Ward" O_o), mais personnellement, entre le surjeu des acteurs "norvégiens", le côté badass forcé de May qui se bat à la fin, le surplace continu sur le front de Coulson et d'une éventuelle intrigue de fond, le shipping, le côté "on visite toute la planète sans jamais sortir des batiments ou quitter les forêts canadiennes"... j'ai trouvé ça très très moyen, voire mauvais. Comme d'habitude.

(même si je m'attends à ce que, avec la pub mensongère forcenée d'ABC sur le "crossover avec Thor 2", les audiences remontent un peu cette semaine)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 3 (première partie)

Publié le 20 Novembre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Star Trek, Science-Fiction

Allez, zou. Sans grande motivation après deux premières saisons ternes et peu enthousiasmantes, je continue mon intégrale de la série, avec sa saison 3 :  

3x01 - Basics part 2 :
Lors du bilan de la saison précédente, j'avais dit cela :
"(...) La brève réapparition de Suder dans l'épisode fait plaisir, cea dit, même si elle semble très clairement une mise en place pour un sacrifice ultérieur "pour le bien du vaisseau", avec rédemption du criminel, tout ça."

CQFD. En tant que conclusion à Basics Part 1, ça ronronne de manière prévisible, et ça a recours à toutes les solutions de facilité imaginables, tant tout tend vers un retour à la normale téléphoné pour l'équipage. De même, on a droit à une mort de red-shirt, et à Suder qui, malheureusement, se sacrifie bel et bien pour la cause. Bref, un show trop attendu, qui n'a comme intérêt que de mettre un terme à l'arc des Kazons (même s'il le fait de manière décevante, en butant Seska, et en faisant de son gamin celui du Kazon). Ah, et autant le gloumoute en cgi dans la grotte était sympa, autant les hommes prehistoriques de la planète sur laquelle l'équipage du Voyager est abandonné étaient risibles.

3x02 - Flashback :
Épisode anniversaire plein de bonnes intentions, avec le gros flashback à bord de l'Excelsior pendant Trek VI - The Undiscovered Country. Problème : tout ça est toutélié au scénar principal par une histoire de virus/souvenir réprimé pas très convaincante, et surtout - sacrilège - Braga se plante joyeusement dans la chronologie des évènements, condensant en quelques jours plusieurs mois des évènements du film. Dommage, parce que tout ce qui a trait à Tuvok fonctionne assez bien.

3x03 - The Chute :
Kim et Paris nous refont Oz & la Grande Évasion dans un pénitencier alien. Assez bien réalisé et joué, y compris par Garrett Wang, mais à part ça, ça ronronne quand même tranquillement par moments, avec un scénario de base convenu et rabaché, des aliens au maquillage minimaliste, et une Janeway intraitable assez agaçante (comme d'habitude, me direz-vous...).

3x04 - The Swarm :
Tout l'intro entre Torres et Paris en train de s'ennuyer en duo dans une navette était très sympa (et souligne bien que les personnages de toute série Trek ont besoin de vivre et d'interagir plus souvent s'ils ne veulent pas paraître froids et isolés) ; Le doc atteint d'alzheimer, et obligé d'avoir recours aux conseils de Zimmerman, n'était pas non plus une mauvaise idée ; mais bizarrement, le tout ne fonctionne que trop moyennement à mon goût, pas aidé par une crise forcée et anecdotique, qui oppose le vaisseau à un peuple hostile et sous-développé, dans une intrigue clairement rajoutée pour remplir l'épisode et meubler un peu. Rien de mauvais, toutefois (à part peut-être Janeway qui, une fois de plus, ignore le règlement quand bon lui semble, pour gagner du temps de voyage). 

3x05 - False Profits :
Aaah, un bon vieil épisode Ferengi, que la fanbase déteste tant !! Perso, j'aime bien l'humour de ces personnages, et cet épisode plus léger et dynamique qu'à l'habitude, ainsi que la continuité globale du truc. Bref, c'était sympa. Rien d'exceptionnel, cela dit... mais sympatoche.

3x06 - Remember :
Un Torres-centric assez consistant, et très bien joué par Roxann Dawson. Mais, car il y a toujours un mais, 1) ça fait toujours bizarre de voir B'elanna expliquer en détails à Chakotay qu'elle fait des rêves érotiques au sujet d'un alien, et qu'elle prend un pied monstre... alors qu'une saison plus tôt, elle était attirée par Chakotay, et ne semblait pas aussi proche de lui que ça, ou même suffisamment à l'aise pour aborder de tels sujets en sa présence. M'enfin bon, la continuité et Voyager, ça fait douze, de toute façon.
Et 2) le scénario en lui-même (le côté "B'el revit les souvenirs d'une alienne télépathe et découvre les secrets de la race-extraterrestre-de-la-semaine") est franchement téléphoné et cousu de fil blanc. Et comme d'habitude, la fin semble précipitée...

3x07 - Sacred Ground :
Arg, paglop, cette histoire de Kes qui profane un temple extraterrestre parce qu'on ne lui a pas appris qu'entrer sans autorisation dans des sites sacrés, ce n'est pas bien... et puis ensuite il faut la soigner, et faire un rituel spirituel à la con... Et Janeway qui engueule les aliens parce qu'ils ne peuvent pas aider... Un épisode gentiment creux de bout en bout dans sa forme, alors que le fond se veut profond et métaphysique. Je suppose qu'en théorie, tout l'épisode était sensé être une discussion sur la religion vs. la science, et sur la remise en question des convictions de Janeway... mais tout ce qu'il a accompli, c'est me donner envie de dormir. Surtout que le questionnement interne de Janeway, il ne resurgira jamais à l'avenir, donc... c'était bien utile.

3x08/09 - Future's End :
Du time-travel dans tous les sens, Sarah Silverman qui court avec enthousiasme (bouncy ! :mrgreen: ) mais qui joue toujours à la Sarah Silverman (comprendre qu'elle minaude beaucoup, avec un ton ironique et moqueur), des figurants qui reviennent toutes les trois minutes à l'écran pendant les scènes de foules, des fringues 90s, des dialogues WTF ("Who are you, people, and what is that thing in your pants !?"), un écran d'ordinateur qui ressemble à de l'Atari 2600, l'holo-émetteur portable du Doc qui fait sa première apparition, Torres et Chakotay qui sont pris en otage par des extrémistes de droite anti-gouvernement (huhuhu, l'intrigue qui ne sert à rien), et un rythme assez bancal, qui me fait dire qu'au lieu de 80 minutes, cette histoire aurait été plus efficace sur 40. M'enfin, ça se regardait (non sans être parfois un peu trop ennuyeux), et c'était même assez fun par moments (en partie parce que c'est déjà supra-daté)... mais le tout finissait quand même par se dégonfler gentiment... 

3x10 - Warlord :
Un running amusant (l'holoprogramme club de vacances de Neelix, à la fois hilarant de par l'esthétique sexy-mais-pas-trop/lamé à paillettes de toutes les potiches siliconées en bikini, et sympathique, parce que B'elanna en maillot :sweat: ), mais une histoire un peu bancale (Kes possédée par un despote alien appelé Tyran, qui veut conquir le mooooooonde, mouhahahahaha *riremaléfique*), sauvée par une Jenn Lien qui en fait trois tonnes, se prend pour l'Intendante Kira dans le Mirror Universe, et rend le tout joyeusement overzetaupe. Par contre, le black corpulent qui joue un moment les aliens sous les ordres de Kes était particulièrement mauvais.

3x11 - The Q and the Grey :
Un épisode apparemment détesté par le fandom (comme la majorité des épisodes "légers", d'ailleurs, parce que "TREK IS SERIOUS BIZNESS"), mais que je trouve toujours sympatoche, voire même réussi, jusqu'à la fin un peu bancale façon fusillade d'actioner forcée.

3x12 - Macrocosm :
Janeway & Neelix qui reviennent à bord, mais le vaisseau est vide, envahi par grosses bestioles virales agressives. Autrement dit, c'est Janeway en mode Ripley grimaçante avec un débardeur trempé et un gros gun. Gros gros bof, et des clichés à la pelle, mais apparemment, le fandom apprécie celui-là "si on met son cerveau de côté". Je retiens juste la scène de Tom & B'el qui s'engueulent à la cantine, et qui souligne une nouvelle fois que les persos secondaires devraient être plus souvent développés dans de petites scènes de ce genre.

(à suivre...)

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Critique éclair - Pilotes 2013 - Almost Human

Publié le 18 Novembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Science-Fiction, Policier, Fox

1x01 :

Almost Human, ou quand Bad Robot recycle une demi-douzaine d'oeuvres de sf plus ou moins connues, de Alien Nation à Caves of Steel, en mêlant joyeusement les robots aux humains dans un univers urbain futuriste.

Quand le projet avait été annoncé, j'avais dit cela :

Techniquement, quand on lit le résumé officiel de la série (Kennex est dépressif, déteste les androïdes, sort tout just d'un coma suite à une attaque criminelle sur le commissariat, qui a tué son ancien partenaire, et lui vaut une prothèse cybernétique qu'il a du mal à assumer au quotidien ; son nouveau partenaire androïde développe des sentiments humains ), on se rend compte qu'en plus de repomper I, Robot (le membre cybernétique, le trauma, la haine des androïdes) et l'autre nouvelle d'Asimov à l'origine du film, ça repompe joyeusement Total Recall 2070 (le flic qui, suite à la mort de son partenaire aux mains d'androïdes, les déteste, et est contraint de faire équipe avec un robot naïf aux sentiments humains), et Mann & Machine (flic qui déteste les robots ; enquêtes à Los Angeles ; complots ; partenariat avec une androïde aux émotions humaines, blablabla).

Et après visionnage du pilote, c'est exactement ça : de la sf urbaine en pilotage automatique, qui multiplie les clichés et les archétypes recyclés du genre (le coup du recall de la recollection m'a bien fait soupirer), pour les confier à des acteurs convaincants (sauf Minka Kelly, qui nous refait Bridget Moynahan dans I, Robot), dans un enrobage Robocop meets Blade Runner-esque (qui laisse très possible l'éventualité d'un Kennex-Réplicant de nouvelle génération indétectable dont la jambe bionique est une fausse piste visant à détourner l'attention du reste de son corps :p), et d'une série procédurale qui va se traîner lentement de loner en loner, pour dispenser ses mystères au compte-gouttes.

Bien que le tout se regarde assez tranquillement, notamment grâce aux SFX friqués, je ne suis pas vraiment convaincu. Cela dit, les deux leads (et Mackenzie Crook) ont plus d'alchimie en quarante minutes que toute la team SHIELD en sept épisodes.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x07

Publié le 13 Novembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Action, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, MCU

1x07 :

Okay... donc ils semblent partis pour nous tenter un "Coulson et son équipe se rebellent contre le Shield" pour accompagner la sortie en salle de CapAm 2... pourquoi pas, mais bon, CapAm 2, ça ne sort que dans six mois, donc pas la peine d'en faire un enjeu capital, pour l'instant. L'opposé de l'intrigue "Coulson et son véritable état", qui commence à devenir fatiguante : cela fait sept épisodes qu'ils balancent des enclumes à la tête des fanboys pour tenter de maintenir leur intérêt, un peu de mouvement sur ce front ne serait pas de refus (même s'il est probable que si mouvement il y a, ce ne sera pas avant, au mieux, le cliffhanger du break de Décembre, ou, au pire, les sweeps de Février).

Dans l'intervalle, encore une "affaire de la semaine" sans grand intérêt, et qui ressemble à du recyclage de plein de trucs (du sous-Alias, du sous-Total Recall pour l'extraction nasale, etc) ; encore une Skye qui, après avoir trahi le Shield il y a deux ou trois épisodes, s'étonne qu'ils ne lui fassent pas confiance à 200%, et ne lui expliquent pas les tenants et aboutissants des missions taupe secrètes de niveau 8 ; encore une Skye aux superpouvoirs de hackeuse, qui, sans rien savoir des systèmes qu'elle veut pirater ou de leur protection, est capable de, je cite, "s'introduire dans l'infrastructure du Shield avec une clef USB simulant ses habitudes de surf sur reddit/son profil facebook/l'historique de son navigateur pendant que son bot piratera les banques de données de l'organisation dans un délai de trois minutes" ; encore plus de Skye la petite orpheline à la recherche de sa môman (sérieusement, s'ils osent nous expliquer qu'elle est la fille d'une superhéroïne, de May ou de Hand, et qu'elle est "spéciale", c'est boycott direct) ; encore un SHIELD dont les systèmes informatiques sont de vraies passoires aux fichiers gentiment classés et rangés dans des dossiers bien étiquetés, histoire de faciliter la tâche à d'éventuels pirates ; encore plus de Fitz et de Simmons pour de la comédie balourde et du shipping (Simmons, je comprends, à la limite, c'est la chouchoute des fanboys, mais l'autre, là... *soupir*), encore des effets visuels bancals (le sauvetage à grands coups de 747 en VTOL à 5m des toits des bâtiments ; et la scène de Ward qui tire sur les deux barils qui "explosent" est un festival de détails foireux : il tire une fois, le baril "explose" par la face opposée :huh: , le second baril est lui aussi censé exploser aussitôt sans raison :huh: , mais c'est le sol qui part en fumée à 50 cm du bidon ^_^ , et les deux barils ne bougent pas d'un poil... :sweat: ) et encore un épisode éminemment oubliable.

Au point où en est le show, je ne regarde plus que pour voir comment ils vont résoudre le cas Coulson et s'ils vont oser buter Fitz en guise de cliffhanger... next week, un tie-in avec Thor 2 (enfin, vaguement, puisque visiblement, l'équipe devra récupérer un artefact elfique qui rend son porteur super fort, et super en colère... ça me rappelle quelque chose, mais quoi...)

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 26 - Skinwalker Ranch, 13 Eerie & Haunter

Publié le 12 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Science-Fiction, Thriller, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Skinwalker Ranch :

L'enquête d'une équipe de chercheurs sur la disparition d'un gamin sur un ranch, enlevé par une orbe de lumière...

Un found footage de plus, particulièrement convenu et ronronnant, dans lequel les manifestations étranges se multiplient (fantômes, lumière, loups difformes, bruits, lumières, etc) jusqu'à l'overdose, la réalisation est chaotique et parasitée pour cacher les effets numériques, et quelques visages sont trop familiers pour que ça fonctionne vraiment (Erin Cahill & Jon Gries). Bref, au final, la mayonnaise ne prend jamais, et le film se finit en queue de poisson sans avoir réussi à provoquer quoi que ce soit d'autre que de l'ennui.

1.5/6

13 Eerie :

Un groupe d'étudiants en médecine légale part en travaux pratiques sur une île supervisée par leur professeur depuis un QG high-tech, près d'un pénitencier abandonné, où ont eu lieu des expériences étranges...

Mindhunters à la sauce médecine légale, qui se transforme en zombie flick fauché au bout d'une demi-heure. Mais vraiment fauché. Tout le budget a dû passer dans le salaire de Katharine Isabelle, Michael Shanks et Brendan Fehr... après, malgré tout, ça se regarde gentiment, principalement pour K.I. et pour le gore assez généreux, mais bon...

2.5/6 

Haunter :

Une ado fantômatique hante sa maison avec le reste de sa famille, prise dans une boucle temporelle, jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec l'adolescente qui y vit, et qui est menacée par un tueur en série sépulcral.

Un film à mi-chemin entre Lovely Bones, Groundhog Day et un récit typiquement "Young Adult", avec Abigail Breslin (qui assure son rôle), et dirigé par le réalisateur de Cube, qui décidément peine à retrouver le chemin du succès.

Ici, en l'occurrence, malgré les apparences d'originalité que se donne le film, tant visuellement que formellement, le récit prend beaucoup trop son temps pour qu'on ne s'aperçoive pas de son contenu finalement assez convenu. On se retrouve donc avec un pitch digne d'un Fais-moi Peur (en à peu près aussi effrayant), mais en plus décousu, et en beaucoup plus étiré.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 24 - The Last Days on Mars, Stephen King's Bag of Bones & Bad Meat

Publié le 10 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Télévision, Comédie

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The Last Days on Mars :

À quelques heures de leur départ pour la Terre, une équipe de scientifiques explorant Mars se trouve soudain confrontée à une forme de vie indigène...

Pendant 30 minutes, on a de la mise en place intéressante dans un film qui semble bien parti, avec une distribution solide, et puis, paf, Des zombies débarquent. Déception.

Un tiers de bon film + des miettes = 2.5/6

Stephen King's Bag of Bones :

Un romancier à succès déprime suite à la mort de sa femme dans un accident, et va s'isoler dans leur chalet du Maine, où il fait la connaissance d'une jeune veuve, de sa gamine, et des fantômes qui les accompagnent.

Encore un Stephen King adapté par Mick Garris = encore une mini-série longue et terne, assez mal foutue, sans un gramme de tension, et qui finit par sombrer dans le nawak, malgré un cast solide et consistant.

1.25/6

Bad Meat :

Elisabeth Harnois, Joe Dinicol, Dave Franco et Jessica Parker Kennedy en tant que pensionnaires d'un camp de redressement dirigé par Mark Pellegrino, camp qui est bientôt victime d'une épidémie de virus cannibale à la Cabin Fever.

Enfouie quelque part au coeur de ce film, il y a une bonne comédie d'horreur décalée.

Problème : le film a connu une gestation tellement chaotique (boîte de production qui met la clef sous la porte aux 2/3 du film, équipe impayée, Rob Schmidt, le réalisateur initial, qui met les voiles et refuse que son nom soit au générique, etc) qui fait que le film n'a pas de fin : à cinq minutes de la fin, tout est baclé à grands coups d'ellipses dans le montage et d'effets spéciaux manquants, couronnés par une série de flashforwards tournés avec trois acteurs dans une pièce sombre, et qui ne sont là que pour rallonger la durée du film.

3.5/6 pour les intentions qu'on devine, mais -2.5 pour le carnage de la post prod = 1/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 22 - The American Scream & Plus One (+1)

Publié le 8 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Documentaire, USA, Jeunesse

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

The American Scream :

Le portrait de plusieurs familles qui, un mois avant Halloween, transforment leur maison en maison hantée ouverte à tous.

Un documentaire très réussi, à la fois touchant et enthousiasmant, sur des passionnés qui ont tous des raisons extrêmement personnelles de se consacrer ainsi à Halloween.

4.5/6

+1 :

Une fête de djeunes dégénère progressivement, et prend un tournant inattendu lorsque le fantastique envahit la soirée... 

Pas d'horreur au programme, mais de la SF/fantastique qui marche gentiment sur les plates-bandes de Timecrimes et Triangle (inutile d'en dire plus).

C'est sympa, à la base, et c'est assez direct dans son approche du fantastique (dès que tu vois le machin tomber du ciel, au bout de six ou sept minutes de film, que ça commence à clignoter de partout, tu comprends tout de suite à quel genre de film tu vas avoir affaire, et ce même si le virage n'est réellement pris qu'à partir d'une demi-heure)... mais ça traîne un peu trop en longueur pour vraiment convaincre, et quand approche la première heure de métrage (une fois le dispositif narratif bien engagé), on commence à regarder un peu le truc se dérouler d'un oeil passif, en attendant que ça se décante vraiment.

Problème : quand ça se décante, ça repose entièrement sur la volonté du spectateur à accepter toutes les réactions disproportionnées et instantanément paranos des personnages ; et c'est là que ça a sérieusement coincé pour moi, puisque progressivement, dès le début du film, les personnages principaux ont commencé à me fatiguer et à m'agacer.

Donc quand le tout part en vrille, forcément, j'ai fini par décrocher. Bref, idée intéressante, mais exécution loin d'être convaincante. (la jolie blonde en petite tenue, par contre, elle, est très convaincante :p)

3.5/6 

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x06

Publié le 6 Novembre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Thriller, Action, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, MCU

1x06 :

Cliché whedonien #256321 : tuer le perso fan-favorite de manière inattendue, pour provoquer une réaction émotionnelle forcée.

Copie de cliché whedonien #256321 : faire croire que l'on va tuer le perso censé être fan-favorite, pour essayer de provoquer un semblant de réaction émotionnelle forcée.

Problème : on en est à six épisodes, tout le monde se contrefout des persos secondaires qui n'ont jamais été développés (et pour être franc, Fitz et Simmons sont soit insupportables, soit incompréhensibles), et la probabilité de la mort d'un de ces persos si tôt dans la série est nulle.

Autrement dit : la base émotionnelle de l'épisode, et ses enjeux, étaient inexistants. Et comme tout l'épisode reposait là-dessus (et sur un caméo-éclair de Titus Welliver, qui reprend son rôle du Marvel One-Shot Item 47), ça donne un épisode gentiment creux et quelconque, comme d'habitude. Alors oui, il y a bien un semblant de tentative de développement des personnages secondaires, mais bon, ça reste un show d'espionnage au rabais, avec des scènes d'action foireuses (Ward qui saute en parachute, avec gros plan sur l'acteur les yeux plissés devant un blue screen pour simuler la chute libre :mrgreen:), et du shipping sans intérêt (Skye est tellement formidable et irrésistible que tout le monde est amoureux d'elle... d'ici à ce qu'ils nous rajoutent aussi Simmons en love-interest-potentiel-lesbien de Skye.. ^^).

(j'avoue, à mon premier essai, ce matin, j'ai passé la moitié de l'enquête en avance rapide, tellement je roupillais devant)

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Halloween Oktorrorfest 2013 - 12 - Dark Skies & Warm Bodies

Publié le 26 Octobre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance, Found Footage, Science-Fiction

Halloween approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Dark Skies :

Une famille normale, une présence étrange dans sa demeure, ouhlàlà ça fait peur...

Ouhlà, c'est quand même bien naze, ce film... J'aime beaucoup Keri Russell (toujours parfaite et adorable) et JK Simmons, mais ça enchaîne poncifs après poncifs des films de hantise à la Paranormal Activity, avec une menace littéralement interchangeable ; ici, tu remplaces les manifestations extraterrestres par un fantôme ou par un démon, et le film ne change quasiment pas d'un iota : manifestations qui ne font pas peur, phénomènes étranges, marques corporelles et apparitions inquiétantes, installations de caméras pour faire des replays le lendemain matin, puis recours à un pseudo-Google magique qui donne toutes les réponses, visite d'un expert excentrique, blablablabla... j'ai trop vu tout ça ailleurs (que ce soit en mieux ou en pire) pour être indulgent avec ce métrage ne possédant pas un poil d'originalité ni de tension, au point que j'ai été fortement tenté de jeter l'éponge à mi-film.

1.5/6 (dont 0.5 pour Russell)

Warm Bodies :

L'histoire d'amour improbable entre un mort-vivant pas tout à fait décomposé, et une jeune survivante de l'apocalypse zombie... 

J'ai trouvé ce film de zombies assez sympatoche, à mi-chemin entre romance, comédie et zombie movie classique : Rien de révolutionnaire, mais ça reste suffisamment léger et amusant pour ne pas sombrer dans la mièvrerie ou la lourdeur d'autres oeuvres du même style.

4.25/6

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x05

Publié le 23 Octobre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Thriller, Fantastique, Marvel, MCU, ABC

1x05 :

Moi qui espérait que Coulson avait deviné que Skye était une traîtresse, et jouait le jeu pour tenter de la piéger... mais non. Le SHIELD est vraiment une bande de bras-cassés peu doués ou observateurs, et on se demande parfois comment ils réussissent à accomplir leurs missions... bon, après, rien de vraiment mémorable au programme : un mutant-of-the-week qui décide subitement d'être très maychant, sans réelle motivation, parce qu'on lui donne un surnom de maychant ; une Skye toujours mise en avant, quelle que soit sa tenue (si possible légère, parce qu'il faut faire de l'audience) ; une bad girl à peu près aussi peu charismatique que l'agent double de la saison précédente ; de la musique pataude (le score pétaradant sur une poursuite à 2 à l'heure, ça m'a rappelé le film Ecks vs Sever) ; des dialogues lourds et des faux-raccords à la pelle.

Rien de bien passionnant, ça singe les grandes lignes du pilote sous un point de vue à peine différent, 7.13M de spectateurs, et pas d'épisode la semaine prochaine. Mouais. Et puis entre la redondance de Fitz & Simmons (ils vont en buter un à un moment ou un autre, non, histoire d'avoir le quota de morts Whedoniennes ?) et les persos inconsistants (Skye l'hacktiviste qui, après 5 épisodes, prend la défense du Shield, l'organisation secrète qui torture, manipule, et utilise de la technologie sur ses prisonniers, blablabla), je redoute presque un twist "en fait, la mère de Skye, c'est May", histoire de couronner le tout.

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Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (2/2)

Publié le 19 Octobre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Comédie, Aventure, Thriller, Fantastique, Science-Fiction, Horreur

Suite et fin du bilan de la saison 2 de cette série excellente, qui a su remettre Scooby-Doo au goût du jour sans le dénaturer : 

 - 16 :

Les aliens (mais tous les aliens : petits gris, reptiliens, nordiques...) attaquent Crystal Cove (et dépouillent des magasins), l'occasion pour le show de nous refaire du X-files, des enlèvements, des rencontres du troisième type, des crop circles, des conspirations, et tutti quanti. Une première moitié assez amusante, mais la fin est plus faible.

- 17 :

Un troupeau de buffles mutants contrôlés par Pericles attaque la ville à la recherche du Disque antique. Un épisode pépère qui place une grosse référence à Aliens sur la fin, et un clin d'oeil appuyé au Roi Lion sur la lancée. La toute fin avec le "oups, on a résolu l'affaire, mais on vient de relâcher des centaines de super-prédateurs génétiquement modifiés dans l'océan par la même occasion... bon, faisons comme si de rien n'était, et tournons les talons... on n'a rien vu, on n'a rien fait, okay ?" était :mrgreen:

- 18 :

Retour des Hex Girls pour un remake officieux du dessin-animé Scooby & la légende du Vampire, avec le Gang qui enquête sur le retour à la vie d'un groupe de ska zombie. Et une grosse scène de band battle à la Scott Pilgrim pour finir, avec Scooby & co qui shreddent, et des effets spéciaux dans tous les sens. Très sympa. B)

- 19 :

Un démon glouton/gluten attaque des gens et les dévore, ce qui force l'ultra-vantard Doc Savage Spartan à intervenir. Un épisode plutôt anecdotique, mais le Doc Spartan, son couple en crise et son serviteur sarcastique sont plutôt marrants.

- 20 :

Un bandit-séducteur de grand chemin (semi-hommage au chanteur Adam Ant) terrorise les routes autour de Crystal Cove. Au gang de l'arrêter, avec Scooby et Shaggy qui se travestissent, et en prime des séquences de rêve à la Twin Peaks (la Red Room et un nain) et à la American Werewolf in London (Nazis attack !). Pas forcément exceptionnel, mais je me marre encore de la manière dont ils ont intégré les conneries d'Ancient Aliens à la mythologie du show (avec Amy Acker au doublage de la petite amie de Scooby ^^). :mrgreen: 

- 21 :

L'équipe enquête dans une maison hantée assez classique, sauf que... Univers Miroir (littéralement) avec Fred, remplacé IRL par son double négatif, et qui se retrouve dans un monde post-apocalyptique dévasté et empli de squelettes où il est le dernier homme sur Terre, car le gang n'a pas réussi à empêcher "Nibiru" sans le vrai Fred. Un épisode très réussi dans lequel Fred montre qu'il n'est pas que le muscle de la bande... et que sa relation avec ses parents est toujours très complexe. Ah, et visiblement, Pericles tente de libérer une entité d'outre-monde emprisonnée là depuis des éons... :P


- 22 :

À nouveau la Red Room de Twin Peaks, Amy Acker & Michael J Anderson au doublage, et la Miskatonic University, mais cette fois-ci pour un épisode dans lequel ne manquait que Freddy Krueger, puisqu'on a affaire à un être monstrueux qui tue dans les rêves. Le Gang est donc obligé de s'immerger dans le monde des rêves, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes oniriques à travers le temps et les âges, à une référence inattendue à The Room de Tommy Wiseau et à des réponses à l'arc narratif global de la série. (et en prime, je viens de tilter que les personnages de la Mystery Inc précédente, celle de l'époque avant le Scooby Gang, étaient tous des copies exactes du cast de The Many Loves Of Dobbie Gillis, la série des 50s/60s qui a inspiré Scooby Doo à l'origine ^^)

- 23 :

Le groupe part au Yucatan pour tenter de trouver le Coeur du Jaguar, l'artefact nécessaire pour empêcher le réveil de l'entité. Pas forcément l'épisode le plus captivant, même si certains clins d'oeil à Indy, The Ruins ou Grease sont amusants, et que toute l'histoire de la mère de Velma, sex-symbol au Yucatan, est :mrgreen: 

- 24 :

Retour du Gang à Crystal Cove, qui est ravagée par des Tremors, et dont les habitants ont été réduits en esclavage par Pericles & co ; un peu plus d'explications au sujet du mystère Nibiru (vue la manière dont ils parlent d'affaiblissement des murs entre les dimensions, et d'effacer tout le mal qu'a fait l'entité par le biais de son influence, j'ai l'impression qu'on va avoir droit à un reboot final à la mort de la créature du sarcophage, wait & see...) ; une séance de bricolage à la A-Team ; Sammy, Scooby et le shérif qui se découvrent un courage inattendu et mènent l'insurrection des habitants de Crystal Cove ; et la destruction de la Mystery Machine avec reprises des dialogues et du rythme vocal de Shatner dans Star Trek III. Un bon épisode de quasi-fin de saison, avec en prime un Udo Kier qui s'éclate à doubler Pericles et à lancer des ordres en allemand à ses Kriegstaffelbots.

- 25 :

Des réminiscences d'Indiana Jones, à nouveau, puisque le Gang est contraint de déjouer les pièges successifs du tombeau de l'entité, sous la menace de Pericles et de ses troupes, qui retiennent des otages (au nombre desquels Hot Dog Water, la "copine" de Velma, qui se sacrifie, au grand désespoir de cette dernière). À nouveau, un épisode très réussi, dans lequel Fred repasse sur le devant de la scène en déjouant tous les pièges successifs, prouvant que son obsession de toujours l'a bien préparé pour ce moment. Avec en prime un petit clin d'oeil à Pirates des Caraibes At World's End, pour l'océan à l'envers.

- 26 :

L'entité poulpesque tentaculaire est désormais libre... au gang de l'arrêter. Une fin de saison épique, qui s'ouvre sur Amy Acker qui explique toute la mythologie des deux saisons précédentes, qui continue par des morts par centaines, et qui se finit par la destruction de la Terre en même temps que Cthulhu l'entité.

Et comme prévu, reboot final qui renvoie le Gang dans la Happiest Timeline (pour paraphraser Community), où tout le monde est heureux, Daphne et Fred vont se marier, Velma et Hot Dog Water partagent un même lit (pour lire, voyons, tsss....), et l'entité n'a jamais influencé des générations d'innocents... ou presque, puisqu'à la toute fin, le gang décide de s'inscrire à la Miskatonic University, pour suivre les cours de chasseurs de fantômes de Harlan Ellison, et se lancer ensuite sur les routes pour pourfendre les criminels se déguisant en fantôme. En guise de reboot, on a donc droit en fait à un toutéliage avec la toute première série Scooby-Doo, toutéliage tant thématique que musical et visuel. :wacko:

Grosse grosse seconde saison, donc. À quelques moments, peu aidé par sa diffusion chaotique, le show a failli succomber à une overdose de mythologie et d'épisodes lui étant consacrés, mais au final, c'est un succès. Les deux saisons de la série fonctionnent parfaitement en tant que stand-alone, la fin est arrivée au bon moment, et les personnages du show ont rarement (si ce n'est jamais) été aussi attachants et bien développés. Maintenant, j'ai un peu peur de ce qui viendra ensuite pour la franchise Scooby (à vrai dire, je crains un retour de bâton à la Doctor Who : "ces deux saisons étaient trop complexes, on veut un truc plus simple maintenant, quitte à ce que ce soit simpliste et abêti").

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Les bilans de Lurdo : Scooby-Doo, Mystery Incorporated - Saison 2 (1/2)

Publié le 18 Octobre 2013 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Animation, Jeunesse, Fantastique, Science-Fiction, Horreur

Deux ans après mon bilan de la prometteuse saison 1, je rattrape mon retard en publiant sa suite : la seconde et ultime saison de la série, diffusée très aléatoirement par Cartoon Network courant 2012.

- 01 :

 Wow. Une reprise assez sombre : le Scooby Gang s'est séparé ; Daphné a tourné la page, retombant dans ses travers de riche bimbo superficielle, et sort avec l'acteur principal du Twilight de service ; Fred est un clochard inconsolable (et porte une barbe de trois kilomètres) ; Scooby est dans un Stalag pour animaux ; et Shaggy sort de l'école militaire, le crâne rasé. Le gang est alors obligé de se réunir pour tenter d'arrêter un Clown Pleureur déguisé en nourrisson (Mark Hamill) qui terrorise la ville. Le tout traité sur un ton étrangement sérieux et mélancolique, avec une fin assez peu commune pour un Scooby Doo. Une reprise qui confirme le côté atypique de cette série, sombre, et qui se termine par un échec du Gang ; les clins d'oeil à Jaws, Dawn of the Dead, Watchmen et Twilight fonctionnent bien, et Mark Hamill s'amuse à composer un autre clown psychopathe.

- 02 :

Le Gang se tourne vers Hot Dog Water (Linda Cardellini reprend son rôle de la s1, obsédée par Velma) pour remplacer Daphne au sein du gang, pendant qu'ils se mesurent à Baba Yaga, et à sa maison-poulet. En parallèle, retour de l'arc de Mr. E, et de l'artefact mystérieux de la s1, via une parodie de Mission Impossible au Kremlin. Un épi de transition et de mise en place.

- 03 :

La suite du 2x01, avec le retour du clown doublé par Mark Hamill, qui cette fois-ci enlève des gens et les stocke dans des cocons en barbe à papa (:mrgreen:) ; un nouveau générique qui intègre, en lieu et place de Daphne admirant la photo de son Fred adoré, une Hot Dog Water admirant la photo de Velma, sur qui elle fait une fixette romantique (d'ailleurs, les animateurs s'amusent à lui coller de petits gestes assez... significatifs lorsqu'elle n'est pas au centre de l'action... comme une main qui repose longuement sur le bras de Velma lorsqu'elles sont côte à côte dans le canapé); Fred qui est toujours aussi obsédé par Daphne, mais qui finit l'épisode en quasi-super-héros, accroché au train d'atterrissage puis aux commandes d'un 747 plein d'otages, en plein ciel ; John Billingsley en medecin ; le Dean de Community en publiciste chauve ; un épisode de retour à la normale, à la fin douce-amère pour Hot Dog Water.

- 04 :

Un épisode blindé de références en tous genres, puisque le gang se frotte à un criminel agissant dans les cauchemars de ses victimes ; autant dire qu'on a droit à une combo de Freddy, de plusieurs persos de comics (Dream, Nightmare, etc), et sans oublier un gros clin d'oeil à Labyrinth, avec un labyrinthe onirique très familier, et un bad guy à l'accent british, une boule de cristal à la main, une tenue très moulante, et une silhouette Bowiesque. Ah, et bien sûr, la clef du mystère réside dans les rulebooks du Dungeons & Dragons de service... au rendu visuel très LOTR. Par contre, le Gang dégage Hot Dog Water comme une malpropre (ce qui est un peu honteux et égoïste de leur part), et les parents biologiques (et membres de l'ancien Mystery Inc) de Fred refont surface, ce qui risque d'amener des développements de fond intéressants (en plus d'amener Tia Carrere au doublage).

- 05 :

Un épisode chargé en mythologie, entre Pericles qui réunit l'ancien Gang pour s'occuper du nouveau, les parents de Fred qui font leur grand retour en ville, Scooby qui tombe amoureux d'une chienne nommée Nova (clone de la Belle de Belle et le Clochard), et un mystérieux cabinet des curiosités qui arrive en ville (façon Something Wicked This Way Comes) hébergeant entre autres un certain masque de hockey venant de Crystal Lake, et un Hodag miteux qui attaque les habitants de Crystal Cove... et leurs chiens (une affaire à la résolution très Rue Morgue).

Ah, et j'ai failli oublier un certain objet aux pouvoirs mystérieux...

Et, oui, Pinhead fait un caméo (en quelque sorte) juste ensuite.

- 06 :

Pas génial, cet épisode, centré sur une parodie d'Andy Warhol et de son entourage, ainsi que du groupe Velvet Underground, qui sont tous attaqués par une sculpture moderne animée. Quelques moments amusants, mais le sujet et le récit étaient un peu trop quelconques.

- 07 :

La projection publique d'un film de Vincent Van Ghoul est interrompue par une vraie goule sortie de la tombe, et l'enquête du Gang les mène dans une petite chaumière traditionnelles où vivent quatre bavaroises sexy et très accueillantes. Un épisode amusant, avec du profilage de maychant, un flashback nostalgique sur la première rencontre entre Mr. E et Pericles, le Sherif qui fait équipe avec Velma, et Daphne qui succombe à son addiction au chocolat.

- 08 :

Enquête dans un bled paumé de l'Arizona, peuplé de nombreux rednecks à la Hills Have Eyes, sur une montagne désolée où règne une démone maléfique (au look très Demona de Gargoyles). Un épisode qui renforce encore la relation très particulière entre Velma & Hot Dog Water, qui nous donne un peu de background sur l'artefact que le Gang recherche depuis le début du show (apparemment lié à Nibiru), et qui fait un petit clin d'oeil à Seul au Monde au passage.

- 09 :

Parodie de Vendredi 13, avec un bad guy très Solomon Grundy mâtiné de Mr Boogedy qui punit les péchés des jeunes de la ville, et une grosse parodie du générique de L'Amour du Risque au milieu.

- 10 :

Gros gros hommage à The Shining, avec hôtel hanté au milieu de nulle part dans un paysage enneigé, vieux concierge black mystérieux, visions horrifiques, possessions, salles de bain inquiétantes et longs couloirs déserts ; par ailleurs, on en apprend plus sur l'histoire du Mystery Gang, qui s'avère en fait une tradition pluriséculaire mettant en jeu des groupes de 4 jeunes enquêteurs accompagnés d'un animal, qui oeuvrent pour le bien de l'humanité.

- 11 :

L'animatrice radio est agressée par des robots nazis amphibies au design très familier, et le Gang a recours à l'aide de plusieurs personnages des vieux dessins animés Hannah Barbera pour aller enquêter sous l'eau. Un peu fatiguant tant que les gamins sont là (les vieux persos sont constamment en mode "hyperactifs"), mais assez utile au niveau de l'avancée globale de l'arc scénaristique du show, et particulièrement sérieux et dramatique pour du Scooby. Et puis Udo Kier s'éclate toujours autant en Pericles, ça fait plaisir à entendre.

- 12 :

Un ours-garou (aux griffes obtenues lors d'un séjour dans une "school for gifted children") sévit aux alentours de la ville, dans une nature polluée pleine d'animaux mutants. Un épisode de semi-meublage, au message écolo, et avec juste un peu de continuité pas forcément indispensable.

- 13 :

Du toutéliage avec le mythe de Nibiru, tandis que le Krampus des légendes germaniques s'en prend aux ados turbulents de Crystal Cove. Un épisode sérieux, avec quelques clins d'oeil vintage, mais un récit surtout là pour mettre en place la fin de saison, grace à son twist final très réussi.

- 14 :

Blue Falcon, Dynomutt, le tout dans le style (visuel et dans les dialogues) de The Dark Knight Returns de Miller, avec en prime des personnages de Jonny Quest, et une semi-parodie de Ra's, Talia et Ubu (mâtiné de Mandarin et de James Bond), pour un épisode crossover très très sympa, qui sert de détente avant le final de la mi-saison.

- 15 :

Une pièce de théâtre locale rejoue l'histoire de l'immersion de Crystal Cove, liée au mystère de Nibiru (qui semble être "quelqu'un")... mais le fantôme d'un vieux moine espagnol s'interpose. Et Vincent Van Ghoul demande l'aide du Gang. Cliffhanger final efficace.

(à suivre...)

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x04

Publié le 16 Octobre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Marvel, MCU, ABC, Thriller, Action, Fantastique, Science-Fiction

1x04 :

Jeff Bell seul à l'écriture d'un épisode réalisé par B'elanna Torres = ça redresse (un tout petit peu) la barre. Le problème, en fait, c'est qu'à nouveau, le pitch était convenu au possible : le coup du "l'ancien protégé du leader de l'équipe est passé à l'ennemi, et il faut le retrouver au plus vite pour l'empêcher de nuire, mais la situation est moins manichéenne qu'au premier abord, parce qu'elle est forcée de travailler pour l'ennemi", on y a eu droit dans toutes les séries d'espionnage, ou même dans des NCIS et consorts... donc bon gros bof pour le scénario, et pour l'actrice qui jouait l'ex-protégée de Coulson. Ce qui pose problème quand tout le suspense de l'épisode repose sur la survie ou non de la fille en question... surtout qu'en plus, il y a toujours les grosses ficelles habituelles (l'opération chirurgicale improvisée pratiquée par une scientifique inexpérimentée, mébiensûr ; toute l'intro avec les transporteurs de diamands en mode Anonymous, rien de tel pour passer inaperçu ! ; Skye qui hacke tout et n'importe quoi à partir d'un laptop, y compris les systèmes des maychants, qui ont pourtant 10 ans d'avance technologique sur le Shield, laule ; la team qui choisit d'envoyer Ward à la place d'une femme, au lieu de May, qui était pourtant là et prête à l'action, *soupir*).

Par contre, si sur le front de l'intrigue ça ne fonctionnait pas vraiment, sur celle de l'écriture des personnages, c'était un peu mieux : tous les personnages, de manière globale, étaient en mode mineur en comparaison des épisodes précédents, ce qui était appréciable. Cela dit, l'anti-jeu rigide et volontaire de Ming-Na risque d'être fatiguant à la longue.

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Critique éclair - Marvel's Agents of SHIELD 1x03

Publié le 9 Octobre 2013 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Thriller, Action, Fantastique, Science-Fiction, Marvel, MCU, ABC

1x03 :

Moui. Il y a du mieux (une origin story de supervillain, c'est toujours sympa ; et Coulson qui continue d'être clairement anormal - cela dit, j'ai un doute : est-ce que les Life Model decoys peuvent avoir des bleus/saigner, dans les comics ? Je ne me souviens plus.), mais ça reste vraiment un truc écrit avec les pieds, sans aucune subtilité (tiens, si on répétait à trois reprises dans l'épisode que Coulson est "rouillé", histoire de bien le faire comprendre au spectateur), depuis l'ouverture un peu stupide ("il faut qu'on capture Machin en vie : catapultons son camion dans les airs, espérons que la remorque du camion retombe à la verticale, et que le harnais de Machin soit suffisamment résistant pour qu'il en sorte vivant"), les persos qui ont tous des backgrounds torturés (l'histoire du frangin de Ward, délivrée sans la moindre expression faciale), Skye (et son brushing constant) qui apprend une prise de self defense (ça tombe bien, c'est la seule dont elle aura besoin dans l'épisode, c'est pratique), les bavardages intensifs d'exposition, le script téléphoné (la prise de self defense, donc, mais aussi toute la grosse perche qu'on tend dès le début de l'épisode au sujet du "defining moment", la pseudo-trahison de Skye - supposée être crédible, alors qu'elle n'a ni utilisé sa prise, ni son gadget qu'on t'a expliqué en long, en large et en travers...) et plein de détails sur lesquels il faut fermer les yeux (Skye qui "infiltre" la réception, passe la moitié de son temps à parler en tenant son oreillette, et est instantanément présentée à tout le monde comme "Skye du mouvement de pirates informatiques Rising Tide" O_o, Ward et Coulson qui se pointent tranquillement à Malte en plein jour, en bateau et en costume cravate et tenue de terrain :mrgreen:, le shipping souligné par la musique, Skye qui nous fait un concours de robe mouillée)...

Bon, et puis la musique overzetaupe et le cast transparent, comme d'hab... :rolleyes:

(désolé, mais Skye ou Ward... nope ; et la faute en revient autant aux acteurs qu'aux scénaristes.)

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