1x04 :
Jeff Bell seul à l'écriture d'un épisode réalisé par B'elanna Torres = ça redresse (un tout petit peu) la barre. Le problème, en fait, c'est qu'à nouveau, le pitch était convenu au possible : le coup du "l'ancien protégé du leader de l'équipe est passé à l'ennemi, et il faut le retrouver au plus vite pour l'empêcher de nuire, mais la situation est moins manichéenne qu'au premier abord, parce qu'elle est forcée de travailler pour l'ennemi", on y a eu droit dans toutes les séries d'espionnage, ou même dans des NCIS et consorts... donc bon gros bof pour le scénario, et pour l'actrice qui jouait l'ex-protégée de Coulson. Ce qui pose problème quand tout le suspense de l'épisode repose sur la survie ou non de la fille en question... surtout qu'en plus, il y a toujours les grosses ficelles habituelles (l'opération chirurgicale improvisée pratiquée par une scientifique inexpérimentée, mébiensûr ; toute l'intro avec les transporteurs de diamands en mode Anonymous, rien de tel pour passer inaperçu ! ; Skye qui hacke tout et n'importe quoi à partir d'un laptop, y compris les systèmes des maychants, qui ont pourtant 10 ans d'avance technologique sur le Shield, laule ; la team qui choisit d'envoyer Ward à la place d'une femme, au lieu de May, qui était pourtant là et prête à l'action, *soupir*).
Par contre, si sur le front de l'intrigue ça ne fonctionnait pas vraiment, sur celle de l'écriture des personnages, c'était un peu mieux : tous les personnages, de manière globale, étaient en mode mineur en comparaison des épisodes précédents, ce qui était appréciable. Cela dit, l'anti-jeu rigide et volontaire de Ming-Na risque d'être fatiguant à la longue.
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