Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #notzaz catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1433 : Mr. Magoo (1997)

Publié le 6 Mai 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Jeunesse, Review, USA, ZAZ, NotZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mr. Magoo (1997) :

Riche industriel à la vue défaillante, Mr. Magoo (Leslie Nielsen) est un homme des plus maladroits, et lorsqu'il se retrouve involontairement pris au beau milieu d'un cambriolage dans un musée, il finit en possession d'une gemme hors-de-prix, convoitée par de multiples criminels (Kelly Lynch, Malcolm McDowell, Miguel Ferrer). Et pour ne rien arranger, deux agents fédéraux incapables (Stephen Tobolowsky, Ernie Hudson) sont à ses trousses..

Une production Disney qui prend un peu l'eau de partout en adaptant le personnage de Mr. Magoo, myope comme une taupe, sous la caméra de Stanley Tong, et sous la plume de Pat Proft, qui retrouve là son compère Leslie Nielsen de l'époque ZAZ.

Sauf que problème : non seulement Nielsen ne ressemble pas du tout au Magoo animé que l'on voit en ouverture et fermeture de film (ce qui oblige Nielsen à arborer un postiche capillaire assez ridicule et fauché), mais en plus, ce film pour enfants semble régulièrement tenter de se couler dans le moule des parodies ZAZ, avec un slapstick outrancier et cartoonesque, et quelques dialogues à base de jeux de mots forcés (notamment sur le Brésil et le Pérou - puisque l'un des méchants s'appelle Peru, et habite au Brésil).

Mais, limité par le cadre familial et tous publics du métrage, ce Magoo ne décolle jamais, entre son rythme pépère, ses gags pas très inspirés, sa Jennifer Garner qui fait de la figuration dans un second rôle, ses flics incapables, et son babouin immonde, clairement un cascadeur dans un costume approximatif.

Quelques moments fonctionnent - Nielsen est comme toujours efficace et sympathique, son chien est très expressif, et le grand final spectaculaire aux chutes du Niagara, tout hors-sujet qu'il soit, n'est pas désagréable - mais dans l'ensemble, le film est plutôt laborieux malgré les efforts de tout le monde.

2.5/6

#PasZAZ #NotZAZ

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1425 : Le Détonateur (1998)

Publié le 26 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, ZAZ, NotZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Détonateur (Wrongfully Accused - 1998) :

Peu de temps après avoir fait la connaissance de Goodhue (Michael York), un millionnaire, de son épouse Lauren (Kelly Le Brock) et de sa maîtresse Cass (Melinda McGraw), Ryan Harrison (Leslie Nielsen), violoniste superstar, est invité par Lauren au domicile du mécène. Mais sur place, il trouve le cadavre de Goodhue, tué par Laughrea (Aaron Pearl), qui assomme alors Harrison. À son réveil, ce dernier devient le principal suspect du meurtre, et, après s'être enfui, il est traqué par les hommes du Lieutenant Fergus Falls (Richard Crenna)...

Une comédie chapeautée de bout en bout par Pat Proft, qui renoue ici avec Leslie Nielsen, et qui braque la barre dans une direction nettement plus ouvertement parodique qu'à l'époque ZAZ : après Prof et Rebelle, qui s'attaquait frontalement à un genre mais conservait une ligne directrice développée, ce Détonateur se veut une parodie de Le Fugitif, et est parsemée de multiples parodies directes d'autres films, préfigurant ainsi les "Machintruc movie" qui pulluleront durant la décennie suivante.

Mais si ce Détonateur préfigure ainsi une évolution du genre, il est aussi paradoxal : en effet, Proft se lâche plus que jamais dans ce Wrongfully Accused, poussant les péripéties dans des délires improbables, et faisant de certaines séquences du film du quasi-cartoon slapstick, bruité et mis en musique comme un dessin animé.

Avec en prime un Leslie Nielsen qui, à 70 ans, conserve l'énergie d'un homme de 20 ans de moins.

Alors certes, le film est très inégal, les parodies ne sont pas forcément toutes probantes, et le tout est un poil décousu dans ses transitions et sa structure, mais il bénéficie néanmoins d'un fil directeur assez solide (bien que très tortueux), et de quelques moments tellement décalés et déjantés qu'ils arrachent un bon rire inattendu au spectateur (honnêtement, je me suis laissé cueillir par la poursuite avec le train).

Pas forcément un bon film, mais un bon cran au dessus de Prof et Rebelle.

3/6

#PasZAZ #NotZAZ

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1420 : Prof et rebelle (1996)

Publié le 19 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, ZAZ, NotZAZ, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Prof et rebelle (High School High - 1996) :

Professeur d'histoire issu d'un milieu privilégié, Richard (Jon Lovitz) débarque dans le lycée de banlieue Barry High, et tente d'inspirer ses élèves, malgré l'opposition de ses supérieurs, et l'absence de motivation de ses élèves (Mekhi Phifer, etc). Pour l'aider, heureusement, il peut compter sur sa collègue, la belle Victoria (Tia Carrere)...

Une parodie des films de type Esprits Rebelles, Le Proviseur, The Substitute, etc, co-écrite par Pat Proft, David Zucker, et Robert LoCash (déjà sur le troisième Naked Gun), et qui peine globalement à convaincre.

Le problème, en fait, c'est que le film a le postérieur entre deux chaises : d'un côté, son côté parodique dans la droite lignée des films des ZAZ, mais en bien plus générique, graveleux et plat ; et de l'autre, une intrigue principale prise étrangement au sérieux par le script, qui s'avère presque premier degré dans son traitement de son histoire et de ses personnages.

C'est difficile à expliquer, en fait, mais c'est un peu comme si les scénaristes avaient voulu raconter une histoire sincère de prof changeant la vie de ses élèves défavorisés (les clichés sur la banlieue US abondent, d'ailleurs, ce qui est assez logique) tout en s'en moquant à la moindre occasion.

Résultat : ni la parodie ni le récit en lui-même ne convainquent vraiment, les deux se sabotent mutuellement, et les quelques écarts mal dosés (faire d'une tentative de viol un ressort comique, par exemple) finissent par faire lever les yeux au ciel plus qu'autre chose.

Cela dit, c'est toujours sympathique de voir passer des visages familiers, çà et là (Eric Allan Kramer, Tia Carrere, Guillermo Diaz, Louise Fletcher...) même s'ils ne sont pas toujours très bien exploités.

2/6

#NotZAZ #PasZAZ

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1416 : Brain Donors (1992)

Publié le 13 Avril 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, ZAZ, NotZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Brain Donors (1992) :

À la mort de son époux millionnaire, Lillian (Nancy Marchand) décide de fonder une compagnie de ballet au nom du défunt. Roland T. Flakfizer (John Turturro), avocat magouilleur, décide alors de tout faire pour devenir le directeur de cette compagnie et avoir accès aux finances de Lillian. Avec l'aide de Rocco (Mel Smith) et Jacques (Bob Nelson), ses deux compères, Roland va s'efforcer de saboter les plans de Lazlo (John Savident), ancien homme de confiance de Lillian, et d'imposer un couple de danseurs en lieu et place de la superstar Roberto Volare (George de la Peña)...

Comédie écrite par Pat Proft et produite par les frères Zucker, ce Brain Donors s'inspire ouvertement des comédies des Marx Brothers, et en particulier d'Une nuit à l'Opéra, pour un résultat des plus improbables et particuliers : du slapstick à l'ancienne, au rythme effréné, au croisement des Trois Stooges, de Pee-Wee Herman et des Marx Brothers, avec une atmosphère totalement surréaliste et fantaisiste, des dialogues à la Police Squad/Airplane, un générique en stop-motion, et une énergie globalement épuisante et tout sauf commercialement viable.

Ça n'arrête pas un seul instant, et c'est probablement là à la fois le point fort et le point faible du métrage : si l'on accroche à cette proposition étrangement rétro, on s'amuse bien, notamment au moment de la représentation finale, absurde et déglinguée au possible. Si l'on est pas sensible à ce genre de comédie slapstick et vaudeville qui part dans tous les sens, et qui finit dans une débauche de grand n'importe quoi, on risque de rester à la porte du projet.

Un film polarisant, donc, dont l'énergie n'est pas sans évoquer Course folle (2001) de Jerry Zucker, et qui bénéficie cependant d'une interprétation très impliquée, notamment de la part de John Turturro, parfait dans son rôle.

4/6

#NotZAZ #PasZAZ

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1412 : Y a-t-il (enfin) un pilote dans l'avion ? 2 (1982)

Publié le 7 Avril 2021 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, USA, NotZAZ, ZAZ

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Y a-t-il (enfin) un pilote dans l'avion ? 2 (Airplane II : The Sequel - 1982) :

Alors que le Mayflower, la première navette lunaire commerciale, s’apprête à décoller pour la Lune avec à son bord de nombreux passagers et son ex-compagne Elaine (Julie Hagerty), Ted Striker (Robert Hays) s'échappe de l'asile psychiatrique où il est enfermé depuis qu'il a sauvé un avion de ligne, et monte à bord. Mais lorsque, suite à un problème technique, l'ordinateur de bord se rebelle et prend le contrôle de l'appareil, Ted doit - à nouveau - intervenir...

Une suite directe au précédent Airplane, confiée au réalisateur et scénariste de Grease II, et qui remplace ici les ZAZ à tous leurs postes : par chance, le résultat est loin d'être désastreux, et s'avère une suite honorable à son modèle, même s'il est difficile de ne pas voir là quelque chose de particulièrement formulaïque.

En effet, tout au long de cet Airplane II, on a très fréquemment l'impression d'une copie studieuse et appliquée des ZAZ, qui aurait bien noté toutes les formes d'humour et les types de gag de l'original, et en rejouerait la partition fidèlement, en doublant (voire triplant) les doses, mais sans le sens de l'inattendu et de la surprise de la team ZAZ - si le rythme de plusieurs gags à la minute du premier film est respecté (et amplifié), ces gags sont souvent téléphonés à l'écran quelques secondes avant qu'ils n'arrivent, bien trop évidents, et assez répétitifs.

À trop appliquer à la lettre l'humour ZAZ, ce Airplane II en vient parfois à en exposer les ficelles, au détriment de son efficacité : comme dans tout, il faut de la mesure et du dosage, et ici, il aurait peut-être fallu faire du tri dans les gags conservés à l'écran, pour éviter de trop répéter les mêmes ressorts comiques. Ainsi, prendre une métaphore ou une expression commune au pied de la lettre (que ce soit de manière visuelle, ou au travers d'une réplique), par exemple, ça passe une fois ou deux au cours d'une même scène ; quand on le fait dix fois dans un film, ça commence à se remarquer, mais ça peut aller si la méthode est variée  ; dans Airplane II, ce type de gag est quasiment utilisé une fois toutes les 2 ou 3 minutes, au point d'en devenir télégraphié.

Bref, une suite amusante, mais aussi plus répétitive et prévisible, parfois même étrangement méchante et noire dans son humour, parfois un peu trop aléatoire et random (alors que chez les ZAZ, les gags en arrière-plan avaient souvent un rapport avec l'action au premier plan, ou au minimum une cohérence de lieu et/ou de thème, ici, on a occasionnellement l'impression que le scénariste s'est dit "tiens, il faudrait un gag en arrière-plan, mais je n'ai pas d'idée, piochons dans un recueil générique de vannes"), et qui s’essouffle un peu sur la durée à trop singer son aînée... jusqu'à l'arrivée de Shatner, dans la dernière ligne droite.

Un Shatner qui s'éclate clairement et s'amuse à parodier (de manière assez ludique) son Capitaine Kirk, entre autres (alors même que la parodie de Mission Impossible, avec Peter Graves, tombait totalement à plat plus tôt dans le film).

Inégal, mais pas désagréable.

3.5/6

#PasZAZ #NotZAZ

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires