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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #canada catégorie

Halloween Novembrrrfest 2015 - 171 - Severed : Forest of the Dead (2005)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Severed - Forest of the Dead :

Lorsqu'un chantier d'abattage forestier ne répond plus, le directeur de l'entreprise envoie son fils Tyler (Paul Campbell) dans la forêt canadienne afin d'enquêter sur ce silence mystérieux. Soupçonnant un acte de sabotage de la part de militants écologiques menés par Rita (Sarah Lind), Tyler arrive dans le secteur de l'opération de déforestation sans se douter que quelques survivants - parmi lesquels Rita, l'irascible chef d'exploitation Mac (Julian Christopher) et le biologiste peureux Carter (JR Bourne) - se sont retranchés dans les bois, confrontés à des zombies créés lorsque les bûcherons sont entrés en contact avec de la sève contaminée, résultat d'une expérience qui a mal tourné...

Un film d'horreur canadien à la distribution sympathique, et qui met en scène des zombies lents dans un métrage assez généreux en gore.

Et c'est à peu près tout ce que j'ai à dire de positif sur ce Severed, puisqu'entre les seconds rôles pas toujours très justes, le rendu visuel et la mise en scène très cheaps, le rythme mollasson et le script très prévisible, le tout s'avère particulièrement décevant et oubliable.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 159 - Teen Lust (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Jeunesse, Canada

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Teen Lust :

Comme ses parents et son meilleur ami Matt (Daryl Sabara), Neil (Jesse Carere) appartient à une église sataniste, qui se prépare à contrer l'avènement de Jesus Christ en faisant un sacrifice sanglant. Seul problème : Neil est censé être sacrifié par Mary (Kristin Bauer van Straten) et John (Cary Elwes)... mais il n'est pas au courant. Sans trop savoir pourquoi, le lycéen évite donc toute histoire amoureuse afin de préserver sa virginité, jusqu'au jour où, sur le point d'être sacrifié, il découvre la vérité. S'engage alors une course folle entre Neil et Matt, décidés à dépuceler l'adolescent en lui trouvant une aventure d'un soir, et des satanistes incapables, prêts à tout pour empêcher ce drame...

Une comédie canadienne vaguement surnaturelle (le surnaturel, ici, se limite aux pouvoirs d'illusioniste que possède Neil, et dont il use brièvement pour impressionner les filles et humilier les brutes), qui vaut surtout pour l'accoutrement et la prestation de Cary Elwes, splendide en bossu au dentier proéminent (qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Brad Dourif), mais aussi parce que le métrage ne se prend jamais vraiment au sérieux, enchaînant les poncifs des teen-movies habituels, avec un décalage dû à la nature sataniste de tous les protagonistes.

L'intérêt de ce Teen Lust s'arrête cependant là, car même avec sa durée relativement courte (80 minutes, générique de fin inclus), le film finit par tourner à vide, devenant graveleux et prévisible, et épuisant finalement son concept de départ et sa distribution pourtant sympathiques, pour arriver mollement à sa conclusion assez faiblarde.

C'est regardable, mais avec un tel pitch de départ, il y avait probablement plus délirant à faire.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 148 - Eddie (2012)

Publié le 12 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada, Danemark

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Eddie (Eddie, the Sleepwalking Cannibal) :

Célèbre peintre en très sérieuse panne d'inspiration depuis un accident grave, Lars Olafssen (Thure Lindhardt) arrive dans une petite bourgade canadienne, pour y enseigner dans une école d'art au budget microscopique. Là, il rencontre la jolie Lesley (Georgina Reilly), une enseignante, et fait la connaissance d'Eddie (Dylan Scott Smith), un élève muet et autiste, neveu de la mécène finançant l'école. Afin d'assurer le maintien du budget de l'école, Lars accepte d'héberger un temps Eddie ; rapidement, il découvre qu'Eddie est somnambule et que, dans cet état, il est un dangereux cannibale dévorant hommes et bêtes... étrangement, cependant, Lars retrouve l'inspiration dans le spectacle de ces morts sanguinolentes, et il décide d'exploiter l'état d'Eddie pour relancer sa carrière, tout en se débarrassant des personnes antipathiques de son entourage...

Une comédie horrifique canado-danoise, assez décalée et amusante, et à l'humour noir qui fait mouche.

"Eddie" est convaincant (et étrangement attachant), Georgina Reilly adorable, Lindhardt parvient à composer un personnage d'artiste à la dérive qui évite de justesse d'être totalement antipathique, et le récit reste suffisamment rythmé et dynamique pour ne pas être trop prévisible ou convenu (il l'est néanmoins légèrement, ce qui empêche le métrage d'être plus que "sympatoche").

Une bonne surprise gentiment sanglante, mais qui évite de verser dans des débordements gores inutiles.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 134 - Teddy, la mort en peluche (1981)

Publié le 7 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween est passé, mais comme tous les ans, l'Oktorrorfest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Teddy, la mort en peluche (The Pit) :

Jeune garçon de douze ans un peu autiste et maltraité par tout son entourage, Jamie (Sammy Snyders) a deux secrets : le premier, c'est qu'il parle à Teddy, son ours en peluche... et que celui-ci lui répond. Le second, c'est qu'il a découvert, au fond des bois, un puits où vivent des créatures difformes et agressives. Suivant les conseils de Teddy, Jamie va alors commencer à se débarrasser de tous ceux qui lui font du mal, en les jetant un à un dans le puits...

Un petit film d'horreur canadien méconnu et assez fauché, mais qui s'avère étrangement réussi.

Certes, tout n'est pas très bien joué ou très crédible, et le film s'éparpille, ne sachant pas s'il veut raconter l'histoire de Jamie, psychopathe en puissance, qui a des rapports étranges avec les femmes et avec sa mère ; celle des créatures du puits, qui s'échappent dans le dernier quart d'heure, et sont traquées par les autorités ; ou celle de Teddy, un ours vraisemblablement possédé, qui bouge même lorsque personne n'est la pièce avec lui (et qui bizarrement, passe un peu à la trappe au cours du récit, comme oublié par le scénariste au profit des monstres du puits).

Mais en ne se prenant pas trop au sérieux, le film parvient paradoxalement à créer de vrais moments glauques et pesants, lorsque Jamie laisse s'exprimer son côté pervers et ses hormones en folie (le jeune acteur est d'ailleurs plutôt convaincant).

On regrettera cependant que les vingt dernières minutes se fassent sans le garçon, accusant ainsi une sérieuses baisse d'intérêt, mais heureusement, Jamie refait surface pour la dernière scène, assez savoureuse.

Une bonne petite surprise, pour peu que l'on n'ait pas d'attentes démesurées.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 93 - La Dame En Noir 2 : l'Ange de la Mort (2014)

Publié le 31 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK, Canada, Drame

Aujourd'hui, c'est Halloween, et pour fêter ça, l'Oktorrorfest met les bouchées doubles, avec la publication d'une nouvelle critique ciné toutes les heures, et ce jusqu'à minuit ce soir !

La Dame en Noir 2 (The Woman in Black 2 : Angel of Death) :

En 1941, un groupe d'orphelins doit être évacué de Londres, et installé à la campagne. Eve (Phoebe Fox) et Jean (Helen McCrory), les deux femmes en charge des enfants, emmènent ces derniers dans le manoir abandonné d'Eel Marsh House... mais bien vite, elles découvrent que le bâtiment est hanté par une maléfique Dame en Noir, celle-là même qui, quarante ans plus tôt, s'en est pris à Arthur Kipps (Daniel Radcliffe).

Du premier Dame en Noir, avec Harry Potter, j'avais dit ceci :

C'est visuellement joli, mais mou (un certain nombre d'éléments du récit/de scènes auraient pu passer à la trappe sans que le film n'en pâtisse), trop classique, et très peu prenant. Et les jump scares sont gentiment agaçants. Bof, en somme. Mais c'est réussi, esthétiquement parlant. Un tout petit 3/6.

Ici, c'est encore pire, puisque les personnages et leurs interprètes sont tous transparents au possible, et que le récit, qui commence comme un Narnia au pays des fantômes, n'est jamais particulièrement intéressant.

Personnages ternes, rythme anémique, j'ai manqué de m'endormir devant... heureusement que le production design est à nouveau très joli.

2/6

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Halloween Septembrrrfest 2015 - 25 - Behind The Wall (2008)

Publié le 29 Septembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Drame, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Behind The Wall :

Traumatisée par le massacre de sa mère dans le sous-sol du phare gardé par sa famille, et par l'arrestation de son père, accusé du meurtre, Katelyn Parks (Lindy Booth) a quitté la ville côtière de Harrison Bay, pour ne jamais y remettre les pieds. Vingt ans plus tard, néanmoins, la bourgade connaît des difficultés financières, et décide de rénover le phare à des fins de tourisme... en dépit des avertissements du Père Hendry (Lawrence Dane), autrefois en charge de cette paroisse ; à cette occasion, Katelyn reçoit une invitation à revenir au pays, et malgré ses réticences, la jeune femme confronte les démons de son passé... et l'entité maléfique bien réelle vivant sous le phare.

Première réaction, avant même de démarrer le film : "par le scénariste de Poltergeist", en gros sur l'affiche du film = bonne grosse rigolade... puisque le "scénariste" en question n'est ici que l'un des cinq ou six producteurs, rien de plus. Ah, ces bonnes vieilles jaquettes racoleuses de films d'horreur indépendants fauchés...

Enfin bref : une co-production canadienne aux allures de téléfilm, à l'écriture et à la réalisation peu inspirées (pas aidées par une caméra portée récurrente, au tangage assez agaçant), mais qui bénéficie de paysages naturels brumeux assez jolis et mystérieux (mais très mal filmés, donc).

Le tout est affreusement plat et fade, avec une grosse majorité d'acteurs insipides (Lindy Booth est ici en mode trauma, donc rarement intéressante ou captivante), la musique est digne d'une série télévisée des années 80, les effets sont inexistants, et le récit n'a, tout simplement, aucun véritable sens de la structure ou du suspense.

On se retrouve donc devant un produit médiocre au possible, au budget d'à peine 1.2 millions de dollars (soit un quart d'un pilote de série tv actuel), qui aimerait bien conjurer la même ambiance que The Fog de John Carpenter, mais n'en a ni les moyens, ni le talent.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #178 : Et (beaucoup) plus si affinités (2013)

Publié le 22 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Et (beaucoup) plus si affinités (What If, aka The F Word) :

Cynique et désabusé par l'amour, l'ancien étudiant en médecine Wallace (Daniel Radcliffe) croise, à l'occasion d'une soirée organisée son colocataire Allan (Adam Driver), l'adorable et timide Chantry (Zoe Kazan), une animatrice en couple depuis des années avec Ben (Rafe Spall), un avocat. Wallace et Chantry s'entendent aussitôt parfaitement, et l'attraction est évidente, mais le duo décide alors de rester bons amis... jusqu'à ce que Ben parte passer six mois à l'étranger, loin de Chantry.

Une comédie romantique canadienne qui repose beaucoup sur le charme de Kazan et Radcliffe, et c'est tant mieux, car sous ses atours de rom-com décalée et indie, What If s'avère un métrage assez classique et prévisible. La distribution, cependant, sauve le tout, que ce soit au niveau des leads, que des seconds rôles (Oona Chaplin, Megan Park, Meghan Heffern...).

Néanmoins, le film n'évite pas les écueils habituels du genre, ainsi que des problèmes un peu plus inhabituels, comme un ton qui alterne parfois entre précieux, forcé, et du slapstick soudain et improbable, qui contraste un peu trop violemment avec l'ambiance générale du récit.

Et puis le métrage souffre d'une tendance à rallonger la sauce à plusieurs reprises, de manière totalement inutile : les retrouvailles au retour de Dublin, notamment, qui auraient été le climax d'une rom-com classique, donnent ici lieu à une dispute qui relance le film pour 20 minutes, et paraît assez agaçante et artificielle, au point de rendre les personnages soudain un peu antipathiques et capricieux...

Et dans le montage américain, le film repart à nouveau, après la scène du baiser (qui pourtant fait une fin parfaite) pour un épilogue "18 mois plus tard", afin d'expliquer tout ce que le montage original résumait dans le générique de fin animé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #127 : Three Night Stand (2013)

Publié le 12 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Three Night Stand :

Alors que leur couple connaît un passage à vide, Carl (Sam Huntington) et sa femme Sue (Meaghan Rath) partent à la montagne pour passer un peu de temps en amoureux dans un chalet. Mais à leur arrivée sur place, Carl découvre que le chalet a été racheté par Robyn (Emmanuelle Chriqui), son ex-compagne, pour laquelle il a toujours des sentiments très prononcés. Le séjour prend alors une tournure particulièrement inattendue et chaotique, alors que des amis les rejoignent, et qu'ils croisent un couple étrange composé d'un acteur français, et de sa mère...

Une pseudo-comédie romantique indépendante et canadienne... qui n'a rien de vraiment comique ni de romantique, puisque les changements de ton abrupts ne fonctionnent pas, et que les personnages sont tous, à un degré ou un autre, à baffer.

Le couple Rath/Huntington, notamment, est tout à fait antipathique, les deux personnages étant aussi horripilants et abrasifs l'un que l'autre, et ce dès les premiers instants du film.

En fait, j'ai presque envie de dire que ce film est un vaudeville à la française, avec ce que ça comporte de nombrilisme, de relations amoureuses compliquées et improbables, et de personnages particulièrement agaçants et bourrés de défauts.

Autant dire que je n'ai pas du tout (mais alors PAS DU TOUT) accroché, malgré une interprétation solide de tout le monde.

1.25/6

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Christmas Yulefest 2014 - 59 - Dans la Peau Du Père Noël (2014)

Publié le 30 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Télévision, Showcase, Canada, Comédie, Romance, Fantastique

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Dans la Peau Du Père Noël (The Christmas Switch) :

Arnaqueur de rue, Eddie Bennett (Brian Krause) reçoit la visite d'un homme mystérieux, qui lui fait une proposition improbable : en échange d'un million de dollars, et de la rédemption intégrale pour tous ses pêchés, Eddie va devoir échanger son corps avec celui de Sam (Cedric Smith), un Père Noël de grand magasin à la santé défaillante, qui a fait le voeu d'avoir un ultime Noël. Mais la situation se complique lorsque Eddie, dans le corps malade de Sam, fait la connaissance de Susan (Natasha Henstridge), la séduisante fille de ce dernier.

Un bon gros bof que ce téléfilm canadien diffusé par la chaîne Showcase : le budget étant clairement limité, le film se déroule principalement dans deux ou trois endroits (la chambre de Sam, un bureau du centre commercial, un hangar, une rue et quelques extérieurs), et prend énormément de temps avant de se mettre en place.

Si en plus on rajoute à ça un Brian Krause qui a pris un coup de vieux (et n'a d'ailleurs pas un grand temps de présence à l'écran), un rythme inégal, un accent trop prononcé mis sur la maladie de Sam, et quelques moments aux implications assez étranges (Eddie qui, dans la peau de Sam, trouve Susan très à son goût... okay), et l'on se retrouve avec un film de Noël assez peu mémorable et convaincant.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 42 - Fous de Noël (aka Un Noël de Folie - 2005)

Publié le 21 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Canada

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Fous de Noël/Un Noël de Folie (Crazy For Christmas) :

La veille de Noël, Shannon (Andrea Roth), une mère célibataire en difficultés financières, accepte d'être le chauffeur d'un riche milliardaire excentrique (Howard Hesseman), qui a décidé de dilapider une partie de sa fortune en distribuant de l'argent partout en ville. Intriguée, et tandis qu'un journaliste séduisant (Yannick Bisson) leur emboîte le pas, Shannon va vite découvrir que sa présence durant ces évènements ne relève pas de la  simple coïncidence...

Un téléfilm canadien diffusé sur Lifetime, et qui s'avère une assez bonne surprise.

Certes, le récit est somme toute prévisible, mais la distribution est très sympathique, l'interprétation juste (notamment celle de Howard Hesseman), et le tout se déroule dans une bonne humeur générale qui rend le métrage assez attachant.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2014 - 10 - Impossible n'est pas Noël (2005)

Publié le 5 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Canada, Télévision, Romance

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Impossible n'est pas Noël (Deck the Halls - 2005) :

Après la mort soudaine de son mari il y a un an, Holly Hall (Gabrielle Carteris) est retournée vivre dans sa petite ville natale avec son fils Ben (Josh Hayden), âgé de huit ans. Elle accepte un travail dans l'usine de jouets de son père, espérant retrouver la sérénité, passer du temps avec ses parents, revoir sa meilleure amie Melody (Jocelyne Loewen), et son ami d'enfance, Kirk Olsen (Steven Culp), devenu à présent vétérinaire. Mais lorsque Holly fait la connaissance de son nouveau voisin, Nicholas Saint-Claire (Steve Bacic), rien ne va plus. Publicitaire impertinent, nonchalant et sarcastique, séduisant trentenaire aux longs cheveux et à la chemise hawaïenne qui travaille pour le père de Holly, Nick plaît à cette dernière tout autant qu'il l'horripile... et lorsque Ben se persuade que Nick est le Père Noël, et qu'il ferait un compagnon parfait pour sa mère, les choses se compliquent...

Un téléfilm canadien assez léger et second degré, ce qui en fait une bonne surprise, avec son Santa jeune et décomplexé.

C'est assez dynamique et agréable à suivre, même si ce n'est pas parfait pour autant : le métrage perd en effet pas mal d'énergie dans son dernier quart, lorsque les choses redeviennent un peu sérieuses, et certains choix ne m'ont pas convaincus dans cette dernière partie : choix musicaux (le montage sur "We Three Kings" en version rap, arg), visuels (la transformation finale, doublée d'une voix particulièrement ratée), et de jeu (Carteris, notamment, fait parfois des choix d'interprétation étranges).

M'enfin bon, rien de bien méchant, c'était tout de même assez sympathique, principalement grâce au charisme de Bacic, et à la feinte sur le protagoniste réel de la romance principale. 

3.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2014 - 44 - Gallows Hill (aka The Damned - 2014), Evil Feed (2013), Delivery : The Beast Within (2013) & Maximum Overdrive (1986)

Publié le 14 Novembre 2014 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Action, Comédie, Canada, Found Footage

Halloween s'en est allé, et l'heure est venue, pour le blog des Téléphages Anonymes, de conclure l'Oktorrorfest 2014, un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Gallows Hill/The Damned :

David Reynolds (Peter Facinelli), jeune veuf américain, part pour Bogota en compagnie de sa fiancée (Sophia Myles) pour y retrouver sa fille biologique, Jill (Nathalia Ramos). Mais après une panne de voiture sur le chemin du retour, ils sont contraints de se réfugier dans une auberge isolée, où ils découvrent bien vite que le propriétaire des lieux garde une jeune fille enfermée dans la cave. N'écoutant que leur conscience, ils décident de libérer celle-ci...

Un film de possession que j'ai tout simplement détesté de bout en bout : ça se veut atmosphérique, original, avec un antagoniste démoniaque qui passe de corps en corps à chaque décès de son porteur... mais en fait, c'est plat, soporifique, cliché, et sans la moindre atmosphère ou le moindre suspense.

Pire : les personnages sont tous à baffer, soit totalement transparents, soit stupides et irritants, avec en prime une post-synchro bancale dans la première demi-heure.

Bref, on oublie vite fait, et on lui met la note de 1/6 pour le rendu visuel, tout de même assez travaillé.

Evil Feed :

Pour retrouver un proche, un groupe de jeunes artistes martiaux infiltre un tournoi clandestin, où le perdant de chaque combat est découpé en morceaux, et servi dans les assiettes d'un restaurant chinois très spécial...

Une action-comédie horrifique indépendante canadienne, qui a pour principal atout d'être dynamique, généreuse sur le gore, et surtout de ne pas se prendre au sérieux.

Ça fait des vannes volontairement pourries, ça donne dans les clins d'oeil débiles, les scènes improbables, les personnages nawaks et la nudité gratuite, le tout au milieu de combats plutôt bien foutus pour le budget limité du film.

Bref, c'est caricatural, très stylisé, et pas très fin, mais c'est plutôt fun. Quel dommage alors que le métrage souffre d'un rendu visuel si sombre que ça ne peut qu'être un moyen de cacher la misère... et ça marche, mais au prix de certaines scènes tellement obscures qu'on n'y voit plus grand chose.

3.5/6

Delivery - The Beast Within :

Après des mois d'essais infructueux, Kyle (Danny Barclay) & Rachel (Laurel Vail) apprennent qu'ils attendent enfin un enfant, et ce devant les caméras de télévision de l'émission de tv-réalité qui les suit au quotidien ; mais après un semblant de fausse couche, il s'avère bien vite que l'enfant à naître n'est pas tout à fait humain...

Mwé. Un film d'horreur qui a été bien accueilli outre-Atlantique, mais qui me pose bien des problèmes. À la base, c'est Rosemary's Baby, ni plus, ni moins. Pas trop mal rythmé, avec des acteurs convaincants, et qui se regarde sans problème.... mais Rosemary's Baby néanmoins.

Sur ce canevas basique et franchement convenu se rajoute ensuite une couche de reality tv américaine, avec son générique, ses codes, son montage, etc. Et pour conclure, là-dessus se rajoute en plus une couche de documenteur dans le format found-footage, avec commentaires face caméra, angles de caméras infra-rouges/de surveillance, et compagnie.

Bref, c'est un véritable château de cartes que ce Delivery... un château de cartes qui finit par s'écrouler pour une simple raison : l'absence totale de peur ou de tension. On se contente de regarder le tout ultra-passivement tant tout est prévisible, on se dit que, peut-être, la fin du film va apporter quelque chose de frappant ou de spectaculaire, et lorsqu'arrive la fin en question, minimaliste, catapultée, et un peu gratuite, on se demande si tout cela en valait bien la peine.

Pas vraiment, en fait.

2.25/6

Maximum Overdrive :

Alors que la Terre passe pendant huit jours dans la queue d'une comète mystérieuse, toutes les machines, des plus petites aux plus grandes, prennent vie tout autour du globe, bien décidés à exterminer l'humanité ; un groupe de survivants doit ainsi réussir à échapper à une horde de 38 tonnes meurtriers qui les encercle...

Un nanard de compétition écrit, réalisé et brièvement interprété par Stephen King lui-même, qui adapte ainsi une de ses brèves nouvelles au cinéma... malheureusement, plutôt que d'opter pour le suspense ou l'horreur, il choisit la pantalonnade lourdingue, inconsistante (il n'y a aucune logique dans ce qui est "possédé" ou non), et assez plate, avec pas mal d'humour noir (ou plutôt grisâtre, tant ça reste inoffensif), des personnages transparents et/ou insupportablement surjoués (Yeardley Smith est à baffer), et une musique d'AC/DC qui détonne gentiment.

Ce film n'est jamais autre chose que fatigant et stupide (zéro ambiance, zéro suspense, zéro frisson, zéro rire) : j'ai envie de dire que c'est un flop joliment retentissant, d'autant que les camions meurtriers et autres véhicules possédés, on en a fait le tour en mieux, ailleurs, y compris à la télévision, puisque Trucks : les Camions de l'Enfer réadapte en 1997 la même nouvelle de King (en déjà un peu plus sérieux)...

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #34 : The Art Of The Steal (2013)

Publié le 13 Août 2014 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Art of the Steal :

Crunch Calhoun, motard et ancien meneur d'une bande de cambrioleurs de haute voltige, décide de remonter son groupe de malfaiteur pour monter un dernier casse... mais rien ne se déroule comme prévu.

Un film de casse semi-comique, canadien, qui bénéficie surtout d'un casting quatre étoiles : Kurt Russell, Jay Baruchel, Katheryn Winnick, Matt Dillon, Jason Jones, Terence Stamp...

Malheureusement, si le métrage possède un capital sympathie certain, il peine à captiver au final : la faute à un script assez paresseux, dérivatif et mal rythmé, qui tente des retournements de situation, mais s'embrouille un peu trop pour que ceux-ci aient l'impact voulu.

3/6

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Christmas Yulefest 2013 - 38 - Le Père Noël est Licencié ! (2013), L'Avocat du Père Noël (2011), Sauvez le Père Noël ! (2010), Un Noël en Famille (2002), Must Be Santa (1999) & Ce Noël qui a changé ma vie (2012)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Lifetime, Télévision, Hallmark, PaxTV, Canada, CBC, Jeunesse, Fantastique

La Nouvelle Année est là, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année, et ce jusqu'à la fin des Douze Jours de Noël...

Le Père Noël est licencié ! (Christmas In The City) :

Une jeune mère célibataire commerçante au bord de la faillite passe les fêtes de fin d'année en ville, à travailler au rayon jouet d'un Centre Commercial en difficulté financière ; là, elle trouve l'amour, Santa, et une rivale qui tente de changer radicalement le magasin...

Un téléfilm Lifetime pas particulièrement intéressant, malgré le sourire lumineux de la toujours radieuse Ashley Williams. La faute à un récit assez balisé, à des personnages peu développés, à des passages chantés inutiles, et à une interprétation très inégale : si les leads s'en sortent très bien, Ashanti est un peu trop robotique dans son interprétation, et la petite fille, si elle est adorable, n'est guère meilleure. Reste un motif musical rigolo pour Ashanti (la "casse-couilles-noisettes"), et un garde-du-corps amusant, qui vole presque la vedette aux acteurs plus importants.  2.5/6

EDIT de 12/2015 : Après un revisionnage, cette année, j'ai envie de remonter un peu la note de ce film. Oui, c'est assez balisé, parfois un peu laborieux ; Ashanti n'apporte pas grand chose à son personnage de biatch ; la meilleure copine-caution ethnique est un personnage-fonction s'il en est ; et la petite fille est assez faiblarde ; mais l'énergie d'Ashley Williams  parvient tout de même à garder le tout à flot, et les petites touches apportées par Bruno le garde-du-corps sont assez appréciables. Sans oublier ce Père Noël de grand magasin (depuis devenu un cliché incontournable des films Hallmark) qui s'avère être vraiment magique, etc... Allez, comme c'est nettement mieux passé que la première fois, et que ça parvient presque à faire oublier que tout se déroule au soleil de Los Angeles, zou, je remonte le tout à 3/6.

L'Avocat du Père Noël (The Case For Christmas) :

Un père célibataire avocat est engagé par Santa Claus pour se défendre contre un riche industriel dans un procès mettant en jeu l'existence même de Noël...

Un bon gros WTF pour ce téléfilm Hallmark qui semble à mi-chemin entre un film absurde pour enfants (avec des décors un peu cheaps, des costumes risibles, et des lutins agaçants), une comédie romantique basique et sérieuse (entre Dean Cain et Rachel Blanchard), un Miracle on 34th Street du pauvre, et une expérience de pensée dans le domaine de la justice, façon "et si un avocat devait défendre Santa face à quelqu'un l'accusant d'avoir ruiné son enfance, que ferait-il ?".

Au final, aucun de ces aspects ne fonctionne réellement, et le téléfilm tombe malheureusement fortement à plat, malgré les efforts de tous les acteurs.

2/6 (pour l'ambition)

Sauvez le Père Noël ! (The Santa Incident) :

Abattu par un jet de l'armée, Santa s'écrase dans une petite ville, où il est recueilli par deux enfants ; en parallèle, des agents du gouvernement tentent de le retrouver...

Un téléfilm Hallmark assez peu festif, dont l'intérêt principal est Greg Germann en agent incapable de la Homeland Security, et James Cosmo en Santa.

La fillette est assez attachante, elle aussi, et l'autre enfant est convaincant. À part ça, bof, et le doublage des elfes est agaçant.

1.75/6

Un Noël en Famille (Mary Christmas) :

Un businessman fortuné et sa fillette reçoivent la visite, à Noël, d'une journaliste californienne voulant faire d'eux un sujet manipulateur sur les foyers monoparentaux pendant les fêtes...

Un téléfilm Pax Tv cousu de fil blanc, et qui aurait presque pu prendre place à n'importe quelle période de l'année. Les acteurs ne sont pas mauvais, loin de là, mais le tout est sans grand intérêt, à vrai dire, et avec un retournement final improbable & capillotracté.

1.5/6 

Must Be Santa :

Un jeune afro-américain se retrouve, un peu sans prévenir, promu au poste de Santa Claus après que le précédent Père Noël, gâteux, ait connu une fin inattendue et brutale...

Un téléfilm canadien de 1999, diffusé sur CBC, et assez décalé. Malheureusement, le tout est assez mal écrit et décousu, et pas très intéressant, malgré une Deanna Milligan adorable, comme d'habitude.

1.5/6 

Ce Noël qui a changé ma vie (It's Christmas, Carol !) :

Une businesswoman froide et carriériste reçoit la visite du fantôme de son ancienne patronne, qui lui explique qu'en lieu et place des trois fantômes de Noël, c'est elle qui va s'occuper seule du cas de son ex-subordonnée...

Encore une relecture (explicite) du Christmas Carol de Dickens, avec Emmanuelle Vaugier en Scrooge, Carrie Fisher en Jacob Marley, et un des Queer Eye... dans le rôle de l'un des employés de Scrooge.

Pas particulièrement inspiré, ce téléfilm Hallmark repose intégralement sur la bonne humeur de Carrie Fisher, et déroule ses clichés habituels sans grand intérêt, ou sans y apporter la moindre originalité. Meh.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2013 - 34 - Un Jour Sans Fin (1993), Gremlins (1984), Nothing Like The Holidays (2007), Angels Sing (2013), Nicolas Noël (2012) & Mission Père Noël (2013)

Publié le 30 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Comédie, Romance, Jeunesse, Fantastique, Canada

Noël est là, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Un Jour Sans Fin (Groundhog Day) :

Bill Murray, Andie McDowell, une marmotte, et une boucle temporelle.

Pas grand chose de plus à dire : c'est un classique, et c'est excellent. Point final à la ligne.

5.5/6

Gremlins :

On ne présente plus Gizmo, le Mogwai, qui ruine malgré lui, à Noël, la vie des jeunes BIlly et Kate...

Un classique indémodable de Joe Dante, à mi-chemin entre l'horreur et la comédie grand public (ah, la grande époque Amblin, nostalgie...) avec une musique mémorable de Jerry Goldsmith, et des effets visuels qui tiennent aujourd'hui toujours la route.

5/6

Nothing Like The Holidays :

Le portrait d'une famille de latinos réunis à l'occasion des fêtes de Noël, alors que les parents de la famille annoncent leur divorce imminent.

Rien de vraiment mémorable dans cette comédie dramatique festive assez classique, et parfois même un peu fatigante.

2/6 

Angels Sing :

Un homme, traumatisé par le décès de son frère durant son enfance, réapprend à apprécier les fêtes de Noël en compagnie de sa famille, lorsqu'un bon samaritain lui vend une maison à prix coûtant... 

Une sorte de Christmas With The Kranks-bis (le ronchon qui déteste Noël, et qui débarque dans un voisinage où Noël est une profession de foi, avec des voisins qui tentent de l'amener à décorer, etc), mais en clairement plus maîtrisé, subtil, et tout simplement réussi. Bon, ça ne dépasse pas son postulat de départ, et ça finit par ressembler plus à un enchaînement de morceaux musicaux de stars de la country et du folk (forcément, on est dans le Sud), mais la distribution est réussie, attachante, et l'idée de choisir Willie Nelson pour interpréter un ange/Père Noël bienfaisant est excellente.

3/6

Nicolas Noël - Mon Histoire Magique :

Accompagné de son fidèle lutin Grésille, Nicolas Noël crée le personnage du Père Noël pour apporter joie et bonheur aux enfants du monde...

Une comédie musicale canadienne (apparemment un spin-off d'un autre moyen-métrage narrant l'aventure de Noël d'Arthur l'Aventurier) qui raconte la vie et les aventures du Père Noël.

Pas forcément désagréable (l'acteur qui joue Santa est assez crédible), mais à réserver néanmoins aux plus-petits, tant parce que ça s'adresse directement à eux, que parce que les chansons sont particulièrement... enfantines et naïves, en plus d'être fréquentes.

1.5/6

Mission Père Noël (A Country Christmas, aka The Great Santa Rescue) :

Alors que le maychant gouvernement tente d'éradiquer la croyance en Santa Claus, deux enfants tentent d'aider le Père Noël et son elfe, privés de pouvoirs et cachés dans leur grange, à reconquérir le coeur des Américains, et à sauver Noël...

Une comédie familiale de Noël assez classique, très country (comme son nom l'indique), avec des visages familiers de cette scène musicale, ainsi que Joey Laurel Adams, Kevin Pollak, et Abraham Benrubi en Père Noël.

Ça se regarde tranquillement (même si ça tombe parfois un peu dans le pathos) principalement parce que ça a bon fond, et que la jeune actrice (Caitlin Carmichael) est franchement adorable et attachante.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2013 - 28 - Spécial Animation : Les Cinq Légendes, Frozen, L'Abominable Noël, La Reine des Neiges & co.

Publié le 24 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Animation, Jeunesse, Disney, Dreamworks, Russie, Canada, UK, France, Télévision

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Les Cinq Légendes/Rise of the Guardians :

Jack Frost est recruté par le Père Noël, la Fée des Dents, le Marchand de Sable, et le Lapin de Pâques, pour combattre le Croquemitaine...

Un film d'animation Dreamworks, adapté d'une série de livres, et produit/supervisé par Guillermo Del Toro. Pas désagréable du tout, mais inégal : inégal au niveau du chara design (Jack Frost et Pitch Black sont transparents et quelconques), inégal au niveau du doublage (certaines voix sont en décalage avec l'apparence des personnages) inégal au niveau de la musique, et inégal au niveau du scénario (certains moments sont basiques au possible, et d'autres sont créatifs et originaux). Dommage.

Un petit 3.75/6

Frozen (2013) :

Anna, une jeune femme optimiste et sans peur, se lance dans une quête épique aux côtés d'un montagnard et de son renne, pour retrouver sa soeur Elsa, dont les pouvoirs magiques condamnent le royaume à un hiver éternel... 

Dernier dessin animé Disney, dans la droite lignée de leur Raiponce, et avec un style visuel très très similaire. Plutôt amusant et bien doublé, même si le style musical des chansons (composées par l'auteur de Avenue Q et de Book of Mormon) fait parfois trop Broadway, avec une mise en scène simple, à l'identique.

3/6 après avoir revu le film à tête reposée, après que tous ses défauts soient nettement ressortis (Olaf et Trolls inutiles, première demi-heure hachée, chansons envahissantes...).

Abominable Christmas (A Monster Christmas) :

Deux jeunes yétis désireux de fêter Noël comme les humains font la connaissance d'une famille humaine, et se font passer pour des chiens pour intégrer leur foyer...

Un DTV de 41 minutes, sans gros budget, avec deux des gamins de Modern Family au doublage, accompagnés de Ray Liotta, Emilio Estevez et Jane Lynch. Assez moyen sur tous les plans, notamment esthétique.

2.25/6

Snow Queen :

Adaptation assez libre du conte d'Andersen, dans lequel Gerda (accompagnée d'un furêt et d'un troll idiot ^^) doit sauver son frère Kai du joug de la terrifiante Reine des Neiges... 

Un film d'animation russe en CGI de 2012, certainement mis en chantier pour battre Frozen de Disney dans les salles : le résultat, dans sa version doublée en anglais, s'avère plus intéressant que prévu.

Très réussie visuellement, malgré un chara-design souvent raide et discutable (le troll comic relief, notamment, est assez moche), l'histoire survole rapidement le conte original d'Andersen, avec pas mal de meublage le temps que tout se mette en place.

Au final, ça se regarde très facilement, c'est joli, mais le rythme du récit, certains choix, et le doublage anglo-saxon médiocre font que ça reste anecdotique.

3.25/6

Gotta Catch Santa Claus :

Un gamin veut prouver que le Père Noël existe en le capturant... tandis qu'en secret un vieil ennemi de Santa se réveille. 

Un film d'animation canadien assez fauché et agaçant, entre l'animation très limitée, les maychants pitoyables venus de l'espace et le doublage forcé des enfants.

William Shatner, en Santa, est honteusement sous-exploité (et ce malgré le fait qu'ils le mettent avec une Mrs Claus volontairement sexy, ce qui aurait pu donner lieu à des échanges amusants), et les chansons funky... passons. Apparemment, c'est l'adaptation d'un comic book, ce qui, vu le peu d'épaisseur de l'histoire, n'est pas forcément surprenant.

1.75/6 (dont 1 point pour le post-générique de fin, et ses trois minutes de bétisier de Shatner dans la cabine de doublage, plus amusantes et intéressantes que toute l'heure de métrage qui les précède)

Saving Santa :

Un elfe inventif mais maladroit doit sauver le Pôle Nord d'une invasion hostile en remontant à plusieurs reprises le temps...

Martin Freeman au doublage, ainsi que bon nombre d'acteurs anglais connus (Tim Curry, Joan Collins, etc), pour cette co-production anglo-américaine visuellement très réussie, mais desservie par ses quelques numéros musicaux auto-tunés, inutiles et peu inspirés, ainsi que par son script assez classique.

3.5/6

The Chubbchubbs Save Xmas :

Meeper et ses ChubbChubbs décident de visiter le Pôle Nord...

Court-métrage qui fait suite à The Chubbchubbs!, qui reprend Meeper et ses bestioles carnivores, qui pour l'occasion remplacent Santa (doublé par Jeffrey Tambor ^^) dans sa tournée. Amusant, court, et sympathique.

4/6 

Santa's Apprentice :

Sur le point de prendre sa retraite, Santa Claus cherche un remplaçant, qui s'avère être le jeune Nicolas, un orphelin au vertige tétanisant...

Une co-production originellement franco-anglaise, et possédant donc un doublage français d'origine... mais comme d'habitude, j'ai préféré le regarder avec un doublage anglo-saxon, plus convaincant, et moins susceptible de me distraire.

Bref : c'est très joli visuellement, c'est même plutôt réussi, mais ça manque malheureusement assez notablement de structure, et ça donne l'impression d'un patchwork de vignettes... ce qui est assez logique, puisque c'est l'adaptation cinématographique de la série animée du même nom. Cela dit, ça m'a donné envie de regarder la série animée en question, c'est toujours ça de gagné.

4/6 

The Naughty List :

Deux lutins dissipés et une renne impertinente doivent sauver Noël lorsqu'ils provoquent l'empoisonnement alimentaire de tout le Pôle Nord.

Drake Bell, Sean Astin, Kyle Chandler, Naya Rivera et Matthew Lillard au doublage d'un dessin-animé de 45 minutes diffusé sur Cartoon Network. Très simpliste et basique au niveau de l'animation, ça reste dynamique, à défaut d'être forcément très intéressant.

2.25/6

Holidaze - The Christmas That Almost Didn't Happen :

Déprimé, le frère de Rudolf le Renne au Nez Rouge rencontre tout un groupe de personnages mythiques dans le même état que lui, et ensemble, ils partent à la recherche de l'esprit de Noël...

Un téléfilm d'animation en pâte à modeler, comme les Rankin-Bass d'antant, avec une distribution vocale à priori sympathique... mais malheureusement, le tout est financé par WalMart, et tous ses sponsors habituels.

Résultat : passées les dix premières minutes, progressivement, les placements produits se succèdent mollement, pendant que l'histoire se déroule sans grande inspiration, malgré quelques vannes amusantes.

2/6

The Life & Adventures of Santa Claus :

Adaptées de L. Frank Baum, la vie et les nombreuses aventures épiques du Père Noël...

Une version animée sortie en 2000, et qui couvre librement les événements décrits par Baum dans son livre. 75 minutes honorables, même si très datées au niveau de l'animation (on se croirait revenus dans les 80s), du doublage (assez mauvais), et des quelques changements pas pertinents du tout (le sidekick comique en tête).

3.5/6

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Oktorrorfest 2012 - 10 : The Tribe & The Lost Tribe

Publié le 29 Octobre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

The Tribe (aka After Dusk They Come, aka The Forgotten Ones) :

Un petit revisionnage de ce film d'horreur un peu bancal, dans lequel Jewel Staite se bat pour survivre contre les autochtones primitifs aux allures d'Uruk-Hais-panthères vivant sur une île déserte où elle s'est échouée avec ses amis.

Bancal devant la caméra, avec une Jewel qui fait de son mieux pour rendre crédible un scénario basique au possible, et une production de DTV minimaliste, à la prise de son très moyenne, et à la musique tribale lorgnant sur Predator (comme tout le reste du métrage, à vrai dire) ; et bancal à cause sa production chaotique, durant laquelle les producteurs et Jewel se sont brouillés, menant au retournage complet du métrage avec une distribution différente, à l'ajout de bruitages ridicules et mesquins à certains moments du film (quand le personnage de Jewel s'accroupit pour se soulager, ou lorsqu'elle se retourne pour s'enfuir, soudain, c'est La Soupe aux Choux... WTF), et à la sortie des deux versions du scénario en dvd.

Bref, ça ne vaut pas grand chose, mais Jewel porte la dernière demi-heure, sans dialogues, sur ses épaules.

2/6

The Lost Tribe :

Le même, avec un réalisateur différent, un lieu de tournage un peu différent, avec Lance Henriksen dans deux scènes et avec Emily Foxler en lieu et place de Jewel. Les scénaristes ont juste rajouté un chien, et une vague histoire de conspiration religieuse particulièrement stupide pour enrober le tout...

Sinon, c'est globalement en dessous de l'autre version, notamment parce que c'est plus lent encore, que les Uruk-Hais discutent dans les buissons, et que l'héroïne est particulièrement transparente en comparaison de Jewel, mais certaines scènes des bestioles en train de bondir de branches en branches sont réussies, et la musique est moins Predatoresque, donc au final, ça se vaut presque. Presque.

1.5/6

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Oktorrorfest 2012 - 07 : V/H/S & Vampire Dog

Publié le 22 Octobre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Anthologie, Jeunesse, Found Footage, Canada

V/H/S :

Une bande de jeunes vandales/casseurs sont engagés pour s'introduire dans une maison, et voler une VHS bien particulière. Ils s'exécutent donc, et en profitent pour découvrir la collection de vidéos bien particulières à laquelle appartient leur cible.

Six segments (cinq vidéos, plus l'exposition tout autour) réalisés par des auteurs différents, et donc particulièrement inégaux :

- Tape 56 (Adam Wingard) : le segment qui fait le lien avec tout le reste, et qui suit la bande de casseurs qui disparaissent un à un à mesure qu'ils regardent les vidéos. Personnages antipathiques, rendu visuel honorable sans plus, c'est néanmoins un segment parfaitement inutile, et qui ne fait que rallonger un film déjà longuet. 

- Amateur Night (David Bruckner) : une bande de fratboys va se bourrer la gueule en boîte, et finit par ramener une fille bizarre chez eux pour une nuit de débauche. Rapidement fatiguant d'un point de vue visuel, d'autant que les personnages sont à baffer. Le récit, quant à lui, est relativement prévisible et basique, donc, rien de bien marquant.

- Second Honeymoon (Ty West) : un couple en vacances se filme, et reçoit la visite nocturne d'un caméraman inconnu. Je n'aime pas Ty West, qui me donne l'impression d'un réalisateur hipster cherchant à s'approprier le visuel et le style des films d'horreur old-school des 70s, sans en maîtriser l'essence et le rythme. Résultat : ses long-métrages sont généralement visuellement intéressants, mais incroyablement creux et lents. Ici, en format court, ce n'est guère mieux... le réalisateur te donne la solution de son segment dès les premières minutes, et le reste se déroule mollement et sans grand intérêt, d'autant que le couple principal est assez peu attachant. 

- Tuesday the 17th (Glenn McQuaid) : quatre jeunes glandeurs stéréotypés vont se promener en forêt, où ils sont confrontés à un tueur mystérieux qui n'apparaît pas sur les vidéos. Décidément, il faudra m'expliquer l'intérêt d'utiliser des persos toujours plus débiles et antipathiques dans ces histoires. Sinon, malgré une idée de base pas désagréable, au final, c'est assez faisandé et mal foutu, notamment dans la mise en images des meurtres. 

- The Sick Thing That Happened to Emily When She Was Younger (Joe Swanberg) : un couple discute via webcam de la hantise qui occupe l'appartement de la jeune femme. Qui garde ses vidéos de chat webcam en mémoire ? Qui les garde en PiP ? Qui les monte pour créer un tout narratif ? Qui les transfère sur VHS ? Qui les transfère en 16/9 ? Autant de questions qui ne trouvent aucune réponse dans ce film qui ne vaut que pour son twist amusant, mais visuellement un peu raté. 

- 10/31/98 (Radio Silence) : une bande d'adultes trick-or-treaters un peu cons s'invitent dans une maison abandonnée le soir d'Halloween à la recherche d'une fête, mais ils n'y sont pas seuls, et tombent en plein exorcisme. La fin blindée de numérique est amusante, sans plus. 

Bref, une anthologie tout sauf convaincante. On se retrouve à suivre le tout d'un oeil distrait, sans jamais avoir peur ou s'intéresser plus que ça à ce qu'on voit à l'écran. Cela dit, le format anthologie a l'avantage d'éviter la lassitude qui s'empare habituellement du spectateur devant la majorité des found footages à rallonge, donc c'est toujours ça de pris.

2/6

Vampire Dog :

Un chien vampire qui ne boit que de la gelée rouge (de la gelatine, en fait) et qui parle, débarque dans la vie d'un jeune ado musicien nouveau en ville.

Un film indépendant canadien pour enfants, assez amateur dans son jeu et sa réalisation, mais bon, pour ce que c'est, ce n'est pas non plus méga-honteux.

2.5/6 sur l'échelle des films pour enfants sans budget.

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Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 3)

Publié le 10 Août 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Fantastique, Religion, Canada

Le Messager des Ténèbres (The Collector) Saison 3 :

Suite et fin du visionnage de ce mélange canadien entre Brimstone et les Anges du Bonheur, sur Morgan Pym (Chris Kramer), un collecteur d'âmes au service du Diable, ancien moine du 14è siècle ayant vendu son âme en échange de la survie de sa bien aimée. Un collecteur qui, de nos jours, décide de changer de vocation, et dispose désormais des dernières 48 heures de la vie de ses "cibles" pour tenter de les sauver de l'enfer.

3x01 : Nouvelle saison, nouveau générique. Pas vilain (ils ont viré l'enfer numérique, et visiblement augmenté le budget effets spéciaux), mais musicalement raté, sans aucun thème. La SOTW, un jockey responsable de la mort de son frère, et ayant échangé son âme contre le talent de son frère décédé. Rien de passionnant, et, en plus, certains développements sont plutôt ratés, comme l'amitié Maya/la Tante du gamin autiste (ils essaient désespérément de les relier, ça en devient risible), ou la vision de Maya lorsqu'elle touche le gamin... la seule chose notable, c'est le retour de la mère de l'autiste, mais cette fois ci dans le rôle du Devil-of-the-week.

3x02 : Pas non plus super passionnant, ce grand chef qui a vendu son âme contre des recettes inédites... et qui s'avère être Vatel ayant viré cannibale. Ça avance à petits pas entre Pym et Maya (ça n'aide pas que les acteurs n'aient aucune alchimie), l'intrigue de l'autiste est inintéressante, bref, gros bof.

3x03 : La SOTW envoie Pym dans un univers parallèle, où il couche avec Maya, où il ne travaille pas pour Satan, et où l'autiste retrouve ses parents bien en vie. Plutôt sympa, même si encore une fois, Maya fait tache, ne sert à rien, et est limite antipathique tant elle n'a pas une once d'alchimie avec le reste du cast.

3x04 : Dans la série "idées à la con", je voudrais une goth ayant vendu son âme au diable pour devenir un vrai vampire. Épisode pas du tout passionnant, avec cette vampirette qui a transformé sa meilleure amie pour lui sauver la vie, blablabla... et Maya qui rechute à nouveau dans la drogue, et qui nous fatigue à nouveau... pfff.... (la soeur/clone de la gamine de Poltergeist, la série, s'en sort assez bien, cela dit, tout comme la tante de l'autiste)

3x05 : Tricia Helfer en présentatrice tv mtv-style a qui tout réussit, traumatisée dans son enfance par ses parents satanistes (rolleyes.gif), schizophrène, et qui a échangé son âme contre la matérialisation autour d'elle de ses voix intérieures. Et après Poltergeist, c'est autour de la fille de Frank Black dans MillenniuM d'apparaître dans le show. On ne peut pas dire qu'elle ait très bien vieilli, mais en même temps, elle n'est pas gâtée, car les appareils dentaires nord-américains, c'est le mal. Tricia n'est pas mauvaise, l'histoire n'est pas inintéressante (la fin est assez chouette, notamment), mais bon, Maya, son sponsor, et sa désintox, ça prend la moitié de l'épisode, et c'est soporifique.

3x06 : Un épisode ch*antissime, sur un fermier dont le pacte a provoqué la ruine d'une famille, et l'établissement d'une usine toxique à proximité. Rien à sauver, que ce soit sur le front de Pym qui se prend pour Lorenzo Lamas et fait du kung-fu en débardeur, ou sur celui de Maya qui babysitte l'autiste. Même le diable prenant l'apparence de l'ex médiévale de Pym, mais enceinte, ne sert à rien, et ne va nulle part. 45 minutes de vide. 

3x07 : Pas génial non plus. La sponsor de Maya s'avère être elle aussi une âme damnée, blablabla, et elle essaie de refaire plonger Maya, pendant que le frangin de cette dernière drague la tante de l'autiste. Rien d'intéressant, juste des droguées qui pleurent, etc... et un Satan drag-queen qui chante.^^

3x08 : Grosse surprise que cet épisode excellent, dans lequel Methos tient le rôle d'un horloger prodige qui a échangé son âme contre une montre le plaçant hors du temps. Il saute donc d'époque en époque, trichant sur les 10 années allouées par Satan, et embarque Pym dans son voyage. Une fin douce amère, une histoire cohérente, bref, heureux de voir que les scénaristes du show savent encore parfois faire de bonnes histoires, quasiment pas plombées par les déboires de droguée de Maya.

3x09 : 10 premières minutes laborieuses au possible, avec des combats ridicules, jusqu'à ce que Maya tombe nez à nez avec un damné emmené aux enfers sous ses yeux. Et à partir de là, tout s'enchaîne, elle découvre la vérité au sujet de Pym, au sujet de sa "résurrection/guérison" (à noter des références constantes, musicales & visuelles, au pilote de la série, ce qui est assez sympathique), le diable vient les manipuler pour les enfoncer un peu plus, et champagne ! Maya accepte de se sacrifier et de partir aux enfers en lieu et place d'une gamine ! M'enfin, c'est du To Be Continued, donc je sens qu'ils vont revenir là dessus....

3x10 : Suite directe de l'épisode précédent... et comme prévu, Maya est sauvée in extremis... pfff... et sur la lancée, paf, tout reprend comme avant, avec une SOTW qui est celle d'un CEO d'un Fox News bis ayant échangé son âme contre le succès de sa chaîne (Rupert Murdoch inside). Aucun vrai intérêt, malgré le retour d'une SOTW précédente (le photographe sauvé par Pym en saison 1) et du diable médiéval en aveugle démoniaque, qui avoue sa solitude et son désespoir à Maya. Impressionnant comment ça peut passer d'un épi mythologique passionnant à un épi routinier sans intérêt.

3x11 : Tout naze. Morgan Pym envoyé à Budapest pour tenter de sauver une espionne Alias-style. Un gros prétexte pour caser de la musique à la Bourne, puis à la MillenniuM, des acteurs aux accents foireux, de la torture, et des scènes de combat pour Pym... Mauvais au possible. À la limite, on peut sauver Martin Cummins qui cachetonne (et encore, il ne se fatigue pas) et la fin, qui tente d'amener un nouveau personnage récurrent, mais à 2 épisodes de la fin de série, ce n'est pas franchement utile.

3x12 : 1666, un épisode en costumes. Guère de surprises dans cette histoire d'alchimiste cherchant l'élixir de vie éternelle... Pym a une perruque ridicule et drague la gueuse, ça avance à un rythme d'escargot, ça délaie au maximum le postulat de départ de l'épisode, bref, c'est raté.

3x13 : Series finale... enfin, uniquement d'un point de vue théorique, puisque dans les faits, ce n'est qu'un épisode comme les autres, sans conclusion aucune. Là, c'est l'Exorciste à la sauce The Collector, avec Pym et Maya qui voyagent à Vienne pour sauver l'âme d'un prêtre exorciste... l'acteur qui joue l'un des possédés/démons en fait trois tonnes, l'histoire en elle-même n'est pas du tout passionnante, mais développe un peu la mythologie de l'enfer... ça aurait pu être pire, mais surtout bien mieux.

 

Bon, conclusion et bilan : cette série commençait très bien, la saison 1 était sympathique et cohérente (pour une production canadienne), à défaut d'être excellente, mais dès que le casting a commencé à changer, avec la saison 2, et que les créateurs du show ont commencé à prendre un peu de recul, ça s'est cassé la gueule, recourant aux pires artifices de scénario pour meubler, et tombant dans une routine des plus désagréables.

Il y a bien eu un sursaut ou deux, généralement lorsque la mythologie générale du show était concernée, mais ça s'est arrêté là. Un gros gâchis, donc. Et quitte à choisir, je n'échange pas mes 13 épisodes de Brimstone contre ces 3 saisons.

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Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 2)

Publié le 6 Août 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Fantastique, Drame, Canada, Religion

Le Messager des Ténèbres (The Collector) Saison 2 :

Suite du visionnage de ce mélange canadien entre Brimstone et les Anges du Bonheur, sur Morgan Pym (Chris Kramer), un collecteur d'âmes au service du Diable, ancien moine du 14è siècle ayant vendu son âme en échange de la survie de sa bien aimée. Un collecteur qui, de nos jours, décide de changer de vocation, et dispose désormais des dernières 48 heures de la vie de ses "cibles" pour tenter de les sauver de l'enfer.

2x01 : Arg. Premier faux-pas potentiel pour cette série, avec un changement de taille au casting : Carly Pope quitte la série, pour être remplacée par une blondasse assez quelconque (Sonya Salomaa). Qui garde le même rôle, par un transfert d'âme Dr Who-esque. Déjà, je sens que je vais avoir du mal à raccrocher au personnage, après ce changement.

Ensuite, l'épisode en lui-même était assez barré, peut-être même trop : Pym se voit assigner un client spécial, qui a échangé son âme contre 10 années en tant que shérif au far-west... Ambiance frontierland, donc, avec Pym qui remonte le temps, et a des flashbacks assez peu convaincants à base de paradoxe temporel, etc... bof, en somme. J'attends de voir comment la situation évolue, mais je suis dubitatif. Et en plus ils n'ont toujours pas changé le générique un peu naze.

2x02 : Mouais. Comme prévu, la Maya blonde ne fonctionne pas du tout, et elle surjoue. Surtout que pour l'instant, il n'y a qu'elle qui soit très vaguement consciente du changement, puisqu'ils sont partis sur le postulat que le Diable - ici en bimbo blonde - a réécrit tout son passé avec l'apparence blonde de Maya, façon Dawn dans Buffy. Donc, pour simplifier, tout le monde fait comme s'il n'y avait pas eu de changement au casting... ce qui est d'ailleurs particulièrement idiot, puisque Carly Pope est toujours là, et joue les reflets dans les miroirs. Donc je ne sais pas où ils vont, comme ça, mais ils y vont joyeusement... et ce n'est pas génial.

Bon, sinon, l'âme de la semaine, c'est celle d'un ufologue, qui a échangé son âme (enfin, qui a fait un deal avec un "alien") contre la promesse d'enfin avoir une preuve de la vie extraterrestre. Et le diable de justifier son marché en avouant qu'il ne s'occupe pas que de la Terre, mais aussi de toutes les formes de vie de l'univers, et que donc, quand il arrivera en Enfer, l'ufologue verra des âmes damnées extraterrestres, marché respecté. icon_mrgreen.gif Pym semble un peu en pilotage automatique, ces deux derniers épisodes, ce qui est dommage, parce que la scène où il se fait passer pour un alien pour convaincre l'ufologue que le Diable existe est amusante. Le pétage de plomb de l'ufologue est plus étrange, quand il capture Pym pour le soumettre à pleins de tests peu ragoûtants... et que Pym ne lui en tient pas rigueur... mouais.

2x03 : Tiens, le vieil indien dragueur de Wolf Lake en père de la SOTW, une fille qui a vendu son âme en échange de la disparition de cauchemars affreux... dans lesquels un monstre la pourchassait et attaquait la communauté. 10 ans après, le monstre devient réel. Et on se coltine un épisode plein de mythes indiens... comme d'habitude dans toutes les séries tournées dans le coin. Encore une fois, Pym est en retrait, comme si l'acteur s'ennuyait et était en pilotage automatique, et le scénario se concentre sur l'âme de la semaine, pas passionnante, sur le gamin de la journaliste, idem, et surtout sur les rêves drogués de la nouvelle Maya, qui sont limite horripilants et un beau gâchis, alors que le Diable la harcèle. Lorsqu'elle dort, elle ne sert à rien, et lorsqu'elle est éveillée, elle est agaçante, envahissante, et omniprésente. Au secours. Une vraie déception que ce début de saison, qui fait passer une série solide au stade de programme faible et sans intérêt. dry.gif

2x04 : Tout de suite, bien meilleur. Intéressant parallèle entre le destin de Pym, et celui de sa cliente de la semaine, une pharmacienne qui a vendu son âme en échange du remède au cancer qui la rongeait, et qui désormais est tiraillée entre le rendre public, au risque d'aller en enfer, ou le garder secret, et continuer à vivre. Et ça se complique lorsqu'elle découvre que le diable ne l'a pas guérie, mais a rendu son cancer transmissible... On se recentre sur Pym, et c'est tant mieux ; Maya passe au second plan, même si ce qui lui arrive est glauque (Satan la viole... avant de la shooter à l'héroïne); et le gamin autiste est de plus en plus présenté comme un nouveau Christ/envoyé de dieu... Bon épisode, donc.

2x05 : Morgan Pym n'est pas content : le diable s'amuse à lui changer sa sonnerie de portable à chaque appel. Trop dur. La storyline de Maya et son frangin est inintéressante au possible (whouhou, elle est alcoolique, maintenant, génial. Si elle pouvait y rester pour de bon...), et la soul of the week, c'est celle d'un tatoueur amnésique, qui retrouve la mémoire à mesure qu'il achève les tatouages de ceux qu'il connaissait avant son amnésie, et qui découvre qu'il est un braqueur de banques meurtrier et violent. Une intrigue au dénouement plus que glauque, et pas inintéressante, ce qui n'est guère étonnant, vu que ce sont les showrunners qui ont écrit cet épi. Ah, et le gamin reçoit la visite de son père décédé, qui tente de le convaincre que Dieu n'existe pas, et que tout n'est que mensonge.

2x06 : Pas mauvais non plus, cette histoire de comique tellement méchant qu'il fait le travail du diable à sa place sans le savoir. Et la storyline de la journaliste avance, lorsque son fils sort de son autisme pour rire devant les sketches du mec, et qu'elle prend conscience que Pym était à proximité de lui lorsqu'il est mort. Ça peut amener des trucs intéressants...

2x07 : La SOTW, c'est celle d'une spin doctor à la golden touch... et à 48 h de l'élection de son client, le futur premier ministre canadien, sa chance tourne. Bof... et en plus, le personnage de Maya a fait un 180° degrés par rapport aux épisodes précédents, et pouf, elle tombe amoureuse du futur premier ministre. Autrement dit, elle ne sert à rien, sauf à amener Pym à sa mission de la semaine, et elle est toujours tête à claques.

2x08 : Tiens, la voix-off du générique de début a dégagé... ce n'est pas plus mal. Bon sinon, l'histoire de cette mère ancienne droguée ayant vendu son âme en échange du retour à la vie de son fils qu'elle venait de tuer par accident, ce n'est pas terrible. Et comme en plus, on fait quasiment l'impasse, désormais, sur l'approfondissement du personnage de Pym, pour se concentrer sur le très prévisible background de la journaliste, dont on apprend - sans grande surprise - que le mari, père de l'autiste, avait probablement fait un pacte avec Satan, et que Pym était dans les parages au moment de sa mort... 

Franchement prévisible, et amené trop tardivement. C'était tellement transparent dès la première saison, qu'attendre une saison complète pour le révéler avec grand fracas, ça fait un peu pétard mouillé... et le toutéliage est trop forcé pour être vraiment convaincant. Je m'attendais presque à ce qu'il y ait encore une révélation en saison 3, puisqu'ils nous répètent depuis trois plombes que "ça fait 9 ans qu'il est mort, et que le gamin est né !"... sauf que voilà, les trois dernières minutes sauvent un peu le truc, avec la journaliste qui meurt de manière totalement inattendue. Donc un épisode très quelconque, ne valant que pour sa fin, qui remet toute la dynamique du show en question.

2x09 : C'était bien la peine de bouleverser la dynamique du show dans l'épisode précédent, si c'était pour reprendre exactement de la même manière, en remplaçant la journaliste par sa soeur ! Le cas de la semaine n'est pas franchement passionnant, encore une fois, puisque c'est une femme ayant échangé son âme contre une chance d'identifier son assassin, bien qu'elle soit pour cela enfermée dans une sorte d'enfer personnel, sur les lieux de son meurtre. Il faut 11 minutes à Pym pour comprendre le problème d'identité - alors que le spectateur comprend tout de suite - c'est écrit comme un cliffhanger de coupure publicitaire, qui tombe donc à plat... et la nouvelle tête, c'est l'horripilante Keegan Connor Tracy.

Sans oublier la toute aussi énervante Maya, qui rejoint les Narcotiques anonymes, se cherche un sponsor... et une réalisation qui soudain se croit dans 24 heures chrono, avec des split-screens dès que ça parle au téléphone. L'enquête en elle-même est stupéfiante de banalité et de classicisme (comme toujours dans les whodunits tv, quand il n'y a que deux guests stars, dont l'une est la victime, il ne faut pas chercher bien loin pour deviner l'identité de l'assassin...), et n'est que l'occasion d'un chouette plan sur un Pym décapité... c'est peu.

2x10 : Un jeune journaliste échange son âme en échange des pouvoirs de Superman, mais chacun de ses sauvetages et de ses interventions tourne systématiquement mal... il se renferme sur lui-même, jusqu'à ce que Pym découvre, 10 ans plus tard, que le diable a faussé la donne à chaque fois... Chouette épisode, avec une musique super-héroique très appropriée, et un damné ma foi très sympathique. Seul bémol, le passage avec Maya et sa copine droguée, qui plombe l'épisode...

2x11 : L'âme de la semaine... Jack l'éventreur. Et oui : un épisode entièrement dans le Londres de 1883, sans rédemption, mais avec l'hypothèse über-bancale que Jack l'éventreur = Walter Sickert (on ne remercie pas Patricia Cornwell et son livre moisi...) ; heureusement, ils nous rajoutent un twist sympathique, qui fait de l'épisode un Jack The Ripper façon Dr Jekyll & Mrs Hyde féministe, pas inintéressant. (Mais die Cornwell Die quand même.)

2x12 : Et encore un épisode à flashbacks, avec Pym envoyé chez les nazis, en officier supérieur, chargé de collecter l'âme d'une professeur d'histoire ayant vendu son âme pour avoir la preuve que son père a bien été prisonnier des camps, et pas un garde nazi, comme le prétendaient deux autres rescapés. Le diable, très joueur, l'ayant renvoyée passer 10 ans dans les camps... j'ai beaucoup aimé la tournure que prend l'épisode au fur et à mesure que ça avance : entre Pym qui se sacrifie l'espace d'une "douche" pour éviter que la prof n'y passe, et la diable qui refuse d'endosser le blâme de l'holocauste sur ses épaules, c'est agréablement non-manichéen. En même temps, c'est écrit par les créateurs du show, et comme d'habitude, ils arrivent à chaque fois à faire quelque chose d'intéressant. Et de très sombre.

2x13 : Season finale, qui se concentre sur les premiers temps du service de Pym en tant que Collecteur, son entraînement, etc. Donc encore en flashbacks, avec le Diable médiéval qui refait son apparition, excellent comme toujours, le frère de la bien-aimée de Pym qui blâme la peste sur le dos des juifs, etc... N'empêche, ils sont bizarres, dans ce show, a faire des season finales qui ne sont jamais reliés aux intrigues générales de la série, mais toujours des flashbacks centrés sur Pym.

Ce n'est pas forcément un mal, mais c'est étrange. Surtout qu'au bout d'un moment, ça devient fatiguant, de revoir les mêmes scènes encore et encore en flashback...

 

Bon, en conclusion, une seconde saison assez mauvaise, remplie de loners inintéressants, et de changements de casting peu judicieux, mais qui dans sa dernière ligne droite (les 4 derniers épisodes, en fait) retrouve un peu du souffle qui lui faisait défaut jusque là, avec des épisodes très sympathiques, à bases de flashbacks à la Highlander... Néanmoins, le contraste avec la saison 1 est assez brutal, et je crains tout de même le pire pour la troisième et dernière saison.

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Les bilans de Lurdo - The Collector : le messager des ténèbres (saison 1)

Publié le 2 Août 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Drame, Fantastique, Religion, Canada

Le Messager des Ténèbres (The Collector) Saison 1 :

Un mélange canadien entre Brimstone et les Anges du Bonheur, sur Morgan Pym (Chris Kramer), un collecteur d'âmes au service du Diable, ancien moine du 14è siècle ayant vendu son âme en échange de la survie de sa bien aimée. 

1x01-02 : Pym, donc, qui, de nos jours, toujours traumatisé par la mort de sa chère et tendre, en a assez de son emploi de collecteur, et fait un nouveau pacte avec le diable : il a les 48 dernières heures de la vie des futurs damnés pour sauver leurs âmes et les envoyer au paradis. Dont acte, avec un rappeur et un avocat, dans ces deux épisodes.

Bon, c'est loin de Brimstone, qualitativement, et pour l'instant, le côté rédemption est assez moyen, mais ça tient plutôt la route, pour ce que c'est (un show au budget très limité). Les personnages sont assez clichés, cependant (la prostituée recueillie par Pym, jouée par Carly Pope, et le gamin autiste en contact avec des forces qui le dépassent), et j'espère que le schéma "âme à sauver de la semaine" ne va pas être trop lourd et manichéen, mais je doute.

Cela dit, Jodelle Ferland en Satan, ça fonctionne bien. Avec un joli parallèle entre la manière d'agir de l'avocat et Satan, qui plus est.

1x03 : Pym doit sauver une top-model insupportable, à qui il arrive plein de crasses durant ses dernières 48 heures, dans un épisode assez drôle. La journaliste est assez horripilante, cela dit... mais elle est sur les traces de Pym, donc c'est un mal nécessaire, je suppose, pour avoir un peu de drame. La relation Pym/Diable est très sympathique, et clairement photocopiée sur la relation Zeke Stone/Diable de Brimstone. Par contre, l'effet de l'âme qui part en enfer est assez fauché... mais c'est assez amusant de voir que sur 3 épisodes, Pym a échoué à sauver ses clients deux fois sur trois... et que le troisième est mort. icon_mrgreen.gif

1x04 : Pym doit sauver l'âme d'une patineuse de 16 ans, dont le père/entraîneur a passé un pacte avec le diable, 10 ans auparavant... le diable livreur de pizza est assez amusant, et surtout très retors. Suffisamment, en tout cas, pour que Pym échoue encore partiellement à sa tâche. Et puis le gamin autiste qui peut voir Satan, ça peut déboucher sur quelque chose de sympathique.  

1x05 : la SOTW (soul of the week), c'est celle d'un photographe de guerre qui a vendu son âme pour toujours être au bon endroit, au bout moment, et ne plus rater d'événements comme la mort de sa femme. J'ai décidément beaucoup de mal avec la journaliste Jeri (Ellen Dubin), qui est très tête à claques... par contre, le diable en bimbo blonde écervelée, c'est assez drôle. Et l'épisode en lui-même n'était pas mauvais.

1x06 : la SOTW, un comptable surexcité poursuivi par la mafia, et ayant vendu son âme en échange du pouvoir de prédire la date exacte de la mort des gens. Et pendant ce temps, Pym a des problèmes avec Maya, qui pique sa crise de jalousie. Mouais, sans plus. 

1x07 : Maya tente de se remettre sur pied en devenant serveuse, le diable - un rital à l'accent british - assigne une scientifique en robotique à Pym, et la journaliste devient gênante. Un épisode qui frise le Outer Limits, à la conclusion plus que réussie, et qui joue avec les conventions du show d'une assez jolie manière.

1x08 : Tiens, Teryl Rothery en SOTW, medium ayant vendu son âme en l'échange de ses pouvoirs, mais incapable de communiquer avec son fils mort. Un épisode surprenant, car il fait évoluer de manière très intéressante la mythologie du show : entre Maya, perpétuellement surveillée par le diable, le gamin autiste, dont on découvre que le père est en enfer, et est mort le jour de sa naissance (ça sent le pacte avec le diable, ça), les enfers qui s'ouvrent, et qui en veulent à Pym, la destinée possible de sa bien-aimée, et surtout l'impuissance du diable-skateur, frustré par son incapacité à convaincre Pym, tout ça donne un tout cohérent, et agréablement non prosélyte. Sans oublier qu'il y a quelque chose d'Highlander dans ce personnage immortel et mélancolique.

1x09 : Bof, un vieux beau qui a vendu son âme pour rester séduisant encore dix ans. Rien de vraiment passionnant. Maya renoue difficilement avec sa famille (d'ailleurs, elle est assez mimi, Carly Pope, une fois rendue présentable), et le gamin autiste qui s'avère une énigme pour le Diable, c'était déjà mieux.

1x10 : Et heureusement un excellent épisode pour enchaîner, peut-être le meilleur du show jusqu'ici. Pym qui a des visions de son passé, assez glauques ; la SOTW est un auteur de livres pour enfants à priori inoffensif... mais qui s'avère être un tueur en série sanguinaire que Pym doit tout de même sauver... car c'est un Dexter en puissance. Le dilemme est plutôt intéressant, et ça gagne encore en intérêt lorsque c'est Maya qui devient la prochaine victime du tueur, que l'on découvre que c'est l'autiste (dans le coma depuis l'épisode précédent) qui provoque les visions, et que Satan lui-même a peur du gamin. Sans oublier une fin des plus amères, qui rappelle bien que Pym n'est qu'un pion... définitivement très bon.

1x11 : Mouarf, Flash Gordon qui fait une petite apparition... et qui a l'air toujours aussi niais. Bon, sinon, encore un postulat intéressant, puisque l'âme à collecter/sauver est celle d'un yogi hindou, avec ce que ça implique de croyances et de dieux différents... Un contraste plutôt judicieux entre les deux types de Foi, avec un Satan électricien qui se moque de Shiva et compagnie, qui raille la réincarnation, et qui menace l'enfant autiste.

1x12 : Ouhlà que cet épisode était bizarre. La SOTW, c'est un amateur de maisons de poupées, à qui le diable a donné le pouvoir d'avoir des poupées vivantes... et lorsque Pym arrive, il découvre non seulement que le village est en partie à l'image de son vieux monastère, mais qu'en plus l'une des "poupées vivantes" est la reproduction miniature de sa bien-aimée, et que la peste rôde. Vraiment très étrange, mais excellent, avec ce vieux monsieur qui se prend pour Dieu, et l'occasion pour Pym de revivre son passé de manière indirecte, d'enfin avouer son amour pour Maya, et de révéler l'un de ses plus grands secrets...
(Sans compter que ça n'hésite pas à partir dans des directions assez glauques, avec le père pédophile de Maya, que l'on voit incité à passer à l'acte par le diable, dans un flashback)

1x13 : Épisode sympathique dans lequel Pym se retrouve confronté à une Collecteuse française, qui s'intéresse au même cas que lui. Parallèlement, Maya sombre à nouveau dans l'alcool et la drogue, et le gamin autiste se révèle clairement comme l'instrument de Dieu. Et Erica Durance en babysitter.

1x14 : Season Finale. Assez décevant, puisque intégralement en flashback, relatant tout le processus de damnation de Pym. Grosso modo, on a déjà vu la moitié de ces flashbacks durant le reste de la saison, et les nouvelles scènes ne sont pas forcément suffisantes pour valoir un épisode à elles seules. M'enfin ça donne plus de scènes à l'acteur du diable médiéval, ce qui est très bien, et ça sert de point de départ pour les nouveaux spectateurs...

 

Bon, bilan de saison 1 : agréable surprise que cette série. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit d'une qualité équivalente aux shows américains, que ce soit au niveau écriture ou réalisation. Mais c'est en plus joyeusement non-manichéen, pas prosélyte, assez sombre, et donc assez réussi. Passons à la suite...

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Les bilans de Lurdo : Big Wolf on Campus saisons 1, 2 (et 3)

Publié le 28 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Fantastique, Canada, Romance

Une série qui m'a un peu pris au dépourvu : en quête d'un show à regarder pendant le mois d'Octobre, je suis tombé sur ce Loup-Garou du Campus, dont je n'avais jamais regardé un seul épisode à l'époque de sa diffusion française. Et là, bonne surprise : quelque chose qui ressemble à du Parker Lewis, à la mode horrifique.

Saison 1 :

Mes premières impressions sont confirmées : on a bien là une sorte de Parker Lewis mâtiné de Teen Wolf, un show cartoony jamais prétentieux, et qui s'avère très sympathique à regarder.

Un show d'ailleurs typiquement canadien, qui case ici un match de catch, ici des références régulières aux classiques ciné du genre et à la pop-culture (une approche pas si éloignée que ça de Buffy, d'ailleurs) le tout en restant clairement décomplexé et moins politiquement correct que bon nombre de shows US destiné au même public.

Niveau casting, le lead (un mélange étrange de Ben Affleck et de John Cena, notamment dans la diction) cabotine fortement dans les premiers épisodes, mais se calme rapidement à mesure que le show trouve son identité (idem pour le maquillage du garou, qui change parfois radicalement, ce qui souligne d'autant plus une diffusion dans le désordre des épisodes) ; le sidekick goth cinéphile est fun ; la famille déjantée du héros est assez originale (sauf le frangin obèse, qui n'a pas grande utilité) ; quant à Rachelle Lefevre , elle justifie à elle seule toute l'orientation high school/shipping de la série.

Bref, bonne surprise pour ce qui n'est chez nous qu'un show Kd2A. J'attends de voir si les deux autres saisons sont aussi sympas.

Saisons 2 et 3:

Une déception à la hauteur de l'agréable surprise de la saison 1... et d'ailleurs, une déception telle que je n'ai jamais eu le courage de terminer la saison suivante.

Forcément, quand d'une saison à l'autre, on refond totalement le concept de la série et son cast,cela ne peut que poser des problèmes. Et pourtant, les scénaristes restent apparemment les mêmes, et l'approche décomplexée du genre est toujours présente... mais le reste, pas du tout.

Déjà, problème numéro un : ce n'est plus Teen Wolf : l'adaptation officeuse, c'est Goth Boy : la sitcom. Lentement, le show fait en effet lentement passer le héros garou au second plan, et Murton le Goth devient la star, cabotinant dans tous les sens, et avec une majorité des épisodes centrés sur sa personne.

Une nouvelle orientation qui semble s'accompagner d'une réduction budgétaire : tous les persos secondaires sont expulsés de la série, ou presque. Les parents de Garou-boy ? Kelleyrisés. L'homme à tout faire du lycée ? Out. La frangine de Murton ? Trois minutes de présence à l'écran sur toute la saison. Les deux gros ? Un peu moins présents. Le frangin obèse ? Malheureusement toujours présent et inutile, bien que lui aussi soit beaucoup plus discret qu'avant. La fangirl de Murton ? Out. Et, last but not least, le plus gênant : Rachelle Lefevre, kelleyrisée, et remplacée par un nouveau love interest pour le héros.

Une petite blonde transparente, adepte du kick-boxing, au caractère bien trempé et sarcastique, et qui passe la saison à bosser le cul des méchants ? Non, non, je ne vois pas du tout à quoi ça peut bien faire penser. Bref, d'une relation Clark/Lana (pour faire une comparaison déplacée avec Smallville), on se retrouve avec une relation Clark/Lois, la nouvelle actrice s'avérant assez abrasive et agaçante, en plus de n'avoir aucune alchimie avec Wolfboy. (le problème étant qu'apparemment, Lori la kickboxeuse est le perso féminin préféré des fans... donc je dois avoir des goûts de m*rde en la matière)

Résultat, Murton monopolise l'écran, les deux autres faisant parfois de la figuration, et étant cantonnés à faire dans le vague shipping peu convaincant. Sinon, en vrac, le maquillage de Wolfboy change encore, de moins en moins crédible ; quelques flashbacks recyclent carrément une minute entière d'épisodes passés, et ce à deux ou trois reprises... jusqu'à culminer par un clip-show en guise de season-finale  ; la continuité de certains épisodes fait plaisir, malgré la volonté évidente d'effacer Rachelle Lefevre de l'histoire de la série ; les scènes de baston-kung-fu vaguement chorégraphiées s'enchaînent ; le show n'est pas du tout convaincant lorsqu'il se prend au sérieux (le semblant d'arc sur le Syndicat des Maychants Garous, pas terrible)...

En somme, une douche froide après la première saison fun et sympatoche. Ce n'est pas particulièrement mauvais, et ça reste regardable, mais les 3/4 des éléments m'ayant plu en s1 sont désormais absents : trop, c'est trop, et la saison 3, qui s'inscrit exactement dans la même continuité, s'est avérée la goutte qui a fait déborder le vase, m'obligeant à jeter l'éponge avant la fin.

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 6 et 7

Publié le 15 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Canada, Nickelodeon, Jeunesse, Afraid

Saison 6 :

3 ans après l'annulation du show (et pour surfer sur la popularité de la série Chair De Poule, diffusée dans l'intervalle), une nouvelle saison est mise en chantier, avec de nouveaux scénaristes, de nouveaux producteurs, et un nouveau cast pour la Midnight Society, le seul restant étant le petit frère du fondateur, qui a grandi, mais qui reste toujours aussi moyen. À part lui, on a une Vanessa Lengies de 14 ans en garçon manqué, une Elisha Cuthbert de 17 ans en bimbo blonde riche, un black tough guy racaille, et un petit gros transparent. Rien de vraiment passionnant, en tout cas.

Restait l'espoir de briser la malédiction des saisons paires de la série... mais non, pas de bol, alors que les bonnes saisons de FMP jouaient sur les phobies et les insécurités de l'enfance et adolescence, le nouveau mot d'ordre semble être "la réalité virtuelle et les jeux en tous genres, c'est le mâââââl, et les mondes étranges où les ados sont déportés et retenus captifs par des entités maléfiques, ça fait peur". Sauf que pas du tout, en fait. Et c'est limite assez gonflant au bout du sixième épisode sur le même thème. En l'occurence :

01 - Un ado bourrin (récemment revu dans Little Mosque) se balade en forêt avec un pote et sa soeur (from Being Erica et Happy Town), et trouve un arbre dans lequel est emprisonné un gamin fantôme, qui lui propose une partie d'un jeu de plateau dont les deux autres enfants sont les pions IRL. S'engage alors un duel entre l'ado et le fantôme pour gagner le droit d'échapper à l'arbre. En gros, c'est Jumanji dans les bois, sans réels effets spéciaux à part le masque en caoutchouc d'un monstre, bref, c'est assez peu passionnant à regarder ou original, bien que bien interprété, et pas trop mal écrit.

02 - Un jeu de dés étrange dont les perdants sont capturés et miniaturisés, pour être ensuite envoyés à l'autre bout du monde et vendus par le proprio maléfique du jeu. Avec Jay Baruchel, again. Un bon gros bof, jusqu'aux dernières minutes, un peu meilleures.

03 - Une crosse de hockey maléfique qui rend son proprio talentueux, mais le rend caractériel, et le transforme petit à petit en serpent... un serpent alors capturé par le proprio originel de la crosse, qui les stocke dans le sol du lycée sans raison particulière. Ça se traîne mollement, ça n'explique rien, et ça reste toujours affreusement convenu et déjà vu. Ah, et le serpent en CGI foireux n'aide pas non plus (l'effet de la capuche du maychant était assez réussi, par contre).

04 - Eeeeeet encore une histoire de jeu maléfique, avec des tamagochis/sims qui sont en fait des créatures d'une autre dimension qui veulent conquérir la nôtre... en prenant la place de nos enfants, qui se retrouvent capturés et enfermés à leur tour dans l'univers virtuel des tamagosims. Les DAAAAAANGERS du cyberworld, écrit par quelqu'un qui n'a aucune idée du moindre terme technique crédible, et qui se contente de recourir aux clichés du genre "les jeux vidéos, ça transforme tous nos enfants en zombies décérébrés et exsangues, accrocs à leurs machines, et ne vivant plus uniquement que dans leur monde virtuel". Ça date de 1999, et pourtant on a l'impression que ça a été écrit en 1989. Erf.

05 - Un ado travaillant au restau chinois de ses parents ouvre un fortune cookie, et fait le voeu d'avoir une carrière florissante d'artiste de comic books au lieu d'une famille envahissante. Un what if assez peu convaincant, qui se conclut par un "l'argent et les comics, ça ne fait pas le bonheur, mais le dur labeur en famille, c'est mieux" assez convenu et bof. D'ailleurs moyennement bien joué (les jeunes sont bons, mais la mère en fait trois tonnes).

06 - Un épisode über caricatural, avec du surjeu grandguignolesque dans tous les sens, des costumes ridicules, de la musique de cartoon, une réal bancale, des dialogues forcés, et une histoire hypraconvenue de voisins étranges (des cannibales), et de gamins qui enquêtent. Insupportable.

07 - La Maxima de Smallville et la frangine de Laura Bertram dans une histoire de fille de chasseur transformée en loup par un ancien esprit indien, et chassée par sa famille. Parce que la chasse, c'est mââââââââl. Pas mauvais en soi, même si l'épisode consiste principalement en des allers-retours entre le lit de l'héroine terrifiée et sa fenêtre, et des leçons de morale sur la chasse (dans la première moitié) et dans la seconde, c'est un pauvre chien-loup apeuré qui est filmé en train de courir dans les bois. Bof, quoi. Et la chasse, c'est mââââââââââââââl.

08 - En parlant de chasse, un épisode un peu plus sympathique, sur un ado goth (l'interprête du fantôme du premier épisode de la saison) qui se prend pour un chasseur de vampires, et qui lorsqu'il emménage dans une nouvelle ville, est lui même pris pour un vampire. Et les choses se compliquent encore quand un vrai vampire se manifeste. Amusant, bien interprété, mais juste un peu prévisible.

09 - Et revoilà la bonne vieille obsession des mondes virtuels et des jeux vidéos ! Deux ados, un riche et un pauvre (revu dans Warehouse 13), sont dans un magasin de jeux vidéos, où ils sympathisent. Le riche en vole un à l'insu de son plein gré (il part furieux avec un jeu sous le bras sans s'en apercevoir), et les deux gamins s'inscrivent à un tournoi... où ils sont capturés, emmenés dans un univers virtuel, et doivent passer en jugement pour le vol du jeu. Une sorte de procès absurde à la Alice (manquait plus que le "coupez leur la tête"), avec des décors minimalistes, des acteurs à fond dedans, un budget étriqué, et encore une fois un jeu vidéo qui mène les enfants à leur perte. C'est le mââââââââââââââl !

10 - Encore une nouvelle fois Jay Baruchel au cast, pour une histoire banale de théâtre hanté par les fantômes des acteurs. Pas grand intérêt, même si Baruchel est plutôt bon.

11 - Le retour de la boutique de Sardo (c'est bien), qui vend un matériel de dessin et une gomme magique, qui envoie ce qu'elle gomme dans une dimension parallèle (c'est pas bien), le Néant. Au héros de s'effacer lui même pour aller sauver sa soeur de l'univers parallèle dans lequel il l'a envoyée. Amusant, et pas trop mal joué, malgré l'overdose absolue du gimmick des univers parallèles néfastes, qui devient absolument redondant.

12 - Une ado coincée et timide reçoit des messages d'amour de la part d'un inconnu... en fait le fantôme meurtrier d'un des anciens prétendants de sa mère. Assez banal dans sa forme (portes qui grincent, reflets dans le miroir, apparitions-qui-font-peur), cheap, surjoué par l'héroïne, et finalement plutôt oubliable.

13 - Après avoir été hantée par l'image de celle-ci, une ado fan de sports extrêmes part à la recherche de son amie disparue dans les bois (le snowboard hors piste, c'est mâââââââââl), et capturée/retenue dans un chalet de montagne par un fantôme allergique à la lumière, qui se nourrit de son énergie vitale. Avec un Hayden Christensen qui joue mieux que dans SW. Mais ça reste très moyen.

Bref, une saison franchement mauvaise en comparaison du reste, ce qui me donne peu d'espoir pour l'ultime saison encore en stock (et je ne peux m'empêcher de me demander si cette baisse qualitative - d'aucuns diraient cette tendance à recourir à de grosses ficelles moralisatrices - a à voir avec Chair de Poule, dont la réputation aurait pu orienter et définir cette nouvelle ligne directrice... )

Saison 7 :

Ultime saison de la série, qui a le bon goût de délaisser un peu le gimmick de "l'univers parallèle dans lequels les héros sont capturés" qui pourrissait la saison précédente. Et bizarrement, si le niveau général est toujours très moyen, on peut dire que cette saison redonne un peu de force à la malédiction des saisons paires qui touche la série, tant elle écrase la saison précédente niveau originalité et intérêt. Rien que le triple épisode d'ouverture de la saison est plus intéressant que les 3/4 de la s6. Ce qui ne veut pas pour autant dire qu'il est vraiment bon...

01/02/03 - Une tentative bizarre de three-parter (sans nul doute inspirée des nombreux two-parters de Chair de Poule) , qui mêle la Midnight Society à une aventure surnaturelle voyant le retour de Gary, le leader de la Midnight Society dans les premières saisons (et qui a pris un bon coup de vieux), et les aventures de la Midnight Society actuelle, qui tentent chacun de retrouver un membre de la MS de 1937 afin d'empêcher un esprit maléfique de conquérir le monde.

Bizarre, car le mélange n'est jamais probant (malgré le twist de fin cherchant à désamorcer tout ça), et parce que trois épisodes, c'est un peu redondant (la répétition de certaines scènes d'un épisode à l'autre n'aidant clairement pas) ; de plus, ça aurait été clairement plus intéressant en guise de season finale, d'autant que le reste de la saison est assez moyen.
À noter, dans le registre ridicule, le fight de l'ado contre les armures hantées, sur fond de remixe pop rock/dance du thème principal du show ; la tea party façon Alice du 02 est juste volontairement surjouée au possible ; Et le ralenti enfumé de la Midnight Society marchant dans une ruelle sur fond de guitare électrique shreddant le générique, laule ; le finish de cette trilogie est réussi, par contre.

04 - Un couple d'ado se sépare, le mec disparaît subitement, changé en pierre après avoir bu l'eau d'une fontaine, bordée par une statue récemment séparée de son équivalent masculin. La fille mène l'enquête. Ce n'est pas mauvais, notamment parce que la lead est plutôt bonne actrice, mais le tout est affreusement téléphoné, et le personnage du cinglé écolo/comique est justement assez peu drôle ou intéressant. Bof.

05 - Une muscle car d'occasion qui emmène ses nouveaux proprios dans un drive-in hanté au milieu de nulle part, à partir duquel ils sont poursuivis par un trucker fantôme. Une sorte de Duel au rabais, pas trop mal filmé, mais absolument pas captivant, et moyennement bien joué. Bof.

06 - Tara Lipinski en maychante alien arrivant dans un lycée, et draguant un des jumeaux Ashmore, pour l'amener à lui donner une bague trouvée dans la nature (en fait une pièce d'équipement sensée permettre l'éclosion de pleins de bébés aliens). Ashmore est amusant, comme d'hab, mais la lead est assez moyenne, la girlfriend jalouse agaçante, et le semi-twist mollement tenté par l'épisode quand l'alienne explique ses motivations ne convainc pas franchement. Bof.

07 - Jay Baruchel (encore, encore et encore lui, au secours !) achète une boîte à génie chez Sardo, et fait des voeux qui se retournent forcément contre lui. Rajouté à cela, un prologue cartoony assez naze, et on a un épisode (théoriquement) comique pas trop mal interprété, mais qui n'a pas grand chose à voir avec le concept de "Fais-moi peur" (rien d'effrayant, juste une génie impertinente qui en fait trois tonnes, et des voeux anecdotiques). Bof.

08 - Reanimator à la sauce Fais-moi peur, avec une actrice recyclée de la saison précédente. Pas mal, mais très convenu, et finalement gentillet, avec ce zombie cabotin allergique à la chaleur.

09 - Une histoire pas franchement passionnante de tableau hanté par l'esprit d'un photographe qui prend les gens qui regardent le tableau en photo... pour les capturer dans le tableau. Ça faisait longtemps, tiens.

10 - Laura Vandervoort (qui kicks ass au tae kwon do) et sa soeur "jumelle" (la Kate de Testees), en compétition constante, finissent dans un jeu de laser tag... un jeu qui s'avère être un centre de recrutement pour guerriers aliens. Ça rappelle fortement un (mauvais) double épisode de Sarah Jane Chronicles récent, c'est globalement surjoué, et malheureusement dans la lignée des épisodes "captifs dans un univers parallèle" de la saison précédente. Sans compter que ça part vraiment en vrille sur la fin... Bof.

11 - Remake inavoué du Fantôme de l'Opéra, avec Jennifer Finnigan... et c'est tout. C'est très bien interprété, cela dit.

12 - Remake inavoué d'un épisode préalable, celui avec la sorcière tenant une boutique de maquillage, et volant la beauté de ses employées. Ici, la boutique de maquillage est remplacée par un atelier de théâtre, où la maychante sorcière vole les visages de ses apprenties, qui se retrouvent toutes à son service, anonymes et défigurées derrière des masques. Ça aurait pu donner quelque chose de vraiment réussi, avec un maquillage réussi et glauque pour les visages défigurés, mais ça dévoile ses cartes beaucoup trop tôt pour rester efficace, et par conséquent la suite a un rythme trop inégal pour convaincre. Sans compter que l'actrice principale cabotine un peu trop.

13 - Deux frangines en visite chez leur grand-père, qui habite une maison hantée, dans laquelle une infirmière à domicile a mis fin aux jours de la gamine dont elle s'occupait. Plutôt réussi, avec une infirmière plutôt glauque, et un twist final sympa.

Ce dernier épisode excepté, le mot d'ordre pour cette saison est donc bien "Bof", ce qui est toujours mieux que le "Naze" de la saison précédente.

Bref, bilan général de la série : un show globalement sympatoche, surtout quand la fibre nostalgique joue, avec un casting généralement toujours plutôt solide (si ce n'est la Midnight Society nouvelle version, qui n'a que peu d'alchimie ; et sur tous les acteurs de la série, seule une poignée a connu une carrière florissante, ce qui est quand même assez triste...), et des histoires collant bien au format employé. Reste ce problème des saisons paires, globalement largement plus faibles que les impaires. Bizarre.

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 4 et 5

Publié le 12 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Fantastique, Horreur, Canada, Jeunesse, Nickelodeon, Anthologie, Afraid

Saison 4 :

Amusant comment cette série semble souffrir d'une malédiction similaire à celle de la saga Star Trek ciné, à savoir une saison défaillante sur deux. La saison 1 était sympa, la 2 assez décevante, la 3 à nouveau intéressante, et cette saison 4 est, faute d'un meilleur terme, à oublier. À croire que les scénaristes pondaient une année de scripts avant de partir en vacances pour la saison suivante, et de laisser le reste de l'équipe technique se débrouiller dans leur coin avec les idées qu'ils avaient rejetées la première année.

Résultat, des scripts assez basiques et superficiels, du visuel plus fauché que d'habitude, des idées un peu idiotes, et un rythme assez faiblard. Pas forcément rédhibitoire lorsqu'un épisode n'est affligé que d'une ou deux de ces tares à la fois, mais saoûlant lorsqu'il les accumule toutes.

01&02 - Exceptionnellement un two-parter, avec la boutique de Sardo, le Dr Vink (devenu gentil le temps de l'épi), et un pirate fantôme échappé d'un coffre au trésor môôôôôôôdit. Pas désagréable, mais était-ce bien nécessaire d'en faire un double épisode...?

03 - Retour d'un acteur de la saison passée, pour une histoire assez cheap et ratée de réalité virtuelle piratée par un virus aux allures de nain argenté au cerveau proéminent. Ouaip, c'est aussi ridicule que le pitch en a l'air.

04 - Deux gamins s'introduisent une nuit dans une bibliothèque, et sont confrontés à une bibliothècaire fantôme qui exige le silence absolu, et vole les voix de ceux qui parlent. Un peu décevant : il y avait de quoi faire quelque chose de stressant, à la Hush, et ça y parvient presque à de très brefs moments, mais le tout est desservi par le cabotinage de la bibliothécaire, la black attitude du jeune garçon, et par le manque de moyens évidents de l'entreprise et du final.

05 - Semi-remake de The Fog, avec deux ados confrontés à un vieux pilleur d'épaves vivant en reclus, et hanté, dès qu'il ferme les yeux, par les fantômes de ceux qu'il a dépouillés. Sympa.

06 - Un ado se retrouve projeté en pleine Guerre d'Indépendance à chaque fois qu'il se promène dans la forêt, et doit aider un soldat à retrouver sa bien-aimé. Bof.

07 - Deux gamins découvrent un épouvantail ensorcelé qui leur obéit au doigt et à l'oeil, y compris lorsqu'il s'agit de tuer... Bof again, notamment à cause du surjeu du vieux fou de service. Avec un jeune Tyler Labine dans un rôle secondaire.

08 - La voisine de deux ados (la lead, pas mauvaise et jolie, n'a rien fait par la suite ; la meilleure amie moche, qui surjoue affreusement, a connu une carrière prospère à la tv canadienne, ouatzefeuck) invoque un fantôme qui emménage chez l'une des filles pour se venger de son grand-père en le possédant. Pas mauvais en soi, mais pas hyper passionnant.

09 - Un jeune artiste fan de comics met la main sur un numéro rarissime consacré à un simili-Joker, qui devient alors réel et commence à transformer tout le monde en bouffons décérébrés avec son Smilex. À l'ado et son amie nerd d'arrêter le super-villain. Caricatural à mort, filmé avec les pieds, surjoué comme c'est pas permis, je n'ai pas du tout aimé.

10 - Deux gamins (dont la fille de l'épisode de la saison 3 avec la momie) passent la nuit dans une caserne de pompiers déserte, où ils sont confrontés à un pompier fantôme amical, et à l'esprit du feu venu se venger des maychants pompiers qui lui font du mal. Mouais. Ça gagne un peu en intérêt sur la fin, quand la confrontation arrive, mais le reste est ultra bavard et meuble beaucoup.

11 - Jewel Staite, le retour, en peintre finissant des oeuvres inachevées dans un studio tenu par une maychante sorcière qui capture les âmes via des pinceaux ensorcelés. Sympa.

12 - Un Outer Limits au rabais, avec une fille sourde qui se retrouve captive dans un zoo extraterrestre, en compagnie du boulet qui la martyrise habituellement. Tellement fauché (avec bruitages de Star Trek, et décors en carton) que ça en devient fendard, mais ça n'empêche pas l'épisode de fonctionner d'une manière assez étrange et pas inintéressante.

13 - Une sorte de version fantômatique du Polar Express, avec un gamin, passionné par les trains, qui croise le chemin d'un contrôleur fantôme, qui lui fait découvrir le train 713, un train fantôme qui hante la voie près de chez lui, et prend régulièrement des passagers pour les emmener à leur perte. Regardable.

Saison 5 :

La fin d'une époque, puisque la fin de la Midnight Society d'alors, et la mise en hiatus de la série pendant deux bonnes années...

Malgré cela, le show continue d'obéir à une "malédiction Trek" que je mentionnais plus haut : après une s1 sympa, une s2 décevante, une s3 réussie, et une s4 assez bof, voilà une saison 5 franchement bonne, qui fait preuve d'originalité et de punch, voire peut-être même d'une petite augmentation budgétaire pour les maquillages.

Au niveau de la Midnight Society, le grand sportif latino (qui commençait à se faire vieux) cède la place à un petit grunge rondouillard pas du tout convaincant, et en fait assez horripilant, mais qui heureusement n'a pas un rôle très important en fin de compte. Et en parallèle, le perso de Joanna Garcia et du leader du groupe se rapprochent lentement à mesure de la saison, ce qui donne une certaine continuité au tout, un sentiment bienvenu d'évolution, et une jolie conclusion lorsqu'ils finissent par se mettre ensemble dans l'épisode final de la saison (qui plus est leur épisode final en tant que raconteurs d'histoire). Ils ont grandi, et ils sont passés à autre chose, en somme...

01 - Excellent épisode de reprise, avec une piscine condamnée hantée par une créature horrible, mi-squelette rougeâtre en décomposition, mi-zombie. Avec un tout jeune Jay Baruchel, et une Margot Finley (la clone de Caroline Dhavernas, vue dans Opposite Sex) un peu plus vieille. Les protagonistes sont plus âgés, jouent bien, la créature est franchement très réussie, et l'histoire est sympa.

02 - Une jeune ado fait un séjour dans la maison de retraite tenue par sa tante, où elle se lie d'amitié avec les deux jeunes voisines, et découvre dans les bois environnants un étrange symbole ancien à flanc de falaise. Symbole qui invoque un fantôme désespéré, épris de l'une des pensionnaires de la maison de retraite. Assez classique dans le genre fantôme romantique, mais plutôt sympa dans sa mise en forme, même si par moments, ça joue assez moyennement.

03 - Gilbert Gottfried + Ryan Gosling dans l'histoire d'un garçon obsédé par la mort, et qui découvre une station radio étrange guidant les morts jusqu'à l'au-delà (un au-delà à la Beetlejuice). Gottfried en fait trois tonnes, as usual, mais le côté "administration" du truc est assez fun, en fin de compte, et ça fonctionne plutôt bien.

04 - Semi-remake de l'épisode de la saison passée (celui avec Jewel Staite), mais transposé dans une boutique de soins de beauté, et avec un miroir ensorcelé à la place de pinceaux. Avec Laura Bertram, again. Pas mauvais en soi, juste forcément déjà vu.

05 - L'intello blond de Notre Belle Famille doit faire la paix et collaborer avec son demi-frère, sportif bourrin, pour réussir à remettre le fantôme d'un détenu en prison. Les deux acteurs jouent bien, ont une relation crédible et amusante, l'histoire est moyennement passionnante, mais pas trop mal tournée.

06 - Plusieurs têtes familières, dont celle de Colin "Eureka" Ferguson, pour cette famille monoparentale déracinée (comme souvent dans la série) qui emménage près d'un lac et réveille un fantôme englouti lorsqu'une certaine chanson est jouée sur un juke-box. Assez classique histoire de fantôme, moyennement interprétée, mais pas trop mal menée au final.

07 - Une ado de 16 ans (une actrice déjà apparue dans un épisode préalable, celui avec Frank Gorshin, où elle était excellente, mais qui ici aurait peut-être pu jouer un peu plus en finesse par moments) mésestimée par sa famille découvre qu'elle est destinée à devenir une sorcière, et à affronter une entité (sorte d'hybride humain-rongeur au maquillage réussi) libérée accidentellement par son petit frère. Les décors de l'antre de Badge frôlent le fauché, mais ça parvient néanmoins à rester sympatoche tout du long, et assez fun. D'ailleurs, la petite touche irlandaise dans la musique était agréable.

08 - Pendant une mission scout en forêt, un gamin découvre une grotte, et réveille par inadvertance des créatures indiennes cannibales qui se lancent à l'assaut de la troupe. Predator chez les scouts, donc, en bien moins réussi, la faute à des monstres ratés, et à un script assez faiblard. La fin est sympa, cela dit.

09 - Un ado (+ son frangin et son pote métalleux) pirate le matos top secret de son père astronome, pour tenter de chopper un concert gratos en PPV satellite... et se retrouve à communiquer musicalement avec un alien, qui prend le message pour une invitation. Absolument pas plausible scientifiquement parlant (mais bon, on s'en fout), bien interprété, et très fun.

10 - Les deux jumelles Mowry dans une histoire de double maléfique/bodysnatcher créé par deux morsures de caméléon/iguane. Classique, mais dynamique, et avec une fin en suspens assez appropriée.

11 - Une ado "moyenne" tombe au coin d'une rue sur une boutique mystérieuse, dont la propriétaire lui propose d'exaucer ses rêves les plus fous en échange de ce qui lui importe peu : petit à petit, elle va y perdre ses manières, son âme et sa beauté... Efficace, et plutôt bien joué.

12 - Une porte miniature achetée chez Sardo et qui, lorsqu'on l'ouvre, donne un aperçu du futur. Au héros d'empêcher que la nouvelle lycéenne fraîchement arrivée ne connaisse un sort tragique. Moyen, sans plus, avec une fin qui rehausse un peu l'intérêt général.

13 - Épisode final, qui voit le rapprochement des deux membres de la Midnight Society, et un vampire hantant le sous-sol d'un hopital pour transformer les patients en goules avides de chair humaine. Gentiment effrayant, avec un vampire qui n'aurait pas dépareillé dans un Angel, une jeune Emmanuelle Chriqui en héroine, et un caméo d'une encore plus jeune Elisha Cuthbert (quasiment méconnaissable).

Maintenant, j'ai un peu du reboot de la série en s6, avec le nouveau cast...  Mine de rien, c'est qu'on s'y attache vite, à ces petits jeunes...

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Les bilans de Lurdo : Fais-Moi Peur, saisons 1 à 3

Publié le 9 Janvier 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Anthologie, Comédie, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Canada, Nickelodeon, Afraid

On ne présente plus Are You Afraid of the Dark ? cette anthologie canado-américaine pour enfants et jeunes adolescents, diffusée sur Nickelodeon de 1991 à 1996. Régulièrement, les membres de la Midnight Society se réunissaient ainsi autour d'un feu de camp nocturne, et ils se racontaient des histoires de leur invention, des histoires à glacer le sang....

Saison 1 :

Séquence nostalgie, et bonne surprise, puisque toutes proportions gardées (le jeu des enfants et l'intérêt des histoires restant assez aléatoires selon les épisodes), ça tient encore bien la route pour ce que c'est, probablement grâce à un format court et dynamique, un certain style, des guests occasionnels sympas (même si j'ai toujours du mal avec Rachel Blanchard, elle est un peu tête à claques) et à une ambiance sonore/musicale réussie.

Dans l'ordre: un pilote assez moyen ; Laura Bertram en guest ; un épisode dans une fête foraine, plutôt réussi ; une adaptation de W.W. Jacobs, assez classique ; une histoire de réincarnation avec une toute jeune Mia Kirshner ; une histoire de prom queen téléphonée ; une histoire de photographie à la Dorian Gray qui m'avait suffisamment marquée il y a 20 ans pour que je m'en souvienne encore presque totalement ; un remake assez bof de The Burbs ; une histoire sympa de créature dans la cave ; la magie des leprechauns & des banshees, plutôt fun ; une récit très inspiré de They Live, mâtiné de vaudou, dont je me souvenais aussi en grande partie ; un ado possédé par l'esprit de Goth, dieu-sorcier babylonien ; et un épisode assez cheesy sur un flipper/jeu-vidéo grandeur nature dans un centre commercial, avec Polly Shannon en princesse.

Rien de révolutionnaire, mais ça se regarde tout seul, et c'est assez efficace. En tout cas au moins autant que d'autres anthologies d'horreur supposément plus adultes.

Saison 2 :

Une saison qui m'a moins convaincu que la précédente, la faute à des scripts souvent soit über-convenus, soit peu passionnants, et à une production qui m'a semblé un peu plus cheap que précédemment, notamment au niveau de la musique, envahissante. Cela dit, reste une diversité ethnique dans le casting assez intéressante pour un show de ce type (pour n'importe quel type de show, en fait), et quelques épisodes ne fonctionnent pas trop mal tout de même.

Dans l'ordre:
- Amusant de voir que les gamins ont tous pris 10 centimètres entre les deux saisons ; une ado passionnée de contes de fées fait le voeu de se retrouver seule, voeu exaucé par le marchand de sable (Bobcat Goldswaith en surjeu total). Un peu cheap, et peu convaincant.

- Très sympa, cette histoire de Nosferatu sortant de l'écran d'un vieux cinéma de quartier pour terroriser les ados y travaillant. Avec en plus un retour du savant fou du premier épisode de la série.

- Une histoire assez bof de voyage temporel dans les 60s via un collier magique, pour empêcher la mort d'une élève.

- Le treizième étage abandonné d'un building, accessible uniquement par un ascenseur, et occupé par des aliens très 80s sous le couvert d'une usine de jouets. Avec un tout jeune Aaron Ashmore - ou était-ce son frère jumeau ? - dans le rôle d'un des deux gamins principaux. Un peu cheap, mais le twist final est sympa.

- Une machine à écrire magique qui rend réel le contenu des histoires qui y sont tapées. Gentillet, mais pas super mémorable.

- Un acteur de SGA, et le retour de la boutique de Sardo, pour une bête variation sur le thème de Jekyll & Hyde, avec un ado handicapé et complexé qui se transforme en playboy de lycée après avoir avalé une potion, mais qui doit faire face à des effets secondaires monstrueux. Bof, sans plus.

- Melissa Joan Hart en babysitter impertinente, dans une histoire assez quelconque de fantôme aux alentours d'une ferme habitée par deux frangines quasi-séniles. Le gamin babysitté joue super mal, le tout est réalisé au second degré, tout en essayant pourtant de faire peur, bref, ce n'est pas une réussite.

- Une babysitter et deux gamins reviennent de la fête foraine de la saison 1 du show, et s'arrêtent dans un hôtel bizarre, façon Maison Hantée de disney. Un peu cheap, à nouveau, ça fait très attraction en toc, et ça surjoue. Bof.

- Fright Night version garou mangeur de chats. Pas désagréable, malgré une musique calamiteuse.

- Une histoire d'ado hanté par le fantôme de son meilleur ami décédé dans un accident lorsqu'il était enfant. Pas particulièrement mauvais, mais ultra classique.

- Un ado devient l'apprenti d'un illusionniste, et se retrouve pris dans un conflit entre sorciers pour la possession d'un sceptre magique. Sympa.

- Un nerd et sa frangine rebelle passent un mois dans une école privée étrange, qui s'avère être une couveuse géante pour une race de lézards mutants. Pas franchement original, d'autant que ça a été plus ou moins recyclé dans diverses séries par la suite, et un peu surjoué, mais finalement assez fun.

- Un jeu de cache-cache dans un cimetière hanté. Trop prévisible pour convaincre.

Bref, une saison plutôt décevante. Espérons que la 3 retrouve du poil de la bête.

Saison 3 :

Nettement plus sympathique que la saison précédente, avec notamment l'introduction d'une certaine continuité dans les scènes de la Midnight Society, qui d'ailleurs voit son cast en partie renouvelé, avec l'arrivée du petit frère d'un des anciens membres (qui d'ailleurs continuent de prendre des centimètres de manière affolante), et celle de Joanna Garcia (toute jeune et adorable) à la place de Rachelle Blanchard (bon débarras).

La saison 3, c'est aussi celle de l'épisode ouvertement pompé par M. Night Shyamalan pour le Sixième Sens. Et soudain, en voyant l'épisode, on comprend mieux pourquoi Manoj peine à retrouver l'inspiration ou un script aussi fort qu'à ses débuts... À noter aussi une tendance assez intriguante : de par la nature canado-américaine du show, la grande majorité des enfants/ados acteurs principaux des épisodes - et pas forcément les pires - ont totalement disparu du milieu de la télévision ou du cinéma, et ont littéralement arrêté de jouer, décrochant au mieux un rôle au deux post-Fais-moi Peur. Et l'on ne peut pas dire que ce soit leur expérience sur le show qui les ait traumatisés, puisque souvent les bons leads refaisaient une apparition quelques années plus tard dans un autre épisode... Bref.

01 - La légende de Sleepy Hollow transposée de nos jours. Amusant, malgré des accents foireux, des acteurs un peu en surjeu, et un scénar qui sent bon le déjà vu.

02 - Une histoire relativement réussie d'appartement hanté.

03 - Jewel Staite, excellente en biatch de 12 ans, dans un remake de The Watcher in the Woods. Un peu cheesy (l'autre gamine joue assez moyennement) mais sympa.

04 - Amusant. Un gamin amateur de blagues téléphoniques se fait arrêter par la police des téléphones, et devient une légende urbaine. À son meilleur pote de le tirer de ce mauvais pas.

05 - Une histoire de porte en façade ne menant nulle part, et de maison de poupée faisant disparaître les gens. Réussie.

06 - Une babysitter aux pouvoirs magiques décide de redonner le goût de la lecture à un gamin insupportable. Amusant.

07 - Retour de la boutique de sardo, et Frank "Riddler" Gorshin en guest (et en surjeu total) pour une ado solitaire qui remonte le temps et rencontre un autre ado solitaire, 100 ans plus tôt. C'est regardable, sans être exceptionnel. Mention spéciale à Sardo, et à la jeune actrice, excellente.

08 - Pas terrible, une histoire de momie dans un musée, qui se traîne pas mal, et qui finalement ne va nulle part.

09 - Eddie Kaye Thomas (plutôt rigolo, avec son duvet et sa voix qui mue) dans un semi-remake d'un épisode de la Quatrième Dimension, avec cet appareil photo maudit qui porte malheur à tous ceux qui sont photographiés par ses soins.

10 - Le Sixième Sens v0.5. C'est amusant de revoir cet épisode en sachant que Shyamalan a, de son propre aveu, basé son script du Sixième Sens dessus... vu qu'on s'aperçoit alors qu'il n'a vraiment rien inventé, puisque tout est déjà là, en au moins aussi solide que dans le script de Manoj : perso apparemment normal qui voit des fantômes, mais n'interagit qu'avec un seul autre personnage vivant de tout l'épisode, indices disséminés ici ou là qui permettent de deviner le twist de fin si l'on est attentif, le perso qui "sees dead people", l'accident catalyseur, l'"alliance"... 

11 - Tatyana Ali dans une histoire de jumelles et de maison hantée par un poltergeist zombiesque. Regardable, sans plus.

12 - Un gamin insupportable est hanté par une poupée de chiffons à l'effigie d'un clown. Pas peur pour un sou si on n'est pas allergique aux clowns, mais le jeune acteur est excellent.

13 - Neve Campbell en guest, travaillant dans un restau tenu par le Dr Vink du pilote de la série, restau qui exploite la peur de ses employés pour en faire un ingrédient dans ses plats. Ça commence très moyennement, mais sur la fin c'est assez marrant, en fait, bien que cheap.

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