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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1387 : Un Prince à New York (1988)

Publié le 8 Mars 2021 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un Prince à New York (Coming to America - 1988) :

Refusant son mariage arrangé par ses parents, le Roi et la Reine du Zamunda (James Earl Jones, Madge Sinclair), le Prince Akeem (Eddie Murphy) décide de découvrir le monde en partant pour New York en compagnie de son valet, Semmi (Arsenio Hall). Là, il tombe sous le charme de Lisa (Shari Headley), la fille d'un propriétaire de fast-food (John Amos) où le duo décroche un poste...

Alors que sa suite vient d'arriver sur Amazon Prime, et avant de la passer en revue, retour sur cette comédie signée John Landis, conçue et produite par Eddie Murphy, et sortie sur les écrans en 1988. Une comédie dont je gardais un souvenir sympathique, et dont le revisionnage en VO ne fait clairement pas le même effet, après avoir grandi en entendant la voix du doubleur français de Murphy.

D'ailleurs, de manière globale, Un Prince à New York reste une comédie un peu inégale, pas forcément aidée par une durée honnêtement gentiment abusive (deux heures) pour ce qui est une comédie romantique grand format, et par le début d'un Eddie Murphy show, qui voit Murphy se déguiser, sous trois tonnes de maquillage, en divers personnages secondaires, afin de faire son numéro (un processus qui trouvera son apothéose dans la série des Le Professeur Foldingue).

Et puis il faut bien dire qu'Eddie Murphy, alors âgé de 27 ans, fait paradoxalement bien trop vieux pour incarner le Prince Akeem, 21 ans, et ce même s'il interprète son personnage avec une certaine retenue et une sincérité inhabituelles.

Après, dans l'absolu, le métrage reste assez amusant à suivre, malgré ses défauts et un certain nombre de clichés que l'on ne pourrait plus utiliser aujourd'hui. Et c'est toujours agréable de voir passer des visages familiers au second plan, comme Eriq La Salle (en antagoniste caricatural), ou Samuel L. Jackson. Mais je mentirais en disant que le film s'est montré à la hauteur du souvenir nostalgique que j'en conservais...

3.75/6

(par contre, je n'avais jamais réalisé qu'il y avait un caméo assez amusant de Randolph et Mortimer, les deux antagonistes du film Un Fauteuil pour deux)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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