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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #362 : How To Plan An Orgy in a Small Town (2016)

Publié le 18 Juillet 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

How To Plan An Orgy in a Small Town :

Des années après avoir été "chassée" de la ville après avoir tenté de perdre sa virginité lors d'une soirée, Cassie Cranston (Jewel Staite), désormais sexologue, revient à Beaver's Ridge, à l'occasion de la mort de sa mère. Renouant avec ses amis (et ennemis) d'adolescence, Cassie se retrouve alors à organiser une orgie entre plusieurs de ses connaissances, espérant par la même occasion trouver là le sujet de son prochain ouvrage...

Une comédie de moeurs canadienne partiellement financée sur indiegogo, et qui rappelle fortement Petite Orgie Entre Amis (2011), mais en nettement plus axé romance et sentiments, et paradoxalement tout aussi prude et artificiel.

Ce n'était pas vraiment une surprise, compte tenu des personnes impliquées dans le film (Katharine Isabelle est tout sauf réputée pour faire dans la nudité à l'écran, donc elle donne bien le ton du reste de la production), et pour ce genre de comédie plus ou moins romantique, la nudité n'est effectivement pas nécessaire, mais j'ai toujours du mal avec ces films qui choisissent volontairement un sujet racoleur, font leur campagne promotionnelle dessus (il ne faut pas se mentir, si le film a aussi bien fonctionné en financement participatif, c'est aussi parce qu'une partie non-négligeable des contributeurs a vu les mots "Jewel Staite", "Katharine Isabelle" et "Orgie", et a clairement laissé son imagination prendre le dessus sur sa raison...), et finissent par être totalement coincés par un puritanisme assez évident et un peu ubuesque (notamment dans la réalisation de toutes les scènes de sexe et de nudité).

Ce métrage est donc très très soft (95% de lingerie - très seyante chez K. Isabelle, il faut bien l'avouer - 5% de nudité - principalement du fessier masculin), c'est pas mal de relationnel assez calibré et prévisible, et si ce n'était pour un sens de l'humour décalé typiquement canadien, le tout serait totalement anecdotique et générique au possible.

En l'état, c'est gentillet, inoffensif, vaguement amusant et sympathique, mais ça n'apporte rien de particulièrement mémorable, ou qui justifie d'y revenir ultérieurement.

Un tout petit 3/6

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