Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Le Mae Young Classic, qui oppose 32 catcheuses des quatre coins de la planète, continue sur le WWE Network...
WWE Mae Young Classic 2017 - Seizièmes de Finale - Round 3 :
- Toni Storm (Australie) vs Ayesha Raymond (UK). Une grande wannabe-Cosmocat anglaise, contre une blonde australienne stylée hard-rock. Je ne suis pas méga fan du gimmick de Storm, qui tente un peu trop de paraître badass et coriace, sans que cela ne paraisse vraiment crédible ou sincère (ça fait un peu ODB du pauvre, en fait). Mais à part ça, elle est compétente. Son adversaire aussi, d'ailleurs... mais le match s'est néanmoins terminé de manière décevante et un peu artificielle.
- Kavita Devi (Inde) vs Dakota Kai (Nouvelle-Zélande). Devi, entraînée par Khali (et ça se voit !) et ne balbutiant que trois mots d'anglais, mais signée par la WWE, contre Evie, une indépendante maigrichonne réputée pour sa vitesse. Devi qui joue la carte d'une Khali au féminin, avec des prises de force, etc, et qui répète quelques-uns des autres spots, pour un match assez quelconque, avec une Evie capable de bien mieux, mais contrainte de jouer les babyfaces en détresse qui gagne sur deux mouvements rapides.
- Bianca Belair vs Sage Beckett. Sage, l'ancienne Rosie Lottalove (avant son régime), et qui est désormais une catcheuse shamanique (..... okay) signée la NXT, et Bianca, une afro-américaine musclée façon Jazz ou Jacqueline, elle aussi signée à la WWE, avec avec une tresse "dangereuse" (.... okay). RAS, vraiment, de l'action compétente (Sage a bien progressé depuis l'époque Lottalove) sans être impressionnante, et un finish assez plat.
- Santana Garrett vs Piper Niven (Écosse). On ne présente plus Santana, et en face d'elle, on a Viper, l'Écossaise rondouillarde mais tenace et agile, signée par la WWE. Un match vitesse et ruse vs force et poids, plutôt équilibré et compétent, mais au résultat malheureusement prévisible, compte tenu du fait que Viper est déjà sous contrat. Dommage, j'aurais préféré avoir Santana en quart de finale.
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Encore un show très mitigé, avec un booking qui ne fait pas vraiment de cadeau aux compétitrices, puisque les quatre matches étaient une opposition de style entre une lutteuse plus massive, et une autre plus rapide. Ajoutez à cela un peu trop de lutteuses déjà sous contrat, et on se retrouve avec un round assez oubliable.
Le Mae Young Classic, qui oppose 32 catcheuses des quatre coins de la planète, continue sur le WWE Network...
WWE Mae Young Classic 2017 - Seizièmes de Finale - Round 2 :
- Xia Li (Chine) vs Mercedes Martinez. Une recrue chinoise de la NXT, avec présentation centrée sur les arts martiaux, contre Mercedes, la bagarreuse vétéran tatouée de partout. Un match assez basique dans son booking, avec une Mercedes arrogante, surprise par le kung-fu de la Chinoise, mais qui finit par se reprendre et la démolir en deux mouvements.
- Rachel Ellering vs Marti Belle (Rép. Dominicaine). Rien de véritablement mémorable, puisque Marti n'a jamais été très performante dans le ring, et qu'elle a donc tendance à faire beaucoup de remplissage heel. C'est donc le cas ici, avec une Marti qui meuble, une Rachel qui domine, et de la lutte très approximative et décevante, dans un match lent et laborieux. Bof.
- Miranda Salinas vs Rhea Ripley (Australie). Une petite Latina entrainée par Booker T, opposé à une grande Australienne blonde, déjà signée par la WWE. Rien d'exceptionnel, mais ce n'était pas désagréable du tout, une sympathique opposition de taille et de style, avec une Rhea qui ira probablement assez loin à la WWE.
- Mia Yim vs Sarah Logan. On ne présente plus Mia, et face à elle, on a droit à Crazy Marie Dobson (actuellement signée par NXT) : de quoi donner un bon gros match plus solide que les affrontements précédents. Ça reste assez tranquille (c'est un match de seizième de finale, après tout), mais les deux femmes assurent, et le match est compétent et plus ou moins équilibré.[/spoiler]
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Pas le plus impressionnant des épisodes, entre son quasi-squash d'ouverture, et son flop Ellering/Belle. Les deux autres matches étaient heureusement plus réussis.
Après le succès du Cruiserweight Classic, place aux femmes, avec le Mae Young Classic opposant 32 catcheuses des quatre coins de la planète...
WWE Mae Young Classic 2017 - Seizièmes de Finale - Round 1 :
- Commenté par Lita et Jim Ross (qui ne semblent pas vraiment très à l'aise, bizarrement).
- Amusant d'avoir des images d'archive de Shimmer avec le logo présent en gros dans le coin de l'écran.
- Moins amusant d'avoir un public d'über-smarks réagissant devant le moindre mouvement avec des cris extatiques, et ponctuant chaque compte de deux d'un one-two-sweeeet !
- Princesa Sugehit (Mexico) vs Kay Lee Ray (Écosse). Pas forcément un match désagréable, mais rien d'exceptionnel : le booking limitait Kay Lee Ray dans ses acrobaties, le rythme était un peu haché et le résultat était assez prévisible, vu que Sugehit est la seule représentante du Mexique dans le tournoi.
- Serena Deeb vs Vanessa Borne. Le comeback de Serena (avec des cheveux, des kilos en moins, sans alcool et sans ses prothèses mammaires), avec en prime interview de pré-match sur son passage dans la SES (hey, Punk dans des images d'archive !) vs une catcheuse débutante déjà sous contrat avec la NXT, très confiante, et possédant une bonne attitude de méchante. Sans surprise, c'est Deeb qui dirige le match, et fait le gros du travail, tandis que Borne reste très basique et limitée. RAS.
- Zeda vs Shayna Baszler. Une asiatique de la NXT ("représentant" la Chine), vs Baszler, une ex-compétitrice de MMA, copine de Ronda Rousey (présente dans le public). Un match un peu sec et abrupt, clairement là pour établir Baszler en tant que tank indestructible. RAS à nouveau.
- Kimber Lee (Abbey Laith) vs Alpha Female (Jazzy Gabert). Kimber Lee, ex-championne de la Chikara, désormais à la NXT, vs Alpha Female, l'allemande en mode tank, là aussi, avec un thème d'entrée orchestral et choral plutôt réussi. Un match assez typique de Kimber Lee, qui se fait démolir par une adversaire impressionnante, mais finit par se reprendre, et par arracher une victoire. Efficace.
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Un démarrage en douceur pour le Mae Young Classic : aucun match particulièrement mémorable, et des résultats sans trop de surprise, mais en guise d'introduction, c'était tout à fait honorable.
(prochain épisode : Marti Belle, Mia Yim, Rachel Ellering, Mercedes Martinez et Crazy Mary Dobson.... ça devrait donner quelque chose de plus pêchu, déjà.)
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Sleight :
À la mort de sa mère, Bo (Jacob Latimore), un jeune magicien de rue, est contraint de se tourner vers la vente de drogues dans les rues de LA, pour le compte d'Angelo (Dulé Hill), afin d'assurer la subsistance de sa petite soeur (Storm Reid). Mais alors qu'il se rapproche de la belle Holly (Seychelle Gabriel), les exigences de son fournisseur se font de plus en plus importantes, et la vie de sa soeur finit par être mise en danger...
Pendant une quarantaine de minutes, ce métrage produit par la WWE et par Blumhouse ne fonctionne pas trop mal, mélangeant habilement thriller urbain dans un milieu afro-américain (les rues, la drogue, les gangs, etc) et magie/illusion (et ce, quand bien même les illusions et les tours de close-up présentés tombent dans la même catégorie que les tours dans les Insaisissables : de la magie de cinéma, infaisable dans la vrai vie, mais qui rend bien à l'écran).
Et puis l'élément "science-fictif" du film arrive, et le tout commence sérieusement à prendre l'eau.
On apprend ainsi que le héros, tel un Tony Stark du ghetto, s'est implanté (tout seul, comme un grand) un électro-aimant dans l'épaule (qui est bien infectée et qui, IRL, devrait rapidement lui coûter la vie), ainsi que des fils sous la peau, le long de ses bras, jusque dans ses doigts (le tout sans cicatrice visible !), et qu'il l'utilise pour réaliser des tours de magie impossibles (d'autant plus impossibles que les électro-aimants basiques ne fonctionnent pas sur tous les métaux qu'il manipule dans le film - dents en or, plombages, balles, serrures de menottes, coffres de voiture, etc...).
Bref, on est dans de la pure science-fiction pleine de trous de logique, qui impose que l'on ferme les yeux sur de nombreuses choses, notamment le grand final quasi-superhéroïque du métrage... d'autant plus que le héros est tout sauf attachant : oui, le film veut nous le présenter comme un petit gars intelligent (il a inventé cet aimant) et attachant (il tient à sa famille), mais l'acteur est un peu trop souvent en sous-jeu (face à lui, Dulé Hill est excellent), et le personnage est désagréable à suivre, n'hésitant pas à trahir tout le monde, clients, amis, etc, pour récupérer un peu d'argent et payer les dettes qu'il a justement contractées en trahissant son fournisseur.
À la limite, je crois que j'aurais préféré que le film garde le mystère sur l'origine des "pouvoirs" du héros, et finisse par être quelque chose de purement fantastique et/ou super-héroïque (la toute fin tend vers une suite plus spectaculaire, mais bon...), plutôt que ce gruyère de pseudo-science impossible entourant un récit bancal et un protagoniste antipathique.
Ça échoue sur le front de l'illusion et de la magie, ça ne marche pas vraiment sur celui du crime urbain, ça oublie totalement la science dans "science-fiction", bref, ça rate globalement son coup, ça manque totalement de maîtrise et je ne comprends pas trop l'accueil ultra-positif de la critique US (si ce n'est, peut-être, pour l'aspect "diversité et représentation ethnique").
2.5/6 (principalement pour la durée relativement brève du film, pour son potentiel de départ, pour Seychelle, et pour Dulé)
Moins de 24 heures après le WWE UK Championship Special, et 24 heures avant WWE Backlash (que je ne chroniquerai pas dans ces pages, il ne faut pas abuser), place à la NXT.
WWE NXT TakeOver Chicago - 20/05/2017 :
- EY vs Roderick Strong.
Strong toujours avec l'entrée la plus insipide du roster (ça colle à son physique et à sa personnalité), et avec le finisher le plus bancal imaginable, pour un match méthodique et solide, qui ne fait pas d'étincelles, mais ouvre tranquillement la carte.
- Tyler Bate vs Pete Dunne, UK Title.
Match of the night, jusqu'à présent, et probablement match of the year pour la WWE, sans problème. Tellement réussi que le public a même fini par cesser de chanter "Ten !" dès que les catcheurs sont comptés hors du ring (comme ils le font toujours pour la NXT) et leur a fait une standing ovation en cours de match.
- Asuka vs Ruby Riot vs Nikki Cross, Women's Title.
Je n'aime pas du tout Super-Asukana, Ruby me laisse assez indifférent, et j'ai toujours apprécié Cross... donc un match parfois frustrant, parfois approximatif au niveau du timing, mais dans l'ensemble assez homogène et tout à fait honorable. Sauf le finish, assez bof.
- Hideo Itami vs Bobby Roode, NXT Title.
Le placement de ce match sur la carte trahit assez tôt le résultat de l'affrontement, et celui-ci est ce à quoi on pouvait s'attendre entre les deux hommes : un Roode stratégique, un Itami en demi-teinte qui passe son temps à donner des coups de pied, et un public qui s'endort un peu devant le match, çà et là, parce que c'est trop méthodique pour lui.
- Authors of Pain vs DIY, NXT tag titles, ladder match.
Contrairement aux fanboys de la NXT, je ne suis pas forcément grand amateur de DIY, donc le post-match m'a laissé totalement marbre, mais l'affrontement, en soi, était sympatoche. Pas forcément ultime, un peu mollasson çà et là et à la fin un peu décevante, mais sympatoche.
Dans l'ensemble, un show assez homogène, mais à la carte totalement éclipsée par Bate/Dunn. C'est dommage, parce que le reste était plutôt compétent, mais tout de même un bon niveau en-dessous du match de championnat UK.. Au final, tout de même, un très bon Takeover.
La WWE est bien décidée à dominer l'industrie du catch, partout autour de la planète, et cela passe par tous les styles régionaux : suite au succès de l'United Kingdom Championship Tournament de janvier dernier (cf ici et là), la compagnie se prépare à lancer une émission dédiée à la scène UK (un peu comme ce qu'ils ont fait pour 205 Live/les cruiserweights), et fait donc monter la pression avec cet épisode spécial de 90 minutes, en direct de Norwich, en Angleterre, commenté par Jim Ross et Nigel McGuinness.
WWE United Kingdom Championship Special :
- Wolfgang vs Joseph Conners.
Un affrontement méthodique, pépère, pas particulièrement mémorable, mais pas forcément mauvais pour autant, notamment parce que le selling de Wolfgang était consistant. Wolfgang et Conners ont cependant des apparences trop génériques pour vraiment marquer les esprits.
- Rich Swann & Dan Moloney vs TJP & Brian Kendrick.
Je ne suis pas certain de ce que ce match fait là, on n'est pas dans un 205 Live Special, mais bon... pas de surprise, un tag match solide, avec TJP & Kendrick qui jouent les super-heels, Moloney le favori du public, et Swann qui est de plus en plus un R-Truth 2.0. Solide, donc, mais pas exceptionnel ni mémorable, à nouveau.
- Trent Seven vs Pete Dunn, #1 Contender for the UK Title.
Dunn fait vraiment un méchant formidable, sadique et brutal, qui torture le bras blessé et les articulations de Seven avec un rictus sadique sur le visage. Un très bon match, plein de suspense, malgré les (ou grâce aux) limites imposées par le booking et la blessure de Seven.
- Tyler Bate vs Mark Andrews, UK Title match.
Un très bon match, tour à tour technique, dynamique, acrobatique, etc. Ça prouve encore une fois que s'il reste en bonne santé et évite les blessures, Tyler Bate devrait aller très loin dans ce business, possiblement même jusqu'à un ou plusieurs titres de la WWE. Et ça prouve aussi que la TNA a vraiment gâché le potentiel de Mandrews.
Deux premiers matches anecdotiques, qui servaient de tour de chauffe pour le public anglais (très bruyant, mais aussi très dissipé), et deux matches finaux mettant la barre très haut, 24 heures avant NXT Takeover - Chicago. Les Anglais sont motivés, et si la WWE voulait bien les intégrer au roster principal, nul doute que Tyler Bate et Pete Dunn auraient une carrière en or, jusqu'aux sommets de leur profession.
Comme tous les ans, Wrestlemania se veut le grand spectacle du monde du catch à destination des fans occasionnels, du grand public, et pas vraiment des fans hardcore de la discipline.
D'où la durée improbable (2h de pré-show, 5 heures de show), les interludes interminables, l'arène démesurée, la mise en scène, et les choix de booking les plus consensuels imaginables.
Reste que, bien que je n'aie pas grand intérêt dans la carte de cette année (sur papier, le kickoff show était nettement plus prometteur), on n'est jamais à l'abri d'une bonne surprise...
WWE Wrestlemania 33 - 03/04/2017 :
# Kickoff Show #
- Austin Aries vs Neville - Cruiserweight Title. Un match au potentiel gigantesque, avec deux hommes qui ont largement fait leurs preuves... et un match malheureusement en demi-teinte, clairement booké pour ne pas voler la vedette à la carte principale. On a donc deux hommes qui luttent à 50% de leurs capacités, pour ne pas dire au ralenti (le fameux "rythme WWE"), avec prise de repos à mi-match pour la coupure pub, transitions maladroites car n'étant pas effectuées à pleine vitesse, et déroulement égal du début à la fin, sans changements de cadence ou de niveau d'énergie. Décevant.
- Andre The Giant Memorial Battle Royale. Show et Strowman éliminent plein de monde, se font éjecter, et le reste du match perd immédiatement tout intérêt ou toute intrigue... et devient un gros coup de pub impliquant Mojo Riley et un footballeur américain (avec un ratage de la petite responsable de la sécurité qui tente de l'empêcher de rentrer dans le ring, avant qu'un troupeau d'arbitres ne débarque pour lui expliquer que c'est prévu). :facepalm:
- Baron Corbin vs Dean Ambrose, IC Title. Le public est totalement mort pour cet affrontement dont tout le monde se moque royalement, et qui se termine heureusement par une défaite de Corbin.
Un Kickoff Show des plus médiocres, alors que le potentiel d'un MOTN était là. Mais non, entre le match mollasson d'Aries/Neville (d'un autre côté, le web semble avoir trouvé ce match génialissime, donc je suis peut-être à côté de la plaque... ou alors je ne suis plus habitué au rythme WWE), la battle royale foireuse et le match intercontinental qui n'intéresse personne... la soirée commence mal.
# Wrestlemania #
- New Day font leur entrée, en cosplay Final Fantasy (entendre Cole parler de Chocobo comme s'il savait ce que c'était = mdr), font leur numéro habituel, et heureusement, ça ne dure pas trop longtemps.
- AJ Styles vs Shane McMahon. AJ Styles en terrain conquis, forcément, pour un match prétexte qui, forcément (bis), n'allait pas battre des records de technique ou de maîtrise. Mais pour ce que c'était (une ouverture de carte, et un showcase pour les acrobaties de Shane), c'était un peu brouillon (du côté de Shane), mais pas désagréable à regarder. Rien d'exceptionnel, cela dit, et c'est toujours un peu frustrant de voir un talent comme AJ devoir vendre les coups et les prises approximatives d'un amateur, mais bon, au moins Shane se donne toujours à fond dans de tels matches.
- Chris Jericho vs Kevin Owens, US Title. Ce n'est pas l'affrontement me passionnant le plus, en théorie (le feud me laisse de marbre), mais au final, un match plutôt équilibré, et un résultat logique.
- Bayley vs Charlotte vs Sasha vs Nia Jax, 4-way Elimination, Raw Women's Title. Bon premier tiers de match, jusqu'à l'élimination de Nia Jax. Ensuite, le match semble perdre son énergie et son rythme, enchaînant une élimination décevante de Sasha, et une fin de match assez faiblarde. Dommage.
- Le Hall of Fame, et un Kurt Angle qui reçoit un accueil qui fait plaisir.
- Fatal 4-way Tag Ladder match. Retour "surprise" des Hardy Boys, et le match dégénère rapidement en un gros bordel amusant mais brouillon, dans lequel tout le monde a plus ou moins un moment pour briller sous les projecteurs... et qui se finit de manière frustrante (mais guère surprenante), avec des Hardy qui gagnent les ceintures après un spot dangereux de Jeff. Forcément.
- Cena/Nikki vs Maryse/Miz. J'avoue avoir bien ri en voyant que Mr et Mme Cena sont tous deux de trop grandes superstars pour faire une entrée commune, et ont tenu à des entrées séparées. *soupir* Un affrontement prévisible de bout en bout, y compris au niveau de sa conclusion, et de la demande en mariage qui suit. Mwé.
- HHH vs Rollins. Mwé (bis), que ce soit au niveau de la durée abusive du match, de l'entrée bien ridicule de HHH, de celle - minimaliste - de Rollins, de l'intrigue globale, ou du table bump très moyen de Steph. Pas du tout accroché.
- Pause musicale sans le moindre intérêt.
- Randy Orton vs Bray Wyatt, WWE Title. En parlant de trucs bien ridicules, toute la mise en scène de ce match (projection lumineuse de vers de terre sur le ring, vipère animée suivant - avec plus ou moins de mal - les pas d'Orton pendant son entrée), et le booking du tout, avec de l'action basique, et un Bray qui jobbe plus ou moins pour Orton.
- Goldberg vs Brock, WWE Universal Title. Sans surprise, le match retour de leur précédent affrontement de Mania XX, et donc le résultat opposé. Cela dit, pour le coup, avec un match de 5 minutes, les deux hommes ont fait ce qu'ils avaient à faire (= ils ont enchaîné les finishers, non stop), ni plus, ni moins. C'était ultra-bourrin, ultra-répétitif, et ultra-inutile, mais étrangement, j'ai trouvé ça assez amusant à regarder. Probablement parce que c'était assez bref.
- Carmella vs Alexa vs Naomi vs Mickie vs Becki vs Natalya, SD Women's Title. Un bordel pas possible, laborieux, bancal, précipité et mal booké. Décevant.
- Undertaker vs Reigns. La fin d'une époque, et un match tout simplement pas à la hauteur, avec son reverse-tombstone botché, son Taker essoufflé, et son Roman Reigns... qui est Roman Reigns. Dire qu'on aurait pu avoir la même conclusion à la carrière de Taker, mais face à AJ Styles, après un match nettement meilleur... *soupir* J'ai bien aimé le post-match avec les adieux de Taker, cela dit.
Un Wrestlemania vraiment assez décevant, même en l'abordant avec des attentes particulièrement diminuées : le pré-show était médiocre (malgré ma déception, finalement, le match d'Aries n'était pas si mauvais, au vu du reste ^^), la première moitié du PPV était assez honorable, mais après le Ladder match, ça s'est lentement cassé la gueule, plombé par un booking idiot, par un rythme lourd au possible, et par un manque de mesure dans l'équilibre entre spectacle, mise en scène et action.
Qui dit week-end de Wrestlemania dit aussi show de la NXT, la veille, une NXT en petite forme après tous les départs que le roster a connus récemment...
- Eric Young & Sanity vs Tye Dillinger, Ruby Riot (aka Heidi Lovelace), Roderick Strong & Kassius Ohno (aka Chris Hero) - 4 vs 4 mixed tag match. Dillinger a toujours le charisme d'un poulpe mort, Strong n'est guère plus mémorable (mais est bien meilleur dans le ring), mais le match était efficace, et revoir Ohno fait toujours plaisir, d'autant qu'il est en un peu meilleure forme.
- Andrade "Cien" Almas vs Aleister Black. Aleister/Tommy End ne m'avait pas particulièrement convaincu contre Neville durant le UKCT, et franchement, son gimmick dâââârk de gothico-vampiro-sataniste du pauvre m'est ici apparu plus risible qu'autre chose. Bon, en même temps, ça n'aide pas que je ne sois pas du tout fan de son style tout en coups de pieds et en high spots. Almas est plus mémorable, bizarrement. Mwé.
- Authors of Pain vs Revival vs DIY, elimination Tag championship match. Forcément la pièce de résistance de la soirée, et même si je ne suis pas très fan des équipes impliquées (bien que deux d'entre elles soient des chouchous du public de la NXT), c'était très spectaculaire et nerveux.
- Asuka vs Ember Moon, NXT Women's Championship. Un très bon match entre deux pros. Athena s'est vraiment bien intégrée au roster, ça fait plaisir. L'attitude d'Asuka - qu'elle soit face ou heel - m'horripile toujours un peu, mais bon, c'était déjà le cas à l'époque de sa carrière japonaise, donc...
- Drew McIntyre dans le public, et bientôt à la NXT. Whouhou.
- Nakamura vs Roode, NXT Championship. Près d'une demi-heure de match pour ce qui est probablement l'ultime match de Shinsuke à la NXT, avant son arrivée à Raw ou SD. Méthodique, épique et très réussi, avec un Shinsuke qui a enfin passé la seconde par rapport à un bon paquet de ses matches pour la compagnie... mais la longueur et le rythme de l'affrontement ne plairont pas à tout le monde.
Pas forcément le show de l'année, mais compte tenu de l'état actuel de la NXT, en reconstruction, c'était tout à fait honorable, et il est peu probable que, ce soir, Mania parvienne à faire mieux.
Après un premier round assez quelconque, empli de matches courts et assez basiques, deux noms surnagent clairement dans ce tournoi : Pete Dunne, le bagarreur sadique et technique, et Tyler Bate, le jeune moustachu évoquant clairement Cesaro dans le ring. Suite et fin de ce tournoi, donc, avec les quarts de finale, les demis, et la grande finale permettant de couronner le tout premier champion anglais de la WWE...
WWE United Kingdom Championship Tournament 2017 - Round 2 & Finale :
# Quarts de finale
- Pete Dunne vs Sam Gradwell :
Une belle intensité, même si Gradwell ne vend pas bien la blessure subie la veille durant attaque, ce que soulignent les commentateurs... juste avant que Gradwell ne commence justement à vendre la douleur en fin de match (!) Une fin de match un peu abrupte, enchaînant un compte de 9 en dehors du ring sur un simple bodyslam contre un turnbuckle, et zou, c'est fini. Dommage, parce que Dunne a vraiment une personnalité bien à lui, et fait un bad guy impeccable.
- Mandrews vs Joseph Conners :
Démarrage assez rapide et nerveux, mais Mandrews est un peu en pilotage automatique, refaisant les mêmes spots que le match précédent, dans le même ordre, ce qui téléphone un peu sa victoire et son avancée dans la suite du tournoi. Cela dit, Mandrews est plus souvent contré, ici, ce qui rend l'affrontement plus équilibré, à défaut d'être mémorable.
- Wolfgang vs Trent Seven :
Un match qui ne fait pas du tout dans la finesse, avec deux brutes qui se mettent sauvagement sur la tronche jusqu'à ce que ça saigne ; un vrai gros contraste avec le match précédent.
- Jordan Devlin vs Tyler Bate :
Un match plus classique et équilibré, même si, un peu comme pour le match de Mandrews, Bate fait ici le minimum syndical, ce qui a tendance à téléphoner son avancée dans le tournoi, et le fait qu'il doive donc s'économiser.
# Demi-finales
- Mandrews vs Pete Dunne :
Un très bon match, tour à tour brutal, agressif, sadique et acrobatique, avec un Mandrews qui se donne complètement (prouvant par là-même une nouvelle fois qu'il était totalement sous-exploité à la TNA), et un Dunne égal à lui-même.
- Tyler Bate vs Wolfgang :
Un affrontement décevant, car une opposition de style, de gabarit, et d'âge qui avait du potentiel, mais qui débouche sur un match court et peu mémorable, avec deux adversaires qui ne se dépensent pas vraiment ; une sorte de gros prétexte pour l'après-match, avec un Dunne qui attaque directement Bate, et lui démolit l'épaule.
# Entracte
- Neville vs Tommy End :
Neville dans le ring pour expliquer qu'il n'a pas voulu participer au tournoi parce que les compétiteurs n'étaient pas à son niveau. Tommy End, un Néerlandais tatoué de partout, au mohawk, et fraîchement signé à la NXT, débarque, pour un match pas très intéressant, avec beaucoup (trop) de coups de pied.
# Finale :
- Bate vs Dunne :
Bate, "blessé" à l'épaule, joue parfaitement les héros en péril, Dunne, lui, est impeccable en méchant sadique, et le tout donne un match très réussi, voire même relativement épique, entre deux hommes qui se connaissent bien, et qui donnent tout ce qui leur reste (450 double foot stomp O_O) pour finir la soirée en beauté.
En somme, une seconde soirée de tournoi nettement plus satisfaisante, comme souvent, avec des matches plus longs, plus homogènes et plus réussis. Le choix des deux finalistes est assez logique, le gagnant très satisfaisant, et, je ne le répéterai jamais assez, mais le duo Michael Cole/Nigel McGuinness était impeccable aux commentaires.
Suite au succès du tournoi Cruiserweight Classic, chroniqué sur ce blog (et qui a donné naissance à la Cruiserweight Division et au show WWE 205 Live consacré à celle-ci), la WWE tente de renouveler l'exploit en marchant à nouveau sur ce qui était autrefois les plates-bandes de la TNA : après la X-Division, place à la Grande-Bretagne, qui était terre conquise pour la compagnie de Dixie Carter, jusqu'à ce qu'ils se plantent en beauté.
La WWE tente donc de voler sa place à la compétition, en organisant un nouveau tournoi, dédié cette fois-ci aux catcheurs anglais, avec à terme, une intégration de certains des compétiteurs dans le roster de la compagnie...
WWE United Kingdom Championship Tournament 2017 - Round 1 :
- Trent Seven vs H.C. Dyer
Un barbu qui devrait passer un poil plus de temps à la salle de sport (ou changer de tenue de lutte) contre un pseudo-boxeur au coup de poing fatal. Match assez quelconque et mollasson.
- Jordan Devlin vs Danny Burch
Le protégé de Finn Balor (c'est un peu son clone, mais en plus petit) contre un chauve intense et brutal autrefois membre de la NXT. Un peu pareil que le premier combat, avec en prime un finish botché par l'arbitre, et un Burch qui s'ouvre le crâne en tombant sur le sol.
- Sam Gradwell vs Saxon Huxley
Un grand chauve qui ressemble un peu au fils caché de Steven Regal, contre Jesus Christ superstar du catch. Le public passe tout le match à chanter "Jesus" d'une manière ou d'une autre, et l'affrontement est dans la droite lignée des deux précédents : pas très marquant, et avec un finish décevant.
- Pete Dunne vs Roy Johnson
Un bagarreur trapu et agressif, contre une sorte de D-Lo Brown anglais misant tout sur la force (supposément un ex-haltérophile, malgré son physique assez basique pour un catcheur indépendant). Un peu meilleur, mais pas de beaucoup : Dunne torture son adverse avec plein de prises tordues, ce qui est très sympathique à regarder, mais Roy Johnson se contente de faire acte de présence.
- Wolfgang vs Tyson T-Bone
Un biker rondouillard écossais contre un gitan irlandais couvert de tatouages, et à l'accent médiocre. Clairement conçu pour mettre Wolfgang en valeur, ce match est assez simple et bourrin, mais Wolfgang s'avère plutôt rapide, agile et acrobatique pour un poids-lourd.
- Joseph Conners vs James Drake
Deux poids-moyens qui se ressemblent beaucoup trop pour leur propre bien, tant dans le ring que physiquement. Résultat, un match assez quelconque et basique, probablement l'un des moins intéressants de la soirée.
- Mark Andrews vs Dan Moloney
Pas besoin de présenter Mandrews, honteusement sous-exploité lors de son passage à la TNA ; face à lui, Moloney, une brute supposée venue de la rue, mais en fait jamais totalement crédible en mec dangereux. Un match plutôt honorable, qui ne fait cependant pas forcément d'étincelles : Moloney est ici trop limité, et Mandrews est un high-flyer compétent, mais pas forcément ultra-original, donc les deux hommes ont un affrontement assez fluide, sans plus.
- Tyler Bate vs Tucker
Tyler Bate, mon moustachu préféré dans ce tournoi, qui m'avait impressionné il y a un peu plus d'un an (lors de la Chikara King of Trios 2015), alors qu'il n'avait que 18 ans à peine : un véritable mini-Cesaro mémorable et charismatique, qui convainc instantanément. Face à lui, Tucker, un Irlandais, entraîné par Finn Balor, et qui lui ressemble beaucoup physiquement (décidément, Finn a vraiment un certain type pour ses... hum... élèves). Un match plus long très équilibré, qui oppose à Tyler Bate un Irlandais tout dans l'impact et l'agilité.
- En post-show, les adversaires du prochain round sont mis face à face, et Dunne attaque Gradwell.
Un premier round de tournoi plutôt moyen, dans l'ensemble, comme souvent lors des premiers rounds de tels événements : Nigel McGuinness et Cole sont excellents aux commentaires, le public est motivé, mais hormis Tyler Bate et Pete Dunne, personne ne se démarque vraiment du lot.
Nouvelle année, nouveau Royal Rumble... et comme c'est l'un des rares PPVs de catch encore incontournables, c'est l'un des rares que je prends la peine de regarder, ces jours-ci. D'autant que 2017, c'est l'année du retour de Goldberg, c'est l'année de plusieurs gros noms intéressants annoncés pour le Rumble (Lesnar, Undertaker, Big Show...), et c'est aussi l'année de surprises potentielles, qui pourraient bien tout changer dans le match (Samoa Joe, Kurt Angle, etc...)
- Bailey vs Charlotte, Raw Womens Title : un match compétent, car les deux femmes se connaissent par coeur, mais honnêtement, ras-le-bol de Charlotte et de ses victoires toujours nettes et sans bavure. D'autant qu'ici, elle a mal dosé son salto arrière et a failli manquer Bailey, et que le finish du match était assez quelconque.
- Segment backstage de publicité pour KFC, avec les New Age Outlaws 2.0, Enzo & Cass. *soupir*
- Segment de meublage de deux ou trois minutes sur l'histoire du Rumble.
- Tirage au sort pour un spot dans le Rumble, avec Sami Zayn qui apparemment, s'il est désormais affublé d'un rôle de névrosé, c'est parce qu'il n'est pas assez servile et obéissant backstage, IRL.
- Énormément de meublage avant le début du match.
- Neville vs Rich Swann - CW title. Rich est toujours tête à claques, Neville est toujours stéroïdé jusqu'aux oreilles. Le match est étrangement lent et méthodique (le style WWE, donc), alors que ça devrait être du cruiserweight acrobatique. Ça décolle un peu sur la fin, malgré un abus de superkicks, mais c'est loin - très loin - de l'âge d'or de la X-division.
- Récap de Cena et Styles, qui tente de faire de Cena la victime du feud. Lulz.
- Cena vs Styles, WWE Title. Un match avec énormément de meublage dans son premier tiers, à la limite du ralenti, mais qui s'avère plutôt sympa et réussi (bien que totalement Cenaesque) une fois qu'il démarre. Par contre, le finish... *soupir* ... Pas forcément surprenant, mais bon, match of the night, jusqu'à présent.
- Encore du meublage.
- Royal Rumble. Dans un premier temps, un Rumble tranquille, avec une dynamique sympa thique centrée autour de Braun Strauman, et ce jusqu'à ce que Big Show arrive, et se fasse éliminer comme une buse. Et puis dès que Braun est éliminé, patatras, le match se casse la gueule, commence à ronronner, subit un énorme ventre mou alors qu'on attend un minimum de surprises... et puis non, absolument aucune surprise, aucun des noms que l'on murmurait dans les milieux autorisés, un Undertaker grabataire, des Goldberg et Lesnar qui ne dépassent pas trois ou quatre minutes de présence dans un match de plus d'une heure, des final four vraiment nazes, des final two encore pires, et une fin de match insipide au possible.
Roh la vache, cette déception incroyable. Je ne regarde plus que trois PPVs de la WWE par an, mes attentes sont ultra-faibles, et ils arrivent à me décevoir. Et ma déception a un nom : Roman Reigns. Il faut vraiment qu'ils arrêtent avec Reigns, le côté passation de pouvoir avec Taker, son indestructibilité, etc, il faut qu'ils arrêtent, ce n'est plus possible, là.
C'est la troisième année que la WWE tente de faire de Reigns une superstar, c'est la troisième année que le public se rebelle, et finit encore une fois un PPV important en chantant "bullshit"...
(et je ne parle bien entendu même pas de Cena et d'Orton, qui sont toujours là, indéboulonnables, invincibles, à truster le haut de l'affiche et à gagner les matches qui comptent)
(une pensée émue pour les 3/4 de la carte côté Smackdown, qui ont été repoussés en pré-show, histoire de laisser la place à Raw et au Rumble)
La veille du Survivor Series mythique de la WWE, la franchise secondaire de la compagnie de Vince avait son propre PPV, en terre là-aussi particulièrement conquise.
NXT Takeover - Toronto :
- Énorme ovation pour Roode, qui a droit à un choeur d'une cinquantaine de personnes pour chanter son thème.
- Tye Dillinger, lui aussi du pays, et lui aussi ovationné par son public.
- Bobby Roode vs Tye Dillinger. Une belle intensité, et un public motivé, pour un match solide et méthodique, sans plus.
- Dusty Rhodes Tag Team Classic Tournament Finals - Authors of Pain vs TM61. Deux high-flyers australiens contre deux colosses coachés par Paul Ellering (qui passe le match dans une cage suspendue au dessus du ring, comme au bon vieux temps). Un tag match assez basique, pas vraiment mémorable, mais sans rien de honteux.
- The Revival vs #DIY (Gargano & Ciampa), 2 out of 3 falls, NXT tag titles. Second tag match, nettement plus nerveux, avec un niveau nettement supérieur, et un rythme nettement plus élevé. Un très bon affrontement, et les trois ou quatre dernières minutes étaient épiques, surtout vu le public déchaîné.
- Asuka vs Mickie James, NXT Women's Title. Mickie, toujours en forme, et surtout, toujours aussi talentueuse dans le ring. Je ne serais pas surpris de la revoir de manière plus permanente à la WWE, dans un futur proche. Un très bon match, avec deux athlètes qui en ressortent grandies.
- Joe vs Shinsuke Nakamura, NXT Title. Nakamura qui se paye une demi douzaine de violonistes plus ou moins motivés pour son entrée, c'est toujours amusant. Un match assez brutal, comme d'habitude, mais avec un no-selling de Nakamura assez agaçant pendant la moitié du match, après que Joe ait passé cinq minutes à travailler sa jambe. Et les commentateurs de tenter de camoufler ce no-selling d'une manière bancale... "c'est l'adrénaline"... mwé.
Dans l'ensemble, un show plutôt satisfaisant, qui valait surtout pour son tag match de championnat, et pour son match féminin. À noter une réalisation totalement aux fraises, avec des gros plans forcés et moches sur le public, de manière totalement aléatoire.
Show de deux heures diffusé en direct sur le Network ce 14/09/2016 :
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 10 - Demi-Finales et Finale :
- Récap du parcours des quatre demi-finalistes.
- Gran Metalik (Mexico) vs Zack Sabre Jr. (UK). Démarrage sur les chapeaux de roue pour un match qui ne ralentit jamais, au risque d'être un peu brouillon çà et là. Une bonne opposition de styles, cela dit, même si Sabre peine toujours à vendre la douleur de manière homogène, durable et crédible.
- Kota Ibushi (Japan) vs TJP (Philippines/USA). Un match épique et sans concessions, tout simplement, et le travail de TJP dans ce tournoi est >>>>>>>> à tout ce qu'il a pu faire à la TNA, cumulé.
- Gargano & Ciampa vs Dar & Cedric Alexander. Tag match de meublage très solide, mais que je n'ai regardé que d'un oeil, tant il était sans enjeux.
- CWC Finals - TJP vs Gran Metalik. Triple H qui s'incruste en pré-match histoire de se mettre en valeur, et de faire une promo, forcément (), expliquant que le gagnant du tournoi deviendra le premier Cruiserweight Champion de Raw/la WWE. Un match plus acrobatique, technique et un peu plus lent que le Ibushi/TJP, mais un très bon match néanmoins.
Et voilà, le CWC est terminé, et TJ Perkins est le grand gagnant, ainsi que le premier champion CW de Raw. C'est bien mérité, surtout après la manière dont la TNA l'a constamment sous-exploité et viré comme un malpropre, et ses matches étaient d'un niveau excellent tout du long, donc aucun problème en ce qui me concerne.
Dans l'ensemble, un très bon tournoi, plein d'action mémorable, et avec d'excellents commentaires passionnés et intelligents de Bryan & Mauro (à titre de comparaison, j'ai jeté un bref coup d'oeil à un segment d'Impact, l'autre jour, et j'ai été obligé de couper le son tant Josh Matthews est insupportable et perpétuellement faussement enthousiaste)
(encore plus que lors des One Night Only, c'est dire)
- Noam Dar (Scotland/Israel) vs. Zack Sabre Jr (UK) :
Deux lutteurs techniques qui se connaissent depuis leur adolescence, qui ont passé leurs carrières à s'affronter et à s'entraîner ensemble, ça donne un match très compétitif, peut-être même un peu trop pour le genre de match télévisé qu'on leur demande, entre un Noam qui pose beaucoup, et un Sabre impassible, y compris lorsqu'il s'agit de vendre la fatigue et la douleur. En l'état, c'est sympathique, bien mené, mais pas forcément ultra mémorable ou, bizarrement, pas ultra-fluide.
- TJP (Philippines/USA) vs. Rich Swann (USA) :
Franchement, le niveau technique dont TJP fait preuve dans ce tournoi rend d'autant plus inadmissible la manière dont la TNA l'a sous-exploité pendant des années, avant de le virer comme un malpropre. Un match équilibré entre technique et acrobaties, c'était fluide, maîtrisé, et nettement plus intelligent au niveau du selling que le match précédent.
Mercredi prochain, les demi-finales, en direct sur le network, avec au programme Kota Ibushi vs TJP, Zack Sabre vs Gran Metalik, et donc, la finale (je vois bien Kota ou TJP remporter la finale, perso).
- Akira Tozawa (Japan) vs. Gran Metalik (Mexico) :
Un très bon match, long et compétitif, avec des mélanges de style, le tout expertement commenté par Bryan et Mauro Ranallo.
- Kota Ibushi (Japan) vs. The Brian Kendrick (USA) :
Kendrick, toujours en mode über-heel, qui passe son temps à prendre des raccourcis, à tenter de gagner par count-out, à détacher le turnbuckle, etc, pour contrer l'avantage de rapidité, de jeunesse et d'impact de Kenta... Selling professionnel, et gros travail psychologique des plus old-schools, intelligents et remarquables en ces temps de finishers et kick-outs à gogo. Bon, ce n'est pas parfait, notamment lorsque Ibushi se dégage d'un compte de deux après un Burning Hammer (hérésie !), mais dans l'ensemble, ça aurait pu être un match de PPV...
- Post-match touchant, avec un Kendrick en larmes, rejoint par D-Bry tout aussi ému.
Du très très lourd, cette semaine, et je n'ose imaginer le niveau des demi et des finales à venir...
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 7 :
- Lince Dorado (Puerto Rico) vs Rich Swann (USA) :
Un peu de name-dropping avec Mike Quackenbush, mentionné comme entraîneur de Lince Dorado, ça fait toujours plaisir ; sinon, comme d'habitude, Swann danse et pose un peu, et Lince Dorado a tendance à se mettre en pilotage automatique, et à téléphoner ses mouvements sans réellement s'investir. Quelques prises spectaculaires, mais dans l'ensemble, bof.
- Drew Gulak (USA) vs Zack Sabre Jr (UK) :
Un match ultra-technique et sec, plein de prises innovantes et de contres improbables, et qui change radicalement de ce que l'on peut voir à la tv.
- TJP (Philippines) vs Johnny Gargano (USA) :
Un bon match technique, là aussi, avec un TJP qui montre qu'il est particulièrement polyvalent ; un Gargano qu'il devrait faire un peu plus attention sur ses sauts à l'extérieur du ring, parce qu'il a failli totalement rater TJP et se tuer sur le coup ; et un peu trop de kickouts et de faux finishs sur la fin.
Encore une bonne semaine pour le CWC, et plus l'on avance dans le tournoi, plus les matches gagnent en qualité et en intensité.
- Intro façon "il y a un an, où est-ce que j'étais ?"... qui se termine sur des esquives assez amusantes de la part de Roode et d'Aries.
- No Way Jose vs Austin Aries : L'entrée de Jose (qui fait la konga avec des membres du public), mwé. C'est typiquement un personnage NXT/WWE, ça, un cartoon vivant, qui "hulks out", et qui joue l'ultra-babyface face un Aries fourbe. Rien de honteux, mais assez basique dans le genre, et un peu éclipsé par le retour d'Hideo Itami (en costume cravate... et mocassins sans chaussettes) en post-match, pour appliquer un GTS à Aries. (bon, cela dit, le post-match manquait lui aussi un peu de punch, étrangement, et était assez approximatif)
- Billie Kay vs Ember Moon : Pas vraiment fan du relooking WWE de Jessie McKay, celui d'Athena est déjà plus efficace. Match solide, qui était destiné à promouvoir Moon plus qu'autre chose, mais qui heureusement n'était pas un squash, et était plutôt équilibré.
- Roode qui, backstage, se moque joyeusement de Brooklyn, toujours très efficace.
- Bobby Roode vs Andrade Almas : l'entrée en scène de Roode, , avec le public qui est à fond dedans et l'encourage pendant tout le match, alors que c'est le heel de service. Un match un peu décevant, en cela qu'il est beaucoup trop équilibré pour établir Roode de manière dominante, et que son nouveau finisher est assez faiblard.
- Vidéo de hype enigmatique pour "Sanity".
- Un peu de hype pour le CWC, avec les demi-finalistes dans le public.
- Gargano & Ciampa qui tentent de promouvoir la vente de leurs nouveaux t-shirts de manière ultra-subtile.
- Revival vs Gargano & Ciampa, Tag Titles : un bon tag match, très classique, qui met un certain temps à décoller, et qui enchaîne un peu trop de faux finishes, mais qui assure le spectacle. Ça aurait probablement même été meilleur si ces deux équipes m'intéressaient un minimum...
- De l'auto-promo de la WWE au sujet de sa division féminine.
- Bailey vs Asuka, Women's title : pas un mauvais match du tout, mais j'ai trouvé le tout étrangement brouillon, ce qui ne me surprend pas outre mesure venant d'Asuka. Le post match était assez touchant.
- Samoa Joe vs Shinsuke Nakamura, NXT title : Nakamura qui a droit à un violoniste perso pour accompagner son entrée, c'est . Du très lourd que ce match, avec une jolie montée en puissance, et un résultat assez prévisible, mais cohérent.
En résumé, un event en deux parties : honorable, mais oubliable, dans sa première moitié, et un bon niveau au-dessus dans sa seconde moitié.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 5 :
Début d'épisodes un peu moins remplis (ou du moins, avec un peu plus de meublage), puisqu'on attaque les semi-finales, avec deux matches seulement par émission.
- Tajiri (Japan) vs Gran Metalik (Mexico) : Un très bon match, à la fois acrobatique, technique et méthodique. Tajiri, notamment, peut toujours en remontrer à bon nombre de catcheurs faisant la moitié de son âge.
- Cedric Alexander (USA) vs Kota Ibushi (Japan) : MOTN, et probablement le meilleur affrontement du tournoi jusqu'à présent, dans le genre. Et puis ce match a la chance d'avoir près de 20 minutes pour se développer, ce qui aide nettement à faire bonne impression. Un poil plus de selling, çà et là, n'aurait pas été de refus, mais bon...
Une semaine très solide, qui bénéficie de matches plus long, et de lutteurs plus expérimentés. Ça promet pour la suite. (et puis on ne le dis pas assez, mais Bryan et son collègue font un duo de commentateurs excellents, sérieux et efficaces)
WWE Cruiserweight Classic - Semaine 6 :
- Akira Tozawa (Japan) vs Jack Gallagher (UK) : Gallagher clairement un favori des fans et des bookers, pour une chouette opposition technique + comédie vs intensité japonaise. AMHA Gallagher a un contrat qui l'attend dès que la WWE lancera officiellement la Cruiserweight division.
- Hoho Lun (Honk-Kong/China) vs Noam Dar (Scotland/Israel) : Rien de vraiment mauvais... mais bof. Dar se pavane un peu trop, Hoho est assez quelconque, et le public retombe dans ses mauvais travers de meublage en chantant tout et n'importe quoi.
- Tony Nese (USA) vs Brian Kendrick (USA) : Un très bon match, franchement très intelligemment mené, avec un Nese qui domine en force, en rapidité, en agilité, et qui a lui-aussi probablement déjà un contrat qui l'attend ; et Kendrick qui utilise toutes ses tactiques de vétéran, même les plus détestables, pour tenter de prendre le moindre avantage possible, et de voler la victoire.
Deux très bons matches, dans des styles totalement différents, et un match intermédiaire instantanément oubliable : pas une mauvaise semaine, en fin de compte.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 4 :
- Rich Swann (USA) vs Jason Lee (Hong-Kong) : Rich Swann fait son truc, c'est un showman né, il est décontracté, flamboyant, confiant... au point d'en faire un peu trop. Lee, lui semble plus orienté frappes et rapidité, et s'avère une bonne surprise. Le match n'est guère mémorable, cela dit, et ne dure que 3 minutes et quelques.
- Gurv Sihra (India) vs Noam Dar (Scotland) : match décevant. Le Bollywood Boy est à la traîne, et rabaisse Dar à son niveau, bref, un match particulièrement molasson, et gentiment médiocre.
- Jack Gallagher (UK) vs Fabian Aichner (Italie) : excellente surprise, entre un homme fort (l'Italien), et un technicien anglais, très similaire à Zack Sabre Jr dans son style. C'est fluide, c'est rythmé, c'est technique, c'est surprenant, c'est très réussi.
- Johnny Gargano (USA) vs Tommaso Ciampa (USA) : L'affrontement des deux partenaires d'une équipe de NXT, qui se connaissent parfaitement et ne se font pas de cadeaux. À nouveau un très bon match, typiquement indy.
Avec cette semaine encore inégale, le premier round du tournoi est bouclé. À partir de la semaine prochaine, on passe aux affrontements plus sérieux, dont certains promettent vraiment.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 3 :
- Zack Sabre Jr. (UK) vs Tyson Dux (Canada) : Un affrontement excellent, avec un Zack Sabre Jr impressionnant de technique et de fluidité, et un Dux qui est plus en force et en muscles.
- Harv Sihra (India) vs Drew Gulak (USA) : Un peu de voltige bollywoodienne vs de la brutalité et de la technique de soumission américaine. Un peu brouillon et bordélique, et probablement trop déséquilibré pour son propre bien : Sihra semble dominer tout le match, et perdre sur une prise de soumission... bizarre, ce booking.
- Tony Nese (USA) vs Anthony Bennett (USA) : Un match moyen, là encore, avec un Nese qui a l'avantage du muscles et de de la force (et de l'expérience). Tout allait bien jusqu'au finish, botché par Bennett, et recommencé trois secondes plus tard, de manière un peu forcée, suivie d'un arrêt de l'arbitre (inquiet pour Bennett) juste avant le finisher de Nese... arrêt qui ne sert à rien, puisqu'il finit par laisser Nese placer son finish. Dommage.
- Raul Mendoza (Mexico) vs THE Brian Kendrick (USA) : Bon main event, principalement parce que Kendrick nous la joue über-heel fourbe et prêt à tout pour regagner les sommets, alors qu'en face, Mendoza voltige et domine, impressionnant.
Sur le papier, cette semaine promettait des matches de haute volée. Dans les faits, tout le monde en garde cependant beaucoup en réserve, et les matches de ce premier round restent gentillet, sans plus, et assez inégaux.
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 2 :
- Tajiri (Japon) vs Damian Slater (Australie) : Un match assez équilibré et réussi, et plus technique que ce à quoi je m'attendais. Tajiri a encore pas mal d'énergie à revendre, pour un vétéran âgé de 45 ans.
- TJ Perkins (Philippines) vs Da Mack (Allemagne) : TJP fait son truc habituel, déjà vu et revu du côté de la TNA, avec ou sans masque, et bien plus encore ; Da Mack se prend pour Michael Jackson, fait des pas de danse, et est nettement moins impressionnant. Un bon match de 7 minutes néanmoins, avec un TJP qui se lâche.
- Mustafa Ali (Pakistan) vs Lince Dorado (Porto Rico) : Un match de high-flyers étrangement nonchalant et peu mémorable.
- Akira Tozawa (Japon) vs Kenneth Johnson (USA) : Un match plus long, avec un Kenneth Johnson parfois inégal et éclipsé par Akira Tozawa, mais qui parvient tout de même à lui tenir tête et à ne pas être ridicule, malgré quelques transitions maladroites.
Du bon, et du moins bon, en somme (et des résultats toujours assez prévisibles, pour le moment).
Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.
Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1 :
Le tournoi commence donc, avec quelques matches plutôt sympathiques, Mauro Ranallo+Daniel Bryan aux commentaires, et une présentation sportive (avec micro-portraits de présentation avant chaque match) efficace.
- Gran Metalik (Mexico) vs Alejandro Saez (Chili) : de la voltige façon lucha (forcément), à peine 4 min et quelques d'action, un Saez qui surjoue un peu beaucoup, mais dans l'ensemble, un match d'ouverture honorable.
- Hoho Lun (Hong-Kong) vs Ariya Daivari (Iran) : le frangin de Daivari tente de marcher dans les traces de ce dernier, mais ce match (là encore 5 minutes à peine) n'est pas très marquant, assez basique et terre à terre, avec un Daivari qui joue les heels.
- Clement Petiot (France) vs Cedric Alexander (USA) : plutôt solide, équilibré, avec une opposition de style entre Petiot, tout en force, technique et agressivité, et Alexander plus en voltige typiquement indy US.
- Kota Ibushi (Japan) vs Sean Maluta (Samoa) : Encore un cousin de The Rock, pour changer, et qui fait ici de la figuration face à Kota, et se fait battre, notamment après avoir semi-raté un saut acrobatique. Un main event plus long, mais sans surprise.
Dans l'ensemble, on est typiquement dans des matches de premier round, qui en gardent beaucoup sous le coude, pour ne pas lasser le public et les spectateurs. Néanmoins, c'est un bon début de tournoi, le booking était assez évident, mais ça augure d'une suite plutôt sympathique.
Dans sa quête infinie de pouvoir, Vince McMahon et son gendre HHH ont décidé de s'accaparer toutes les catégories imaginables du monde du catch, et d'asseoir pour de bon le monopole de la WWE sur celui-ci.
Après avoir pillé sauvagement la majorité des fédérations concurrentes, TNA y compris, voilà donc un tournoi intégralement consacré aux Cruiserweights (connus ailleurs sous le nom de high-flyers, d'acrobates, de spot-monkeys, ou de X-Division).
Un show diffusé sur le Network, et qui commence par une émission spéciale d'une heure présentant les différents participants au tournoi.
Épisode spécial d'une heure présenté par Daniel Bryan, qui récapitule le concept du tournoi CWC (qui a commencé le 13 juillet) ouvert à tous les cruiserweights de la scène indépendante, et présente tous les lutteurs sous un angle sport de combat professionnel, avec portraits, pesées, etc.
Parmi les 32 participants, Rich Swann, Tajiri, Drew Gulak, Zack Sabre Jr., Noam Dar, Daivari, Brian Kendrick, Tony Neese, Kota Ibushi, Cedric Alexander, Johnny Gargano, TJ Perkins, Tommaso Ciampa, Lince Dorado, les Bollywood Boys, et plein de japonais, de mexicains, et compagnie.
Honnêtement assez frustrant en tant qu'ex-fan de la TNA, puisqu'un bon paquet de ces mecs-là étaient disponibles, sous contrat, ou en discussion avec la compagnie, qui a lamentablement laissé une tonne d'occasions lui passer sous le nez (TJP, bordel....) ; et aussi parce que c'est typiquement le genre d'alternative à la programmation habituelle de la WWE que la TNA aurait dû continuer à produire, notamment pour ses One Night Onlys ; mais sinon, du point de vue de la WWE, c'est tout bénéfice : ils repèrent de nouveaux talents sans dépenser un dollar, ils continuent de brosser le web dans le sens du poil, et ils continuent de couper l'herbe sous le pied des fédés indépendantes et de la TNA en bloquant tous les lutteurs participants pendant plusieurs mois, jusqu'à la fin des enregistrements et de la diffusion du tournoi.
Nombreuses rumeurs menaçantes au sujet de NXT, vis à vis du titre visiblement définitif de ce Takeover, et de la réorganisation imminente des brands de la WWE. Espérons que NXT ne va pas en pâtir...
WWE NXT Takeover - The End (08/06/2016) :
# Pre-show #
- Étrange ambiance, avec les trois présentateurs qui se demandent ce que peut bien signifier "The End", et si c'est la fin de la brand, etc...
- "NXT, sponsorisé par Babymetal."
- Toujours du mal à voir, dans ce push de Nia Jax, quoi que ce soit d'autre que "hey, encore une cousine de The Rock, si on en faisait une superstar" ; et honnêtement, ça serait sympa qu'Asuka travaille son anglais, parce que ça fait tâche, là.
- Tease pour le début d'Andrade "Cien" Almas, un luchador qui fait ses débuts démasqué ce soir.
- Récap de Shinsuke Nakamura vs Austin Aries. C'est prometteur.
- Récap de Revival vs American Alpha. Interview de The Revival... je n'y peux rien, je les trouve beaucoup trop génériques, ces deux-là.
- Récap de Joe/Balor. J'ai toujours du mal avec Balor, mais bon...
# The End #
- Grosse récap de toute l'histoire de la NXT, et promesse de la fin du commencement, du commencement de la fin, et du début d'une nouvelle ère. Le show est rebaptisé "The End of the beginning", ce qui est déjà nettement moins inquiétant.
- Perfect Ten Tye Dillinger vs Andrade Cien Almas. Dillinger a un costume ridicule, mais est assez solide dans le ring (un peu le même style que Cesaro, en fait), et le match est particulièrement peu mémorable. Rien d'exceptionnel, mais rien de désastreux non plus.
- Revival vs American Alpha, NXT Tag Titles. Un tag match très compétent, avec un public motivé. Pas forcément fan de la toute fin, ou de cette nouvelle équipe managée par Paul Ellering.
- Aries vs Shinsuke Nakamura. Excellent match, qui a su narrer une histoire intelligente, celle d'un Aries qui se donne à 200%, et perd sur une seule erreur regrettable.
- Asuka vs Jax, NXT Women's Championship. Mwé. Jax est clairement un bon niveau en dessous, nettement plus lente, et se contente de profiter de sa taille et de sa force en abusant du no-selling... mais c'était regardable, bien qu'un peu brouillon çà et là, et avec une fin assez peu marquante.
- Joe vs Finn, Cage match, NXT title. Mwé (bis). Un match en cage, ça limite forcément l'action plutôt que de permettre de la décupler, donc déjà ce n'est pas mon style de match favori, surtout avec cette tendance actuelle à passer par la porte pour s'échapper de la cage. Et pour ne rien arranger, j'ai toujours du mal avec Balor, qui est un bon catcheur, mais a été tellement surhypé sur la base de son maquillage et de son entrée que j'ai toujours du mal à me passionner pour ses matches. Un match de championnat honorable, mais moins spectaculaire que ce que j'espérais.
Un NXT Takeover assez mineur, en fin de compte, mais qui n'est nullement mauvais ; le seul problème, c'est que la compagnie a placé la barre tellement haut durant certains shows passés, notamment au niveau de la division féminine, que forcément, derrière, ça déçoit dès que ça n'est plus aussi excellent.
Après le NXT Takeover de Vendredi, la WWE avait énormément de boulot à faire pour rendre Mania 32 intéressant. Sa solution : en faire un PPV d'une durée de 7 heures...
Wrestlemania 32 - 03/04/2016 :
- Pas regardé le pré-show, parce que bon, il ne faut pas déconner quand même.
- Cette année, nouvelle expérience pour moi, donc, puisque je regarde le show sur AB1, en VF. Promis, je vais faire un effort pour m'accrocher.
- Des bugs d'image à gogo, avec un magnéto qui passe en vrai direct, qui repart en arrière, qui nous fait de l'écran noir... top qualité, AB1. Et puis l'audio, un peu décalé, aussi... m'enfin bon.
- IC Title Ladder Match. Un spotfest d'ouverture assez efficace, sans plus, et avec un résultat assez laulesque (bon, c'est bon, Ryder a eu son Mania moment, on peut le virer, maintenant ?). Le public semble être bien réactif... du moins de ce que j'en entends derrière les commentaires épuisants des deux gugusses.
- Y2J vs AJ Styles. Jericho toujours plus lent que son adversaire, toujours un peu à la traîne sur son placement et dans ses réactions, pour un match dans la droite lignée de leurs affrontements précédents : un peu décevant et maladroit, surtout dans sa première moitié. Là, les quelques minutes de plus ont un peu aidé à remonter la moyenne du match, même si le finish était décevant et prévisible. Vivement qu'AJ passe à autre chose.
- Entrée en scène totalement nawak du New Day en mode Super Sayan Cereals (wtf).
- New Day vs League of Nations. ZzzzzzzzzzZZZZzzzz... oh, les quatre heels ont triomphé des trois faces ? Quelle surprise.
- Foley, Austin et HBk débarquent, et démolissent la League sans effort. Et puis Xavier Woods se mange un stunner, histoire de conclure. Euh... vachement utile, tout ça : le New Day n'en sort pas grandi, et les heels non plus... fail.
- Ambrose vs Brock, Street Fight. De manière assez prévisible, Brock domine, Ambrose reprend le dessus sur un coup bas et en utilisant plein de trucs improbables (la tronçonneuse et la batte barbelée = facepalm), et Brock finit par gagner. Décevant et répétitif.
- Récap du HOF.
- Sasha vs Becky vs Charlotte, Women's Championship. Petit botch de Sasha dans la première minute du match, et un match qui souffre un peu du problème récurrent des filles de la NWT (elles se précipitent un peu trop dans tous leurs mouvements, comme pour prouver quelque chose), mais qui assure néanmoins le spectacle. Pauvre, pauvre Becky, qui n'a pas la chance d'avoir un membre de sa famille pour la pistonner...
- Taker vs Shane, HIAC. Un match qui n'est jamais vraiment crédible, avec un Shane quasi-invulnérable qui résiste à tous les assauts de Taker, sans vraiment jamais vendre convenablement les prises de ce dernier. Décevant, malgré les efforts indéniables de Shane, et quelques bumps brutaux (car, comme prévu, Shane nous fait un Mankind depuis le haut de la cage... et se relève moins d'une minute plus tard).
- Andre The Giant Battle Royale. Baron Corbin est présent (ben tiens), Tatanka et Shaquille O'Neal aussi (LOL), DDP est là (sympa), mais le match est pourri, et Baron Corbin gagne.
- Les Dallas Cheerleaders, The Rock avec un lance-flammes, histoire de meubler, pourquoi pas, après tout, ce n'est pas comme s'il ne restait que 25 minutes de show ! Ah, ben si...
- The Rock continue à meubler au micro. J'ai cessé de l'écouter. La Wyatt Family se pointe, et se fait démolir par Rocky au micro.
- The Rock vs Rowan. Match improvisé, et Rocky est sauvé par Jaune Ceyna. Il est 5h10 du matin, et je regarde Cena et Rocky en train de démolir la Wyatt Family. FML.
- Reigns vs HHH, HW title. Entrée post-apocalyptique ridicule pour l'Autorité, avec Steph qui se prend pour Maria Kanellis, et nous fait un speech grandiloquent mal sonorisé. Reigns hué par tout le monde... jusqu'à ce que la WWE décide de baisser les micros du public. Les commentateurs au bout du rouleau. Un match mou, insipide et interminable (plus de 40 minutes, entrées et post-match compris). Le public qui quitte le stade, et qui commence à chanter n'importe quoi. La WWE qui booste les réactions de la foule avec des applaudissements enregistrés (les mêmes qu'à SD).
Bon, on va faire simple, ce n'était pas bon. Les quatre premiers matches étaient honorables, mais finalement très oubliables, le match des Divas était MOTN, et ensuite, c'était un carnage, passant du Taker/Shane improbable qui n'avait d'intérêt que sa cascade, à la Battle Royale soporifique, au segment interminable de The Rock, à ce main event faisandé au possible. Oublions donc très rapidement ce Mania (qui, en tout, a duré 7 heures, donc... WTF !?), et espérons très fort que le Raw de ce soir soit meilleur, et nous réserve son lot de nouveaux arrivants made in NXT.