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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #usa catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1668 : Jackass 4.5 (2022)

Publié le 15 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, USA, Documentaire, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jackass 4.5 (2022) :

Un peu comme pour les Jackass 2.5 et 3.5 précédents, ce Jackass 4.5 se veut une sorte de making-of de Jackass Forever, retraçant la réalisation du métrage et la réunion de toute la bande après près de 10 ans d'absence, le tout entremêlé de bêtisiers, de scènes et de cascades coupées au montage, ou conservées spécialement pour ces 90 minutes diffusées exclusivement sur Netflix.

L'occasion pour Knoxville et compagnie de revenir sur le projet, sur les ravages de l'âge, et sur la bonne humeur générale du groupe, mais aussi de présenter plus en détail les nouveaux venus, et d'évoquer la pause COVID de 7 mois qui a interrompu le tournage.

Rien de particulier à signaler : ça se regarde facilement, c'est toujours aussi débile, et ça fait un bonus sympathique au film original... sans plus.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1667 : Koati (2021)

Publié le 14 Juin 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Mexique, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Koati (2021) :

Au cœur de la forêt tropicale, trois amis - Nachi (Sebas), un coati rebelle et solitaire, Xochi (Evaluna Montaner), une femelle papillon courageuse, et Pako (Eduardo Franco), une grenouille hyperactive - partent à la recherche de l'Arbre de la vie, pour tenter de sauver leur habitat des manigances de Zaina (Sofia Vergara), une serpente manipulatrice...

Coproduction américano-mexicaine, Koati bénéficie à son générique de nombreux talents, tant au doublage (Vergara, Joe Manganiello) qu'au niveau de la bande originale, et "derrière la caméra", avec une scénariste ayant travaillé sur Coco, et un réalisateur ayant fait ses armes chez Dreamworks.

Pas désagréable, graphiquement et du point de vue de l'animation (de l'animation en 2d, très coloré et chatoyante, ça fait toujours plaisir à voir), mais nettement moins convaincant au niveau de l'écriture, du rythme et de la structure du scénario, Koati finit par laisser assez indifférent, ses qualités comme ses défauts s'équilibrant pour un résultat assez tiède.

Rien de honteux, mais rien de passionnant non plus.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1666 : SEMAINE MIKE MYERS - Supermensch : The Legend of Shep Gordon (2013)

Publié le 13 Juin 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Musique, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Supermensch - The Legend of Shep Gordon (2013) :

Épilogue tardif de la Semaine consacrée à Mike Myers sur ce blog, ce Supermensch est la seule et unique réalisation de Myers à ce jour, un documentaire consacré à Shep Gordon, manager extraordinaire de toutes les stars des années 70 à nos jours, un homme fondamentalement gentil et honnête, qui a tout vu et tout fait au fil de sa carrière.

Il a représenté Alice Cooper, Blondie, Pink Floyd, Groucho Marx, Raquel Welch et bien d'autres ; il a traîné avec Jim Morrison, Janice Joplin, Jimi Hendrix et d'illustres noms de la musique ; il est sorti avec Sharon Stone et avec un nombre incalculable de femmes ; il s'est intéressé à l'art culinaire en devenant l'élève d'un grand chef français étoilé, et a donné naissance du concept de "celebrity chef" en devenant le manager de tous les grands chefs de la planète ; il a adopté les enfants de l'une de ses anciennes petites amies, et les élève désormais comme les siens ; il a distribué et financé des longs-métrages indépendants prestigieux, comme Les Duellistes de Ridley Scott, ou certaines œuvres de Carpenter ; il a servi le petit-déjeuner au Dalaï Lama, et fait partie du Tibet Fund ; il a partagé la garde d'un chat avec Cary Grant ; etc, etc, etc...

Une vie haute en couleurs, racontée avec humour, dynamisme et un peu de solitude par le bonhomme, et appuyée par de nombreux témoignages de stars (qui n'ont que du bien à dire de lui), de reconstitutions rigolardes, et d'images d'archive : de quoi s'amuser pendant la durée d'un métrage qui peut cependant paraître un peu brouillon et éparpillé, au fil d'anecdotes toujours plus improbables, qui survolent parfois certains aspects de la vie de Gordon.

Alors oui, c'est un peu complaisant et parfois à la limite de l'hagiographie, mais finalement, on se laisse porter par le documentaire, et par ce personnage qui a tout vu, tout connu et tout vécu, sans perdre le sourire ni vendre son âme.

4.5/6

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Les bilans de Lurdo : SEMAINE MIKE MYERS - Le Pentaverate (2022)

Publié le 12 Juin 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Netflix, Thriller, USA, Télévision, Review, Fantastique

Six épisodes d'une petite demi-heure au programme de cette mini-série Netflix inspirée de quelques lignes de dialogue du film Quand Harriet découpe Charlie, et qui donne carte blanche à Mike Myers pour qu'il se lâche dans de multiples rôles... soit précisément ce qui était le point faible des films récents du bonhomme.

Reste à voir s'il a su canaliser ses pulsions créatives les plus incontrôlables, pour produire un programme cohérent et amusant...

The Pentaverate (2022) :

Lorsque le Professeur Clark (Keegan-Michael Key) est kidnappé et sa mort annoncée dans les médias, il découvre qu'il a été choisi pour devenir le cinquième membre du Pentaverate, une organisation secrète similaire aux Illuminatis, mais dont les buts sont purement bienveillants. En parallèle, Ken Scarborough (Mike Myers), un journaliste canadien raté, décide de se rendre, avec son assistante Reilly (Lydia West), à une convention de conspirationnistes... où il apprend l'existence du Pentaverate, et décide d'enquêter sur l'organisation pour relancer sa carrière.

Et d'office, la réponse est négative : non, Mike Myers n'a pas su se canaliser, non, la série n'est pas intéressante de bout en bout, et oui, ça ressemble à un vague projet de long-métrage que Myers a tenté de vendre ici ou là, avant de se rabattre sur un format mini-série trop long pour son propre bien, et au budget trop important pour ne pas partir en vrille (une série Netflix, en somme).

Pourtant, difficile de nier que les idées de Myers ne soient pas nombreuses et improbables : un peu comme dans ses films précédents, on a droit à de l'humour graveleux, de l'humour méta, des personnages caricaturaux interprétés par Myers, des gags récurrents plus subtils qu'il n'y paraît au premier abord, des gags visuels rappelant Austin Powers (le passage dans l'orgie, avec Netflix qui tente de censurer en temps réel toute trace de nudité à l'écran), des caméos à gogo (de Jeremy Irons en narrateur, à Jennifer Saunders, en passant par Ken Jeong, Rob Lowe, Maria Menounos), le tout autour d'un propos vaguement développé sur les fake news, le journalisme contemporain et les conspirationnistes, agrémenté d'effets spéciaux conséquents et gratuits et de décors excentriques.

Pour peu qu'on ne soit pas réticent au travail de Myers, le programme se laisse même plutôt bien regarder durant ses premiers épisodes, présentant un univers certes étrange, mais aussi étrangement cohérent. Et puis, progressivement, à mesure que le tout bascule dans un murder mystery évident et transparent, l'intérêt s'étiole, et la lassitude gagne.

Dommage, parce que ponctuellement, ça fonctionne, et que Myers a clairement des idées à revendre (ainsi qu'une certaine mélancolie qui transparaît, ici et là, tout au long du programme). Mais The Pentaverate possède autant de points négatifs que de points positifs, si ce n'est plus (mention spéciale à Ken Jeong, qui fait du Ken Jeong en roue libre) et si la mini-série reste inventive et décalée, voire unique en son genre, elle tourne aussi rapidement à vide, partant fréquemment dans des tangentes inutiles, ou des gags qui auraient mieux fait d'être coupés au montage.

Très inégal, donc, et à voir en connaissance de cause.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1665 : SEMAINE MIKE MYERS - Love Gourou (2008)

Publié le 11 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Love Gourou (The Love Guru - 2008) :

Deuxième gourou lifestyle le plus populaire de la planète, Pitka (Mike Myers) est engagé par Jane Bullard (Jessica Alba), propriétaire des Maple Leafs. Sa mission : aider son joueur vedette, Darren Roanoke (Romany Malco), a se remettre de sa séparation avec sa femme (Meagan Good), qui le trompe avec Jacques Grandé (Justin Timberlake), gardien de but d'une équipe adverse...

Après un Chat Chapeauté guère probant, Myers revient à la comédie plus adulte moins enfantine, en appliquant la même formule que pour les Austin Powers (caméos, gags, passages chantés et dansés, slapstick, décalage, quatrième mur, etc) mais sans l'élément parodie d'un genre cinématographique.

Ce qui fait une grosse différence : alors que le côté graveleux et sexuel de l'humour pouvait s'expliquer par le caractère de super-espion dragueur et échangiste sorti des 60s d'Austin, ici, ça passe nettement moins bien, et ça peine à convaincre, ou à rendre son personnage principal sympathique.

D'un autre côté, si la satire des gourous lifestyle à l'américaine, drapée d'atours bollywoodiens toujours à deux doigts du cliché ethnique, est finalement assez pertinente (notamment les platitudes et acronymes bidons assénées via présentation powerpoint), elle est finalement très/trop californienne, et pas vraiment parlante. Idem pour tout ce qui concerne le hockey sur glace et les enjeux du film, trop canado-canadiens pour être intéressants.

Et puis il y a Jessica Alba, assez transparente...

Après, ça se regarde, principalement parce que c'est dynamique, et que Myers a le bon goût de ne jamais dépasser les 90-95 minutes avec ses films, mais ça reste assez faible, et la formule des longs-métrages de Myers s'est clairement essoufflée.

Marishka Hargitay/6

(2.25/6)

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Un film, un jour (ou presque) #1664 : SEMAINE MIKE MYERS - Le Chat Chapeauté (2003)

Publié le 10 Juin 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Horreur, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Chat Chapeauté (The Cat in the Hat - 2003) :

Dans un monde étrange et surréaliste, deux enfants, Conrad et Sally (Spencer Breslin, Dakota Fanning) laissés chez eux par leur mère absente (Kelly Preston) voient leur babysitter léthargique remplacée par un étrange Chat chapeauté humanoïde (Mike Myers), bien décidé à leur faire retrouver le sens du fun et à leur faire vivre un après-midi inoubliable...

Une tentative improbable de réitérer le succès du Grinch, avec une autre adaptation en prises de vue réelles de Dr Seuss, sortie en salles à Noël, mettant en scène un autre comédien protéiforme grimé en créature étrange, dans des décors surréalistes et saturés... et ça ne fonctionne pas.

Loin de moi l'idée de m'offusquer de cette adaptation en prétendant qu'elle trahit l'œuvre originale, comme bon nombre de critiques l'ont fait outre-atlantique, que ce soit pour le Grinch ou pour ce Chat Chapeauté : contrairement aux Américains, nous n'avons pas, par chez nous, la nostalgie et le culte des livres du Dr Seuss.

Mais quelque chose ne fonctionne vraiment pas dans ce Chat, à commencer par la dose conséquente de remplissage autour du récit original (une soixantaine de pages, forcément, ça ne suffit pas pour faire un film, et les scénaristes - des anciens de Seinfeld - rajoutent ainsi des tonnes de personnages secondaires et de digressions inutiles). Ce qui, dès le début du film, alourdit le tout.

Lorsque Mike Myers et son chat à l'accent de Brooklyn débarquent, le rythme s'accélère heureusement, et le tout se transforme en cartoon live frénétique... pas totalement maîtrisé. Assez logique, puisque le Chat n'est là que pour apporter du chaos dans la vie des deux enfants, mais frustrant, car cinématographiquement, ça s'éparpille, c'est fatigant, et c'est bourré de scories, comme un caméo de Paris Hilton, un Alec Baldwin superflu, un Mike Myers en roue libre (qui a d'ailleurs repris à l'identique certains des gags de ce film dans Love Gourou), et des tentatives de sous-entendus et de clins d'œil plus "adultes" qui font vraiment tâche.

Après, il faut bien reconnaître que du côté de la direction artistique, le travail abattu est remarquable : on adhère ou pas à l'esthétique seussienne, mais le mélange de surréalisme, d'absurde et de décalage, souvent jusquauboutiste dans ses choix (le film était la première réalisation d'un ancien directeur artistique de longs-métrages à l'esthétique très marquée - des productions de Sonnenfeld, de Burton, de Silberling...), est à saluer, d'autant que les effets pratiques sont multiples.

Et il faut aussi reconnaître que l'interprétation est plutôt juste, dans l'ensemble, notamment du côté des enfants.

Mais comme je l'ai dit et répété plus haut, le film, lui, ne fonctionne pas vraiment, ou alors seulement par moments, ce qui est loin d'être suffisant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1663 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers dans Goldmember (2002)

Publié le 9 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, UK, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Austin Powers dans Goldmember (Austin Powers in Goldmember - 2002) :

Le Dr Evil décide de remonter le temps jusqu'en 1975, pour y faire équipe avec le maléfique Goldmember (Mike Myers) pour mettre en place un rayon tracteur et attirer une météorite immense sur Terre. Mais Austin Powers et la séduisante Foxxy Cleopatra (Beyonce Knowles) s'opposent à ces plans diaboliques...

Un troisième volet dont je ne gardais, bizarrement, pas grand souvenir, et en le revoyant aujourd'hui, je comprends vite pourquoi : à l'instar des deux premiers volets, Goldmember utilise jusqu'à plus soif les mêmes formules, les mêmes ressorts comiques, les mêmes gags, parfois poussés plus loin (du bigger louder, en somme), mais ici, tout semble... déséquilibré.

Un peu comme si tout le monde s'était laissé emporter par l'enthousiasme ambiant, et avait oublié de recadrer un peu les errances du scénario, les moments en roue libre de Mike Myers, le manque d'enjeux, et tout et tout. Goldmember, notamment, est un personnage inabouti, assez transparent, clairement sous-développé et jamais particulièrement drôle.

Plus amusant, cela dit, le fait de s'apercevoir, à postériori, que Spectre (avec Daniel Craig) a totalement repompé le rebondissement final de cet Austin Powers sur la fraternité de Evil et d'Austin. Sauf que, bien entendu, Spectre l'a fait au premier degré, alors que dans Goldmember, si ce n'était pas indispensable (la saga laisse, amha, trop de place aux daddy issues de tout le monde), cela se justifiait par le double rôle de Myers.

Après, que dire d'autre sur ce métrage un peu décousu ? Ça reste fidèle aux épisodes précédents, ça se regarde malgré quelques vannes vraiment redondantes (tout ce qui concerne la Taupe tombe vraiment à plat), des numéros musicaux gratuits, du slapstick inégal et un peu trop de caméos...

Mais à nouveau, sans surprise, ce troisième volet ne restera pas dans ma mémoire : l'effet de surprise est passé, et la franchise Austin Powers aurait eu besoin de se renouveler plutôt que de décliner (brièvement) la même recette à la sauce 70s.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1662 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers 2 - L'Espion qui m'a tirée (1999)

Publié le 8 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Musique, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, UK, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Austin Powers 2 - L'Espion qui m'a tirée (Austin Powers : The Spy Who Shagged Me - 1999) :

Bien décidé à se venger d'Austin Powers, le Dr. Evil utilise une machine à voyager dans le temps pour remonter en 1969 et dérober le mojo d'Austin, alors cryogénisé. Austin fait alors de même et, avec l'aide de la séduisante Felicity Shagwell (Heather Graham), il tente d'empêcher Evil et son clone, Mini-Me, de changer le cours de l'Histoire...

On prend les mêmes (personnages, concepts, mise en forme et, fréquemment, gags) et on recommence, en bénéficiant d'un budget deux fois plus important que précédemment et mettant les bouchées doubles à tous les niveaux : plus d'années 60, plus de sous-entendus et de vannes graveleuses, plus de moments chorégraphiés, plus de musique, plus de tout, en fait.

Et honnêtement, ça fonctionne peu ou prou autant que le premier film, même si ce n'est pas exempt de scories : toujours une propension à laisser certains gags ou certaines scènes durer un peu trop longtemps, certains personnages sont légèrement trop poussés (Fat Bastard, avec Myers qui refait son accent écossais, a quelques répliques amusantes, mais reste assez limité en intérêt), il y a du placement produit maladroit, et un abus (délibéré) de références pop modernes.

Mais les nouveaux personnages, comme Mini Me, joyeusement absurde et psychopathe, Rob Lowe en jeune Robert Wagner, Frau Farbissina ou encore Felicity Shagwell (une Heather Graham qui a l'air de s'éclater, et donne plus de personnalité à son personnage que Hurley dans le premier), l'époque, et toujours cette tendance à partir dans l'absurde, le méta, le décalé, qui assure que Myers et son équipe ne prennent jamais trop au sérieux leur personnage principal et ses aventures, et ont conscience des défauts de leur écriture.

Bref, ça reste sympathique, le final est plutôt efficace, et le gag récurrent du montage "Regardez, là haut, ça ressemble à une grosse..." fonctionne vraiment trop bien pour faire la fine bouche.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1661 : SEMAINE MIKE MYERS - Austin Powers (1997)

Publié le 7 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, UK

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Austin Powers (Austin Powers : International Man of Mystery - 1997) :

En 1997, pour lutter contre le maléfique Dr. Evil (Mike Myers), récemment revenu à la vie et décidé à conquérir le monde moderne, les services secrets britanniques décryogénisent Austin Powers (Mike Myers), super-espion séducteur issu des années 60, et demandent à Vanessa Kensington (Elizabeth Hurley) de l'aider à se réacclimater à notre époque...

Un pastiche toujours amusant des films d'espionnages des 60s et de James Bond, cet Austin Powers, fréquemment plus intelligent qu'on ne veut ben le dire, passe plutôt bien au revisionnage : ça reste plein de seconds rôles bien castés, la réalisation et le montage sont inventifs (les interludes musicaux, les scènes de "nudité avec des objets") et s'il y a bien quelques petits flottements ici ou là (le syndrome du gag ou du sketch laissé en roue libre et coupé bien trop tard), ainsi que quelques approximations (Elizabeth Hurley est assez inégale dans certaines scènes, oubliant ponctuellement de réagir dans certaines fusillades ou surjouant à d'autres moments), le film fonctionne toujours plutôt bien, porté à bout de bras par Myers dans ses deux rôles principaux.

Pas forcément un chef d'œuvre de subtilité ou toujours de très bon goût, mais la bonne humeur générale et le charme des 60s font que cette comédie décomplexée conserve son mojo, même 25 ans après sa sortie.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1660 : SEMAINE MIKE MYERS - Quand Harriet découpe Charlie (1993)

Publié le 6 Juin 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Thriller, Romance, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Quand Harriet découpe Charlie (So I Married an Axe Murderer - 1993) :

Malheureux en amour car trop exigeant, Charlie MacKenzie (Mike Myers), un poète beat de San Francisco, s'éprend de Harriet (Nancy Travis), jeune bouchère séduisante de la ville, et décide de la présenter à ses parents écossais (Brenda Fricker, Mike Myers). Mais petit à petit, Charlie se persuade que Harriet est une tueuse en série qui arpente le pays, laissant les cadavres de ses amants sur son passage...

Début d'une semaine consacrée aux premiers rôles de Mike Myers (en ignorant délibérément les deux Wayne's World, qui sont principalement des extensions de sketches du SNL), à commencer par cette comédie romantique noire plutôt sympathique, bien qu'assez datée années 90 (notamment musicalement).

Une comédie romantique qui prend progressivement des atours de psycho-thriller un peu prévisible, mais assez drôle, en particulier dans sa dernière partie, qui vire presque au slapstick façon Chuck Jones.

Alors certes, on pourra regretter que Myers nous fasse déjà son numéro habituel de déguisement (ici pour interpréter le personnage de son père, à l'accent écossais que Myers ressortira dans Austin Powers et dans Shrek) et qu'il surjoue parfois encore un peu trop (façon SNL), mais entre les gags ponctuellement absurdes (j'aime vraiment beaucoup le gag du placard à porte en verre qui se remplit de fringues et autres objets) et la sous-intrigue WTF d'Antony LaPaglia qui croise bon nombre de personnages secondaires décalés, il y a de quoi s'amuser, même si l'on devine, ici ou là, les bribes d'un film plus noir et corrosif que ne l'est le résultat final.

4/6

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Les bilans de Lurdo : Upload, saison 2 (2022)

Publié le 5 Juin 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Sitcom, Télévision, USA, Amazon

Seconde saison de cette série d'anticipation du créateur de The Office, une série diffusée sur Amazon et qui, sans être mauvaise, n'avait pas forcément laissé de souvenirs impérissables à ses spectateurs : mélange de comédie satirique, de thriller et de romance impossible, le tout se trouvait souvent le postérieur entre plusieurs chaises, sans jamais totalement convaincre dans l'une ou l'autre des catégories.

Au point d'avoir oublié les trois-quarts de la saison 1 alors que j'entame cette nouvelle fournée de sept épisodes d'une petite demi-heure...

Upload, saison 2 (2022) :

Séparés par la technologie, Nathan (Robbie Amell) et Nora (Andy Allo) ont pris des directions différentes : lui est coincé dans l'au-delà d'Horizon, avec une Ingrid (Allegra Edwards) toujours plus collante, et elle a rejoint le camp des Ludds, un groupuscule anti-technologie qui a prévu de saboter Horizon. Et il reste toujours l'affaire du meurtre de Nathan, qui reste irrésolue...

Et malheureusement, cette seconde saison assez brève continue de confirmer les tendances de la première, avec un programme s'éloignant de plus en plus de la comédie, pour insister sur quelque chose de pas très abouti.

Attention, le ton général reste léger et ponctuellement, des idées amusantes surnagent ici et là, mais alors que la série peinait déjà à équilibrer ses différentes facettes (romance, satire, sitcom, enquête sur un meurtre...), ici, elle s'engage dans une voie contestataire et anti-capitaliste non seulement un peu hypocrite (vu que le tout est produit pour Amazon), mais qui est trop superficielle pour convaincre.

L'humour passe ainsi au troisième plan, la romance est désormais quasi-impossible (les deux personnages principaux passent une bonne partie de la saison séparés), la satire reste assez basique, et l'enquête sur le meurtre est laissée en filigrane (voire oubliée en cours de route), les scénaristes préférant consacrer de longues scènes aux Ludds, un mouvement terroriste rebelle luddite à la limite de la secte, dans lequel Nora est embarquée de manière un peu abrupte dans le season premiere.

On se retrouve ainsi avec de l'espionnage industriel, beaucoup de scènes dans le monde réel, une Ingrid omniprésente (à l'écriture souvent bipolaire), des personnages secondaires pas très attachants (la stagiaire, Aleesha de plus en plus abrasive, la patronne excentrique), de la politique américaine insérée au forceps (les swing states, la restriction du droit de vote, etc), et surtout une étrange impression de compression des intrigues générales, comme si une saison de 10 épisodes avait été amputée de trois épisodes en cours de route, obligeant les scénaristes à éliminer beaucoup de tissu connectif et de gras, et à faire évoluer de manière catapultée toutes les relations (notamment celle de Nora et de Matteo).

C'est ultra-maladroit, assez inabouti, et comme le tout se termine par un cliffhanger assez frustrant, on se retrouve avec une saison bancale et peu satisfaisante, qui ne laissera pas un souvenir impérissable...

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : True Story with Ed and Randall, saison 1 (2022)

Publié le 4 Juin 2022 par Lurdo dans Anthologie, Biographie, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA

Adaptation d'un format australien pour NBC/Peacock, True Story with Ed & Randall se veut une série au croisement du testimonial et de la comédie, avec une forte inspiration de Drunk History, qui voyait de grands moments et des anecdotes historiques narrées par des comiques imbibés, et reconstitués à l'écran en costume par des acteurs issus d'horizons multiples et variés.

Ici, c'est un peu la même chose, l'alcool et l'importance des anecdotes et des événements en moins...

True Story with Ed and Randall, saison 1 (2022) :

Ed Helms et Randall Park reçoivent des invités venus leur raconter leur histoire, souvent incroyable mais vraie...

Six épisodes à la durée très variable, de 30 à 60 minutes, et à l'intérêt à l'identique : pour être franc, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce True Story, un True Story souvent trop sérieux pour son propre bien, et manquant de la touche alcoolisée de Drunk History pour apporter de la folie au tout.

Les récits ne sont ainsi bien souvent pas à la hauteur de l'hilarité générale voulue, et les reconstitutions manquent souvent de punch ou d'énergie : que ce soit un ouvrier sans gêne fan des Steelers de Pittsburgh qui décide de s'introduire dans le stade où se joue le Super Bowl, et finit par partager une douche avec son équipe ; une jeune libyenne fan de catch et de rap qui tente de se faire élire présidente de classe dans son lycée américain ; un immigré indien qui organise un faux vol à la tire pour impressionner le père de sa fiancée ; un lycéen à la famille ultra-stricte, qui tente de se rendre en secret au bal de promo ; une professeure de science qui est confrontée à des vomissements en série dans sa classe en pleine inspection académique ; un jeune asio-américain gay qui s'improvise sauteur à la corde de compétition pour rester proche de l'élu de son cœur ; un employé de bureau qui, en répondant à une invitation électronique reçue par erreur, se retrouve embarqué dans un enterrement de vie de garçon de métalleux, dans le Vermont ; une bridezilla qui doit survivre à une allergie carabinée au beau milieu de son mariage ; ou un futur papa qui se plie en quatre pour calmer les envies de son épouse enceinte... les résultats sont souvent vaguement divertissants, mais laissent trop souvent de marbre.

Il y a bien quelques reconstitutions plus sympathiques et décalés que la moyenne, comme celui du bal de promo (avec Terry Crews en père de famille ultra-strict), celui de l'institutrice (Tawny Newsome, avec Lauren Ash et Mindy Sterling dans de rôles secondaires), ou le mariage calamiteux (avec une Shannon Woodward en mode future mariée qui tombe en morceaux), mais pour la plupart, le tout ressemble trop souvent à un défilé d'invités de C'est mon choix venus raconter des anecdotes plus ou moins excentriques sur leur vie.

Et ça s'arrête là. Manque de folie, manque d'énergie, manque de réelles anecdotes extraordinaires, True Story se regarde donc passivement, sans plus, et paraît parfois trop sous-développé pour son propre bien. Bof.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1659 : Everything Everywhere All at Once (2022)

Publié le 3 Juin 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Romance, Action, USA, Science-Fiction, Animation, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Everything Everywhere All at Once (2022) :

Propriétaire de laverie en difficultés financières, Evelyn Wang (Michelle Yeoh) a une vie assez quelconque et malheureuse, aux côtés de son mari, le timide Waymond (Ke Huy Quan) et de sa fille lesbienne, Joy (Stephanie Hsu). À l'occasion de la visite de son père, le strict Gong Gong (James Hong) et d'un audit des impôts, cependant, la situation se complique pour Evelyn, en proie à un stress énorme : lorsqu'une version de Waymond issue d'un univers parallèle se manifeste, Evelyn apprend que le multivers est en danger, menacé par Jobu Tupaki, une version maléfique de sa fille, qu'Evelyn est la seule à pouvoir l'arrêter...

Alors c'était donc ça le film indépendant encensé par la critique américaine, qui ne se privait pas de le comparer positivement à Doctor Strange in the Multiverse of Madness, en incitant les spectateurs à aller plutôt voir cette production plutôt que le film Marvel...

Sur le papier, la comparaison est évidente, cela dit, puisque les deux films abordent directement le concept du multivers, se permettent des excentricités visuelles et thématiques improbables... et que EEAAO est produit par les frères Russo, piliers de l'écurie Marvel. Ajoutez à cela le fait que EEAAO mette en avant une distribution asiatique, et que c'est un film A24, ce qui implique, outre une forte indulgence critique, un caractère "film indé américain" très prononcé, et voilà, un nouveau chouchou de la critique américaine... à tort ou à raison ?

Ce n'est pas aussi simple, en fait. De l'aveu même des personnages, le film, très inventif, n'a pas grand sens, et c'est volontaire : on se retrouve ici avec une comédie fantastique déglinguée, à mi-chemin entre Terry Gilliam, Matrix, Charlie Kaufman, Ratatouille et le cinéma d'arts martiaux asiatique, un métrage barré réalisé par un duo ayant fait ses armes dans les comédies tv absurdes, les clips vidéos très stylisés, la publicité et Swiss Army Knife (le film avec Daniel Radcliffe en cadavre flatulent).

Pendant une grosse demi-heure/trois quarts d'heure (sur une durée de 2h20), EEAAO paraît ainsi (probablement à dessein) très confus, à grand renfort de montage décalé, de structure éclatée, etc, jusqu'à ce qu'Evelyn comprenne enfin les règles du voyage multidimensionnel. À partir de ce moment, le récit devient plus fluide et linéaire, ou du moins, plus facile à suivre, et laisse derrière lui les explications pour partir de plein pied dans un grand n'importe quoi d'expérimentations visuelles, créatives et scénaristiques.

Oui, c'est absurde, c'est métaphysique, c'est symbolique, c'est métaphorique, c'est ridicule (Jamie Lee Curtis en boogeywoman des impôts), c'est parfois graveleux, idiot, non-sensique, et les scènes de combat sont fréquemment accélérées, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt bien, pour peu qu'on adhère à la folie ambiante, et à la résolution façon "le pouvoir de l'amour".

Ce qui aide, c'est que le côté technique du film est très maîtrisé (même si on frôle fréquemment le trop plein d'idées et de concepts à l'écran), et que Michelle Yeoh et les autres acteurs sont impeccables - ça n'en fait pas pour autant un chef d'œuvre immédiat, particulièrement pertinent ou original thématiquement parlant (les métaphores sont assez évidentes, le poids des traditions et de l'héritage chez les immigrants, le conflit des générations sont des thèmes assez classiques), mais l'approche est intéressante et suffisamment amusante pour que l'on passe un bon moment.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1658 : Supercool (2022)

Publié le 2 Juin 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, USA, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Supercool (2022) :

Meilleurs amis au lycée, Neil (Jake Short) et Gilbert (Miles J. Harvey) rêvent de faire partie des ados cools de l'établissement. Lorsque Neil se réveille un beau matin dans la peau d'un jeune homme au physique de mannequin, tout change soudain pour lui ; avec l'aide de son meilleur ami, et de Jimmy (Damon Wayans Jr.), un voisin charismatique, Neil va tout faire pour passer une soirée folle, et pour séduire l'élue de son cœur, Summer (Madison Davenport)...

Mouais. Énorme bof, en fait, que cette teen comedy écrite et réalisée par des Finlandais, mais se voulant être dans la tradition des teen comedies américaines classiques. Le problème étant qu'il n'y a ici rien du tout d'original et de mémorable, le film se contentant d'étaler ses influences sans rien réinventer, ressemblant fréquemment à une sorte de comédie Disney ou Nickelodeon sur laquelle on aurait greffé des dialogues et des scènes graveleuses.

Il faut dire que le casting n'aide pas forcément à se défaire de cette impression, puisque plusieurs membres de la distribution (au demeurant compétents) sont issus de séries tv Disney/Nick - Jake Short, notamment, qui est loin d'être physiquement convaincant en nerd coincé fan de comic-books (ce n'est pas de sa faute, il a juste un physique de tv), et dont la transformation en Josh Cranston est presque contre-productive, tant l'insipidité du physique de ce dernier est notable.

À côté, il y a bien Damon Wayans Jr., qui tourne à vide, et Iliza Shlesinger, dans un petit rôle amusant, mais dans l'ensemble, le tout ronronne immédiatement, dès sa première demi-heure, et ne passe jamais la seconde. Supercool a ainsi beau multiplier les éléments décalés et déglingués, comme les morceaux étrangement datés ou très européens (de l'eurodance, en particulier), la mayonnaise ne prend jamais vraiment.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1655 : Tic et Tac, les Rangers du Risque (2022)

Publié le 30 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Policier, Review, USA

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Tic et Tac, les Rangers du Risque (Chip 'n Dale : Rescue Rangers - 2022) :

Parce que leur ancien collègue Monterey Jack (Eric Bana) a disparu, probablement enlevé par une bande de malfrats bootleggers de dessins animés, Tic (John Mulaney) et Tac (Andy Samberg) sont contraints de renouer trente ans après s'être séparés en de mauvais termes...

Une comédie familiale Disney réalisée par l'un des membres des Lonely Island (le groupe de comiques auquel appartient Andy Samberg, qui double ici Tac), écrite par des scénaristes de sitcom, et qui lorgne très fortement sur une version un peu plus cynique et moderne (époque et humour Lonely Island obligent) de Roger Rabbit, avec cet univers où humains et toons cohabitent, et où les personnages de tous les studios se mélangent.

Et c'est plutôt amusant, dans l'ensemble, que ce soit au niveau du doublage (le passage où tous les personnages de Seth Rogen apparaissent ensemble à l'écran, J.K. Simmons qui s'amuse en chef de la police), des caméos (réels ou animés), des idées improbables (la rédemption d'Ugly Sonic), l'illustration musicale, et la facture technique globale, tout à fait honorable, mélangeant les styles d'animation et leur rendu à l'écran.

Après... ça reste une comédie un peu goguenarde qui, sous le prétexte d'une enquête policière, se contente de chambrer pendant 90+ minutes l'industrie cinématographique et le monde de l'animation : c'est sympa, on sourit fréquemment (surtout si l'on a toutes les références), mais le rythme et des dialogues inégaux, ainsi qu'un trop-plein de coups de coude au spectateur, font que finalement, ça reste bien en dessous de son modèle.

Je m'attendais à apprécier un peu plus, mais finalement, ça manque clairement de folie et c'est trop balisé pour vraiment marquer les esprits.

3.75/6

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Critiques éclair - Star Trek Strange New Worlds 1x01-03 (2022)

Publié le 29 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Star Trek, Télévision, CBS, USA, Strange New Worlds

Alors même que je viens à peine de terminer la piteuse saison 2 de Star Trek Picard, passons directement à son successeur, Star Trek Strange New Worlds, série en 10 épisodes présentée comme un retour aux sources de la franchise Star Trek, profitant de la présence du Capitaine Pike et de l'Enterprise dans la saison 2 de Discovery pour proposer une série aux épisodes plus unitaires, au format plus rétro, et à l'énergie bien différente des réinventions plus modernes assez décevantes.

Reste à voir si la promesse sera tenue...

Star Trek - Strange New Worlds, saison 1 (2022) :

- 1x01 : Alors qu'il hésite à reprendre le commandement de l'Enterprise, le Capitaine Pike (Anson Mount) doit réunir son équipage pour aller secourir Number One (Rebecca Romijn), son premier officier, emprisonnée sur une planète suite à un premier contact ayant mal tourné...

Un épisode de lancement un peu bavard, au rythme des dialogues assez soutenu et dense (et parfois artificiel), mais pas désagréable pour autant, notamment par qu'il renoue enfin avec la formule du Trek classique, pleine d'espoir et de message positif. C'est bien simple, contrairement à Discovery ou Picard, ça ressemble enfin à du Star Trek.

Visuellement, c'est une remise au goût du jour plutôt réussie, donc, mélangeant le rétro aux techniques et effets modernes (le générique est plutôt joli), et scénaristiquement, c'est dans la droite lignée des épisodes de premier contact de TOS, avec déguisements, mission sur une planète inconnue, leçon de morale de Starfleet, et, pour une fois, des personnages qu'on nous présente clairement, avec des noms et des personnalités variées.

Après, ce n'est pas parfait, la réalisation de Goldsman est moyenne, et j'ai quelques réserves sur le traitement des Vulcains, sur l'interprétation de Peck (un peu raide), sur le look et la caractérisation de Chapel, sur le maquillage de l'Andorien ou sur l'intégration d'une Noonien-Singh à bord (décidément, la team Kurtzman a vraiment une obsession pour Khan et tout ce qui tourne autour de lui), mais pour l'instant, c'est une bonne surprise. À voir comment ça évolue, comme d'habitude...

- 1x02 : l'Enterprise surveille une comète sur le point d'entrer en collision avec une planète, et d'éradiquer sa population, mais lorsque l'équipage tente d'en modifier la trajectoire, il est attaqué par les Bergers, un peuple extraterrestre surpuissant considérant la comète comme une déité, et prêt à tout pour que personne ne change sa destinée...

Ça continue d'être très sympathique, tout ça, avec déjà une tendance qui se dégage et qui fait plaisir : l'Enterprise de Pike est un environnement chaleureux, où tout le monde socialise, et en deux épisodes, j'en sais déjà plus au sujet des personnages secondaires de l'équipage qu'en quatre années de Discovery.

Alors certes, cela se fait parfois au travers de grosses ficelles (comme cette tendance à donner des passés traumatiques et tragiques à tout le monde, en guise de développement), mais au moins, ça a le mérite d'exister, et de donner de l'épaisseur aux protagonistes. Ici, cet épisode est ainsi presque centré sur Uhura, qui met à profit ses talents de musicienne et de traductrice pour sauver la situation, dans une scène pas très loin des notes de musique de Rencontres du Troisième Type.

On pourra reprocher à l'épisode sa dernière ligne droite un peu brouillonne et approximative, mais ce qui vient avant est très agréable, entre une exploration (initialement) très Giger, des effets spéciaux impeccables, et une ambiance générale plaisante entre les membres de l'équipage, Pike, et compagnie.

Un peu en dessous du pilote à cause de sa résolution, mais ça continue sur une bonne lancée.

- 1x03 : Alors que l'Enterprise est en orbite d'une colonie illyrienne abandonnée, une tempête ionique isole Pike et Spock à la surface ; à bord du vaisseau, une mystérieuse épidémie se déclenche alors, et seule Una (Rebecca Romijn) semble immunisée...

Encore un épisode ma foi plutôt sympathique, bien qu'imparfait, avec une remise au goût du jour du mystère médical à la mode Trek, comme on a pu en avoir dans TOS, Next Generation, ou encore Voyager. Ici, un virus lié à la lumière (on ne va pas trop s'attarder sur la plausibilité du mode de transmission, c'est préférable), qui donne l'occasion à Rebecca Romijn d'occuper le devant de la scène, et de développer son personnage.

C'est loin d'être désagréable, et ça amène la thématique de l'eugénisme sur le tapis, notamment du point de vue de la descendante de Khan, mais pour être franc, c'est plus dans l'exécution et dans certains raccourcis narratifs que se trouvent les points faibles de l'épisode : à plusieurs reprises, je me suis demandé si le script original n'avait pas été amputé de quelques pages au tournage, tant certains moments et certaines résolutions semblaient abruptes (je pense notamment à la quasi-régénération façon Doctor Who, pas très inspirée ; les colons électriques, totalement oubliés en cours de route dans la conclusion de l'épisode), et d'autres un peu inutiles (la révélation sur M'Benga, par exemple, aurait mérité d'être gardée pour plus tard).

Après, ça reste tout de même nettement au-dessus des deux autres séries actuelles de la franchise, et ça n'aurait pas à rougir de la comparaison avec les premières saisons de Next Generation : c'est déjà un bel effort de la part des producteurs ; manque simplement un peu de rigueur, pour l'instant...

 

(à suivre...)

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Critiques éclair - Star Trek Picard 2x10 + bilan (2022)

Publié le 28 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Drame, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, Amazon, CBS, USA, Picard

Allez, courage, plus qu'un épisode pour ce qui est une saison clairement ratée de Picard, brouillonne, sans direction et sans maîtrise...

Star Trek Picard, saison 2 (2022) :

- 2x10 : Alors que le lancement de la mission Europa est imminent, Picard et compagnie doivent tout faire pour s'assurer de son bon déroulement...

*soupir*

Une petite cinquantaine de minutes jamais cohésives, avec un compte à rebours artificiel, des drones qui ne servent qu'à donner quelque chose à faire à Rios et compagnie pendant quelques minutes, et toute une succession de scénettes assez détachées les unes des autres, n'ayant pour vocation que de boucler au plus vite toutes les sous-intrigues pour arriver à une conclusion Picardo-centrique extrêmement prévisible.

À ce titre, je n'ai pu m'empêcher d'éclater de rire en voyant débarquer Wesley Crusher, sorti de nulle part et promu de Voyageur à une sorte de Guetteur interdimensionnel ; de me facepalmer en voyant le dossier papier "Projet Khan" de Soong ; de pouffer en entendant la décision de Rios de rester sur Terre (et donc de se prendre de plein fouet la Seconde Guerre Civile et la Troisième Guerre Mondiale imminentes) ; ou encore de lever les yeux au ciel au moment de la mort de Tallinn...

Seul surnagent, dans tout cela, les adieux de Q à Picard. C'est touchant, c'est juste, c'est presque émouvant, et c'est bien la seule chose de réussie dans ce season finale.

- Bilan -

Ça avait plutôt bien commencé, en fait. Après une saison 1 de Picard à côté de la plaque, et une saison 4 de Discovery prenant un peu l'eau de partout, on se disait que cette saison 2 de Picard, à l'équipe créative modifiée, ne pourrait pas faire pire... et le season premiere semblait partir dans une direction intéressante.

Et puis finalement, non.

Trop préoccupée par l'idée de faire de Picard le centre du monde The Next Generation, et de trouver quelque chose à faire aux autres acteurs sous contrat, la saison 2 de Picard a rapidement viré à une sorte de best-of faisandé et dérivatif de la franchise Trek (Borgs, voyage temporel, réalité alternative dystopique, Q, etc) où rien n'est bien développé, introduit ou justifié, une compilation phagocytée par une "étude psychologique" du personnage de Picard, qui ressemblait surtout à un moyen pour un Patrick Stewart frêle et vieillissant d'exorciser certains de ses traumatismes psychologiques d'enfance bien réels.

Résultat, on s'ennuie, ça n'avance pas, ça multiplie les entorses à la continuité, à la logique, à la cohérence interne, et surtout ça promet la présence de Q qui, malheureusement, ne doit être en tout et pour tout que dans une demi-douzaine de scènes de la saison (ironiquement, les meilleures du lot).

Jamais surprenante, jamais intéressante, bourrée d'éléments superflus, approximatifs et mal utilisés, Picard saison 2 est un ratage. Mais à ce point de la résurrection de la franchise, fallait-il en attendre autre chose ?

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Un film, un jour (ou presque) #1653 : La Bulle (2022)

Publié le 26 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, Netflix

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La Bulle (The Bubble - 2022) :

En pleine pandémie de Covid, l'équipe de Cliff Beasts 6, énième volet d'une série de blockbusters, se retrouve en quarantaine dans un luxueux hôtel, afin d'y tourner le métrage. Il y a là Carol (Karen Gillan), qui revient dans la franchise après un flop professionnel retentissant ; Krystal (Iris Apatow), une tiktokeuse engagée pour son nombre d'abonnés ; Dieter (Pedro Pascal), un acteur sérieux aux nombreux problèmes d'addiction ; Lauren (Leslie Mann), l'une des actrices vedettes de la série ; Dustin (David Duchovny), autre star de la série, persuadé de pouvoir réécrire le film pour lui donner un message ; Sean (Keegan-Michael Key), qui aime se présenter comme un guru du bien-être ; et bien d'autres encore, qui tous tentent de cohabiter et de tourner un film dont personne ne veut vraiment...

Une comédie Netflix made in Judd Apatow, supposément inspirée de la bulle anti-covid ayant entouré le tournage de Jurassic World 3... et qui ressemble énormément à un film de Kevin Smith : défilé de caméos amusants mais gratuits, métrage se moquant gentiment de l'industrie, rôles importants donnés à la femme et à la fille du réalisateur (cette dernière étant par ailleurs le seul personnage sympathique du film), gags graveleux, script longuet, complaisant et assez approximatif...

On dirait donc beaucoup un film de potes à la Smith en mode jemenfoutiste, et honnêtement, ça ne fonctionne pas franchement. Jamais particulièrement drôle ou inspirée, la satire hollywoodienne tourne très souvent à vide, l'humour est trop générique pour vraiment taper juste, et alors qu'il y aurait eu là, dans ce cadre d'hôtel de luxe où tout le monde habite, de quoi faire un vaudeville déconneur et super rythmé, le film se déroule mollement, manquant cruellement de rythme et d'énergie.

Et puis il y a ces scènes de Cliff Beasts 6, très loin du blockbuster à la Jurassic World, et beaucoup plus près d'un mockbuster cheapos façon Asylum.

Seule différence avec les films de Kevin Smith, cela dit, mais une différence notable : la sincérité et le côté sentimental des œuvres de Smith. Chez Apatow, pas de sincérité, uniquement du cynisme goguenard, qui donne un côté vraiment creux au produit final.

À la limite, au format 90-95 minutes, ça aurait pu passer. À plus de deux heures, ça coince.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1652 : Ambulance (2022)

Publié le 25 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA

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Ambulance (2022) :

Parce qu'il a besoin d'argent pour l'opération de son épouse, Sam (Yahya Abdul-Mateen II), ancien militaire, accepte d'aider son frère Danny (Jake Gyllenhaal) à réaliser le braquage d'une banque. Mais ce dernier tourne au désastre, et les deux frères se retrouvent à voler une ambulance avec à son bord Cam (Eiza González), une ambulancière volontaire, et un policier blessé abattu par Sam : une poursuite gigantesque s'engage alors avec toutes les forces de police de Los Angeles...

Après un 6 Underground bancal pour Netflix, Michael Bay remet le couvert avec un budget nettement plus limité (40 millions à peine), pour une adaptation d'un film danois, transformé en thriller d'action imparfait, mais nettement plus intéressant et pêchu que son œuvre précédente.

J'ai eu un peu peur pendant la première demi-heure, principalement de mise en place et de présentation, assez maladroite et mal structurée, avec un Michael Bay qui tente de donner de l'énergie et du style à son métrage avec des plans virevoltants en drone, des dialogues toujours en mouvement, un montage nerveux qui taille dans des dialogues et des scènes qui auraient pu rendre le braquage plus crédible et moins approximatif, etc : ça trébuche un peu, on a parfois la nausée, et la mayonnaise ne prend pas vraiment.

Et puis la poursuite en ambulance se déclenche, et là, immédiatement, ça démarre et ça s'emballe. Il y a bien quelques baisses de rythme, quelques rebondissements WTF (l'opération à rate ouverte, le van invisible peint en vert fluo), quelques digressions inabouties, quelques faiblesses narratives évidentes (le personnage du flic afro-américain revanchard est inutile et sous-développé, en plus de manquer de charisme) et plusieurs faux raccords flagrants dans le montage, mais bizarrement, les trois acteurs principaux très impliqués (notamment Gyllenhaal, À FOND DEDANS !!!) et le savoir-faire global de Bay suffisent à rendre ce thriller improbable assez agréable à suivre.

Alors ce n'est pas un chef d'œuvre, et dans les mains de quelqu'un d'autre, ce script aurait donné un DTV assez basique, mais ça se regarde plutôt bien.

3.75/6 (dont 0.25 pour le chien de Michael Bay, très sympathique)

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Un film, un jour (ou presque) #1651 : Dans un autre monde - Les coulisses de La Reine des Neiges II (2020)

Publié le 24 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Jeunesse, Disney, Review, Télévision, USA, Les bilans de Lurdo

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Dans un autre monde - Les coulisses de La Reine des Neiges II (Into the Unknown : Making Frozen II - 2020) :

Une mini-série documentaire de six épisodes de 40-45 minutes, diffusés sur Disney +, et qui se veut un gros making-of de La Reine des Neiges 2, exhaustif et sans fard.

Il ne faut cependant pas s'attendre à l'équivalent d'un The Sweatbox qui chroniquerait toutes les difficultés rencontrées par un projet mis en chantier trop vite et trop tôt, ou bien par une vision créative aux antipodes de celles des pontes du studio : ici, on est plus dans le gros making-of complaisant d'un peu plus de trois heures, arbitrairement découpé en épisodes à la durée de plus en plus courte, et qui retrace sans trop d'aspérités la dernière année de production du métrage.

Sans surprise (principalement pour moi, qui n'ai jamais vraiment accroché à ce second film), on s'aperçoit tout de même que le film a connu des errances créatives un peu embarrassantes pour un métrage de ce calibre, et a été victime de coupes de dernière minute assez conséquentes, à quelques semaines de la sortie... mais comme l'ambiance générale du documentaire, c'est "chez Disney, on est une grande famille, on s'aime tous, et tout est formidable", mâtinée de feel-good féministe, il n'y a pas de moment vraiment marquant ou choc dont on se souviendra ultérieurement.

Tout au plus réalise-t-on rapidement que Jennifer Lee s'est probablement un peu laissé dévorer par la hype du phénomène Frozen, et par les innombrables analyses symboliques et autres quêtes de sens auxquelles le web s'est consacré depuis la sortie du premier film : on la sent décidé à faire de ce deuxième film quelque chose de profond, d'adulte et de mature, ce qui, forcément, se retourne contre elle à la fin, lorsque les projections tests indiquent clairement que les enfants sont totalement largués par le métrage, et s'ennuient.

Après, pour qui n'a jamais vu de making of de ce type sur un film d'animation, Into The Unknown reste une production instructive et complète, qui couvre tous les aspects de ce genre d'entreprise. Et si l'on est fan de Frozen au point de se déguiser en Elsa aux conventions, nul doute qu'on trouvera ici de quoi satisfaire son besoin de Reine des Neiges.

En l'état, je reste cependant un peu mitigé sur le tout, et sur ses digressions pas forcément indispensables, qui donnent l'impression d'un remplissage inutile.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1650 : La Route d'Eldorado (2000)

Publié le 23 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA, Histoire, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Route d'Eldorado (The Road to El Dorado - 2000) :

En 1519, Miguel (Kenneth Branagh) et Tulio (Kevin Kline), deux arnaqueurs espagnols, obtiennent une carte au trésor menant à la cité perdue d'Eldorado. Sans le vouloir, les voilà embarqués pour le Nouveau Monde, où ils sont pris pour des dieux par les habitants d'El Dorado, ce qui les arrange bien : pendant que Miguel se prend au jeu, Tulio, lui, s'éprend de la séduisante Chel (Rosie Perez), une autochtone bien décidée à aider le duo à piller la ville en échange de son ticket de sortie. Mais Tzekel-Kan (Armand Assante), le sorcier local, voit tout cela d'un tout autre œil...

Mise en chantier en parallèle de Kuzco, par un Katzenberg fraîchement parti de Disney avec des bribes d'informations sur le projet d'alors, Kingdom of the sun, cette Route d'Eldorado m'avait totalement échappé au fil des ans... et quand je vois le résultat à l'écran, je comprends pourquoi.

Parce que malgré toute la supposée "réévaluation critique" connue par le film aujourd'hui (en réalité, cette "réévaluation critique" est une conséquence directe de l'arrivée à l'âge adulte, et en position d'écrire des chroniques web, des enfants ayant grandi avec le film, persuadés que tout ce qu'ils ont aimé durant leurs jeunes années mérite d'être revu à la hausse, et que si le film est devenu un meme, c'est bien qu'il est mémorable et donc de qualité), cet El Dorado n'est pas bon, loin de là.

Passons sur les éléments les plus évidents : le script peu inspiré, lorgnant sur l'Homme qui voulut être Roi, avec ce que ça implique de colonialisme, de sauveur blanc, etc ; le personnage de Chel, cliché de la sauvage sensuelle, sexuelle et exotique ; la caractérisation minimaliste (pour ne pas dire absente) des deux protagonistes, particulièrement transparents les 3/4 du temps ; le fait que tout le monde parle anglais sans le moindre problème de compréhension...

Il y a aussi la musique, une combinaison d'un score inégal de Zimmer et Powell, et de chansons insipides d'Elton John, dont on se demande parfois s'il n'a pas refilé à la production des chutes de ses albums précédents, tant les morceaux paraissent fréquemment hors sujet (il y a bien It's Tough to be a God, qui est amusante et donne lieu à quelques moments animés rigolos, mais bon...) ; l'animation, assez typique des productions Dreamworks de l'époque, avec une utilisation du numérique assez voyante, que ce soit pour insérer des éléments 3d, pour créer des effets de profondeur, d'ombre ou des mouvements de caméra - ça a mal vieilli, tout ça, et la direction artistique inégale n'aide pas ; et puis l'impression constante d'un film un peu bâclé et superficiel, comme si un premier jet de scénario avait été mis en production en urgence pour concurrencer Kuzco... et tant pis si le film parait alors assez creux dans sa globalité (le personnage de Cortes, qui fait de la quasi-figuration).

Bref, pas mal de défauts, et je suis donc très loin d'être convaincu...

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Moon Knight, saison 1 (2022)

Publié le 22 Mai 2022 par Lurdo dans Critiques éclair, Histoire, Comédie, Action, Aventure, Romance, MCU, Marvel, Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, USA, Égypte, Drame

Nouvelle série Marvel, Moon Knight était attendue au tournant par bon nombre de lecteurs de comics, le personnage ayant une place bien à part dans l'univers Marvel, à mi-chemin entre surnaturel assumé, drame psychologique et ersatz décalé de Batman ; place donc à l'adaptation télévisuelle du personnage, en six épisodes d'un peu moins d'une heure...

Moon Knight, saison 1 (2022) :

Après plusieurs événements étranges, Steven Grant (Oscar Isaac), vendeur anglais à la boutique de souvenirs d'un musée, découvre qu'il souffre d'un dédoublement de la personnalité et que Marc Spector (Oscar Isaac), son autre personnalité, est un mercenaire violent, aux ordres d'un dieu vengeur égyptien, Khonshu. Dans l'armure protectrice du Chevalier de la Lune, Spector utilise ainsi les pouvoirs conférés par Khonshu pour punir les criminels... jusqu'à ce qu'Arthur Harrow (Ethan Hawke), au service d'une déité rivale, tente de libérer cette dernière pour qu'elle applique son jugement meurtrier à toute l'humanité.

Plutôt réussie, cette adaptation de Moon Knight, une adaptation assez "sérieuse", à mi-chemin entre aventure archéologique, récit superhéroïque classique et thriller psychologique : une série qui, par de nombreux aspects, peut évoquer le Legion de FX mais en beaucoup plus accessible et en moins prétentieux (je l'ai déjà mentionné ici, mais Legion, j'ai décroché en cours de route), et totalement (à l'exception d'une brève mention de Madripoor) détachée du reste du MCU (pour le meilleur et pour le pire : je n'aurais pas été contre une réplique ou deux inscrivant le panthéon égyptien dans l'univers Marvel au sens large).

Et une grande partie de la réussite de Moon Knight tient clairement en l'interprétation d'Oscar Isaac, dans un double (voire triple) rôle central, relativement bien écrit et maîtrisé. Il ne faut pas pour autant négliger ce que l'équipe technique à l'origine du projet a apporté à ce dernier : réalisateur et compositeur égyptiens, illustration musicale locale, il se dégage de la série une vraie impression d'authenticité (nettement plus que dans Black Panther, par exemple), et le programme sait capitaliser sur celle-ci pour créer une dimension exotique et mythologique qui sied bien au personnage, éloignant Moon Knight de l'ombre de Batman, auquel il est très souvent comparé.

La série n'est cependant pas sans défaut : Ethan Hawke convainc moyennement en prêcheur jusqu’au-boutiste au postiche capillaire assez voyant, le scénario se retient clairement de trop partir dans des délires psychologiques à la Legion (il y en a déjà une bonne dose, et le script est saupoudré d'indices et de pistes inexplorées) ou de plonger dans des thématiques auxquelles 6 épisodes de 45 minutes ne rendraient pas justice (il y aurait quelque chose à dire sur le symbolisme d'un juif qui renie sa religion et devient l'esclave d'un dieu égyptien), et je dois avouer que le costume de Moon Knight (pas celui de Mr. Knight, impeccable) reste l'un des bémols du show, pour moi, à la fois trop épais et massif, trop détaillé, et pas assez organique.

Mais dans l'ensemble, j'ai plutôt apprécié le tout, en particulier les passages façon La Momie, dans le désert jordanien, dans les tombes, avec les dieux mi-humains, mi-animaux (l'affrontement façon Kaijus au pied de la Grande Pyramide, dans le final) : il y a de vrais passages réussis et impressionnants (aidés par la musique et les visuels), plutôt mémorables (le ciel étoilé qui remonte le temps), et la série parvient à donner envie d'en savoir plus au sujet de ce personnage mineur du MCU - ce qui n'était pas gagné d'avance (cf Echo, dont tout le monde se contrefout, mais que Marvel semble décidé à mettre en vedette malgré tout...)

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Les bilans de Lurdo : Saturday Morning All Star Hits! - saison 1 (2021)

Publié le 21 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Anthologie, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Netflix, USA

Huit épisodes d'une vingtaine de minutes au programme de cette série conçue par Kyle Mooney, produite par Lorne Michaels, et qui évoque énormément les sketches décalés et parfois malaisants de Mooney pour le Saturnay Night Live de Lorne... des concepts un peu bizarres, souvent dépressifs, et qui ici sont développés sur plus de quatre heures, pour le meilleur et pour le pire...

Saturday Morning All Star Hits! - saison 1 (2021) :

Le destin de Skip (Kyle Mooney) et Treybor (Kyle Mooney), frères jumeaux animateurs d'une émission de cartoons pour enfants, le Saturday Morning All Star Hits !, alors même qu'ils sont confrontés au succès, à la jalousie... et à un meurtre.

C'est probablement ce qui saute tout de suite aux yeux : avec ses perruques approximatives et l'omniprésence de Mooney à l'écran, SMASH! donne vraiment l'impression d'être une suite d'idées de sketches proposées par Mooney au SNL, et refusées pour des raisons diverses et variées.

Une suite de sketches qui n'est pas sans évoquer l'étrangeté d'autres courts-métrages, ceux diffusés sur Adult Swim : en mêlant les formats et les supports (dessin animé, émission tv, flash info, publicités, bande-annonces, etc), le côté nostalgique des années 80-90, et en apportant une noirceur notable à ses visuels ultra-flashys, SMASH semble parfois lorgner sur Too Many Cooks et autres productions de ce genre.

La forme et le fond se mêlent ainsi et évoluent au gré de la saison, commençant par une émission jeunesse assez typique de la télévision américaine de l'époque : les jumeaux présentent des cartoons, ces cartoons sont très dérivatifs (une parodie de Denver le dernier dinosaure, une autre des Bisounours, une des Cosmocats), et dès le pilote, on réalise qu'un ton très particulier s'installe dans SMASH : la popularité d'un des jumeaux pèse à son frère, Randy le dinosaure est dépressif et a des problèmes de couple, les Create-A-Crittles sont un quatuor d'oursons artistes pédants fonctionnant à la drogue, les Strongimals sont des guerriers ultra-violents qui prêchent la paix... puis arrivent les ProBros, frères cadets de superstars du sport qui jalousent leurs aînés, Lil' Bruce, un dessin animé racontant l'enfance problématique d'un comique de stand-up raté (personnage issu du SNL, d'ailleurs), etc.

Bref, le show évolue rapidement sur le fond, à mesure que Skip devient une superstar, que son personnage phagocyte totalement le cartoon Strongimals, qu'il tourne un long-métrage avec Johnny Rash (l'équivalent de Johnny Depp), et que son frère devient de plus en plus amer.

En parallèle, au travers de bulletins d'information, on apprend la disparition d'un duo de jeunes acteurs (Geraldine Viswanathan, Dylan Sprouse) liés de près à Rash, et le tout dégénère bien vite, jusqu'à une conclusion absurde et improbable.

Le seul problème, en fait, c'est le format. Avec ses épisodes de plus de 25 minutes, SMASH prend largement son temps (surtout dans la première moitié de la saison), présentant des épisodes entiers de Strongimals, des Crittles et de Randy (doublés par des noms connus - Paul Rudd, Emma Stone)... ce qui, au bout d'un moment, a tendance à lasser. Le programme prend son temps, parfois trop, et la parodie n'est pas toujours suffisamment percutante ou pertinente pour mériter de s'étendre aussi longtemps sur ces cartoons, d'autant que la chute n'est pas toujours à la hauteur de la mise en place.

Probablement qu'avec des épisodes de 20 minutes, tout au plus, j'aurais mieux apprécié le programme et ses ambitions. En l'état, SMASH! m'a globalement diverti, sans jamais vraiment me passionner : il manque à mes yeux un petit quelque chose pour que le tout se défasse vraiment de son image de sketch du SNL en version longue.

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Un film, un jour (ou presque) #1649 : Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022)

Publié le 20 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Wandavision, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, MCU, Marvel, USA, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Doctor Strange in the Multiverse of Madness (2022) :

Lorsque Docteur Strange (Benedict Cumberbatch) rencontre America Chavez (Xochitl Gomez), une adolescente traquée par une entité maléfique voulant lui dérober son pouvoir de voyage transdimensionnel, il la prend sous son aile, et tente de la protéger. Mais il réalise rapidement que c'est Wanda (Elizabeth Olsen) qui en a après la jeune fille, et qu'elle est prête à tout pour obtenir ce qu'elle désire...

Sam Raimi revient derrière la caméra pour ce second métrage Doctor Strange, un véritable rollercoaster nerveux et énergique qui fait à la fois suite à Wandavision, à Spider-man : No Way Home, et à tout le multivers que Marvel construit depuis le début de la Phase 4, notamment au travers de la série What If.

Ici, après un démarrage sur les chapeaux de roues, le film ne ralentit jamais vraiment, pour une course-poursuite constante portée par la présence de Cumberbatch, l'interprétation habitée d'Elizabeth Olsen (vraiment impeccable), et la fraîcheur de la jeune Xochitl Gomez, assez attachante en America Chavez : on retrouve l'excentricité de Raimi derrière la caméra, avec plein de renvois à la filmographie du bonhomme, parfois évidents (Bruce Campbell qui se fait passer à tabac par sa main), parfois beaucoup plus subtils (angles de caméra, bruitages, etc), mais qui donnent à ce Doctor Strange 2, dans l'ensemble, une atmosphère plus horrifique, y compris dans les passages obligés du multivers (je pense notamment aux caméos des Illuminatis, qui se transforment en jeu de massacre pour un Raimi qui se lâche).

En somme, ce DS2 est inventif, rythmé, délibérément chaotique et excentrique, il ouvre autant de portes qu'il en ferme et s'amuse avec son sujet, assumant clairement à la fois son statut de film super-héroïque, de tragédie (pour Wanda) et sa folie visuelle, pour un résultat très agréable à suivre.

Après, ce n'est pas parfait : je regrette notamment la sous-utilisation, par Elfman, du thème et des orchestrations associées à Strange et utilisées par Giacchino dans les autres films du MCU, quelques effets sont un peu en dessous (le troisième œil frontal de Strange), et je ne suis pas méga fan de l'arrivée de Charlize Theron en Clea, mais bon, cela reste des défauts mineurs pour un film très enthousiasmant (probablement le meilleur de cette Phase 4).

4.75/6

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1648 : Président par accident (2003)

Publié le 19 Mai 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Politique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Président par accident (Head of State - 2003) :

Conseiller municipal d'un district de Washington, Mays Gilliam (Chris Rock) est un homme de la rue, proche des minorités et de ses semblables. Jusqu'à ce que l'une de ses bonnes actions attire sur lui l'attention du Parti Démocrate, qui décide de faire de Mays le candidat du Parti face au Vice-Président républicain en place... une candidature aussi improbable que radicalement différente de ce dont l'establishment politique a l'habitude.

Une satire politique de et avec Chris Rock, à la fois au scénario, devant et derrière la caméra, pour un résultat très mitigé, à la fois assez lucide sur le monde politique, mais aussi étrangement naïf (surtout en regard de l'élection d'Obama, six ans plus tard).

Et surtout, le film possède une structure assez décousue et chaotique, une succession de sketches, d'idées en vrac, de mélange inabouti d'humour satirique, de slapstick et d'absurde, et de musique ultra-datée fin 90s/début 00s, pour un résultat qui ne convainc pas vraiment, et semble trop souvent s'éparpiller pour être efficace.

Dommage.

2.75/6

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