Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Mon conte de fées de Noël (A Merry Scottish Christmas - 2023) :
Lorsque leur mère Jo (Fiona Bell) les invite tous deux à passer les fêtes de fin d'année en Écosse, au château de Glencrave, Lindsay (Lacey Chabert) et Brad Morgan (Scott Wolf) se retrouvent pour la première fois depuis bien longtemps. Et alors même que le frère et la sœur tentent de renouer, ils découvrent qu'ils sont en réalité les héritiers du château, qui appartient à leur mère, duchesse ayant caché ses origines et tout quitté pour partir en Amérique dans sa jeunesse...
Un téléfilm Hallmark unanimement bien reçu par les spectateurs outre-Atlantique, mais qui, je dois bien l'avoue, m'a laissé plutôt indifférent.
Pourtant, l'environnement écossais (et irlandais) avait tout pour me plaire, mais comme le gros du métrage repose sur la réunion de Scott Wolf et Lacey Chabert, trente ans après la série La vie à cinq (pour laquelle je n'ai aucune nostalgie particulière, et qui a droit ici à de multiples clins d'œil), sur un enthousiasme assez forcé de tous les acteurs interprétant des Écossais (cela dit, j'ai trouvé Tom Noonan/Hamish plutôt attachant et amusant) et sur un dérivé de récit royal à la Hallmark (qui ne tient pas forcément la route dès qu'on y réfléchit un peu), ça ne m'a pas vraiment passionné (y compris au niveau de la romance flasque de Chabert avec James Robinson, que j'ai déjà vu un peu plus tôt dans la saison, dans Saving Christmas Spirit).
À se demander si, une fois de plus, le projet n'a pas été bricolé à la va-vite, à partir d'une destination de vacances tirée au hasard dans une liste proposée par Chabert, et de la réunion de La vie à cinq. Après, ce n'est pas non plus désastreux et ça change un peu des romances princières habituelles, mais ça a vraiment peiné à conserver mon intérêt jusqu'à la fin, tant ça ronronne, notamment dans ses dialogues à cœur ouvert.
3 - 0.25 pour l'âge respectif des acteurs (pas vraiment convaincants en tant que frère, sœur et mère) + 0.25 pour le caméo dansant de WillKemp = 3/6 (en étant généreux)
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Le Fabuleux marché de Noël (A Heidelberg Holiday - 2023) :
Souffleuse de verre et peintre américaine, Heidi Heidelberg (Ginna Claire Mason) décroche enfin une place au célèbre marché de Noël de Heidelberg, en Allemagne, pour y vendre ses créations. Sur place, elle loge au sein de la famille de Lukas (Frédérik Brossier), qui l'accueille à bras ouverts et l'aide à redécouvrir l'héritage culturel de ses ancêtres...
Un téléfilm Hallmark (du scénariste de l'amusant Le Voyageur de Noël) s'inscrivant directement dans la lignée de Joyeux Noël, diffusé un peu plus tôt dans la saison, et qui voit donc une Américaine découvrir l'Europe, ses traditions, blablabla, pour une raison X ou Y. Sauf qu'ici, c'est déjà nettement plus sympathique que dans le métrage tourné (partiellement) en France.
Heidelberg est en effet nettement plus agréable à l'œil que le patchwork bancal Rouen/Bulgarie de Joyeux Noël, le ton est assez léger, l'interprète principale y met du sien, elle a une bonne alchimie avec son prétendant, et si l'on n'échappe pas au côté "les Américains découvrent le monde" assez didactique (lorsqu'elle découvre les traditions locales) et improbable (lorsqu'elle s'étonne de la numérotation paire/impaire des boîtes aux lettres), dans l'ensemble, c'est meilleur que prévu, même s'il n'y a rien ici de transcendant.
3.5/6 (mention spéciale au postier allemand, assez amusant)
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A Christmas Blessing (2023) :
Présentatrice d'émissions culinaires à succès, Mandy Gilmore (Lori Loughlin) décide de tout plaquer pour voyager et dîner dans tous les restaurants étoilés du Michelin. Mais une escale préalable dans le Milwaukee pour y régler l'héritage de sa tante l'amène à s'investir dans la banque alimentaire de cette dernière, aux locaux récemment rachetés par un commerçant local, Adam Carraway (James Tupper)...
Un long-métrage GAF dans la droite lignée du Fall into Winter de l'année dernière, à savoir le même couple vedette dans une histoire culinaire assez balisée, sauf qu'ici, A Christmas Blessing lorgne un peu plus vers les téléfilms de Noël des années 70/80, lorsqu'ils étaient diffusés sur de grands networks comme ABC et CBS.
Comprendre par là que c'est une histoire pleine de bons sentiments, de charité envers son prochain, de bienveillance... et d'un peu de religion, GAF oblige, puisque Jesse Hutch joue ici le rôle d'un ange serviable et excentrique qui aide Mandy et les autres à remettre en route la banque alimentaire locale.
En temps normal, j'aurais probablement rechigné devant ce point de scénario, mais le tout passe plutôt bien, en partie parce que Hutch interprète son rôle de manière très réservée et particulière, et que ça se marie plutôt bien avec le thème global du métrage.
Après, ça reste un téléfilm de Noël à l'ancienne, plus axé sur le sens profond de cette période de l'année pour les Américains que sur la romance principale (de toute façon pas aidée par un James Tupper composant ici un personnage bredouillant, superstitieux et maladroit qui ne fonctionne pas réellement, notamment avec sa couleur capillaire fraîchement refaite). Mais les personnages secondaires (dont Laura Bertram) sont sympatoches, le rythme nonchalant fonctionne tout de même, et la religion n'est pas trop présente ni trop prosélyte (prière du repas mise à part).
C'est honorable, en somme.
3.5/6
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We're Scrooged (2023) :
Professionnels ambitieux qui ne se sont pas revus depuis leur séparation durant leurs études, Sarah (Tamara Duarte) et Scott (Andrew Bushell) reviennent dans leur ville natale à l'occasion de la réunion de leur classe de lycée, et se retrouvent. Mais le couple a des rapports tendus, et a perdu l'esprit de Noël : les deux cadres reçoivent alors la visite de trois fantômes qui leur font revivre les Noël passés, présents et futurs...
Une relecture de Dickens par Brain Power Studio (48 vœux de Noël, Le plus beau Noël de ma vie, Un Noël à croquer, Une âme sœur pour Noël, À Noël, mon Prince viendra 1, 2 et 3) pour UpTV, avec ce que ça comporte de budget limité, mais aussi de ton un peu plus léger et décomplexé : on pourra débattre du bien fondé de conserver les mêmes acteurs trentenaires pour incarner les versions adolescentes de leurs personnages, de l'écriture un peu maladroite de certains dialogues, ou de l'utilisation d'un personnage numérique approximatif pour incarner l'esprit des Noël présents, alors même que le téléfilm n'en a clairement pas les moyens, mais bon...
Ça se regarde sympathiquement, c'est assez décontracté, et ça parvient à être plus sérieux, plus sombre et plus dépressif lorsque vient le moment des Noël futurs, comme il se doit... donc ça passe.
3.25/6
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Mon petit mensonge de Noël (The Truth About Christmas - 2018) :
Spin doctor responsable de la campagne de son compagnon George (Damon Dayoub), futur maire de New York, Jillian (Kali Hawk) passe son temps à déformer la réalité à des fins politiques... jusqu'au mensonge de trop, qui attire sur elle le courroux du Père Noël en personne. Désormais maudite, Jillian ne peut plus dire que la vérité, ce qui lui pose bien des problèmes professionnels et personnels, d'autant qu'elle doit rencontrer sa future belle-famille pour la toute première fois...
Une comédie festive produite par MarVista (aïe), mais au budget visiblement plus confortable puisque diffusée sur Freeform, et possédant une illustration musicale plus pop et marquée (voire envahissante) que la moyenne du genre...
Après, niveau scénario, ça commence comme un La Course au jouet, avant de devenir un pseudo Menteur, menteur pas désagréable, donc ça ne casse pas forcément trois pattes à un canard ; et niveau casting, ça ne déborde pas de charisme, mais ça fonctionne plutôt correctement, néanmoins, principalement parce que c'est moins formaté que les autres productions MarVista pour Hallmark et compagnie.
Le tout reste ainsi amusant et gentiment décalé, mais on ne peut nier que ça s'essouffle un peu en cours de route, et il est difficile de ne pas percevoir, çà et là, un scénario sous-développé, qui propose un embryon de triangle amoureux oublié en cours de route (Jillian se rapproche du frère de George, comprend qu'elle doit changer de vie, que ça ne peut pas coller avec George, elle se sépare de lui, et puis... rien), une scène assez laborieuse de stand-up jamais drôle et une perte notable de rythme et d'intérêt dans son dernier acte.
Dommage.
Un petit 3/6, en étant gentil.
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Superpapa (2023) :
Depuis la mort de son épouse dans un accident, Christophe (Michael Youn) est psychorigide et névrosé, au grand dam de son fils ado, Victor (Gabriel Diefenthal). Il se propose ainsi pour servir d'accompagnateur à la classe de neiges de son fils, juste avant Noël, mais une électrocution de dernière minute confère à Christophe un don étrange : celui d'entendre les pensées des adolescents qui l'entourent...
Supposément un téléfilm de Noël romantique à la française, diffusé sur TF1 mi-novembre, Superpapa est en réalité plus proche d'un pitch de film de Michael Youn (ou de la bande à Fifi) très dérivatif (Ce que veulent les femmes est même directement cité dans les dialogues), une histoire de classe de neige vaguement inaboutie (ce n'est jamais particulièrement drôle ou rythmé), auquel ont été greffés un embryon de romance avec le personnage interprété par Jenifer, un titre insipide et quelques décorations de Noël en arrière-plan.
Et si je dis embryon, c'est parce que le tout reste vraiment superficiel et sous-développé, la faute à une écriture qui peine à ne pas rendre ses personnages féminins principaux cassants et antipathiques, et à créer la moindre alchimie entre ses acteurs.
En fait, c'est bien simple, le film tient sur les épaules de ses personnages secondaires (Virginie Hocq et Ludovik), qui apportent un peu de folie et d'excentricité à un tout trop timoré, sur les décors enneigés agréables, et parce que ses ados ne sonnent pas faux et sont relativement naturels.
Mais sorti de ça, mwébof : vite vu, vite oublié.
2.5 + 0.5 parce que la production est compétente = un petit 3/6, et encore...
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Le Festival des Pères Noël (The Santa Summit - 2023) :
Trois amies et collègues - Jordin (Hunter King), enseignante en arts plastiques récemment séparée, Ava (Amy Groening), prof. de maths nerd ayant un faible inavoué pour un collègue, et Stella (Stephanie Sy), prof. d'anglais et de musique désabusée, cynique et grincheuse - décident, pour des raisons diverses et variées, de participer au Santa Summit, une tournée des pubs de la ville où tout le monde est déguisé en Père Noël. À cette occasion, Jordin croise le chemin d'un mystérieux Santa (Benjamin Hollingsworth) pour lequel elle a un coup de foudre, et avec ses amies, elle va passer la journée à tenter de le retrouver à chaque étape de leur tournée...
Mais c'est très sympathique, tout ça.
Une sorte de The Night Before (et autres films similaires) au féminin, en mode tous publics (Hallmark oblige), avec des actrices attachantes (je m'attends à ce qu'Amy Groening soit bientôt en tête d'affiche de l'un des prochains films de la chaîne) et qui ont une alchimie de BFF impeccable, des personnalités bien marquées, un rythme maîtrisé, des extérieurs enneigés naturels (où tout le monde se gèle gentiment, merci le tournage au Canada), une romance qui ne phagocyte pas le métrage, des running gags amusants, des personnages secondaires décalés, et une vibe très sitcom NBC moderne qui fait assez plaisir.
Très atypique, pour du Hallmark, au point qu'on en vient même à se demander si le film n'est pas un scénario de comédie indépendante non produite recyclé/récupéré par Hallmark.
En tout cas, c'est une excellente surprise, légère, drôle et décomplexée.
4.25/6
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The Holiday Fix Up (2021) :
Sam (Jana Kramer), présentatrice d'une émission de rénovation populaire, décide de retourner dans sa ville natale pour aider un vieil ami à restaurer une auberge endommagée par les intempéries. Là, elle se retrouve associée à Sam (Ryan McPartlin), son ex, et malgré une relation conflictuelle, le duo va tout faire pour remettre l'auberge sur pied avant Noël...
Un téléfilm Lifetime qui était recommandé çà et là sur la base de l'alchimie de son couple principal (qui, effectivement, fonctionne très bien), mais qui au final, reste ultra-balisé et quelconque. À commencer par son esthétique globale, très Lifetime, assez moderne, propre, lumineuse, froide, avec un design d'intérieur jamais vraiment chaleureux ou festif, et des extérieurs clairement tournés à une période nettement plus clémente, météorologiquement parlant (il fait beau, le ciel est bleu, il n'y a pas un poil de neige - hormis les quelques bouts de neige artificielle posés çà et là)...
Ajoutez à cela une certaine fascination du scénario pour les émissions de tv réalité/rénovation, que je ne partage pas du tout, un assistant/producteur gay flamboyant qui apporte une petite touche d'excentricité pas désagréable, mais un peu overzetop, une bande originale qui lorgne sur un certain motif musical festif du premier Harry Potter, et un récit qui, globalement, ronronne assez vite, entre disputes, regards amoureux, disputes, réconciliations, etc... et l'on se retrouve avec un film assez peu probant ou intéressant, qui ne se démarque réellement que par sa bataille de boules de neige en mode ultra-dramatique, et par l'interprétation amusante de Maria Menounos.
Mais c'est tout.
2.5/6
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Journey to Christmas (2023) :
En pleine tournée médiatique caritative, Cali Caldwell (Ash Tsai), célèbre mannequin et influenceuse, est contrainte de se réfugier, à quelques jours de Noël et le temps d'une tempête de neige, dans la famille de son chauffeur, Jack (Joey Heyworth). Là, Cali redécouvre sa vocation oubliée de créatrice de mode, ainsi que le plaisir d'un Noël familial et traditionnel, loin des exigences de sa carrière et de son manager autoritaire...
Un métrage initialement intitulé A Model Christmas (ce qui était déjà plus pertinent et logique, vis à vis de l'intrigue) diffusé sur GAF, et qui s'avère... heu... générique et inoffensif au possible. Le problème, en fait, c'est qu'il n'y a absolument aucun conflit ou aucune tension dramatique dans 90 % du film, hormis le méchant manager qui ressurgit au téléphone çà et là.
Le reste du temps, c'est une protagoniste gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère, qui rencontre une famille gentille, honnête, bien sous tous rapports, humble et sincère (y compris l'ex de Jack, théoriquement là pour créer un peu de tension et un triangle amoureux, mais qui au final n'est qu'un facteur très secondaire qui s'excuse platement de la manière dont elle a traité Jack par le passé) et qui passe des fêtes de Noël avec ces braves gens. Et c'est à peu près tout.
La distribution est peu marquante (Tsai est sympathique, mais récite un peu son texte çà et là, Heyworth n'a pas grand charisme), l'écriture simpliste, certains extérieurs son agréables (car réellement enneigés) quand d'autres sont bricolés avec des fonds verts fauchés, bref, sans être désastreux, ça tourne gentiment à vide... un peu comme la majorité des téléfilms festifs de seconde ou troisième catégorie, qu'on peut trouver sur UpTV, ION, GAF et parfois sur Lifetime.
2.5/6, en étant gentil.
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Coup de foudre au marché de Noël (Joyeux Noël - 2023) :
Parce qu'elle s'est prise d'intérêt pour l'histoire d'amour relatée par un tableau populaire aux États-Unis, Lea (Jayce Elliot), une correctrice presse, convainc sa rédatrice en chef de l'envoyer, à l'approche de Noël, dans la petite ville de Petit Marchand, en France, pour y retracer le parcours de cette romance impossible. Avec elle, Mark (Brant Daugherty), un reporter bougon mais aguerri, contraint de la prendre sous son aile...
Un téléfilm Hallmark partiellement tourné à Rouen, ce qui donne une certaine touche de WTF à ce métrage, quand on visite la petite ville de Petit Marchand, où tout le monde se connaît... une bourgade traditionnelle avec une cathédrale, un fleuve bordé d'architecture flamande, des quartiers à perte de vue, de la neige pulvérisée partout dans les rues (ou alors de la mousse qui tombe du ciel), et un unique marché de Noël bourré de décorations kitschs, de bals musettes, d'enfants qui donnent des coups de pieds aux touristes en criant "Père Fouettard", où l'on boit du chocolat chaud à toutes les heures de la journée, et où il faut déposer des cadeaux chaque soir aux "gnomes" de l'hôtel si l'on ne veut pas qu'ils vous jouent un mauvais tour pendant la nuit.
Voilà voilà. La France rurale (mais pas trop), vue par les Américains, avec une bonne dose d'extérieurs bulgares et flamands, et des acteurs francophones à l'accent allant du désastreux au bilingue. C'est dommage, honnêtement, car contre toute attente, le métrage se regarde assez tranquillement, notamment parce que le couple principal a une assez bonne alchimie (pas forcément romantique, d'ailleurs) et que le fond du récit n'est pas désagréable.
Mais voilà, en tant que spectateur français, on passe beaucoup de temps à soupirer ou à s'esclaffer devant cette vision improbable de la France, et ça finit par être dommageable au métrage. Parce que sinon, c'est une opposition mec cynique, désabusé et râleur/héroïne rêveuse et spontanée assez classique dans le genre, avec une protagoniste qui remplit le quota body positivity de Hallmark...
3 - 0.5 pour... euh... la France telle que présentée ici = 2.5/6
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Un Noël étoilé (Under the Christmas Sky - 2023) :
Victime d'un accident de voiture ayant endommagé sa vision, Kat (Jessica Parker Kennedy), astrophysicienne talentueuse, voit son rêve de faire ses recherches à bord de la SSI lui échapper. Aux alentours de Noël, elle s'improvise consultante pour le planétarium local, où elle rencontre le responsable, David (Ryan Paevey) et sa fille handicapée (Emmy Richardson), afin de mettre au point une exposition ludique mêlant science et festivités de Noël...
Une romcom Hallmark gentillette et participant de cette tendance visant à montrer des femmes scientifiques, blablabla, quitte à forcer un peu le trait çà ou là et à mettre en difficulté la suspension d'incrédulité (outre le fait que le script confond un peu trop Astrophysicienne et Astronaute, il y a aussi le manque total de préparation physique de Kat, supposée partir dans l'espace dans moins de trois mois...).
Ici, le tout est en mode Noël (mais vaguement), et ne manque pas de certains clichés habituels du genre, comme le père célibataire avec la fillette précoce (à l'interprétation inégale), l'offre d'emploi qui arrive à la dernière minute, etc. Ajoutez à cela une romance passée au second plan (Peavey est en retrait, ce qui a déplu à bon nombre de spectatrices outre-Atlantique, et il n'a pas l'occasion de créer de véritable alchimie avec JPK), et une production là aussi inégale (toute la sous-intrigue sur les talents de designer graphique ne fonctionne pas vraiment, faute de designs graphiques de qualité), et voilà, un métrage peu mémorable.
Mais bizarrement, ça passe tout de même plus ou moins, principalement parce que Jessica Parker Kennedy est vraiment très attachante dans le rôle principal et parce que le scénario laisse une place intéressante à la famille de Kat, notamment à son frère beau parleur (Andrew Bushell).
Après, ça reste tout de même assez oubliable, malgré un cadre un peu original. Mais ce n'est pas désastreux.
3/6
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Un message pour Noël (Twas the Text Before Christmas - 2023) :
Lorsque Nana (Jayne Eastwood), une grand-mère du Vermont, lui envoie par erreur un texto, Addie (Merritt Patterson), chiropractrice new-yorkaise, finit par devenir son amie à distance, et par être invitée à passer les fêtes de Noël chez Nana, avec toute la famille de cette dernière... dont le séduisant (et célibataire) James (Trevor Donovan), médecin sans frontières de passage dans le Vermont.
L'un des premiers films de la saison de la chaîne GAF, ce Twas... est un métrage ultra-basique et générique, totalement centré sur la relation sentimentale de ses deux protagonistes, une relation qui, une fois l'artifice scénaristique du texto et de la première rencontre évacué, ronronne assez rapidement, avec ses passages obligés, tout ça.
Pas beaucoup de fantaisie, pas beaucoup d'originalité, bref, c'est très très anecdotique, et ça ne repose que sur le capital sympathie de ses deux acteurs principaux.
3 - 0.25 pour le côté très formaté et policé du truc, avec prière en début de chaque repas, tout ça = 2.75/6
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Noël a disparu ! (Where Are You Christmas ? - 2023) :
Lorsqu'elle revient dans sa bourgade natale obsédée par les fêtes de Noël, Addy (Lyndsy Fonseca), cadre carriériste obsédée par son travail, fait le vœu d'oublier Noël pendant quelques jours, pour avoir un peu de calme. Elle se réveille alors dans un monde en noir et blanc, où toute trace de Noël a disparu, et où elle comprend vite qu'elle va devoir faire découvrir à son entourage la joie des fêtes de fin d'année si elle veut retrouver la réalité...
C'est bizarre, j'aurais dû accrocher à ce Pleasantville x La vie est belle à la sauce Noël made in Hallmark, avec une distribution pas désagréable (Fonseca, Julie Warner, Michael Rady, Jom O'Heir), et un concept sympatoche, mais j'ai trouvé le tout assez poussif et manquant globalement de punch.
Et je ne parle pas de punch dans l'interprétation, au contraire (Fonseca est sympathique, mais un peu comme dans Prochain arrêt, Noël, elle a tendance à être un peu trop en surjeu - pas qu'elle, d'ailleurs, c'est un problème récurrent des personnages du film, tous très outrés, et pas aidés par l'écriture/la caractérisation), mais d'énergie globale : une fois que la mécanique du récit est posée, ça ronronne, alors que Fonseca s'efforce de rappeler des souvenirs bienheureux à chacun, tour à tour, pour lui rendre ses couleurs.
Et comme, en parallèle, la romance n'a pas grande alchimie, et que visuellement, le téléfilm souffre de quelques effets visuels assez ratés (une immonde incrustation sur fond vert dès la première scène, et quelques moments de détourage ultérieurs assez baclés pour simuler un noir et blanc plutôt terne) et de brushings clairement terminés trente secondes ave le tournage, je n'ai pas été passionné par cette romcomHallmark assez quelconque, malgré son concept intéressant.
2.75 + 0.25 pour avoir utilisé la chanson titre in extremis, à la fin - 0.25 pour cette fin, justement, qui pose un tas de questions de logique interne sans réponses = 2.75/6
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Christmas Class Reunion (2022) :
Ancienne présidente d'une promotion réputée "maudite" pour les nombreuses catastrophes entourant leurs célébrations lycéennes, Elle (Aimee Teegarden) est désormais une figure incontournable du monde de la Tech, et elle est bien décidée à organiser la réunion des 15 ans de sa promo. Elle espère ainsi retrouver ses amis Samantha (Stephanie Bennett), Katie (Maya Ford) et Jay (Dejan Loyola), ainsi que le beau Kam (Marshall Williams), pour lequel elle a toujours eu un faible. Mais c'est Devin (Tanner Novlan), l'ancien clown de la classe, qui va la surprendre par sa maturité actuelle...
Étrangement bof, ce téléfilm Hallmark collégial de la saison dernière, adapté d'un roman et centré sur l'obsession très américaine des années lycée comme "la meilleure période de la vie", et des réunions de 10-15 ans où l'on fait le point, où l'on se compare, où l'on se pavane, etc.
Le problème, en fait, c'est que tout ça est très immature, pour des trentenaires professionnels et établis, et que cette immaturité (Aimee Teegarden en CTO d'une entreprise de Big Tech, qui retombe en mode adolescente bredouillante et niaise qui oublie toute responsabilité professionnelle dès qu'elle croise son crush de l'époque) a tendance à agacer.
D'autant que le scénario et le casting n'aident pas forcément à s'attacher à tout ce petit monde : Teegarden n'est pas mauvaise, mais le personnage frustre plus qu'autre chose ; son bel entrepreneur, ancien slacker devenu papa célibataire, n'est pas plus mémorable que ça, et sa fille est un cliché ambulant répondant au cahier des charges gouvernemental faisant la promotion des carrières scientifiques et technologiques pour les filles ; le beau gosse blond est insipide ; la présentatrice tv ancienne moche est oubliée en cours de route, et uniquement là pour amener son styliste personnel, un gay ultra surjoué flamboyant, et révéler le coming-out d'un ancien comparse de lycée ; et le couple d'agents immobiliers dans la tourmente n'a aucune alchimie.
Ajoutez à cela des péripéties assez quelconques, des rebondissements sous-développés (la perquisition du FBI sur l'entreprise de Teegarden), et une écriture qui se veut légère et décalée, mais manque de pétillant, et voilà, un film collégial bizarrement terne, très emprunt de certaines obsessions américaines, et qui peine à convaincre dans l'ensemble.
(Quelques scènes plus excentriques laissent deviner un ton un peu plus barré, comme ce caméo WTF de Chris McNally en lutin du Père Noël local, ou l'introduction en 2007, et l'on aurait aimé un peu plus de moments de ce type)
2.5/6
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Noël de ma jeunesse (When Christmas Was Young - 2022) :
Luke Dawson (Tyler Hilton), manager travaillant dans l'industrie musicale de Nashville, est renvoyé de son agence après avoir perdu un client important et, à quelques semaines de Noël, il est prêt à tout pour conserver Lindsay Wyatt (Hayley Sales), l'une de ses artistes vedettes. Pour cela, il doit décrocher les droits d'une chanson festive composée par Melody Douglass (Karen David), mère de famille vivant dans une petite bourgade enneigée, et qui a laissé derrière elle toute ambition musicale...
Une comédie romantique très axée country, produite (et composée par Sheryl Crow), et diffusée sur Paramount + l'année dernière : ça ne révolutionne absolument rien, l'atmosphère Nashville/industrie du disque est très calibrée pour plaire à un certain public (tout comme la chanson titre en question, sur la nostalgie des Noël d'antan, une chanson d'ailleurs assez sur-hypée par tous les personnages, et dont le côté famille/tradition/prière est finalement pile dans la cible de ce genre de film et de musique), et Tyler Hilton fait un lead un peu atypique, mais bizarrement, ça fonctionne plutôt honorablement.
Ça aide que Karen David soit attachante, que la petite Grace Sunar le soit tout autant, que le couple principal fonctionne plutôt bien (plus par sa répartie que par son alchimie romantique, cela dit), et qu'en comparaison de bon nombre de téléfilms de Noël, le tout soit assez bien produit, notamment visuellement.
Après, on aurait pu se passer des prestations de Hayler Sales, qui en fait trois tonnes lorsqu'elle chante ses chansons de Noël, et l'écriture de Melody aurait pu être un peu plus subtile (elle est un peu bornée), mais rien de bien méchant.
3.5/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Saving Christmas Spirit (2022) :
Archéologue sur le point de perdre sa place faute de découverte justifiant son travail, Lucy Stewart (Ashley Newbrough) part pour l'Écosse, quelques jours avant Noël, afin d'y examiner d'anciens ouvrages récemment retrouvés. Elle loge ainsi dans un château local, et rencontre Duncan (James Robinson), le fils de la propriétaire, gérant de la distillerie familiale en difficultés financières, qui va pourtant aider l'Américaine à mener à bien ses recherches...
Une rom-com indépendante diffusée aux USA sur AMC+ et que, pour être très honnête, j'ai uniquement regardée pour les décors naturels écossais, toujours agréables à l'œil.
Parce qu'il faut bien avouer que le reste n'est pas très probant, à commencer par l'alchimie faiblarde entre les deux leads, la direction d'acteurs très inégale, et, plus gênant, l'écriture. Une écriture qui oscille entre grosses ficelles habituelles, moments "office du tourisme de l'Écosse", répliques totalement plates, sous-intrigue qui ressemble à du remplissage (le cousin ado de Duncan qui tente de déclarer sa flamme à sa meilleure amie, le tout sur fond de coach de rugby misogyne qui refuse de créer une équipe féminine) et moments absolument WTF, qui ne fonctionnent pas du tout.
Car oui, le film décide d'ajouter une petite touche de fantastique au récit, et d'axer une partie de celui-ci sur une dichotomie croyance/scepticisme entre les Écossais superstitieux et l'Américaine cynisme. Ce qui se traduit, dans les faits, par des petits coups de pouce apportés au destin par l'esprit invisible du père de Duncan, qui habite au château. Pourquoi pas, on est en Écosse... sauf que dans la dernière ligne droite du film, totalement bâclée, voilà que soudain, le Père Noël passe en traineau dans le ciel et laisse tomber un cadeau aux pieds de Lucy.
Ça sort de nulle part, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, bref, encore une fois, l'écriture s'avère le point faible de cette comédie romantique.
2.5/6 (pour les paysages et la jeune Layla Burns, sympathique et juste)
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Un souhait magique pour Noël (Take Me Back For Christmas - 2023) :
Jeune femme endeuillée depuis la mort de sa mère, Renée (Vanessa Lengies) travaille dans une boutique de cadeaux, et vit une vie humble et économe avec son compagnon Aaron (Corey Sevier). Jusqu'à ce qu'un souhait de Noël exaucé par magie lui fasse découvrir ce que pourrait être une vie de PDG, si elle retournait vivre à New York et se consacrait totalement à sa carrière... et si sa mère était encore en vie.
Deuxième métrage du Christmas in July de Hallmark, Take Me Back for Christmas évolue, lui aussi, sur des sentiers bien balisés, ceux de It's a Wonderful Life, de Family Man, et de tous les récits dérivés produits par Hallmarkau fil des ans.
Sauf qu'ici, le ton est nettement plus décomplexé et dynamique, avec une Vanessa Lengies qui s'éclate énormément dans son rôle et qui en fait trois tonnes (à la limite du cabotinage), avec une elfette magique asiatique, une bff sympathique (elle aussi asiatique), des collègues amusants, bref, ça fonctionne plutôt bien, et après le flop du précédent Hallmark de la saison, ce Take Me Back For Christmas fait un bien fou.
C'est probablement parce qu'il est le fruit du travail de Sevier (devant et derrière la caméra) et de sa compagne scénariste, qui semble aussi être une amie IRL de Lengies, puisqu'elle est aussi responsable de Noël le cœur en fête (pas terrible, mais déjà avec Lengies et par/avec Sevier), du Marché de Noël providentiel (pas désagréable, avec Brooke Nevin et avec/par Sevier), et d'Il faut sauver la boutique de Noël (pas terrible, sans Sevier et avec Jesse Hutch et Lengies) : on sent que Sevier et sa compagne se sont bien amusés à écrire et réaliser ce téléfilm, à mettre en scène des dialogues plein de sarcasme et de répartie, sans toutefois oublier une petite touche d'émotion lors des adieux de Renée à sa mère.
Alors peut-être que c'est parce que la saison commençait mal, par ailleurs, mais j'ai bien apprécié ce Take Me Back For Christmas, tout classique et dérivatif que soit son postulat de base.
4/6
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Hot Mess Holiday (2021) :
Parce qu'elle vient de se faire plaquer lors des célébrations de Divali, Mel (Melanie Chandra) accepte de suivre sa meilleure amie de toujours, l'exubérante Surina (Surina Jindal), afin de passer une soirée d'alcool et de débauche à Chicago... mais rapidement, les deux femmes finissent par être embarquées dans une histoire de diamant volé qui va mettre leur vie et celle de leurs amis (Punam Patel, Kunal Dudheker) en péril.
Un téléfilm Comedy Central de Noël, ou presque, puisqu'on est plutôt ici dans une comédie ethnico-festive marchant droit dans les traces d'un Harold et Kumar (une filiation assumée, puisque Kal Penn fait de multiples caméos dans le métrage), apportant une touche d'exotisme à la fin d'année, et dégénérant progressivement en pseudo-thriller rigolard et enfumé (Pinapple Express n'est pas loin).
Bien entendu, ce film étant un portage/spin-off ciné du court Surina & Mel, il y a une touche féminine qui manquait aux exemples suscités, mais in fine, ça reste le même schéma global (soirée déjantée/dispute/quatre vérités/réconciliation), à la sauce indo-américaine.
Et ça se regarde plutôt bien, même si ça reste plus sympathique que véritablement drôle. Par contre, Divali se déroulant généralement fin octobre/début novembre, on peut se demander si les décorations de Noël, dans les rues, sont bien pertinentes...
3.25/6
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C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymes, c'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...
Coup de foudre royal à Noël (A Royal Christmas Crush - 2023) :
Invitée par son oncle à séjourner dans le Château d'hiver, un château de glace spécialement construit chaque année pour la famille royale de Friorland, Ava (Katie Cassidy), une architecte, y tombe sous le charme du Prince Henry (Stephen Huszar), et accepte d'être sa cavalière au grand bal de Noël...
Et comme tous les ans, commençons cette Christmas Yulefest en passant en revue la poignée de téléfilms diffusés par Hallmark en juillet, dans le cadre de leur événement "Noël en juillet".
Malheureusement, ça commence assez mal, en fait, puisque l'on se retrouve ici devant a) un téléfilm qui se contente de mélanger deux des béquilles habituelles des romcoms Hallmark, à savoir le film princier et l'hôtel de glace sans rien y apporter d'intéressant, ni même tenter d'en éviter les clichés, b) un métrage au casting peu probant, avec des acteurs à l'accent fluctuant, et une famille royale dont les âges ne collent pas vraiment, et c) une production dont l'aspect festif se limite aux décorations intérieures habituelles et à une bande originale qui empile les mélodies de Noël.
Résultat : ce métrage écrit par trois scénaristes différents fait vraiment patchwork (pas forcément surprenant que Hallmark l'ait liquidé en été), avec un postulat de départ assez capillotracté (une famille royale qui demande qu'on lui construise, tous les ans pour l'hiver, un château de glace dans un endroit caché de tous... gné ?), un rythme bancal (en 15 minutes, le film accomplit ce qu'une romcom Hallmark habituelle met généralement 45 minutes à mettre en place - le couple, les enjeux, les rivalités, etc - et se traine gentiment ensuite), et une Katie Cassidy qui ne m'a pas convaincu.
Et pas uniquement parce que j'ai toujours du mal avec son physique post-Arrow, mais aussi parce qu'elle n fait pas vraiment dans la subtilité, ici : dès la première apparition du Prince, elle le dévore des yeux, et ça ne s'améliore pas ensuite...
Bref, pour un premier métrage de la saison, ce n'est pas terrible. Espérons que ça aille en s'améliorant.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...
Barbie, une bonne surprise ludique et décomplexée, pas forcément aussi inspirée et intelligente qu'elle ne pense l'être, mais néanmoins vraiment sympathique.
# Flop du mois :
Cassandro, un biopic inégal du catcheur exotico, bien interprété, mais finalement assez peu intéressant en soi.
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# Petit écran :
Une semaine entière consacrée aux séries, avec du bon et du moins bon. La saison 2 de Die Hart, très quelconque ; la première saison d'Ahsoka, 100 % fanservice et dont la protagoniste est étrangement passive, voire effacée ; la seconde et ultime saison de The Afterparty, amusante et ludique ; la première saison d'Animal Control, sympathique mais classique ; la saison 2 de Je s'appelle Groot, toujours amusante et attachante, mais aussi toujours très anecdotique.
On peut aussi citer la saison 2 de Good Omens, comme toujours agréable et rigolote, mais qui semble toujours manquer d'un petit quelque chose ; la saison 2 de Heels, similaire à la première dans ses qualités et ses défauts ; et enfin la saison 4 de Harley Quinn, qui m'a semblé un peu brouillonne.
Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.
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# À venir :
Dès demain, place aux bons sentiments et à la neige artificielle, avec le début de notre Christmas Yulefest 2023, et notre marathon annuel de films de Noël, qui durera jusque début janvier !
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Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
Quatrième saison de Harley Quinn, après une saison 3 mi-figue mi-raisin, un peu trop phagocytée par le couple Harley/Ivy, et après un épisode spécial St Valentin dans la même droite lignée : espérons que le tout redresse un peu la barre, et que Harley cesse enfin de faire de la quasi-figuration dans sa propre série.
Harley Quinn, saison 4 (2023) :
Désormais à la tête de la Legion of Doom de Lex, Ivy tente de gérer ses obligations professionnelles et médiatiques, alors même que Harley, désormais "gentille", essaie, elle, de s'intégrer à l'équipe de Robin, Nightwing et Batgirl...
Cette année, un peu comme la saison précédente, c'est Ivy qui a la place d'honneur de la série, une Ivy qui tente de s'imposer en girl boss de la Legion of Doom, qui s'oppose à un Lex Luthor déglingué, qui tente de lutter contre le sexisme et le patriarcat, qui gère tant bien que mal Nora Fries, son assistante (qui n'est, ni plus ni moins, qu'une copie conforme de la Cheryl d'Archer), et qui s'efforce de concilier sa vie professionnelle surchargée et sa vie privée...
De quoi occuper le gros des épisodes, Harley se contentant d'évoluer dans son coin et d'essayer de se faire accepter au sein de la Batfamily, entre deux vannes sur le postérieur rebondi de Nightwing (un running gag pendant toute la saison). Toute la bande de Harley, dans les premières saisons, ne fait cette année que des apparitions sporadiques, Clayface étant devenu star de Las Vegas, Shark King un ingénieur informaticien (et jeune papa), et Bane partant en Italie pour tenter de séduire Nora (ce qui donne lieu à une sous-intrigue Bane en Italie plutôt amusante).
Et c'est probablement là que le bât blesse le plus : en séparant tous ses personnages établis pour tenter de créer de nouvelles intrigues et relations, la série multiplie les éléments sous-développés, et manque de l'alchimie qui faisait l'intérêt du programme.
La narration, elle aussi, est un peu bordélique, notamment vers la fin de la saison, quand tout se cristallise et se résoud en quelques minutes (et le reboot du Joker en quelques scènes parsemées çà et là, d'ailleurs, gros bof) : ça ne fonctionne pas vraiment, les nouveaux personnages ne sont pas très mémorables (mention spéciale à Talia, qui est un artifice scénaristique plutôt qu'un personnage à part entière), et pour ne rien arranger, l'animation a un véritable coup de mou, passant d'épisodes très travaillés à d'autres nettement plus amateurs, où les personnages changent de traits et de proportions d'une seconde à l'autre...
Bref, je trouvais déjà la saison précédente assez inégale, mais cette fois-ci, j'ai trouvé ça encore en dessous : ça reste souvent ponctuellement amusant, et la volonté de présenter un couple gay soudé et évitant le cliché est la bienvenue, mais l'écriture et l'animation m'ont semblé brouillonnes, voire bâclées (la relecture express de Killing Joke, aïe), comme si la production n'avait pas eu le budget ou le temps nécessaire pour réaliser quelque chose d'abouti.
Ou alors, c'est dû à l'arrivée aux commandes d'une nouvelle showrunneuse (ancienne scénariste du show), qui a mis plus de temps que prévu pour trouver ses marques...
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La saison 1 de Heels, diffusée en 2019 sur Starz et chapeautée par Michael Waldron, m'avait laissé étrangement mitigé, alors que c'était pile au carrefour de mes intérêts, entre une distribution attachante, un sujet qui me parle, et une approche intéressante.
Mais l'orientation trop mélodrame familial rural à l'américaine et l'écriture même des personnages - des good ole boys présentés comme pas très futés, pas très instruits, etc, et qui pourtant se lancent régulièrement dans des monologues surécrits sur la vie, l'amour, la famille, etc - m'avaient un peu frustré et, à la longue, avaient fini par sonner faux à mes oreilles.
Deux ans plus tard, donc, retour de la série pour 8 épisodes, avec dans l'ensemble, les mêmes défauts et les mêmes qualités...
Heels, saison 2 (2023) :
Alors que son frère Ace (Alexander Ludwig) quitte Duffy pour se ressourcer, Jack Spade (Stephen Amell) se retrouve au pied du mur, lorsque Gully (Mike O'Malley), son rival de toujours, lui impose de participer à un crossover entre leurs deux fédérations, sous peine d'être assigné en justice et ruiné...
Mêmes qualités et mêmes défauts, et ce dès le premier épisode de la saison, un épisode dont on peut se demander s'il était particulièrement pertinent : un gros épisode flashback sur le suicide de Papa Spade, son enterrement et les réactions immédiates de chacun, qui s'avère assez redondant au final, et fait démarrer la saison sur un pied assez instable.
Une saison qui, au final, va s'articuler narrativement autour de plusieurs axes intimement liés : d'un côté, Crystal, qui se développe en tant que catcheuse et devient une star (une sous-intrigue plutôt bien menée dans l'ensemble) ; en parallèle, la rédemption d'Ace, quasi-spirituelle, alors que ce dernier part en road-trip, tombe d'une falaise, et revient dans le ring sous le gimmick de The Condamned, un mélange de Sting et d'Arrow (là, honnêtement, c'est tout le contraire de l'intrigue de Crystal, c'est maladroit, c'est parfois assez risible, mais en même temps, c'est le personnage, un peu idiot, qui veut ça) ; le tout, encadré par le crossover avec la ligue de Gully, qui menace les Spade de leur faire un procès si le tout ne se déroule pas comme il le désire... le tout pour tenter de séduire une plateforme de streaming.
Des sous-intrigues qui se mêlent et se répondent avec plus ou moins de bonheur, pour une conclusion toute simple : la série reste assez réussie quand elle se concentre sur le catch, sur les relations entre les deux promotions, sur l'action et sur les éléments qui y sont rattachés (avec caméos de CM Punk et d'AJ Lee en prime, ainsi que quelques autres visages familiers en arrière-plan), mais elle est nettement plus laborieuse et maladroite quand donne dans le mélodrame familial et professionnel.
D'autant que l'écriture a tendance à rendre assez antipathique certains personnages, sous prétexte de développer ceux-ci : Willie vire totalement dans l'alcool, bousille sa vie de famille et envisage de trahir les Spade ; la mère d'Ace et de Jack est détestable du début à la fin de la saison ; Stacy, la femme de Jack, qui passe la saison à fouiner dans les affaires de la fédération, et à demander des réponses "parce qu'elle est la femme du patron"... et puis bien sûr Jack, Ace et son père, tous bornés dans un sens ou dans l'autre.
D'autant qu'il y a une vraie tendance à la leçon de morale dans ces grands monologues qui parsèment toujours autant la saison - oui, ces personnages à l'éducation défaillante continuent de nous asséner des déclarations pleines de valeurs judéo-chrétiennes, ils citent Shakespeare, ils partent dans des considérations philosophiques et existentielles... à ce point de la série, c'est délibéré, et il ne faut plus s'attendre à ce que cela change.
Wild Bill, notamment, a droit à de multiples discours, à mesure qu'il s'installe dans le rôle de mentor en coulisses - c'est d'ailleurs probablement là l'une des réussites de la saison : le développement de Wild Bill, qui profite notamment largement de flashbacks se déroulant dans les années 90 et juste avant le suicide de Papa Spade. Porté par l'interprétation de Chris Bauer, Wild Bill ressort grandi de cette saison, moins caricatural, plus touchant, bref, c'est une réussite sur ce plan...
Une réussite qui trébuche un peu dans le final, quand les scénaristes laisse présager de problèmes cardiaques pour le personnage : mouais... un peu à l'image du reste du final, bourré de grosses ficelles, et notamment ce cliffhanger de fin, qui paralyse Jack à partir de la taille suite à une Shooting Star Press pourtant parfaitement exécutée.
Bref, une saison 2 dans la droite lignée de la première au niveau des qualités et des défauts : c'est mélodramatique, les longues tirades sonnent toujours un peu faux, mais c'est bien interprété et ça se regarde globalement assez facilement, malgré toutes les grosses ficelles du tout.
Après... compte tenu du public de niche, de l'écriture très particulière, et de la grève, l'annulation de la série avant sa saison 3 n'est guère surprenante.
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Avec la première saison de Good Omens, sympathique mais assez inégale (du "assez bien mais peut mieux faire", comme je le concluais dans le bilan correspondant), Neil Gaiman s'essayait au difficile métier de showrunner, en adaptant pour l'occasion son propre roman. Là, pour les 6 épisodes de cette seconde saison, on prend les mêmes et on recommence, mais sans avoir de roman déjà écrit sur lequel s'appuyer : la série en sera-t-elle meilleure, ou bien plus éparpillée ?
Good Omens, saison 2 (2023) :
Lorsqu'un Gabriel (Jon Hamm) nu et amnésique arrive sur le seuil de la librairie d'Aziraphale (Michael Sheen), ce dernier et Crowley (David Tennant) acceptent de le cacher du Ciel et de l'Enfer, qui veulent sa peau pour une raison mystérieuse. Ce qui va les entraîner dans une spirale improbable, et les placer au cœur d'une guerre ouverte entre les deux puissances...
Une saison qui, privée de l'influence du livre, se base supposément sur des idées et une trame potentielle échangées par Gaiman et Pratchett avant la mort de ce dernier... mais en réalité, ce que l'on ressent le plus, c'est le fanservice de Gaiman, qui profite de l'alchimie de Tennant et Sheen pour proposer à son public très demandeur une romance improbable entre eux.
Ce n'est pas forcément surprenant, ça va de pair avec deux autres sous-intrigues romantiques parallèles (une, LGBTQ-friendly, entre deux voisines, l'autre plus surprenante et un peu précipitée en fin de saison) et ça développe une thématique d'un troisième choix entre Ciel et Enfer, avec conclusion déchirante à la clef... mais ça prend aussi beaucoup de place dans cette saison de 6 épisodes, au point qu'elle paraisse un peu vide quand on fait le bilan de ce qui s'y est déroulé.
Le gros de la saison prend en effet place dans la librairie d'Azi, les quelques flashbacks historiques çà et là étant des webisodes tournés préalablement et intégrés dans la saison, et il en résulte une impression d'étriqué, comme si le budget avait été largement amputé, et que Gaiman avait dû se concentrer sur le développement de son duo principal pour compenser.
Même les enjeux de la saison, nettement moins importants que précédemment, semblent un peu résolus de manière expéditive, pour laisser plus de place à Azi et Crowley.
Après, cette saison reste agréable à suivre, portée par deux acteurs principaux qui s'amusent beaucoup et par une musique toujours aussi aboutie de David Arnold, qui réorchestre le thème principal de la série dans un style différent, à chaque épisode.
Mais un peu comme pour la saison 1, je reste mitigé positif, au terme de ces six épisodes : Good Omens, c'est sympathique, les acteurs sont impeccables, mais ça reste anecdotique, et il semble manquer d'un petit quelque chose pour vraiment capitaliser sur le postulat de départ du programme.
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En 2014, Bob Fisher et Denis Leary coproduisaient la sitcom Sirens pour USA Network, une libre adaptation de la série britannique du même nom, qui suivait le quotidien d'une équipe d'ambulanciers et de leur entourage, avec notamment Johnny (Michael Moseley), un vétéran cynique, Hank (Kevin Daniels), son coéquipier afro-américain gay, et Brian (Kevin Bigley), leur nouveau partenaire, un jeune un peu maladroit et naïf.
Sans oublier Jessica McNamee dans le rôle de la policière Theresa, petite-amie australienne de Johnny, et tout un ensemble de personnages secondaires que l'on découvrait le plus souvent lors des patrouilles ou des missions des personnages principaux à bord de leur véhicule de service.
La série, après des débuts un peu cahotiques, avait fini par trouver un ton sympathique, mais avait été annulée après deux saisons aux audiences plutôt en baisse.
Animal Control, saison 1 (2023) :
Le quotidien d'une équipe du service de contrôle des animaux de la ville de Seattle et de leur entourage, avec notamment Frank (Joel McHale), un vétéran cynique, Shred (Michael Rowland), son nouveau partenaire, un jeune un peu maladroit et naïf, Victoria (Grace Palmer), leur collègue néozélandaise auquel Frank n'est pas insensible, et Patel (Ravi Patel), coéquipier de cette dernière, dont la vie de famille empiète largement sur son métier. Sans oublier tout un ensemble de personnages secondaires (dont Emily (Vella Lovell), administratrice du service), que l'on découvre le plus souvent lors des patrouilles ou des missions des personnages principaux à bord de leur véhicule de service.
Ai-je besoin d'en dire plus ?
Oui, pour Animal Control, série en 12 épisodes de 20 minutes produite pour Fox, Bob Fisher (ici en solo) s'est clairement laaaargement inspiré de Sirens, au point de redonner à Kevin Bigley un rôle qui prend de l'importance au fil de la saison (et qui le place directement en rival amoureux de son homologue, Michael Rowland).
Alors certes, Animal Control semble un peu plus formaté workplace comedy de network, façon The Office ou Brooklyn 99, mais l'influence reste transparente, et honnêtement, ce n'est pas un mal : au fil de ses douze épisodes, AC parvient à établir ses personnages sans que l'on n'ait trop l'impression de voir du réchauffé, développe leurs relations et le shipping inhérent à une telle série sans que cela soit trop cliché ou redondant, et conserve une petite touche d'excentricité assez agréable, notamment dans son rapport aux animaux (car la série utilise autant que possible des animaux réels, ce qui lui vaut régulièrement des critiques de la part de PETA et compagnie).
Il n'y a pas grand chose à dire de plus sur ce programme, en réalité : c'est une comédie sympathique, on s'attache aux protagonistes, et si je suis un peu surpris d'apprendre que la série va bénéficier d'une seconde saison (les audiences ne sont pas exceptionnelles), je regarderai celle-ci avec plaisir.
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La première saison de The Afterparty, sorte de whodunit à la Roshomon chapeauté par Chris Miller et Phil Lord, et adoptant un format un épisode/un genre différent (policier, animation, comédie musicale, marionnettes, film d'action, film noir, thriller, teen movie, etc...), était plutôt réussie, bien qu'imparfaite : une agréable surprise Apple TV à l'intérêt variable selon les épisodes, mais qui permettait de passer un bon moment.
Par contre, j'ai du mal à voir comment une seconde saison parviendra à renouveler le concept...
The Afterparty, saison 2 (2023) :
Lorsqu'Aniq (Sam Richardson) arrive au mariage de Grace (Poppy Liu), la sœur de Zoë (Zoë Chao), il ne se doute pas que le fiancé, Edgar (Zach Woods), jeune milliardaire de la Silicon Valley, va être assassiné. Aniq demande aussitôt l'assistance de Danner (Tiffany Haddish), ex-policière, pour tenter d'élucider le meurtre avant l'arrivée de la police, mais qui de Grace, de ses parents Feng (Ken Jeong) et Vivian (Vivian Wu), de son oncle Ulysses (John Cho), de son ex Travis (Paul Walter Hauser), de sa future belle-mère (Elizabeth Perkins), de sa future belle-sœur Hannah (Anna Konkle) ou de Sebastian (Jack Whitehall), le témoin, est coupable ?
Et paradoxalement, j'ai peut-être préféré cette seconde saison à la première, probablement parce que le concept est désormais maîtrisé et rodé, et que les scénaristes se permettent plus de choses.
Ici, le cadre d'une réception de mariage apporte son lot d'excentricités et d'excuses pour reproduire le schéma de la saison 1, et proposer à nouveau différents styles de films et de récits : la comédie romantique, avec les deux protagonistes de la première saison ; une romance en costumes à la Bridgerton/Jane Austen pour la fiancée ; un film noir narré en voix off, avec format 4/3 et images en noir et blanc ; une parodie de Wes Anderson, très stylisée et amusante... jusqu'à un certain point ; un film de casse ; une parodie de Basic Instinct et autres thrillers érotiques des années 90, avec Michael Ealy en psychiatre sexy pyromane ; un biopic familial tragique et ultra mélodramatique avec John Cho en danseur traumatisé par la guerre qui retrouve goût à la vie dans les bras de sa belle soeur ; du found footage où l'on suit les vidéos de mariage tournées par l'assistant de Ken Jeong ; un thriller psychologique façon Hitchcock, délicieusement surjoué par Elizabeth Perkins ; et enfin, brièvement, un film de monstre avec un chien sanguinaire, et un soap 80s aux maquillages outranciers.
Tout le monde s'amuse, l'écriture tient la route, la direction artistique est toujours très efficace quel que soit le style parodié, bref, même si certains épisodes sont un peu en dessous (la parodie de thriller érotique tourne un peu à vide, idem pour le pseudo-Wes Anderson), l'ensemble du programme reste ludique et maîtrisé, ouvrant une porte intéressante pour la prochaine saison (l'afterparty de la première du film, avec Daniel Radcliffe et Elijah Wood ?).
EDIT : et la série a été annulée, donc pas de troisième saison.
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