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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #television catégorie

Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Giggle / The Church on Ruby Road (2023)

Publié le 21 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse, Who

Avec son retour aux commandes de la franchise Who, Russell T. Davies a immédiatement rappelé aux spectateurs pourquoi son showrunning a si bien su faire renaître Doctor Who, en 2005 : un premier épisode familial et amusant, un second épisode plus sérieux et tendu, et maintenant, quelque chose de nettement plus flamboyant, avec le caméo de Neil Patrick Harris, et la transition vers un nouveau Docteur...

Doctor Who - The Giggle (2023) :

Lorsqu'un signal étrange se répercurte sur tous les écrans de la Terre et rend les humains fous à lier, le Docteur reconnaît là la signature du Toymaker (Neil Patrick Harris), une entité toute puissante qu'il a vaincu de justesse autrefois, et qui cherche désormais à se venger...

Après le Meep mignon et déglingué, et The Thing à la sauce Who, place à un troisième épisode plus flamboyant, qui voit Neil Patrick Harris incarner un grand méchant omnipotent qui se donne en spectacle, danse sur du Spice Girls, transforme les gens en ballons, en marionnettes, etc.

Face à lui, un Docteur délibérément épuisé et au bout du rouleau, une Donna toujours très efficace, les troupes de UNIT (ainsi que Mel, compagne des Sixième et Septième Docteurs)... et une bi-régénération inattendue, qui voit Tennant partager l'écran avec son successeur, et remporter l'épisode au cours d'une partie de... lancer de balle.

Je mentirais en disant que l'épisode ne m'a pas semblé un peu bordélique, avec un Toymaker à l'efficacité étrangement variable. En fait, c'est bien simple, j'ai vraiment eu l'impression que le tout avait été conçu comme un épisode en deux parties, un nouvel adieu à Tennant, avant d'être reconfiguré en épisode simple un peu plus court, mais moins satisfaisant : tout semble ainsi se résoudre de manière un peu trop facile, y compris au niveau de la birégénération, et du sort de Docteur-Tennant (qui laisse ainsi à l'acteur une porte entrouverte pour reprendre son rôle quand bon lui semble).

Cela dit, c'était amusant et dynamique, avec quelques moments de menace efficaces, et Ncuti Gatwa fait bonne impression : sans être exceptionnel, le tout se regarde donc très bien.

Doctor Who - The Church on Ruby Road (2023) :

Jeune orpheline abandonnée, à sa naissance, sur le seuil d'une église, Ruby Sunday (Millie Gibson) se retrouve un jour au centre de multiples coïncidences étranges et accidents malencontreux, qui se font de plus en plus prononcés. Et lorsque le bébé confié à son foyer d'accueil est enlevé par des gobelins le soir de Noël, elle rencontre alors le Docteur, qui l'emmène dans une aventure improbable pour sauver le nourrisson...

Un épisode de Noël façon conte de fées, avec des pirates gobelins qui chantent, un Docteur aux tenues flamboyantes et qui, lui aussi, chante et danse, une nouvelle Compagne dynamique, une guest star qui meurt dans d'affreuses souffrances de manière rigolote, des pistes intrigantes lancées pour la saison 2024, bref, un Doctor Who festif plutôt agréable et léger, bien qu'étant toujours un peu brouillon, comme à l'accoutumée avec Davies.

Cela dit, les effets spéciaux étaient très réussis, et Davies a toujours ce chic pour rendre instantanément le côté humain de la série attachant et sympathique, au travers de personnages crédibles et de relations naturelles. Reste à voir ce que donnera la future saison en tant que telle.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023)

Publié le 20 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :

- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...

Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.

- 4x07 : Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.

Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.

Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).

- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...

Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...

Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.

- 4x09 : Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...

Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".

Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.

- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...

Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.

Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.

Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.

- Bilan saisonnier -

Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.

On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.

En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Star Beast / Wild Blue Yonder (2023)

Publié le 14 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse, Who

Après plusieurs saisons insipides et globalement ratées (malgré une interprète principale attachante, qui aurait mérité mieux) sous l'égide de Chris Chibnall, retour de Russell T. Davies aux commandes de la franchise Doctor Who, pour une tentative de résurrection de cette dernière à l'occasion de son 60e anniversaire, une résurrection qui s'accompagne du retour attendu de David Tennant et de Catherine Tate devant la caméra...

Doctor Who - The Star Beast (2023) :

Alors qu'il vient de retrouver l'apparence du Dixième Docteur (David Tennant), le Docteur arrive à Londres, à deux pas de Donna Noble (Catherine Tate) : le destin semble le pousser vers elle et vers sa famille, dont sa fille Rose (Yasmin Finney), qui vient justement de découvrir le Meep, une créature étrange récemment écrasée sur Terre et traquée par plusieurs groupes lourdement armés...

Retour pétaradant aux commandes de la série pour Davies, qui semble prendre un malin plaisir à prendre les néanderthals du web à rebrousse-poil (on a parfois l'impression qu'il a écrit tout l'épisode à l'envers, en partant de la dichotomie binaire/non-binaire et du personnage transgenre de Rose, pour s'en servir comme d'une justification capillotractée au retour de Donna et à sa happy end), et qui nous fournit ici une reprise dynamique, drôle, légère, explosive, rythmée et tout et tout.

Certes, c'est un peu brinquebalant, le temps que tout le monde retrouve son rythme, mais le Doctor Who de Davies a toujours été un peu bancal sur les bords, donc rien de surprenant ou de rédhibitoire. En tout cas, même si ce n'est pas le meilleur épisode de tous les temps, et si ça joue beaucoup sur la nostalgie du Dixième Docteur, ça reste nettement plus fun et intéressant que l'ère Chibnall.

Doctor Who - Wild Blue Yonder (2023) :

Endommagé, le TARDIS laisse Donna et le Docteur sur un immense vaisseau abandonné perdu aux confins de l'univers... où rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, confrontés à des formes de vie capables d'imiter leur apparence et de leur voler leurs souvenirs.

The Thing, dans l'espace, matiné d'Event Horizon, pour un épisode reposant intégralement sur le duo Tennant/Tate, excellent comme toujours, et sur une atmosphère plus sérieuse et angoissante que dans l'épisode du dessus.

Et ça fonctionne très bien, franchement, après un gag d'introduction assez typiquement Daviesien (Issac Newton réinventé en jeune métis sexy qui découvre la théorie de la "mavité"), permettant même à Tennant de dévoiler une part plus vulnérable et affaiblie de son Docteur, dominant ici nettement moins la situation que d'habitude, avec une Donna qui est, comme elle le dit si bien, "brillante".

Bref, un épisode tendu, très réussi (hormis une incrustation ou deux sur fond vert, mais bon, ça, même les blockbusters à 300M ne sont plus foutus de les rendre crédibles), et qui se termine, pour le plus grand des plaisirs, sur un dernier caméo de Bernard Cribbins...

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023)

Publié le 13 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Après une saison 3 maîtrisée, mais peut-être un peu trop anecdotique pour son propre bien (les scénaristes semblant se refuser à ce que les aventures des personnages aient des conséquences), et un crossover amusant avec Star Trek : Strange New Worlds, Lower Decks est revenue en septembre dernier, pour dix nouveaux épisodes d'une vingtaine de minutes...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023) :

- 4x01 : Alors que Boimler apprend qu'il va recevoir une promotion, le Cerritos reçoit pour mission d'escorter le Voyager, désormais un musée, jusqu'à la Terre. Bien vite, cependant, la mission dégénère, lorsque le musée prend vie...

Gros épisode de fanservice en ouverture de saison, dans la lignée de l'épisode Deep Space Nine de la saison précédente, mais centré sur Voyager, avec des références pointues à de nombreux épisodes de la série, notamment Tuvix, dont le concept est ici étendu à tout le reste de l'équipage. On a des Borgs, des salamandres géantes, des hologrammes, un macrovirus, du fromage, etc, le tout se mêlant avec plus ou moins de bonheur en un gros gloubiboulga référentiel plutôt amusant.

Et puis la fine équipe est promue, ne faisant donc plus techniquement partie des Lower Decks (ce qui peut donner une nouvelle impulsion à la série... ou être totalement ignoré par la suite) ; sans oublier un début de sérialisation, avec un mystérieux vaisseau destructeur qui traverse l'espace klingon. Sympatoche, tout ça.

- 4x02 : Mariner et Ransom vont récupérer des humains prisonniers d'une ménagerie extraterrestre, mais alors que Mariner est bien décidée à saboter la mission, une créature sanguinaire se libère ; Rutherford tente d'obtenir une promotion ; Boimler tente de trouver de nouveaux quartiers...

Un épisode plus classique de la série, avec une Mariner en mode rebelle tête à claques, et les autres personnages fidèles à eux-mêmes. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de particulièrement mémorable - promotions et conclusion mises à part, ça aurait pu être un épisode des premières saisons de la série.

- 4x03 : Tendi, Rutherford et Mariner se persuadent que l'un de leurs supérieurs les bizute ; le capitaine et Ransom tentent de dépanner un ordinateur antique contrôlant un biôme entier ; Boimler dirige sa première mission...

À nouveau un épisode assez classique, pas désagréable, mais pas forcément mémorable pour autant. Globalement, un épisode pour dire "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes" avec le trio qui doit accomplir une tâche laborieuse, et une partie de la mission de Maman Mariner qui part en vrille. La sous-intrigue de Boimler était sympathique, cela dit, et soulignait bien le développement du personnage depuis le début de la série.

- 4x04 : Tandis que Boimler et Rutherford, désormais colocataires, apprennent à régler leurs conflits dans l'holodeck, Tendi, Mariner et T'Lyn partent pour Orion, assister au mariage de la sœur de Tendi...

Une visite sympatoche de la planète Orion et de sa société, au cours d'une intrigue légère et amusante, qui développe un peu le personnage de Tendi, et permet à T'Lyn d'intégrer un peu plus le groupe. La sous-intrigue sur Boimler et Rutherford n'était pas désagréable, mais restait plus anecdotique...

- 4x05 : Trois diplomates bétazoides montent à bord, et aussitôt, c'est tout l'équipage qui se met à dérailler, victime d'émotions incontrôlables...

Un épisode très saison 1, criard et surexcité, dans la droite lignée de The Naked Now (avec tout l'équipage en délire), mais qui a la bonne idée de s'attarder un peu sur le personnage de T'Lyn, pour développer cette dernière. Après... ça reste un épisode une nouvelle fois superficiel et oubliable, ce qui semble être le mot d'ordre de cette saison, pour le moment.

 

(à suivre...)

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Blog Update ! - Novembre/décembre 2023 : Christmas Yulefest 2023 (bilan)

Publié le 7 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Review, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

Voilà, une fois de plus, nous y sommes : le mois de janvier, l'Épiphanie, et la fin officielle de la Christmas Yulefest 2023, qui a débuté mi-novembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Toujours une période douce-amère pour moi, mais aussi une saison plutôt surprenante en matière de contenu...

01 - A Royal Christmas Crush (2023) - 2/6

02 - Hot Mess Holiday (2021) - 3.25/6

03 - Un souhait magique pour Noël (2023) - 4/6

04 - Santaman (2022) - 3/6

05 - Saving Christmas Spirit (2022) - 2.5/6

06 - When Christmas Was Young (2022) - 3.5/6

07 - Bar Fight ! (2022) - 2.5/6

08 - Christmas Class Reunion (2022) - 2.5/6

09 - Where Are You Christmas ? (2023) - 2.75/6

10 - Twas the Text Before Christmas (2023) - 2.75/6

11 - Under the Christmas Sky (2023) - 3/6

12 - Joyeux Noël (2023) - 2.5/6

13 - Journey to Christmas (2023) - 2.5/6

14 - The Holiday Fix Up (2021) - 2.5/6

15 - The Santa Summit (2023) - 4.25/6

16 - Superpapa (2023) - 3/6

17 - Christmas Time (2023) - 2/6

18 - Un Noël pas comme les autres (2023) - 2.5/6

19 - Mon petit mensonge de Noël (2018) - 3/6

20 - Bonjour l'esprit de Noël ! (2023) - 2/6

21 - We're Scrooged (2023) - 3.25/6

22 - Exmas (2023) - 3.75/6

23 - A Christmas Blessing (2023) - 3.5/6

24 - Genie (2023) - 2.5/6

25 - A Heidelberg Holiday (2023) - 3.5/6

26 - Family Switch (2023) - 2/6

27 - A Merry Scottish Christmas (2023) - 3/6

28 - Noël à Candy Cane Lane (2023) - 3.5/6

29 - Mom's Christmas Boyfriend (2023) - 3.25/6

30 - Un stupéfiant Noël ! (2023) - 3/6

31 - A World Record Christmas (2023) - 3.75/6

32 - Planes, Trains, and Christmas Trees (2022) - 3/6

33 - There is Something in the Barn (2023) - 4/6

34 - Hôtel Sinestra (2022) - 4/6

35 - Catch Me If You Claus (2023) - 4/6

36 - Un lutin pour Noël (2023) - 2.5/6

37 - Holiday Road (2023) - 4.25/6

38 - Winter Break (2023) - 4.5/6

39 - Noël à tout prix 2 (2023) - 3.75/6

40 - A Christmas for the Ages (2023) - 1.5/6

41 - A Biltmore Christmas (2023) - 4/6

42 - Looking for Her (2023) - 3.5/6

43 - It's a Wonderful Knife (2023) - 2/6

44 - A Paris Christmas Waltz (2023) - 3.25/6

45 - My Norwegian Holiday (2023) - 3/6

46 - Christmas in Rockwell (2022) - 2.25/6

47 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023) - 2.25/6

48 - Noël comme si de rien n'était (2023) - 3.75/6

49 - Santa's Got Style (2022) - 3.5/6

50 - Ton Noël ou le mien 2 (2023) - 3.5/6

51 - Rescuing Christmas (2023) - 4/6

52 - Round and Round (2023) - 4.25/6

53 - To All a Good Night (2023) - 2.75/6

54 - Casse-noisette et la flûte enchantée (2022) - 2/6

55 - The Naughty Nine (2023) - 2.5/6

56 - Journey to Bethlehem (2023) - 4/6

57 - Le lapin de velours (2023) - 3/6

58 - Magic in Mistletoe (2023) - 2.75/6

59 - A Royal Date for Christmas (2023) - 2/6

60 - Le Noël de Teddy l'ourson (2022) - 4.25/6

61 - The Perfect Holiday (2007) - 2.5/6

62 - Sealed with a List (2023) - 4/6

63 - The Secret Gift of Christmas (2023) - 2/6

64 - Friends & Family Christmas (2023) - 4.25/6

65 - The Christmas Classic (2023) - 1.5/6 

66 - A Creature was Stirring (2023) - 1.5/6 

67 - Christmas with Jerks (2023) - 3.75/6 

68 - The Heist Before Christmas (2023) - 2.25/6 

69 - Bernard et le génie (1991) - 3.75/6

- Bilan -

Alors que le blog fête ses 10 années de Christmas Yulefest, voilà qu'arrive une saison plutôt étonnante, en cela que les cartes ont été redistribuées, et que la donne a bien changé... en quelque sorte.

À l'origine, j'avais pris pour habitude de commencer la Yulefest la dernière semaine de novembre, et de mettre les bouchées doubles pour terminer aux alentours de l'Épiphanie - 5 à 6 grosses semaines denses et assez fatigantes, qui pouvaient aller jusqu'à 80-90 films festifs passés en revue.

Seulement voilà : le nombre de films de Noël explosant d'année en année, et leur qualité diminuant d'autant, le burnout n'était pas loin. Ces dernières années, j'ai donc décidé de faire un gros tri sélectif en amont, jusqu'à passer sous la barre des 60 films passés en revue (notamment l'année dernière).

Cette année, léger changement de calendrier : en faisant commencer la Yulefest bien plus tôt, aux alentours du 20 novembre, je me suis rapproché des premières diffusions US et du début de la saison des Fêtes. Ce qui a rajouté une dizaine de films à la Yulefest, mais comme, en contrepartie, le rythme était moins effréné en décembre, ce fut plus facile à gérer.

Au programme, donc, près de 70 films, et une vraie surprise : Hallmark, qui après des saisons inégales et face à une concurrence croissante, a décidé de se renouveler totalement et de proposer de multiples téléfilms aux postulats un peu originaux, un peu excentriques, dynamiques, multipliant les caméos des acteurs qui s'entendent bien, et apportant ainsi une bouffée d'air frais à cette saison festive.

En face, Lifetime a totalement jeté l'éponge, ne diffusant quasiment plus que des téléfilms bon marché acheté à des studios indépendants ; Netflix s'est effondré, avec des productions guère meilleures ; Amazon surnage en misant sur Eddie Murphy et sur des productions locales ; et GAF, qui se voulait la nouvelle grande rivale de Hallmark (et avait volé bon nombre d'acteurs à cette dernière) patauge dans la bien-pensance insipide et les valeurs traditionnelles à l'Américaine, peinant à réunir 1/10e des spectateurs de la concurrence pour le moindre de ses films.

# Top du mois : 

- 4.5/6 -

The Holdovers (ou Winter Break par chez nous), une comédie dramatique hivernale douce-amère, très réussie et portée par un Paul Giamatti forcément excellent.

- 4.25/6 - 

Quatre téléfilms Hallmark systématiquement un peu différents de la norme : Holiday Road, et son road-trip collégial ; Round and Round, un Jour sans fin à Hanoucca, joyeusement décalé ; The Santa Summit, et ses personnages secondaires sympathiques ; et Friends and Family Christmas, téléfilm LGBTQ+ au couple principal attachant, et au ton assez léger.

Et puis aussi Le Noël de Teddy l'ourson, un film familial norvégien mignon comme tout.

- 4/6 -

Un peu comme ci-dessus, plusieurs téléfilms Hallmark se sont qualifiés à cette troisième place : Un souhait magique pour Noël, de Corey Sevier, léger et enjoué ; Catch Me If You Claus, et la course-poursuite de son apprenti Père Noël dans la ville ; A Biltmore Christmas, une histoire de voyage temporel ; Sealed with a List, un téléfilm classique mais bénéficiant d'un ton et d'un cast jeune et dynamique ; et Rescuing Christmas, avec son approche pince-sans-rire et amusante, ses lutins excentriques et son Noël en péril.

Ajoutez à cela There is Something in the Barn, une comédie horrifique nordique amusante bien qu'imparfaite ; Hôtel Sinestra, un film fantastique familial néerlandais ; et, à ma grande surprise, Journey to Bethlehem, une comédie musicale biblique produite pour la droite conservatrice US par... les créateurs de Glee, et qui s'avère bénéficier d'un ton assez léger et décomplexé, ce qui fait très bien passer la pilule.

# Flops du mois : 

Allez, on va faire bref et aller droit au but, puisque tout se joue dans un mouchoir de poche, entre 1.5 et 2/6 : It's a Wonderful Knife et A Creature was Stirring, deux films d'horreur médiocres, inaboutis, et fréquemment agaçants ; A Christmas for the Ages et A Royal Date for Christmas, deux productions GAF qui se résument à "du Hallmark médiocre, mais en moins bien et en plus fauché" ; Hallmark, justement, avec The Secret Gift of Christmas (un téléfilm cliché qui semble avoir plusieurs saisons de retard) et A Royal Christmas Crush (film royal insipide qui a ouvert la saison) ; The Christmas Classic, un ersatz indépendant de romcom festive, qui sous-exploite totalement sa distribution ; Casse-noisette et la flûte enchantée, un film d'animation russe raté ; Christmas Time, une petite production indépendante maladroite et naïve ; et puis deux productions Netflix, Family Switch et Bonjour l'esprit de Noël !, qui confondent distribution connue et gage de qualité, et finissent par énerver tant elles sont génériques et approximatives.

# Petit écran :

Une seule série chroniquée dans le cadre de la Christmas Yulefest 2023 : la seconde saison de The Santa Clauses, un nouveau ratage diffusé sur Disney +, et qui prouve une fois de plus qu'il ne faut pas forcément confier n'importe quelle série à des scénaristes débutants et à un showrunner de sitcom...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec du cinéma et des séries, et ce jusque début février, quand commencera le cycle Saint Valentin !

...

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - The Heist Before Christmas (2023)

Publié le 5 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Sky, Télévision, Review

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Heist Before Christmas (2023) :

En Angleterre, le petit Mikey (Bamber Todd) est un délinquant juvénile issu d'une famille pauvre et en difficultés : sa mère (Laura Donnelly) peine à leur ramener à manger chaque jour, est humiliée par son patron malhonnête, et leur réserve un Noël que Mikey sait à l'avance décevant. Lorsqu'un braqueur de banque (James Nesbitt) déguisé en Père Noël se cache dans les bois voisins, Mickey décide alors de profiter de l'occasion pour aider ce dernier, et gagner un peu d'argent au passage, pour notamment offrir un cadeau de Noël à son petit frère. Mais en lieu et place du braqueur, il tombe sur un inconnu (Timothy Spall) qui affirme être le vrai Père Noël tombé de son traîneau...

Mouais. Un téléfilm de Noël anglais diffusé sur Sky, et qui choisit une approche misérabilisme et réaliste de la vie comme toile de fond à son récit, une approche bien déprimante qui plombe joyeusement tout ce qui se déroule à l'écran.

Parce que non seulement le récit prend bien son temps pour démarrer, mais en plus, bien entendu, il n'y a pas de "magie de Noël" ou que sais-je encore (SPOILER : Spall est un ancien flic sénile qui se prend pour Santa), ou presque, et le tout se limite à un Nesbitt qui cabotine, une Donnelly (excellente) en mère éplorée prête à presque tout pour joindre les deux bouts, à un Spall en retrait (voire absent et sous-exploité), et à Bamber Todd efficace, mais dont le script présente les actions (il met feu au sapin de Noël de l'école, entre autres) comme un simple acte de rébellion pardonné à la fin (et la gifle qu'il reçoit de sa mère comme un scandale absolu).

Bref, c'est un peu trop "cinéma anglais réaliste", un peu trop brouillon, un peu trop cabotin, et trop le postérieur entre deux chaises (film pour adultes et film pour enfants) pour me convaincre.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Le Cadeau secret de Noël (2023)

Publié le 31 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Télévision, USA, Canada, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Le Cadeau secret de Noël (The Secret Gift of Christmas - 2023) :

Personal shopper énergique au style très affirmée, Bonnie Parker (Meghan Ory) accepte un nouveau client : Patrick Armstrong (Christopher Russell), chef de chantier brut de décoffrage, veuf et père d'une fillette attachante. Elle doit acheter pour lui des cadeaux pour tous ses employés, ses clients et sa fille : de quoi inciter Bonnie à mieux le connaître et à se rapprocher...

ZzzzzzzzzzZzzzz... alors là, pour le coup, on a un peu l'impression de remonter dix ans en arrière, et de retomber dans une accumulation des pires clichés des métrages Hallmark, dont justement la chaîne tente de se défaire depuis des années.

Mais là, tout y est, pas aidé par une protagoniste influenceuse au style très discutable (c'est supposé être stylé et excentrique, ça paraît plutôt bordélique et moche), une rivale amoureuse sans le moindre intérêt (la proche de musique jalouse) et une photographie assez cheap.

Bref, pas grand intérêt, c'est en pilotage automatique total, au point de pouvoir sauter des scènes entières sans rien rater de l'intrigue et de son manque total de surprises.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Sealed with a List (2023)

Publié le 30 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Sealed with a List (2023) :

Parce que son fils Wyatt Redmond (Evan Roderick) est un trust fund baby immature et fainéant, son père lui coupe les vivres à l'approche de Noël. D'autant que, suite à un incident avec un client, les actions de Wyatt sont responsables du départ de Carley (Katie Findlay), employée respectée du département qualité de la marque de vêtements de la famille Redmond. Désormais, Carley est au point mort, et pour se secouer un peu, la jeune femme décide de réaliser tous les éléments d'une liste de bonnes résolutions qu'elle a toujours repoussées ; contre toute attente, Wyatt se propose alors pour l'assister, si Carley accepte, en échange, de l'aider à rentrer dans les bonnes graces de son père... 

Une rom-com Hallmark au postulat assez classique, mais qui fonctionne néanmoins très bien, principalement grâce à l'énergie insufflée au tout : une énergie jeune et dynamique, portée par un couple principal à l'interprétation plus ludique et amusante que la norme, et par un script ne se prenant jamais trop au sérieux.

Après 20 ans à nouveau !, Katie Findlay confirme qu'elle fait une protagoniste très attachante, Evan Roderick évoque un peu Zack Morris, et dans l'ensemble, c'est une nouvelle bonne surprise à ajouter au catalogue 2023 de la chaîne.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - Le Noël royal de Bella (2023)

Publié le 27 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Romance, GAF, Télévision

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Le Noël royal de Bella (A Royal Date for Christmas - 2023) :

Styliste possédant sa propre boutique, Bella Sparks (Danica McKellar) reçoit une commande urgente lorsque Stefan (Damon Runyan) passe la voir après avoir perdu ses bagages à l'aéroport. Elle s'en acquitte rapidement, malgré le ton brusque de son client distingué, et accepte ensuite son offre lorsqu'il lui demande de la dépanner et de l'accompagner pendant une semaine au fil de ses obligations professionnelles. Rapidement, cependant, Sparks découvre que Stefan est un Duc très médiatique et solitaire, traqué par les paparazzi...

Pfff... à ce niveau-là, je ne sais plus vraiment quoi dire à propos de ce type de film, énième téléfilm "royal" toujours coulé dans le même moule, avec ses personnages similaires, ses enjeux similaires, ses clichés similaires, son couple principal similaire à l'alchimie très moyenne, ses rebondissements similaires, etc.

Ici, c'est pour GAF, c'est avec un budget moindre, et je ne pense pas que ce soit réellement pire que d'autres téléfilms royaux comparables, mais c'est typiquement la définition de "formulaïque" et "générique" : j'ai failli m'endormir à plusieurs reprises.

Ça plaira certainement à certain(e)s, mais moi, je jette l'éponge avec ce sous-genre de métrages.

2/6 

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Christmas Yulefest 2023 - À la Recherche de la magie de Noël (2023)

Publié le 26 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

À la Recherche de la magie de Noël (Magic in Mistletoe - 2023) :

Harrington Davis (Paul Campbell), auteur reclus de best-sellers jeunesse, peine à conserver l'esprit de Noël, et un message malencontreux publié, en colère, sur les réseaux sociaux, lui vaut l'opprobe des médias et de son public, à quelques jours à peine de la sortie de son nouveau roman. Sa maison d'édition lui envoie alors April Collins (Lyndie Greenwood), attachée de presse, pour tenter de renverser la vapeur et de réhabiliter son image de marque...

Une rom-com Hallmark pas forcément désagréable, mais qui souffre d'une production vraiment insuffisante pour convaincre : on nous présente un auteur de best-sellers du calibre de JK Rowling, mais rien de ce qui est montré à l'écran n'est à la hauteur - les couvertures de roman sont amateures, les dessins fauchés au possible, les personnages simplistes, le récit insipide, bref, ça n'est jamais probant.

Et ce côté inabouti s'étend au reste de la production : on retrouve le même hôtel canadien qui sert d'extérieur à tout et n'importe quoi (ici, à la maison luxueuse de l'auteur), Lyndie Greenwood n'est physiquement jamais mise en valeur (entre peau luisant constamment et coiffure "boucles de chien mouillé/je sors de la douche"), récit un peu trop nonchalant et manquant d'enjeux, Campbell en mode mineur...

Après, reste l'alchimie Campbell/Greenwood, pas désagréable, et le caméo de Kim Sustad en début de film, mais ça s'arrête là. Ce n'est pas désastreux, mais il manque clairement quelque chose.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Le lapin de velours (2023)

Publié le 25 Décembre 2023 par Lurdo dans Animation, Télévision, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, USA, UK, Review, Apple

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Le lapin de velours (The Velveteen Rabbit - 2023) :

Mélancolique et timide, le petit William (Phoenix Laroche)) s'installe avec ses parents à l'autre bout du pays, loin de ses amis et de son école. Là, il s'attache à un lapin en velours qu'il a reçu pour Noël... jusqu'à ce que William tombe gravement malade et que le jouet doive être brulé pour éviter la contagion.

Une adaptation Apple Tv d'un récit pour enfants incontournable en Grande-Bretagne, ce qui explique probablement pourquoi ce Christmas Special de 45 minutes a à ce point plu aux critiques et aux spectateurs.

Toute nostalgie mise à part, et bien qu'étant familier du livre original, j'ai trouvé le tout un peu décevant.

En partie à cause de la mise en scène et du rendu visuel global très télévisuels, mais aussi parce que sur le fond, au niveau de la narration, j'ai trouvé que quelque chose était très (trop) plat, peinant à susciter de l'émotion.

Peut-être est-ce dû à l'écriture et à l'interprétation du petit William, en mode anxiété sociale maladive. Peut-être est-ce le doublage, qui manque un peu de charme. Ou peut-être est-ce dû aux mélanges de styles, avec un récit qui passe de la prise de vue réelle à la pseudo-stop-motion, et qui intègre des animaux en CGI avant de basculer brièvement en animation hybride 2D/3D pour illustrer certains des jeux du garçon (mais pas tous) avec son lapin - le tout semble un peu décousu, comme s'il manquait quelque chose pour vraiment rendre le tout attachant et dépasser la simple démonstration technique.

En tout cas, ce n'est pas mauvais, en soi, mais ici, avec cette adaptation, la magie du récit original n'a pas opéré sur moi.

3/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Les bilans de Lurdo : Super Noël, la série - saison 2 (2023)

Publié le 25 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Télévision, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Les bilans de Lurdo, Christmas, Review, USA, Disney, Fantastique, Jeunesse, Sitcom

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue ce jusque début janvier...

Super Noël, la série - saison 2 (The Santa Clauses - 2023) :

Santa Claus en place, Scott Calvin (Tim Allen) est toujours décidé à se trouver un successeur, mais son fils Cal (Austin Kane) n'est vraiment pas fait pour le métier de Père Noël, et n'a d'yeux que pour sa petite amie. Sandra (Elizabeth Allen-Dick), elle, développe des pouvoirs toujours plus puissants, et La Befana (Laura San Giacomo) décide de la prendre sous son aile pour la former. Et alors que Betty (Matilda Lawler) s'absente du Pôle, un secret issu des heures les plus sombres de l'histoire de Santa ressurgit : Magnus Antas (Eric Stonestreet), un Père Noël sanguinaire allié aux gnomes, s'échappe de sa prison millénaire, et décide de reprendre le Pôle Nord par la force...

Après une saison 1 malheureusement plus proche, qualitativement parlant, du troisième film (c'était brouillon, caricatural, cabotin, décousu, et jamais probant) que du premier, revoilà encore une nouvelle saison de la franchise Santa Clause, toujours en six épisodes, et toujours avec la même équipe aux commandes... 

... Et sans surprise, le résultat est tout aussi médiocre, pour ne pas dire parfois mauvais. Le principal problème étant, très clairement, le fait que personne, parmi les scénaristes de la série, ne semble capable d'écrire une série télévisée dramatique cohérente et structurée.

Probablement parce que le showrunner et ses scénaristes viennent tous du monde de la sitcom ou de séries assimilées (et pour certains sont débutants... comme la fille du showrunner) - l'écriture d'un programme comme Super Noël, avec une intrigue de fond répartie sur six épisodes, de la continuité, des personnages qui ont évolué, etc, est bien différente du format sitcom, qui demande des punchlines, du rythme, et des personnages caricaturaux et simples. Et les deux se marient assez mal.

Le résultat : une saison 2 toujours plus décousue, au rythme incohérent (ici, le scénario précipite tous ses rebondissements, là, il freine bizarrement des quatre fers pour s'attarder longuement sur des scènes plates et insipides, ou sur l'entraînement des ados), avec des caméos sous-exploités (Tracy Morgan en Lapin de pâques... dans une demi-scène), du fanservice gratuit (Paige Tamada qui revient servir du chocolat chaud, Michael Dorn qui dort un peu), des moments WTF (Carol et Sandra qui saccagent la maison du Lapin de Pâques pour le fun pendant un montage musical guilleret), des personnages secondaires toujours aussi peu probants (Noel et Gary sont toujours des caricatures ambulantes assez pénibles), des décors parfois un peu fauchés (surtout les extérieurs du Pôle, très polystyrène et studio), et un nouvel antagoniste très similaire aux anciens (encore un Père Noël maléfique qui veut prendre le contrôle du Pôle Nord).

Les nouveaux arrivants, cette saison, font pourtant de leur mieux : Eric Stonestreet cabotine à fond en Magnus Antas (mais c'est le rôle qui veut ça), la petite Marta Kessler fait de même en gnome en colère, et Gabriel Iglesias... je ne suis pas vraiment sûr de son utilité durant cette saison, et les scénaristes non plus, visiblement, tant la sous-intrigue de Magnus coincé dans le parc tenu par son personnage fait du surplace.

On regrettera aussi que Betty (Matilda Lawler) soit complètement sous-exploitée, cette année, envoyée en Kribble-Krabble (l'équivalent de Rumspringa chez les elfes)... mais bon, je suppose qu'il fallait laisser plus de place à l'entraînement de Cal et de Sandra (la production a dû se dire qu'il fallait donner plus à faire à la fille de Tim Allen et à Laura San Giacomo) et peut-être même préparer le départ du personnage (?).

Bref, une saison assez laborieuse, voire pénible à suivre, principalement parce que de plus en plus caricaturale, que rien ne semble maîtrisé, que les moments émotions sont noyés dans tout le reste, et que tout se résoud de manière précipitée et bâclée, comme si la série avait perdu les 3/4 de son budget entre le début et la fin de la saison.

Décidément, la franchise Santa Clause peine systématiquement à tenir la distance.

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Christmas Yulefest 2023 - The Naughty Nine (2023)

Publié le 24 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Disney, Fantastique, Aventure, Jeunesse, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

The Naughty Nine (2023) :

Parce qu'ils sont tous sur la liste des enfants turbulents, un groupe éclectique de préadolescents (Winslow Fegley, Camila Rodriguez, Madilyn Kellam, Deric McCabe, Clara Stack, Ayden Elijah, Imogen Cohen, Anthony Joo) s'associe et décide d'organiser un casse au Pôle Nord, pour aller dérober les cadeaux qu'ils n'ont jamais reçus dans la réserve du Père Noël (Danny Glover)...

Téléfilm Disney Channel/Disney+ diffusé fin novembre sur les deux plateformes (ce qui en fait officiellement une DCOM), ce Naughty Nine a été assez bien reçu par la critique américaine, amusée par l'adaptation du genre du film de casse au film de Noël, et par la direction artistique bigarrée du métrage.

Et il faut bien admettre que sur le plan des décors et des costumes, ça tient plutôt bien la route en ce qui concerne le Pôle Nord, assez joli et réussi. Après, sur l'intéret du film dans sa globalité, je serai beaucoup plus mitigé.

En partie à cause du casting, je dois dire. Un casting composé de jeunes légèrement trop âgés pour incarner des enfants qui croient encore au Père Noël (tout le monde a 13-15 ans), qui cochent toutes les cases de la diversité à l'américaine (toutes les ethnicités sont représentées, et l'on a même droit à un apprenti designer gay) et qui sont parfois très inégaux dans leur interprétation, pas aidés par l'écriture faiblarde qui multiplie les facilités et les scènes pas convaincantes.

C'est bien ça, le problème : l'histoire en elle-même n'est pas inintéressante, et aurait fait un film d'animation très sympathique... et d'ailleurs, une fois que ça s'agite un peu (la grande poursuite de la dernière ligne droite), ça devient un peu plus probant.

Mais en l'état, avec les contraintes d'âge, le cahier des charges habituel, un Danny Glover totalement éteint qui fait de la figuration, et un script inabouti qui passe un temps fou à faire de la mise en place, baclant totalement sa résolution, la mayonnaise ne prend pas vraiment.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - À la recherche de mon ange-gardien (2023)

Publié le 23 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Noël, Christmas, Yulefest, Romance, USA, Canada, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

À la recherche de mon ange-gardien (To All a Good Night - 2023) :

Photographe dans une petite ville côtière, Ceci (Kimberley Sustad) porte assistance à un Sam Calloway (Mark Ghanimé) à peine conscient lorsque celui a un accident de moto dans les bois voisins. Elle cache cependant à ce dernier son identité en découvrant qu'il est promoteur immobilier, et qu'il est est peut-être là pour mettre la main sur la propriété familiale dont elle a hérité à la mort de son père...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries assez calibré, inoffensif, gentillet, voire un peu insipide, qui n'a clairement pas été tourné en hiver, dont le lead masculin est un peu anecdotique (il n'est pas mauvais acteur, mais niveau charisme, meh), qui enchaîne pas mal des figures imposées du genre (dont les personnages en deuil, le PTSD d'un ancien militaire, etc) et dont le déroulement finit par ronronner (le mystère est résolu à mi-parcours) pour aboutir sur une dernière ligne droite tout en larmes et en émotion très appuyée.

Après, Sustad est toujours sympathique, ça fait plaisir de revoir passer Luisa D'Oliveira dans un second rôle, et il y a un chien kleptomane attachant, mais bon. Mwébof.

2.75/6 (pas ma tasse de thé, tout ça, pas assez de Noël, trop de larmes)

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Christmas Yulefest 2023 - Santa's Got Style (2022)

Publié le 21 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Review, UpTV, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa's Got Style (2022) :

Parce qu'elle doit trouver un moyen de créer le buzz et d'attirer les clients du grand magasin dans lequel elle travaille, Madison (Kathryn Davis) a l'idée d'un Stylin' Santa, un Père Noël jeune, dynamique et distingué. Elle charge aussitôt son meilleur ami Ethan (Franco Lo Presti), ex mannequin et responsable d'une agence de talents, de lui trouver un Santa approprié... en vain. Pour ne pas décevoir son amie, Ethan endosse alors en secret l'habit du Père Noël...

Encore un téléfilm Brain Power Studio (diffusé l'année dernière sur UpTV), et ça se sent : ce Santa's Got Style, très inspiré par l'histoire et le phénomène Fashion Santa, bénéficie d'un ton plus léger et décomplexé, et d'une interprétation un peu plus outrée, qui participe clairement de l'énergie globale, très sitcom.

Ça se regarde donc assez facilement, avec une dynamique Clark/Superman assez amusante et ludique (même si Franco Lo Presti ne plaira pas à tout le monde, notamment dans ses choix d'interprétation), et les personnages secondaires excentriques (le patron flamboyant, l'agent de sécurité zélé) apportent du charme à un métrage qui reste cependant parfois approximatif, par exemple dans sa dernière ligne droite un peu faiblarde et précipitée.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2023 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023)

Publié le 20 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Musique, USA, Review, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Time for Her to Come Home for Christmas (2023) :

À l'approche de Noël, Carly (Shenae Grimes-Beech) part pour une petite bourgade, afin d'y former le chœur de l'église à temps pour les Fêtes. Sur place, elle apprend à connaître un séduisant ex-soldat (Chris Carmack) et découvre qu'elle n'a pas été choisie pour ce poste sans raison...

Énième téléfilm Hallmark Movies & Mysteries de la série des Time for XXX to Come Home for Christmas, produits par le chanteur de country Blake Shelton et (très) vaguement inspirés de l'une de ses chansons, ce Time for Her... continue sur la lancée des films précédents (du moins, ceux que j'ai vus) : un scénario générique et déjà vu, de l'émotion et un secret de famille, un jeune vétéran (parce que les jeunes vétérans, ça fonctionne très bien auprès des spectatrices américaines), greffé approximativement sur la chanson de Shelton, et globalement assez peu marquant ou intéressant.

Ali Liebert (devenue réalisatrice) passe ici derrière la caméra, et produit un téléfilm assez classique mêlant musique, larmichettes, famille et bons sentiments... et ça m'a laissé totalement de marbre, notamment à cause de l'écriture assez quelconque, clichée et pataude (pas forcément surprenant, puisque la scénariste a à son actif pas mal de téléfilms Hallmark, notamment tous les Time for... précédents).

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2023 - My Norwegian Holiday (2023)

Publié le 19 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Hallmark, Cinéma, Review, USA, Canada, Norvège, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

My Norwegian Holiday (2023) :

Météorologiste de formation, JJ (Rhiannon Fish) peine à se motiver à finir sa thèse de doctorat. Une rencontre fortuite avec Henrik (David Elsendoorn), alors en pleine rupture dans un café, lui vaut de récupérer un billet d'avion gratuit pour la Norvège, et elle finit par accepter de partir passer Noël sur place. Là, elle découvre les traditions locales, l'hospitalité de la famille de Henrik, et elle enquête sur les origines d'un petit troll en bois sculpté qu'elle a hérité de sa grand-mère décédée...

Une romcom Hallmark finalement pas si festive que ça (c'est presque plus une romcom de mariage qu'un téléfilm de Noël) mais qui, pendant les 3/4 de son déroulement, s'avère tout à fait honorable et sympathique, notamment parce que les acteurs sont plutôt attachants (Rhiannon Fish, notamment, malgré un peu trop de collagène dans les lèvres), et que les paysages sont agréables.

Après, le métrage souffre d'une sous-intrigue très "Hallmark Movies & Mysteries" cousue de fil blanc qui, lorsque vient sa résolution, appuie tellement fortement sur les grosses coïncidences et la magie du destin (JJ découvre qu'elle a des origines norvégiennes, et qu'elle est la petite-fille cachée de l'ex-entraîneur de Henrik, athlète de haut niveau, un entraîneur qui est par ailleurs sculpteur amateur et qui est l'ami proche de la grand-mère de Henrik, chez qui loge JJ) que ça en perd une grosse partie de son intérêt.

Le toutéliage, pourquoi pas, mais pas à ce point.

3/6

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Christmas Yulefest 2023 - Coup de foudre sur une valse de Noël (2023)

Publié le 18 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Télévision, GAF, Romance, USA, France

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Coup de foudre sur une valse de Noël (A Paris Christmas Waltz - 2023) :

Passionnée de danse de salon, Emma (Jen Lilley) démissionne de son emploi de bureau sur un coup de tête, permettant ainsi à un collègue de conserver son poste, et part pour Paris avec Leo (Matthew Morrison), un danseur professionnel désabusé qu'elle vient de rencontrer, afin de participer à une compétition de danse de salon ouverte aux amateurs et aux professionnels...

Téléfilm GAF clairement et délibérément vendu comme une suite indirecte à La Valse de Noël, tellement indirecte, en fait, que ce métrage n'a absolument rien en commun avec le téléfilm Hallmark de 2020, si ce n'est son scénariste/réalisateur et son thème : la danse de salon.

Et il faut bien avouer que Lilley et Morrison se défendent plutôt bien sur ce plan, même si l'on a droit à un passage comédie musicale spontanée dans les rues de "Paris" assez WTF, et totalement hors sujet compte tenu du ton global du métrage...

Après, ça reste une vision très américaine de Paris, avec tourisme et accordéon, fausse neige, il faut apprécier Morrison (je ne suis pas fan, perso), et Jen Lilley passe tout le téléfilm en mode gamine incrédule au sourire ébahi et aux étoiles plein les yeux, ce qui est un peu agaçant à la longue... mais ça se regarde vaguement.

Probablement un peu plus cheap que l'original, et avec moins de valses (ça danse sur des réorchestrations fauchées de cantiques de Noël pas du tout appropriées à des valses, et le numéro final ressemble à Danse avec les Stars), mais pas forcément beaucoup moins bon (en tout cas, ça danse mieux).

3.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - Un Noël enchanté (2023)

Publié le 17 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, Science Fiction, Histoire, Review, USA, Hallmark, Télévision, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Un Noël enchanté (A Biltmore Christmas - 2023) :

Scénariste désabusée devant écrire le remake de His Merry Wife!, une comédie romantique festive des années 40, Lucy (Bethany Joy Lenz) part séjourner quelques jours dans l'hôtel Biltmore, une luxueuse bâtisse où le film a été tourné. Là, par un tour du destin, elle découvre qu'elle est capable de remonter le temps, pour assister au tournage du film... et elle s'éprend alors de Jack Huston (Kristoffer Polaha), l'un des acteurs principaux du métrage.

Une comédie romantique Hallmark très bien accueillie par le public et les critiques outre-atlantique (souvent extatiques) et qui s'avère effectivement assez sympathique... sans plus.

Certes, la distribution est agréable (outre les leads, deux anciens de Star Trek, Jonathan Frakes et Robert Picardo, dans des petits rôles secondaires, un caméo de Rachel Boston et de Wes Brown), le récit est assez bien mené, les décors sont superbes, et dans l'ensemble, c'est efficace, mais pour être totalement franc, il aurait probablement fallu une vision/direction artistique un peu plus aboutie pour vraiment me convaincre : les images des années 40 sur lesquelles s'ouvre ce Biltmore Christmas paraissent assez cheaps et tournées à l'arrache (façon "filmons nos acteurs en HD 4K, retirons la couleur et surimposons des titres faits en trois minutes, ça fera illusion"), et l'illustration musicale, qui tente clairement de singer les bandes originales des films de l'époque, sonne souvent synthétique et parfois envahissante.

Cela dit, ça reste un projet un peu plus ambitieux que la moyenne, et hormis ce manque de "fini", A Biltmore Christmas reste une assez bonne surprise.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2023 - A Christmas for the Ages (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, GAF, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Religion, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

A Christmas for the Ages (2023) :

Savannah (Natasha Bure), sa mère Kristi (Kate Craven), sa grand-mère Joan (Cheryl Ladd) et son arrière-grand-mère Marie (Anna Ferguson) décident, pour les fêtes de Noël, de renouer avec les vraies valeurs de cette fête de fin d'année, en organisant quatre célébrations distinctes : un Noël des années 40, un Noël des années 60, un Noël des années 90 et un Noël d'aujourd'hui...

Candace Cameron Bure, ex-"Reine de Noël" et directrice créative de la chaîne GAF, donne ici un premier rôle à sa fille (et lui offre en passant l'occasion de pousser la chansonnette à l'écran), pour un film qui sent fort la naphtaline et le suranné, et qui met bien en avant les valeurs des Noël traditionnels américains d'une certaine classe blanche aisée et privilégiée.

Un film qui a été diffusé sans même avoir d'affiche officielle (contrairement à toutes les autres productions de cette saison), et qui revient, ni plus ni moins, à passer une réunion familiale à côté de la grand-Tante Yvonne, qui te raconte pendant 35 minutes les Noël de son enfance, et comment "c'était globalement mieux avant".

Alors en soi, pourquoi pas, si c'était fait de manière dynamique, légère et/ou humoristique.

Malheureusement, ici, tout est fait de la façon la plus didactique et clichée possible, avec d'interminables dialogues au cours desquels les personnages échangent nombre de platitudes sur la vie, l'amour, le passage du temps, placent des prières ou des mentions fréquentes à la religion (on apprend ainsi que dans les années 40, on lisait des versets de la Bible tous les soirs en guise de calendrier de l'avent, ou que quelque soit l'époque, rien n'a jamais réussi à éclipser l'importance capitale de Jésus et de sa naissance, blablabla), et gloussent de bonheur et de félicité, ravis d'avoir bu le thé en faisant un cosplay très approximatif d'un Noël d'époque.

C'est dommage, parce que la fille Bure n'est pas mauvaise actrice et est assez sympathique... mais honnêtement, l'ensemble de ce métrage est un néant absolu dans lequel il ne se passe absolument rien, sans conflit, sans tension, sans énergie, sans humour, et sans intérêt (tout au plus, les personnages parlent des relations sentimentales respectives de Savannah - qui forcément, parle déjà de mariage avec son petit-ami de six mois - et de Marie, mais ça n'apporte rien de vraiment intéressant).

1.5/6 

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Christmas Yulefest 2023 - Noël à tout prix 2 (2023)

Publié le 16 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

Noël à tout prix 2 (Haul out the Holly 2 : Lit Up ! - 2023) :

L'arrivée, à Evergreen Lane, de la famille Johnson (Seth Morris, Jennifer Aspen), célèbre pour une émission de télé-réalité festive, chamboule l'écosystème de la petite communauté : rapidement, les Johnson s'imposent comme les nouveaux patrons du quartier, et une véritable guerre se déclenche entre les nouveaux venus et le groupe de Jared (Wes Brown), Emily (Lacey Chabert), Pamela (Melissa Peterman) et leurs voisins... 

Suite du Noël à tout prix de l'année dernière, un téléfilm Hallmark assez rafraîchissant et décomplexé, moins centré sur la romance, et plus sur une "guerre des guirlandes" au sein d'un voisinage très décalé et caricatural. 

Une approche assez sitcom du genre, plutôt efficace, et qui faisait du premier volet une bonne surprise de la saison dernière ; pour ce second volet, on continue dans cette direction, en forçant un peu plus le trait (la famille Johnson est très simpliste et manichéenne, tout le monde en fait un peu trop dans la première moitié du métrage), et en rajoutant un peu plus de conflit, mais la formule fonctionne toujours, quand bien même la romance serait totalement reléguée à quelques minutes en fin de scénario.

C'est divertissant, c'est amusant, ça part dans tous les sens et ça ne se prend pas du tout au sérieux, même si ce n'est pas forcément meilleur que le précédent (un peu plus de retenue dans la première moitié aurait été appréciable).

3.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - En Route pour Noël (2023)

Publié le 15 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Aventure, Télévision, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Canada, Review

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En Route pour Noël (Holiday Road - 2023) :

Parce que leur vol pour Denver a été annulé à quelques jours de Noël, un groupe de voyageurs sans le moindre point commun décide de partager un mini-van pour rejoindre leur destination : une journaliste voyage impulsive (Sara Canning), un analyste de données un peu rigide (Warren Christie), une mère et son fils adolescent (Enid-Raye Adams, Kiefer O'Reilly), une influenceuse constamment en ligne (Princess Davis), un couple en provenance de Hong-Kong (Sharon Crandall, Ryan Mah), une barmaid divorcée (Brittany Willacy) rejoignant sa fille, et un vieillard ronchon (Trevor Lerner), qui vont apprendre à se connaître et à se supporter...

Encore une bonne surprise Hallmark, cette année, avec un road-movie collégial plein de bons sentiments, d'émotion et de dynamisme, qui parvient à éviter la majorité des clichés habituels des productions de la chaîne, à garder un rythme enthousiasmant, et à proposer une distribution sympathique de bout en bout.

Ce n'est pas parfait : les rebondissements du scénario (les "secrets" de chacun) sont assez transparents, la météo est assez frustrante (le temps est supposé être exécrable, mais le ciel est bleu)... et le métrage n'utilise pas la chanson Holiday Road de Le Sapin a les boules (ce qui est une belle occasion manquée) - mais dans l'ensemble, ce Holiday Road se positionne facilement comme l'un des meilleurs téléfilms de la saison, sachant à la fois se montrer touchant, drôle et léger.

4.25/6

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Christmas Yulefest 2023 - Coup de foudre pour le fils du Père Noël (2023)

Publié le 14 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Cinéma, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Romance, USA, Fantastique, Thriller

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Coup de foudre pour le fils du Père Noël (Catch Me If You Claus - 2023) :

Le soir de Noël, Avery (Italia Ricci), journaliste dans une télévision locale sur le point de décrocher une promotion, tombe sur Chris (Luke Macfarlane) au pied de sa cheminée : il affirme être le fils du Père Noël, qui prend tout juste la relève de son père à l'occasion de cette nuit de Noël, et qui a quelques difficultés à assurer sa tournée. Mais Avery n'est pas convaincue...

Un téléfilm Hallmark franchement atypique, puisque le tout lorgne ici sur une screwball comedy teintée de thriller, qui voit Chris et Avery enquêter sur un politicien véreux et être poursuivis dans toute la ville par les sbires de ce dernier : c'est dynamique, ça ne se prend absolument pas au sérieux (Macfarlane cabotine gentiment, les personnages secondaires sont décalés - la troupe de théâtre), le ton est radicalement différent de la norme Hallmark, le mini-générique de début fait plaisir, et si l'on n'échappe pas à quelques scories typiques du genre, comme de la neige/mousse parfois assez fauchée, et des coupures pub étrangement flagrantes, l'ensemble est plutôt rafraîchissant et bien mené.

Après, Italia Ricci s'en sort plutôt bien en pseudo-Lois Lane, mais je ne peux pas dire qu'elle soit particulièrement mémorable ou charismatique ; cela dit, c'est assez subjectif.

4/6

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Christmas Yulefest 2023 - A World Record Christmas (2023)

Publié le 12 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada, Hallmark, Drame, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

A World Record Christmas (2023) :

Lorsque Charlie (Aias Dalman), jeune autiste, se met en tête de battre, pour Noël, un record du monde, sa mère Marissa (Nikki DeLoach) et son beau-père Eric (Lucas Bryant) se plient en quatre pour aider l'adolescent à accomplir ce rêve. Et bientôt, c'est toute la ville qui se joint à la famille pour réunir des fonds à des fins caritatives, tandis que Charlie fait tout son possible pour construire une tour en pièces de Jenga...

Une comédie dramatique Hallmark Movies & Mysteries, inspirée d'une histoire vraie, et qui s'avère un téléfilm familial plutôt agréable à suivre, avec des personnages sympathiques, une distribution attachante (on retrouve Daphne Hoskins dans le rôle de la meilleure copine de Charlie, une Daphne déjà aperçue dans Chabracadabra, le Cabinet de curiosités de Guillermo Del Toro et dans La fable magique de Noël) et un récit qui, s'il manque parfois un peu de rythme, est plein d'émotion et de bons sentiments.

Ça ne révolutionne rien et la période de l'année n'entre pas vraiment en ligne de compte dans l'histoire, mais la représentation de l'autisme est assez maîtrisée et nuancée, et le tout se regarde très bien.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2023 - Mom's Christmas Boyfriend (2023)

Publié le 11 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Review, USA, Canada, Lifetime

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mom's Christmas Boyfriend (2023) :

Lorsque le souhait de sa fille Lily (Ai Barrett), déposé dans un grand magasin, est choisi par Zach (Zach Smadu), représentant de l'établissement, pour être exaucé, Emma Morgan (Jeananne Gooseen) se retrouve la vedette d'un grand événement de dating, ayant pour but de lui trouver un compagnon pour Noël. Mais Clark (Anthony Bewlz), le prétendant sélectionné, s'avère une déception...

Téléfilm Reel One acquis par Lifetime pour une diffusion d'ici fin décembre, Mom's Christmas Boyfriend (quel titre insipide...) s'avère plutôt agréable à suivre, porté par une relation mère-fille très sympathique (en même temps, les deux actrices sont attachantes, avec une mention spéciale à la petite Ai Barrett), et par des personnages secondaires gentiment excentriques (la meilleure copine d'Emma, décomplexée et très... en demande de compagnie masculine).

Comme d'habitude, cependant, ça reste un téléfilm Reel One, avec ce que ça implique d'éléments un peu approximatifs : budget parfois serré (les stock shots extérieurs naturellement enneigés... mais l'extérieur de la maison des Morgan ornée de tapis de fausse neige miteuse), casting masculin très inégal, dernière ligne droite du métrage assez précipitée et bâclée, un peu de surjeu çà et là...

Mais ça reste plutôt agréable à regarder dans l'ensemble.

3.5 - 0.25 pour la fin catapultée = 3.25/6

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